Aprè savoir fait modifier la Constitution pour qu’il puisse briguer un
troisième mandat, Abdelaziz Bouteflika se présente face à cinq autres
candidats. Ces derniers ne feront que de la figuration, tant la
campagne ne tourne qu’autour du Président sortant.
L’Algérie
est pavoisée de ses portraits géants, tous les moyens de l’Etat sont
mis à son service. Mais, pour réaliser un reportage sur la société
algérienne plutôt que sur une campagne sans enjeu, le journaliste
étranger doit faire face à tout un appareil de surveillance policière
mis en place par le régime.
Vladimir Vasak et Thierry Weil
souhaitaient voyager depuis Alger vers la Tunisie en longeant le «
chantier du siècle », la construction de l’autoroute Est-Ouest. Autant
il est possible de filmer les inaugurations du Ministre des Travaux
Publics, autant il est difficile de poser des questions à la jeunesse
de Constantine…
Pire, la police qui les escortait leur a
interdit de poursuivre leur reportage jusqu’à la ville d’Annaba sur la
côte, l’endroit d’où partent les « harragas », ces jeunes garçons qui
tentent la traversée de la Méditerranée vers l’Europe au péril de leur
vie.
En Algérie aujourd’hui, certains sujets sont tabous…
tout les khorotos sont kif kif,,,,,,,[/color]