L’alerte a été donnée dans les ambassades étrangères à Rabat à cause de l’état critique du roi Mohamed VI. Une information publiée ce matin par le journal espagnol El Imparcial. Voici son contenu :
Pedro Canales. Rabat, 28-08-2009
Le roi du Maroc souffre d’une infection étrangère par rotavirus, selon le Palais royal. La Maison royale marocaine a émis ce jeudi un communiqué dans lequel elle rapporte que Mohamed VI a besoin d’une récupération de cinq jours, pour faire face aux "dérangements digestifs et à la déshydratation" provoqués par "un rotavirus".
Bien que dans le même communiqué le Palais royal affirme que son état de santé "ne suscite aucune inquiétude", les alarmes se sont déchaînés au Maroc et dans les ambassades occidentales à Rabat. "Il n’y a pas de précédents dans lesquels la Maison Royale informe des traitements médicaux qui affectent le Roi, et beaucoup moins dont elle donne des précisions sur l’origine virale de sa maladie", a déclaré à El Imparcal une source politique marocaine. "Si maintenant c’est fait, c’est parce que l’affaire peut être grave et ils veulent préparer l’opinion publique à une annonce postérieure".
"L’infection par rotavirus" a causé une grande surprise dans les milieux scientifiques et médicaux. "Le rotavirus affecte presque exclusivement les bébés. C’est la cause principale de la déshydratation et de la diarrhée. En Espagne des traitements sont ordonnés pour combattre le rotavirus depuis l’âge une année et demie", déclare Alfred Cuadrado à El Imparcial, un pédiatre avec des années d’expérience. "Qu’un adulte présente des symptômes d’infection aigue par rotavirus est exceptionnellement rare. En premier lieu parce que les adultes ont déjà créé le système de défenses immunitaire. Et en deuxième lieu, parce qu’en cas de contamination par ce virus, la symptomatologie est toujours légère".
Le Communiqué de la Maison Royale marocaine n’a fait que tirer les alarmes. "Ce qui est possible c’est que le traitement pour faire face à la diarrhée et une déshydratation ait pu se tromper dans les rythmes ou dans les doses", affirment des milieux scientifiques espagnols. En cas d’un traitement précipité et à cause d’un excès d’injection de sodium, le patient peut subir un oedème cérébral. Les premières impressions qui prévalent dans quelques milieux scientifiques espagnols ce sont que Mohamed VI soit victime des conséquences néfastes d’un traitement incorrect.
"Il est possible que le régime soit en train de préparer l’annonce d’une mesure qui touche au fonctionnement des institutions, et même à la régence même", a déclaré le journaliste marocain Mustapha Hairan à El Imparcial.
Dans les milieux diplomatiques on n’exclut pas la possibilité que le Palais Royal annonce la constitution d’un "conseil royal" qui assume, provisoirement, les fonctions de régence. Le frère du roi, Moulay Rachid, qui n’exerce aucune fonction institutionnelle officielle, pourrait s’occuper de "mener les affaires d’État", en attendant que le prince héritier, Moulay Hassan, le fils de Mohamed VI, arrive à la majorité nécessaire pour la succession. Le cousin du roi, Moulay Hicham, avait déjà proposé la création d’un "Conseil de famille" en suivant l’exemple de l’Arabie Saoudite. Ce serait un organisme capable de maintenir la continuité dynastique et d’éviter le vide de pouvoir qui peut dériver de l’absence prématurée du Roi ou d’une convalescence prolongée.
Pedro Canales. Rabat, 28-08-2009
Le roi du Maroc souffre d’une infection étrangère par rotavirus, selon le Palais royal. La Maison royale marocaine a émis ce jeudi un communiqué dans lequel elle rapporte que Mohamed VI a besoin d’une récupération de cinq jours, pour faire face aux "dérangements digestifs et à la déshydratation" provoqués par "un rotavirus".
Bien que dans le même communiqué le Palais royal affirme que son état de santé "ne suscite aucune inquiétude", les alarmes se sont déchaînés au Maroc et dans les ambassades occidentales à Rabat. "Il n’y a pas de précédents dans lesquels la Maison Royale informe des traitements médicaux qui affectent le Roi, et beaucoup moins dont elle donne des précisions sur l’origine virale de sa maladie", a déclaré à El Imparcal une source politique marocaine. "Si maintenant c’est fait, c’est parce que l’affaire peut être grave et ils veulent préparer l’opinion publique à une annonce postérieure".
"L’infection par rotavirus" a causé une grande surprise dans les milieux scientifiques et médicaux. "Le rotavirus affecte presque exclusivement les bébés. C’est la cause principale de la déshydratation et de la diarrhée. En Espagne des traitements sont ordonnés pour combattre le rotavirus depuis l’âge une année et demie", déclare Alfred Cuadrado à El Imparcial, un pédiatre avec des années d’expérience. "Qu’un adulte présente des symptômes d’infection aigue par rotavirus est exceptionnellement rare. En premier lieu parce que les adultes ont déjà créé le système de défenses immunitaire. Et en deuxième lieu, parce qu’en cas de contamination par ce virus, la symptomatologie est toujours légère".
Le Communiqué de la Maison Royale marocaine n’a fait que tirer les alarmes. "Ce qui est possible c’est que le traitement pour faire face à la diarrhée et une déshydratation ait pu se tromper dans les rythmes ou dans les doses", affirment des milieux scientifiques espagnols. En cas d’un traitement précipité et à cause d’un excès d’injection de sodium, le patient peut subir un oedème cérébral. Les premières impressions qui prévalent dans quelques milieux scientifiques espagnols ce sont que Mohamed VI soit victime des conséquences néfastes d’un traitement incorrect.
"Il est possible que le régime soit en train de préparer l’annonce d’une mesure qui touche au fonctionnement des institutions, et même à la régence même", a déclaré le journaliste marocain Mustapha Hairan à El Imparcial.
Dans les milieux diplomatiques on n’exclut pas la possibilité que le Palais Royal annonce la constitution d’un "conseil royal" qui assume, provisoirement, les fonctions de régence. Le frère du roi, Moulay Rachid, qui n’exerce aucune fonction institutionnelle officielle, pourrait s’occuper de "mener les affaires d’État", en attendant que le prince héritier, Moulay Hassan, le fils de Mohamed VI, arrive à la majorité nécessaire pour la succession. Le cousin du roi, Moulay Hicham, avait déjà proposé la création d’un "Conseil de famille" en suivant l’exemple de l’Arabie Saoudite. Ce serait un organisme capable de maintenir la continuité dynastique et d’éviter le vide de pouvoir qui peut dériver de l’absence prématurée du Roi ou d’une convalescence prolongée.