Après la fermeture des frontières, les démarches sont tombées dans l’eau

Le poteau qui sépare la frontière algéro-marocaine

Les habitants des régions frontalières appelés à fournir les actes de propriété

Les habitants de la commune frontalière, Beni Bousaid, dans la wilaya de Tlemcen, sont préoccupés par l’indemnisation de ceux qui possèdent des biens sur le territoire marocain et qui ont été abandonnés, il y quelques années, actuellement exploités par des marocains.
Il semble que les indemnisations des habitants de cette région frontalière soient possibles, notamment après le déplacement des éléments de la brigade de la Gendarmerie nationale de Zouia qui ont demandé aux habitants qui possèdent des terres sur le territoire marocain de présenter des documents prouvant leurs déclarations. Afin de pouvoir récupérer leurs terres, les habitants de la région se sont lancés dans la recherche de tous les actes de propriété détenus par les personnes âgées et leurs proches pour les délivrer à la Gendarmerie nationale. Ils souhaitent tous récupérer leurs terres ou bien recevoir des indemnisations.
Par ailleurs, les habitants de Beni Bousaid essayent de connaître la raison de cette procédure, sachant qu’une discrétion totale entoure cette opération, mais selon certains villageois, une commission mixte algéro-marocaine chargée de l’ouverture des frontières et le règlement de tous les conflits en suspens entre les deux pays, et en particulier l’indemnisation des propriétés des algériens au Maroc, se penche sur ce dossier.
Il y a lieu de relever qu’au début des années 1990, un groupe de sages s’est déplacé à Rabat et a rencontré l’ambassadeur algérien auquel le problème a été exposé. Cela a eu lieu avant la fermeture des frontières algéro-marocaines. La wilaya de Tlemcen avait demandé aux habitants de Beni Bousaid de réunir tous les documents ayant trait à ce dossier, mais après la fermeture des frontières, les démarches sont tombées dans l’eau.



08-02-2010
el khabar