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La spoliation des biens des algériens est une cause principale de la fermeture des frontiéres

2 participants

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admin"SNP1975"

admin
Admin

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Les biens spoliés des Algériens, élément essentiel du contentieux algéro-marocain.

Cette ferme sous sequestre avant d'appartenir à la famille algerienne Belhadj. Elle appartient au peuple algérien et à la mémoire de la guerre de libération.


 


 


 


C'est une condition primordiale pour la réouverture des frontiére selon Alger.

La majorité d’entre eux(les algériens) s’est donc installée avant le protectorat français en 1912. Piliers de l’administration du protectorat et du makhzen (administrateurs, traducteurs, magistrats,fonctionnaires,enseignants), beaucoup participeront à la résistance marocaine contre l’occupant français. Certains, comme la famille Bouabdallah, dont le père, hadj Mustapha, est décédé récemment à l’âge de 105 ans, possédaient des milliers d’hectares et des fermes agricoles d’envergure.

La famille Bouabdallah possédait des fermes qui serviront de siège à l’Ecole des cadres de la révolution, d’atelier de fabrication d’armes, d’antenne de l’état-major de l’ALN et de structures du MALG qui abritaient des antennes de renseignement et de transmissions.

Aujourd’hui, l’Etat algérien et la famille Bouabdallah peuvent, à bon droit, revendiquer la restitution de ces biens au titre de symboles de la lutte du peuple algérien contre la colonisation.

Parmi les familles d’Algériens spoliés, il y a aussi, à titre d’exemple, celle des Khalef dont est issu l’ancien patron de la Sécurité militaire algérienne (SM), Kasdi Merbah, de son vrai prénom Abdallah. L’ancien chef de gouvernement du président Chadli Bendjedid avait justement fait ses classes de maître espion à l’Ecole des cadres de la révolution abritée dans une des fermes de la famille Bouabdallah. Le père de Kasdi Merbah, hadj Hammou Khalef, avait été spolié d’une ferme de 250 hectares fertiles à Mechraa Belekssiri. Il décédera sans avoir jamais récupéré son bien. Autre exemple de familles injustement expropriées, les Maz, originaires de Mostaganem, étaient également de riches possédants.

La question des biens des Algériens au Maroc, dont une bonne partie est constituée de riches possessions, est un élément important du contentieux entre l’Algérie et le Maroc.

Le Maroc, qui revendique pour ses ressortissants expulsés d’Algérie en 1975, serait plus crédible dans sa démarche s’il consentait lui-même à appliquer aux Algériens spoliés ce qu’il réclame de façon récurrente pour ses propres ressortissants.

C’est-à-dire une juste réparation qu’il a généreusement accordée par ailleurs aux anciens colons français et européens. Comme il n’y a pas de petites et de grandes causes, la réouverture de frontières entre les deux pays et l’édification du Maghreb passent aussi par des chemins de traverse comme l’indemnisation des propriétaires injustement dépossédés de leurs biens.

Par la Tribune



Dernière édition par admin le Sam 3 Oct - 19:13, édité 4 fois

http://www.marocainsdalgerie.net

admin"SNP1975"

admin
Admin

admin a écrit:C'est une condition primordiale pour de la réouverture des frontiére selon Alger.

La majorité d’entre eux(les algériens) s’est donc installée avant le protectorat français en 1912. Piliers de l’administration du protectorat et du makhzen (administrateurs, traducteurs, magistrats,fonctionnaires,enseignants), beaucoup participeront à la résistance marocaine contre l’occupant français. Certains, comme la famille Bouabdallah, dont le père, hadj Mustapha, est décédé récemment à l’âge de 105 ans, possédaient des milliers d’hectares et des fermes agricoles d’envergure.

La famille Bouabdallah possédait des fermes qui serviront de siège à l’Ecole des cadres de la révolution, d’atelier de fabrication d’armes, d’antenne de l’état-major de l’ALN et de structures du MALG qui abritaient des antennes de renseignement et de transmissions.

Aujourd’hui, l’Etat algérien et la famille Bouabdallah peuvent, à bon droit, revendiquer la restitution de ces biens au titre de symboles de la lutte du peuple algérien contre la colonisation.

Parmi les familles d’Algériens spoliés, il y a aussi, à titre d’exemple, celle des Khalef dont est issu l’ancien patron de la Sécurité militaire algérienne (SM), Kasdi Merbah, de son vrai prénom Abdallah. L’ancien chef de gouvernement du président Chadli Bendjedid avait justement fait ses classes de maître espion à l’Ecole des cadres de la révolution abritée dans une des fermes de la famille Bouabdallah. Le père de Kasdi Merbah, hadj Hammou Khalef, avait été spolié d’une ferme de 250 hectares fertiles à Mechraa Belekssiri. Il décédera sans avoir jamais récupéré son bien. Autre exemple de familles injustement expropriées, les Maz, originaires de Mostaganem, étaient également de riches possédants.

La question des biens des Algériens au Maroc, dont une bonne partie est constituée de riches possessions, est un élément important du contentieux entre l’Algérie et le Maroc.

Le Maroc, qui revendique pour ses ressortissants expulsés d’Algérie en 1975, serait plus crédible dans sa démarche s’il consentait lui-même à appliquer aux Algériens spoliés ce qu’il réclame de façon récurrente pour ses propres ressortissants.
C’est-à-dire une juste réparation qu’il a généreusement accordée par ailleurs aux anciens colons français et européens. Comme il n’y a pas de petites et de grandes causes, la réouverture de frontières entre les deux pays et l’édification du Maghreb passent aussi par des chemins de traverse comme l’indemnisation des propriétaires injustement dépossédés de leurs biens.

Par la Tribune

Admin

Non le Maroc en tant qu'Etat n'a jamais revendiqué officiellement la restitution des biens des marocains spoliés en 1975.
C'est nous , les associations que nous avons revendiqué ce droit.
Le Maroc evite d'ouvrir ce dossier pour ne pas reveler que des milliers d'hectares et des fermes agricoles ont été exproprié aux algériens du Maroc pour le compte des hommes influents du makhzen.

http://www.marocainsdalgerie.net

Atavisme

Atavisme

admin a écrit:

Admin

Non le Maroc en tant qu'Etat n'a jamais revendiqué officiellement la restitution des biens des marocains spoliés en 1975.
C'est nous , les associations que nous avons revendiqué ce droit.
Le Maroc evite d'ouvrir ce dossier pour ne pas reveler que des milliers d'hectares et des fermes agricoles ont été exproprié aux algériens du Maroc pour le compte des hommes influents du makhzen.

 
Cela explique pourquoi le le régime marocain a occulté l'histoire des expulsés et n'a pas revendiqué leur indemnisation, car il traine derrière lui les casseroles de la spoliation des algériens du Maroc. beaucoup de ces algeriens spoliés sont proches du pouvoir et sont aux affaires en Algérie, il feront pression sur le Maroc jusqu'a ce que justice leur soit rendue, ce qui n'est pas le cas des expulsés marocains, très loin du pouvoir et ignorés par le régime marocain.

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