Ce Miguel A Moratinos a oublie d'aller balayer devant sa porte. Il oublie qu'il a beaucoup d'autres problemes a regler ( les Basques, Melilla .Ceuta et autres Iles , sans oublier meme les Iles Canaries. C'est le dernier a venir donner des lecons aux Marocains
SAHARA OCCIDENTAL
L’Espagne ramènera-t-elle le Maroc à la raison?
19 Mars 2009 - Page : 24
Lu 645 fois
«Aucune solution ne sera complète ni acceptable si le droit à l’autodétermination n’est pas respecté», a affirmé M.Moratinos.
L’autodétermination du peuple sahraoui demeure le principe sur lequel des pays, notamment ceux de l’Union européenne, divergent. L’Espagne affiche son soutien à ce peuple. Lors d’une rencontre tenue à Murcie, sud de l’Espagne, devant la commission des affaires étrangères du Congrès des députés, Miguel Angel Moratinos, ministre des Affaires étrangères, a affirmé qu’«aucune solution ne sera complète ni acceptable si le droit à l’autodétermination n’est pas respecté».
La position du gouvernement espagnol est claire, comme en témoignent les propos de son chef de la diplomatie. A contrario de la «France sarkozienne», ayant exprimé ouvertement son soutien au Royaume chérifien, l’Espagne aspire à une solution pacifique.
Pour M.Moratinos, ce dénouement doit passer par le «dialogue direct entre les parties sur la base des résolutions des Nations unies», que le Maroc ne cesse de violer. Et au ministre espagnol de rebondir sur cette solution recherchée depuis des lustres, à savoir qu’elle devra être «juste, durable et mutuellement acceptable, devant garantir l’autodétermination du peuple sahraoui», a-t-il souligné. Cependant, certains députés ont accusé Zapatero et son gouvernement de s’éloigner de leur position de neutralité pour épouser les thèses marocaines. M.Moratinos s’est dit, par ailleurs, «optimiste» quant à la volonté des parties de progresser, raison pour laquelle il a demandé une action commune de l’Espagne, des Etats-Unis et de la France.
Dans le même ordre d’idées, le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a appelé les dirigeants de l’Union européenne à revoir le statut avancé, accordé au Maroc. Selon lui, ce pays «ne s’implique pas sérieusement» dans le règlement du conflit.
Francisco Franco et Dwight D. Eisenhower à Madrid en 1959 Article détaillé : Franquisme.
Dans l'intention de rendre homogène l'hétérogène Espagne, le régime de Franco introduit des lois sévères à l'encontre de la diversité culturelle et linguistique qui la composent. Sous la devise "Espagne, Une, Grande et Libre", il prohiba toute manifestation culturelle autre que celle que le régime considérait comme officielle, interdisant l'usage publique des langues autres que le castillan[réf. nécessaire] et réduit la culture à quelques manifestations folkloriques. L'euskara fut réprimé par l'interdiction de son usage publique et de son enseignement.
Cependant, et en dépit de l'aide d'une partie des ces régions durant la Guerre civile au parti franquiste, il y eut - économiquement - des appuis d'une partie du régime dictatorial aux industriels du Pays Basque, au détriment des régions du centre et du sud de l'Espagne. Le Pays Basque devint ainsi une des zones les plus attractives de l'état et attira ainsi une forte émigration des autres zones espagnoles. Les grandes entreprises relevant de l'état eurent leurs origines en Euskadi et beaucoup d'entre elles y maintiennent toujours leurs bases.
La lutte contre la dictature, au côté de la répression culturelle subie et aux atrocités de l'après guerre donnèrent lieu à la création de l'ETA (Euskadi Ta Askatasuna (soit Euskadi et Liberté), organisation armée qui revendique l'indépendance de Euskal Herria et l'établissement d'un état socialiste au moyen de la lutte armée les conduisant à produire des attentats contre la population civile) à la fin des années 50 et une radicalisation du nationalisme qui se mélangea à l'idéologie gauchiste.
Entre 1979 et 1983, le Pays Basque, comme le reste de l'Espagne, a obtenu une autonomie limitée du gouvernement espagnol. Cette autonomie partielle inclut l'élection d'un parlement propre. Dans les faits, par le biais de l'approbation du statut d'autonomie du Pays Basque en 1979, la Communauté Autonome absorba les différents droits foraux des trois territoires historiques[réf. nécessaire].
En 1981, une importante scission au sein de l'ETA eut lieu : une grande partie de ses membres ne s'avèrent pas être réellement dans la ligne idéologique du parti mais plutôt définis par leur opposition à Franco. Les autres considérèrent que les avancées démocratiques inadéquates ou insuffisantes et poursuivirent la lutte armée.
La fin de la dictature, la transition vers la démocratie et une grande partie de la période pleinement démocratique furent marquées dans le Pays basque par les actions de l'ETA jusqu'à ce qu'en 2006, elle déclare un cessez-le-feu permanent et soit disposée à établir des négociations avec le gouvernement espagnol pour sa dissolution totale, complétée par une normalisation politique et une intégration à la vie politique légale pour le large spectre de l'électorat basque (quelques 150 000 votants)[réf. nécessaire] appuyant ces idéaux liés à un terrorisme qui fit plus de 800 victimes mortelles. En marge de ces actions de terreur, un accord entre les nationalistes basques démocrates (PNV) et les socialistes permit la mise en application (partielle seulement) du statut d'autonomie: parlement et gouvernement basques, système éducatif basque, police autonome, autonomie fiscale et économique...Les nouvelles institutions autonomes s'attellent à un gigantesque travail de reconversion économique après l'écroulement des piliers traditionnels de l'économie basque: métallurgie et chantiers navals. Au début du XXI° siècle, cette reconversion vers une économie compétitive fondée sur la haute valeur ajoutée, est en passe de réussir.
Bibliographie [modifier]
SAHARA OCCIDENTAL
L’Espagne ramènera-t-elle le Maroc à la raison?
19 Mars 2009 - Page : 24
Lu 645 fois
«Aucune solution ne sera complète ni acceptable si le droit à l’autodétermination n’est pas respecté», a affirmé M.Moratinos.
L’autodétermination du peuple sahraoui demeure le principe sur lequel des pays, notamment ceux de l’Union européenne, divergent. L’Espagne affiche son soutien à ce peuple. Lors d’une rencontre tenue à Murcie, sud de l’Espagne, devant la commission des affaires étrangères du Congrès des députés, Miguel Angel Moratinos, ministre des Affaires étrangères, a affirmé qu’«aucune solution ne sera complète ni acceptable si le droit à l’autodétermination n’est pas respecté».
La position du gouvernement espagnol est claire, comme en témoignent les propos de son chef de la diplomatie. A contrario de la «France sarkozienne», ayant exprimé ouvertement son soutien au Royaume chérifien, l’Espagne aspire à une solution pacifique.
Pour M.Moratinos, ce dénouement doit passer par le «dialogue direct entre les parties sur la base des résolutions des Nations unies», que le Maroc ne cesse de violer. Et au ministre espagnol de rebondir sur cette solution recherchée depuis des lustres, à savoir qu’elle devra être «juste, durable et mutuellement acceptable, devant garantir l’autodétermination du peuple sahraoui», a-t-il souligné. Cependant, certains députés ont accusé Zapatero et son gouvernement de s’éloigner de leur position de neutralité pour épouser les thèses marocaines. M.Moratinos s’est dit, par ailleurs, «optimiste» quant à la volonté des parties de progresser, raison pour laquelle il a demandé une action commune de l’Espagne, des Etats-Unis et de la France.
Dans le même ordre d’idées, le président sahraoui, Mohamed Abdelaziz, a appelé les dirigeants de l’Union européenne à revoir le statut avancé, accordé au Maroc. Selon lui, ce pays «ne s’implique pas sérieusement» dans le règlement du conflit.
Francisco Franco et Dwight D. Eisenhower à Madrid en 1959 Article détaillé : Franquisme.
Dans l'intention de rendre homogène l'hétérogène Espagne, le régime de Franco introduit des lois sévères à l'encontre de la diversité culturelle et linguistique qui la composent. Sous la devise "Espagne, Une, Grande et Libre", il prohiba toute manifestation culturelle autre que celle que le régime considérait comme officielle, interdisant l'usage publique des langues autres que le castillan[réf. nécessaire] et réduit la culture à quelques manifestations folkloriques. L'euskara fut réprimé par l'interdiction de son usage publique et de son enseignement.
Cependant, et en dépit de l'aide d'une partie des ces régions durant la Guerre civile au parti franquiste, il y eut - économiquement - des appuis d'une partie du régime dictatorial aux industriels du Pays Basque, au détriment des régions du centre et du sud de l'Espagne. Le Pays Basque devint ainsi une des zones les plus attractives de l'état et attira ainsi une forte émigration des autres zones espagnoles. Les grandes entreprises relevant de l'état eurent leurs origines en Euskadi et beaucoup d'entre elles y maintiennent toujours leurs bases.
La lutte contre la dictature, au côté de la répression culturelle subie et aux atrocités de l'après guerre donnèrent lieu à la création de l'ETA (Euskadi Ta Askatasuna (soit Euskadi et Liberté), organisation armée qui revendique l'indépendance de Euskal Herria et l'établissement d'un état socialiste au moyen de la lutte armée les conduisant à produire des attentats contre la population civile) à la fin des années 50 et une radicalisation du nationalisme qui se mélangea à l'idéologie gauchiste.
Entre 1979 et 1983, le Pays Basque, comme le reste de l'Espagne, a obtenu une autonomie limitée du gouvernement espagnol. Cette autonomie partielle inclut l'élection d'un parlement propre. Dans les faits, par le biais de l'approbation du statut d'autonomie du Pays Basque en 1979, la Communauté Autonome absorba les différents droits foraux des trois territoires historiques[réf. nécessaire].
En 1981, une importante scission au sein de l'ETA eut lieu : une grande partie de ses membres ne s'avèrent pas être réellement dans la ligne idéologique du parti mais plutôt définis par leur opposition à Franco. Les autres considérèrent que les avancées démocratiques inadéquates ou insuffisantes et poursuivirent la lutte armée.
La fin de la dictature, la transition vers la démocratie et une grande partie de la période pleinement démocratique furent marquées dans le Pays basque par les actions de l'ETA jusqu'à ce qu'en 2006, elle déclare un cessez-le-feu permanent et soit disposée à établir des négociations avec le gouvernement espagnol pour sa dissolution totale, complétée par une normalisation politique et une intégration à la vie politique légale pour le large spectre de l'électorat basque (quelques 150 000 votants)[réf. nécessaire] appuyant ces idéaux liés à un terrorisme qui fit plus de 800 victimes mortelles. En marge de ces actions de terreur, un accord entre les nationalistes basques démocrates (PNV) et les socialistes permit la mise en application (partielle seulement) du statut d'autonomie: parlement et gouvernement basques, système éducatif basque, police autonome, autonomie fiscale et économique...Les nouvelles institutions autonomes s'attellent à un gigantesque travail de reconversion économique après l'écroulement des piliers traditionnels de l'économie basque: métallurgie et chantiers navals. Au début du XXI° siècle, cette reconversion vers une économie compétitive fondée sur la haute valeur ajoutée, est en passe de réussir.
Bibliographie [modifier]