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Deux plumes de mauvaise augure

2 participants

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1Deux plumes de mauvaise augure Empty Deux plumes de mauvaise augure Mar 8 Juin - 16:41

admin"SNP1975"

admin
Admin

Le premier est un journaliste marocain reconnaissable à travers ses articles acerbes contre l'Algérie.
Le deuxiéme est notre ami Saad l'algerien qui anticipe sur le chaos en Algérie.
On a la sensation que ces deux journalistes partagent la même reflexion négatif sur l'Algérie avec amertume.
Il ont une dent contre la république algérienne.


Cécité politique et perpétuel martyr


Frappés d’une sorte de cécité politique les privant de regarder la réalité en face, ils vont droit au mur traînant avec eux tout un peuple qui ne mérite pas un tel destin.

Existe-t-il quelque part dans les arcanes du pouvoir algérien un projet pour ce pays ? Existe-t-il chez un dirigeant algérien une vision sur le devenir commun pour le peuple algérien? Il est permis, aujourd’hui, d’en douter sérieusement. Cela fait vingt-deux ans que le peuple algérien attend que ceux qui ont décidé de le diriger sans le consulter aient au moins la décence de lui proposer un projet de société, d’œuvrer à sa réalisation et de lui préparer un avenir digne des énormes sacrifices qu’il a faits pour se libérer de l’occupant français. En vain. Deux décennies après l’Intifada du peuple algérien du 5 octobre 1988, les mêmes problèmes sociaux persistent et la population de ce pays frère demeure otage d’une junte militaire qui refuse de lui permettre de s’émanciper et de pouvoir aller vers un avenir meilleur. Aujourd’hui, la situation est en train de prendre une dimension dangereuse qui risque de donner un tournant tragique à l’histoire de ce pays et de compromettre l’avenir de toute la région maghrébine. L’annonce faite, mardi 1er juin à Paris, par le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) de la création d’un gouvernement provisoire est un signal d’alarme qui devrait alerter le pouvoir algérien sur l’existence d’un risque réel de dislocation de l’État algérien. Précédée par un mouvement similaire au Sud mené par les Touaregs, l’initiative kabyle montre l’incapacité des dirigeants algériens à sentir le pouls de la société algérienne. Frappés d’une sorte de cécité politique les privant de regarder la réalité en face, ils vont droit au mur traînant avec eux tout un peuple qui ne mérite pas un tel destin. La réaction du Premier ministre algérien, jeudi, suite à l’annonce de la création d’un gouvernement provisoire en Kabylie montre à quel point le pouvoir algérien s’est engouffré dans son refus à reconnaître la réalité des dangers qui guettent son peuple. «Ce n’est que du tintamarre», a-t-il déclaré aux médias étrangers qui l’ont interrogé sur l’affaire du MAK. Y a-t-il une phase plus avancée de la schizophrénie ? Une rupture avec le nord-Est kabyle, une tension avec le sud-Est touareg, une indifférence totale face aux besoins du centre, un conflit entretenu avec le voisin de l’Ouest, une absence de communication avec les pays du Nord et, enfin, un déphasage total avec l’évolution du monde. Telle est, malheureusement, la situation actuelle de l’Algérie. Le résultat de cette situation – si le pouvoir algérien ne se ressaisisse pas rapidement – est, mathématiquement, simple à calculer. Et le résultat est pour déplaire à tout le monde. Personne, de l’océan Atlantique au Golfe persique ne souhaiterait au peuple algérien frère une telle dislocation dans ses rangs. Car, nul ne voudrait voir ce peuple si uni face aux massacres commis il y a 65 ans à Sétif, Guelma et Kherrata, soit poussé à la désunion de cette manière tragique. Le peuple algérien mérite mieux que de subir un perpétuel martyr !
http://www.aujourdhui.ma/aufildesjou...ails76266.html



Dernière édition par admin le Mar 8 Juin - 17:17, édité 2 fois

http://www.marocainsdalgerie.net

admin"SNP1975"

admin
Admin

Le grave symptôme de la galère algéro-turque

Des Turcs et des Algériens se sont retrouvés embarqués dans la même galère de la flottille humanitaire sauvagement agressée par l’armée sioniste. Cette soudaine crise internationale a agi comme un puissant séisme révélateur de la cartographie des failles politiques algéro-turque, et de la résistance des fondations de leurs pouvoirs et de leurs Etats.

Alors que la Turquie est à l’intersection des profondes failles actives sismiques et politiques du bassin méditerranéen eurasiatique et eurarabe, la position géo sismique de l’Algérie est située sur les failles eurarabe et eurafricaine.

L’Algérie et la Turquie sont autant responsables que tous les pays riverains de la Mer Méditerranée du respect du droit et de la sécurité de la navigation dans les eaux internationales, et de la sécurité de leurs ressortissants.

Après l’agression, le premier ministre turc Erdogan est monté spontanément et solennellement au créneau pour faire entendre la voix de la Turquie, dans un discours au Parlement turc d’une force surprenante qui restera dans les annales mythiques de l’Empire Ottoman. La Turquie a de solides institutions et va demander des comptes à son «allié» israélien. Ce crime ne restera pas impuni.

Par contre, l’Algérie officielle, qui n’entretient aucune relation avec l’entité sioniste, est restée muette. Bouteflika n’a eu aucune réaction d’amour propre dans les rangs du sommet France-Afrique auquel Sarkozy l’avait «prié» d’assister personnellement. On s’étonne d’ailleurs qu’il ait été le seul chef d’Etat maghrébin à écouter cette prière.

On n’a pas entendu un seul mot du premier ministre algérien, à part le commentaire de son porte parole du parti sur le «refus de surenchère et d’exploitation commerciale de la question palestinienne». Quant au ministre des AE, il s’est contenté de parler à l’avion qui a rapatrié les humanitaires algériens, interdits de se rendre à Gaza et «expulsés» par Tel Aviv.

Qu’il semble loin le temps où l’Algérie de Boumediene et Chadli, soutien majeur des palestiniens, claironnait des discours menaçants, rompait des relations diplomatiques, envoyait des soldats sur le front, coupait les robinets de pétrole, provoquait des crash politiques et pétroliers, …

L’Algérie de Bouteflika et Ouyahia n’a aucune force de dissuasion et ne fait peur à personne. Son absence totale de résistance et de réaction à cette inadmissible agression israélienne fait craindre le pire sur son effondrement en cas d’autres secousses plus fortes.

Dès le lendemain de l’agression, le Gouvernement Provisoire de Kabylie de Ferhat Mhenni a été autorisé par Sarkozy à être créé sur le sol français, alors que le siège de Bouteflika au sommet de Nice était encore chaud. C’est une offense gravissime à l’Algérie.

Bien qu’accueilli en Algérie sur le ton de la rigolade et la désinvolture, cette initiative des autonomistes risque de se transformer en un groupe armé, à l’exemple des kurdes de Turquie, et risque aussi de provoquer un douloureux «droit d’ingérence humanitaire» en Kabylie, comme pour Gaza.

La vieillesse et l’immobilisme de la classe politique, y compris en Kabylie, nous entraînent vers un délire cauchemardesque d’humiliations.

Les stratèges du pouvoir algérien, s’il en reste, devraient vite se réveiller et agir pour renouveler les fondations de l’Etat avec une armature plus solide bâtie sur des ancrages historiques et populaires plus profonds.

Saâd Lounès


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MJB



admin a écrit:Le premier est un journaliste marocain reconnaissable à travers ses articles acerbes contre l'Algérie.
Le deuxiéme est notre ami Saad l'algerien qui anticipe sur le chaos en Algérie.
On a la sensation que ces deux journalistes partagent la même reflexion négatif sur l'Algérie avec amertume.
Il ont une dent contre la république algérienne.


Cécité politique et perpétuel martyr


Frappés d’une sorte de cécité politique les privant de regarder la réalité en face, ils vont droit au mur traînant avec eux tout un peuple qui ne mérite pas un tel destin.

Existe-t-il quelque part dans les arcanes du pouvoir algérien un projet pour ce pays ? Existe-t-il chez un dirigeant algérien une vision sur le devenir commun pour le peuple algérien? Il est permis, aujourd’hui, d’en douter sérieusement. Cela fait vingt-deux ans que le peuple algérien attend que ceux qui ont décidé de le diriger sans le consulter aient au moins la décence de lui proposer un projet de société, d’œuvrer à sa réalisation et de lui préparer un avenir digne des énormes sacrifices qu’il a faits pour se libérer de l’occupant français. En vain. Deux décennies après l’Intifada du peuple algérien du 5 octobre 1988, les mêmes problèmes sociaux persistent et la population de ce pays frère demeure otage d’une junte militaire qui refuse de lui permettre de s’émanciper et de pouvoir aller vers un avenir meilleur. Aujourd’hui, la situation est en train de prendre une dimension dangereuse qui risque de donner un tournant tragique à l’histoire de ce pays et de compromettre l’avenir de toute la région maghrébine. L’annonce faite, mardi 1er juin à Paris, par le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK) de la création d’un gouvernement provisoire est un signal d’alarme qui devrait alerter le pouvoir algérien sur l’existence d’un risque réel de dislocation de l’État algérien. Précédée par un mouvement similaire au Sud mené par les Touaregs, l’initiative kabyle montre l’incapacité des dirigeants algériens à sentir le pouls de la société algérienne. Frappés d’une sorte de cécité politique les privant de regarder la réalité en face, ils vont droit au mur traînant avec eux tout un peuple qui ne mérite pas un tel destin. La réaction du Premier ministre algérien, jeudi, suite à l’annonce de la création d’un gouvernement provisoire en Kabylie montre à quel point le pouvoir algérien s’est engouffré dans son refus à reconnaître la réalité des dangers qui guettent son peuple. «Ce n’est que du tintamarre», a-t-il déclaré aux médias étrangers qui l’ont interrogé sur l’affaire du MAK. Y a-t-il une phase plus avancée de la schizophrénie ? Une rupture avec le nord-Est kabyle, une tension avec le sud-Est touareg, une indifférence totale face aux besoins du centre, un conflit entretenu avec le voisin de l’Ouest, une absence de communication avec les pays du Nord et, enfin, un déphasage total avec l’évolution du monde. Telle est, malheureusement, la situation actuelle de l’Algérie. Le résultat de cette situation – si le pouvoir algérien ne se ressaisisse pas rapidement – est, mathématiquement, simple à calculer. Et le résultat est pour déplaire à tout le monde. Personne, de l’océan Atlantique au Golfe persique ne souhaiterait au peuple algérien frère une telle dislocation dans ses rangs. Car, nul ne voudrait voir ce peuple si uni face aux massacres commis il y a 65 ans à Sétif, Guelma et Kherrata, soit poussé à la désunion de cette manière tragique. Le peuple algérien mérite mieux que de subir un perpétuel martyr !
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