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Notre ami Bouteflika

2 participants

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1Notre ami Bouteflika Empty Notre ami Bouteflika Dim 11 Juil - 2:54

moi même

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Notre ami Bouteflika


 


 

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De l'État rêvé à l'État scélérat




 




Ouvrage coordonné par




Mohamed Benchicou




Alger est devenue le Chicago des années trente.




Le chef de la police est abattu dans son bureau.




Qui l'a tué ? « Affaire de clans », dit-on à Alger.




Le sang mêlé aux affaires d'argent sale. Le ministre de l'Énergie, celui des Travaux publics, celui de la Santé, ou encore l'ex-président de l'Assemblée nationale, tous « amis du président », sont gravement mis en cause dans des affaires de détournement de milliards d'euros blanchis dans l'immobilier des quartiers chics d'Alger, Paris et Barcelone.




Un Etat voyou !




Comment en est-on arrivé là ?




C'est toute l'histoire d'un stratagème, d'une formidable opération de camouflage et de travestissement, orchestrée conjointement par la caste militaire d'Alger, des capitales occidentales – à leur tête Paris – et des monarchies arabes qui, chacune pour ses secrètes ambitions, vont fabriquer de toutes pièces,  ce 15 avril 1999,  ce personnage factice qui allait duper le monde pendant dix ans, stopper l'élan novateur de la société algérienne et faire le lit d'une kleptocratie, un pouvoir de malfrats, qui dirige aujourd'hui un Etat perverti, vide le pays de sa richesse et se livre aujourd'hui une guerre de gangs.




Lire la suite ici :



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2Notre ami Bouteflika Empty Re: Notre ami Bouteflika Lun 12 Juil - 14:32

admin"SNP1975"

admin
Admin

"NOTRE AMI BOUTEFLIKA" (EXTRAITS)





« Notre ami Bouteflika : De l’Etat rêvé à l’Etat scélérat » est un ouvrage collectif, écrit sous la direction de Mohammed Benchicou, directeur du journal Le Matin DZ, et préfacé par l'écrivain Gilles Perrault.





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L’ouvrage, dont la sortie est prévue dans les prochains jours en France aux éditions « Riveneuve », dépeint au vitriol l’Algérie d’aujourd’hui : « Janvier 2010, Alger est devenue le Chicago des années 1930 », annoncent d’emblée les auteurs.

« Le chef de la police est abattu dans son bureau. Qui l’a tué ? » « Affaire de clans », dit-on à Alger. Le sang mêlé aux affaires d’argent sale», selon les auteurs qui dénoncent le « détournement de milliards d’euros blanchis dans l’immobilier dans les quartiers chics d’Alger, de Paris et Barcelone ».

« Un Etat voyou ! Comment en est-t-on arrivé là ? », s’interrogent-ils, avant de déplorer que pendant dix ans, le pouvoir algérien a dupé le monde, stoppé l’élan novateur de la société algérienne et faire le lit d’une kleprocratie. « Un pouvoir de malfrats, qui dirige aujourd’hui un Etat perverti, vide le pays de sa richesse et se livre aujourd’hui une guerre de gangs ».






[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Couverture de l'ouvrage « Notre ami Bouteflika : De l’Etat rêvé à l’Etat scélérat »

Parmi les auteurs de cet ouvrage, Abdelaziz Rahabi, ancien ministre, Djilali Hadjdadj, président de l’Association de lutte contre la corruption, Ali Yahia Abdenour, président de la Ligue des droits de l’Homme, Mehdi El Djazairi, auteur du livre censuré Poutakhine, Hassan Zerouky, Hassiba Mellouk.




Mardi 22 Juin 2010

Hasna Daoudi


DZ



Extrait 1
Janvier 2010.
Le chef de la police est abattu dans son bureau.
Qui l’a tué ? « Affaire de clans », dit-on à Alger.
Le sang mêlé aux affaires d’argent sale. Le ministre de l'Énergie, celui des Travaux publics, celui de la Santé, ou encore l'ex-président de l'Assemblée nationale, tous « amis du président », sont gravement mis en cause dans des affaires de détournement de milliards d'euros blanchis dans l'immobilier dans les quartiers chics d'Alger, Paris et Barcelone.
Un Etat voyou !
Comment en-est-on arrivé là ?
C’est toute l’histoire d’un stratagème, d’une formidable opération de camouflage et de travestissement, orchestrée conjointement par la caste militaire d’Alger, des capitales occidentales – à leur tête Paris – et des monarchies arabes qui, chacun pour ses secrètes ambitions, vont fabriquer de toutes pièces, ce 15 avril 1999, ce personnage factice qui allait duper le monde pendant dix ans, stoppé l’élan novateur de la société algérienne et faire le lit d’une kleptocratie, un pouvoir de malfrats, qui dirige aujourd’hui un Etat perverti, vide le pays de sa richesse et se livre à une guerre de gangs.
Extrait 2
Pourquoi un livre sur Bouteflika puisque l’auguste ne fait plus rire et que la salle est vide ?
Parce que cette histoire, ils ne la raconteront pas.
Ou alors, à leur façon.
Ils diront : « C’est ainsi ! C’est le sud… »
Ils expliqueront, la main sur le cœur, en invoquant Dieu et parfois les prophètes, ils expliqueront que Bouteflika, c’est le symbole de l’échec du projet républicain sur la rive sud de la Méditerranée et qu’il nous faut nous résigner à notre impuissance.
Pourtant, il y a dix ans, ils avaient décrété ce qui est bien pour nous.
Un civil à la place d’un pouvoir militaire.
Un civil providentiel, gage de démocratie, d’une République moderne, une République comme on en montre à la télévision justement, avec de belles femmes, la joie de vivre, la souveraineté populaire, le travail pour tous, l’État de droit, le savoir, la culture, l’alternance au pouvoir… La liberté. La liberté de parler, d’aimer, de marcher la nuit, la grâce d’exister...Comme à la télévision. Un président civil et tu passes d’une dictature à une démocratie ! Vraiment ? Mais oui, puisqu’on te le dit !
Les messieurs qui parlent la main sur le cœur, qui invoquent toujours Dieu, parfois les prophètes, ces messieurs puissants ne pouvaient pas mentir et on les a crus…
Extrait 3
Nous sommes en 1998. L’Algérie est en train de se relever, laborieusement mais triomphalement, d’une bataille impitoyable contre le terrorisme islamiste. Le coût en vies humaines est énorme, Les temps sont durs. Le pétrole est à son plus bas niveau. Le pays est boycotté. Les ambassades ont fermé. Les compagnies étrangères ont quitté le territoire. Il n’y a plus d’argent dans les caisses. Mais l’Etat, en dépit de tout, reste debout et n’a pas capitulé devant l’islamisme comme le recommandait la plateforme de Sant Egidio . Le général Liamine Zéroual est élu massivement, et avec enthousiasme, malgré les mises en garde de l’organisation terroriste, le GIA, qui menaçait de s’en prendre aux citoyens qui se rendraient aux urnes. La Constitution est modifiée pour se baser désormais sur le pluralisme et la représentativité, essentiels pour s’engager dans un processus de transition démocratique. Elle abolit le pouvoir à vie et limite le nombre de mandats présidentiels à deux (art.74).
Tout est encore loin d’être parfait. Les élections présidentielles de 1995 peuvent difficilement être créditées des caractères de liberté et d’honnêteté qu’exigent la Constitution et les résolutions des organisations internationales.
Il reste que cette Algérie retrouve goût à la grandeur et courtise la démocratie.
La lutte contre l’intégrisme islamiste a redonné une nouvelle légitimité au combat populaire.
Ce pays qui ose l’intransigeance et dont le président Zéroual refuse de serrer la main à Chirac à Washington, inquiète les lobbies occidentaux et arabes.
Un complot international d’émasculation de l’Algérie va voir le jour, qui va faire démissionner Zéroual et livrer le pays à Abdelaziz Bouteflika.
Il a réussi.
Pour vous procurer le livre :
EDITIONS RIVENEUVE
75 RUE DE GERGOVIE
PARIS 14
TEL : 01 45 42 23 85


_________________
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3Notre ami Bouteflika Empty Re: Notre ami Bouteflika Dim 18 Juil - 14:10

admin"SNP1975"

admin
Admin

Sonatrach, le bijou de la « famille » (EXTRAITS DE "NOTRE AMI BOUTEFLIKA")


Le nerf de la guerre du mandat à vie, comme celui de toutes les guerres, reste l’argent. Et l’argent c’est Sonatrach, la tirelire du pays, principale source de revenus en devises, la plus grande entreprise algérienne, 120 000 salariés, 12e compagnie au monde avec un chiffre d’affaires de 80,8 milliards de dollars en 2008, un monopole public qui gère les hydrocarbures et le gaz dans le pays.

Sonatrach est, pour les Algériens, le bijou de famille.
Elle deviendra le bijou de la « famille ».
Comment la famille Bouteflika a-t-elle pu s’emparer de Sonatrach ?

Dès son arrivée au pouvoir en 1999, Abdelaziz Bouteflika s'empressa de désigner une de ses plus proches relations, Chekib Khelil, à la tête du ministère de l'Energie avec pour principale mission de contrôler Sonatrach et de la soustraire aux regards extérieurs.

Chakib Khelil, né à Oujda au Maroc le 8 août 1939, fait partie des déserteurs recherchés par l’ALN, c’est-à-dire de cette catégorie d’étudiants au Maroc qui ont préféré, entre 1956 et 1960, désobéir à l’appel de la wilaya V de Boussouf (dont l’état-major était basé au Maroc) et rejoindre l’Europe et l’Amérique plutôt que le maquis. Rejoindre la résistance était, rappelons-le, une obligation incontournable pour les étudiants algériens, sous peine d’être poursuivis pour désertion.

Abdelaziz Bouteflika le connaît bien, puisqu’il fréquentait le même lycée d’Oujda, le lycée Abdelmoumène. A l’époque où Chakib Khelil fuyait son devoir de patriote, lui était recruté à Oujda à dix-neuf ans, lors de la grève de 1956, par l’ALN alors qu’il était en classe de terminale.

Chakib Khelil répondra, en revanche, et avec zèle, à l’appel du pouvoir prodigue, quarante années plus tard en 1999, pour activer avec une âme intacte de coopérants. Bouteflika l’imposera au gouvernement malgré l’opposition des services de renseignements de l’Armée qui en avaient rejeté la candidature pour désertion avérée !

Sonatrach sera gérée dans l’opacité, comme une caisse noire.

Chargé de la mission de contrôler Sonatrach et de la soustraire aux regards extérieurs, le tout nouveau ministre va immédiatement entourer de barbelés la poule aux œufs d'or : il ne laissera personne s'en approcher.

Dans un premier temps, il la coiffera lui-même, cumulant grossièrement sa haute fonction au sein du gouvernement avec celle de directeur général de Sonatrach. C'était, lui semblait-il, le meilleur moyen d'assurer la confidentialité à des besognes non avouables. Après quatre ans le procédé devenait cependant assez gênant et le ministre finira par consentir à nommer un successeur à la tête de Sonatrach. Un prête-nom qui n'aurait aucun pouvoir, qui laisserait faire le clan, mais dont la désignation formelle sauverait les apparences aux yeux de l'opinion. Où trouver ce dirigeant fictif ? Chekib Khelil va avoir une idée diabolique : placer aux commandes de l'entreprise un homme atteint d'un cancer avancé et qui passe ses journées dans les séances de chimiothérapie sur un lit d'hôpital. Un homme entièrement absorbé par son combat contre la mort, et donc totalement absent. Le 7 mai 2003, sur proposition de son ministre de l'Energie, le président Bouteflika nomme donc Djamel-Eddine Khène, grand malade, directeur gén
éral de Sonatrach. Le Matin sera le premier journal à révéler le scandale et à dénoncer le procédé inhumain qui consiste à exploiter l'handicap d'un homme pour des desseins politiciens et à l'empêcher de se soigner convenablement. Le journal recevra, en retour, une avalanche de démentis accompagnée de fortes giboulées de prêches moraux. De son côté, Chekib Khelil menacera le journal de poursuites judiciaires pour diffamation.

Le Matin avait, hélas ! raison : Djamel-Eddine Khène mourra le 7 juillet 2003, deux mois à peine après sa désignation. Le clan Bouteflika venait sans doute de hâter la mort d'un cancéreux.

Et Sonatrach sera livrée à la prédation. Le Matin en avait révélé quelques-unes, sans doute parmi les moins scandaleuses, à commencer par le détournement des fonds de sponsoring de la société, un pactole estimé à 730 millions de dollars destiné à financer des associations de toutes sortes, mais dont la gestion obscure, dénoncée par les syndicats, n'en a laissé aucune trace. Le magot était confié au fameux Hemche, natif de Hennaya, près de Tlemcen, une bourgade qui élit aux meilleurs destins puisque c'est le village natal du père de Bouteflika. Hemche était l'homme de confiance du clan présidentiel et sut judicieusement répartir l'enveloppe entre les associations qui s'engageaient à soutenir la candidature de Bouteflika pour un second mandat.

Autre magouille révélée par le journal : l'achat de deux immeubles inachevés par Sonatrach à un promoteur privé à un prix surévalué. La transaction s'est faite de gré à gré, sans respecter la réglementation des marchés publiques. Pour la finition des deux immeubles, puis pour leur équipement, Chekib Khelil s'était adressé aux « copains », à une société mixte algéro-américaine, Brown and Root Condor, BRC, une joint-venture entre Sonatrach (51%) et la compagnie du vice-président américain Dick Cheney, Halliburton. BRC était dirigée par un autre natif de Hennaya , Moumène Ould Kaddour. Le marché avait toutes les allures d'une combine : mêmes méthodes opaques, mêmes procédés mafieux. BRC sous-traitera le marché avec une entreprise turque qu'on dit liée à l'épouse de Hemche, elle-même turque. L'argent du pétrole était, ainsi, dépensé entre amis. Ces révélations valurent au journal un procès intenté par le ministre de l'Energie et qui se solda par la condamnation du directeur, ainsi que celle de deux autres journalistes, à trois mois de prison ferme. La juge aux ordres avait sanctionné la vérité : deux ans après, en effet, l'Inspection générale des finances, saisie par le Chef du gouvernement, ouvrait une enquête sur les relations suspectes entre Chekib Khelil et Brown and Root Condor et découvrait que Sonatrach avait confié, illégalement, vingt-sept projets à la société mixte pour un montant global de soixante-treize milliards de dinars. Un scandale vertigineux dont s'empara la justice, qui fit la une des journaux et qui donna raison au Matin : Brown Roots Condor fut mise en liquidation en janvier 2007 et Moumene Ould Kaddour incarcéré à la prison de Blida un mois plus tard !

Mais les magouilles mafieuses vont bien au-delà.

Qui vend le pétrole ? Et où va l’argent ? Qui profite des contrats ?

II suffit d’observer le fonctionnement de Sonatrach pour relever l’absence totale de contrôle à priori et posteriori sur les importations en équipements et services pour le seul secteur de l’énergie estimés à près de 10 milliards de dollars /an ces quatre dernières années. L’opacité et le secret qui entourent ces contrats ainsi que les permis de recherche et d’exploitation sont mieux gardés que ceux des contrats d’armement qui sont révélés aux Algériens , au moins et fort heureusement d’ailleurs , par les media étrangers . Tous ces contrats et bien d’autres échappent à l’avis du Gouvernement et au contrôle de la Banque Centrale qui n’en est pas informée en temps réel ce qui la dépouille de l’une de ses principales prérogatives, la bonne gestion des engagements financiers à l'égard de l’étranger .

Elle fait preuve d‘une impuissante mais non moins complice passivité.

Du pétrole est vendu sur le marché spot placé par des tiers et dont la traçabilité est des plus aléatoire de même que la signature ‘’ en secret ‘’ ( pour les Algériens entendre ) d’un contrat de livraison de gaz à long terme en 2008 à des conditions diplomatiques cette fois - ci en rapport avec le troisième mandat . Des investissements de 1, 2 milliards d’euros ont été engagés à l’étranger sans information adéquate des organes sociaux de Sonatrach et encore moins du Conseil national de l’énergie en veilleuse depuis 10 ans. Sonatrach s’est aussi distinguée ces dernières années par la signature de plusieurs centaines de contrats de gré à gré dépassant les 100millions de dollars l’un dans plusieurs cas. Le gré à gré, forme de transaction réservée par nature aux situations d’urgence est devenu courant dans le secteur de l’énergie alors que le Baossem présenté comme outil de la transparence a été réduit aux fournitures de bureau.

Sonatrach s’implique dans des domaines qui n’ont aucun rapport avec ses missions comme l’acquisition d’unités de dessalement d’eau, des montages financiers et d’association singulièrement novateurs dans la production d’électricité, l’assainissement des eaux ou encore la construction et la gestion d’un palais des Congrès et d’un hôtel de luxe pour 560 millions d’euros ( sans les avenants ) pour un Congrès de 3 jours sur le gaz. Avec une chute de la production à 55 milliards de m3 /an notre pays n’a pas un seul mètre cube de gaz supplémentaire à placer avant au moins 5 ans si nous considérons la hausse de 10 % an de la demande nationale ,les besoins gigantesques des projets d’unités d’ammoniac d’Orascom et d’aluminium , la stagnation de la demande mondiale . A tout cela il faudra ajouter l e retard enregistré dans l’achèvement des unités de Skikda confiée en 2007 et de gré à gré à Kellog Brown and Root (KBR ) dans des conditions que les milieux gaziers internationaux ont qualifié d’hallucinantes.

"NOTRE AMI BOUTEFLIKA" (ED RIVENEUVE- JUIN 2010)


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