Une délégation de sénateurs français en visite dans la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia-El-Hamra
- Une délégation de sénateurs français actuellement en visite dans le Royaume, s'est rendue mercredi soir à Laâyoune, pour une tournée de trois jours dans les provinces du sud du Maroc.
Au cours de cette tournée, les membres de la délégation française, conduite par le président du groupe d'amitié France-Maroc au Sénat, M. Christian Cambon, tiendront une série de rencontres avec des responsables, élus et notables des régions de Laâyoune-Boujdour-Sakia-El Hamra et de Oued-Eddahab-Lagouira et visiteront une série de projets de développement local, notamment les ouvrages et installations hydriques.
A leur arrivée à l'aéroport Hassan I de Laâyoune, la délégation française, représentant différentes sensibilités politiques, a été accueillie par le wali de la région, gouverneur de la province de Laâyoune, M. Mohamed Jelmous, des élus et responsables locaux et des Chioukhs de tribus sahraouies.
Qualifiant "d'importante cette visite, qui intervient à l'invitation du groupe d'amitié Maroc-France à la Chambre des Conseillers, M. Cambon a noté que "nous sommes venus pour s'informer des conditions de développement de cette région et prendre toute la mesure des investissements qui ont déjà été faits et de toutes les infrastructures qui ont été réalisés".
Dans une déclaration à la presse à l'aéroport de Laâyoune, il a noté que la visite est l'occasion pour les membres de la délégation pour réaffirmer "l'appui de la France et du Sénat aux efforts pour la recherche d'un processus qui apporte la paix, le développement et l'apaisement à la région, notamment à travers l'initiative d'autonomie marocaine qui nous semble être une bonne base de négociations".
M. Cambon a souligné que "pendant plusieurs années, aucune solution n'a été trouvée et aujourd'hui, grâce à l'initiative d'autonomie, il y a des bases concrètes d'une avancée sérieuse dans le processus de négociation".
M. Cambon a attiré par ailleurs l'attention sur "la situation d'insécurité qui prévaut dans la région du Sahel en raison des risques de terrorisme et de trafic de tout genre menaçant ces territoires sahélienne et qui inquiètent beaucoup la communauté internationale".
De son côté, le président du groupe d'amitié Maroc-France à la Chambre des Conseillers, M. Abderrahim Atmoun, a souligné l'importance de la visite des sénateurs français dans les provinces du sud du Royaume, se félicitant par ailleurs de la position exprimée par les membres de la délégation française qui ont réitéré le soutien de leur pays à l'initiative marocaine d'autonomie.
Il a indiqué que cette visite permettra aux sénateurs français qui appartiennent aux groupes parlementaires de l'Union pour un Mouvement Populaire (UMP-au pouvoir), du Parti Socialiste (PS-opposition de gauche) de l'union Centriste (UC) et du Rassemblement Démocratique et Social Européen (RDSE-libéral) de s'enquérir de près des efforts de développement consentis dans les provinces du sud dans différents secteurs.
MAP
- Une délégation de sénateurs français actuellement en visite dans le Royaume, s'est rendue mercredi soir à Laâyoune, pour une tournée de trois jours dans les provinces du sud du Maroc.
Au cours de cette tournée, les membres de la délégation française, conduite par le président du groupe d'amitié France-Maroc au Sénat, M. Christian Cambon, tiendront une série de rencontres avec des responsables, élus et notables des régions de Laâyoune-Boujdour-Sakia-El Hamra et de Oued-Eddahab-Lagouira et visiteront une série de projets de développement local, notamment les ouvrages et installations hydriques.
A leur arrivée à l'aéroport Hassan I de Laâyoune, la délégation française, représentant différentes sensibilités politiques, a été accueillie par le wali de la région, gouverneur de la province de Laâyoune, M. Mohamed Jelmous, des élus et responsables locaux et des Chioukhs de tribus sahraouies.
Qualifiant "d'importante cette visite, qui intervient à l'invitation du groupe d'amitié Maroc-France à la Chambre des Conseillers, M. Cambon a noté que "nous sommes venus pour s'informer des conditions de développement de cette région et prendre toute la mesure des investissements qui ont déjà été faits et de toutes les infrastructures qui ont été réalisés".
Dans une déclaration à la presse à l'aéroport de Laâyoune, il a noté que la visite est l'occasion pour les membres de la délégation pour réaffirmer "l'appui de la France et du Sénat aux efforts pour la recherche d'un processus qui apporte la paix, le développement et l'apaisement à la région, notamment à travers l'initiative d'autonomie marocaine qui nous semble être une bonne base de négociations".
M. Cambon a souligné que "pendant plusieurs années, aucune solution n'a été trouvée et aujourd'hui, grâce à l'initiative d'autonomie, il y a des bases concrètes d'une avancée sérieuse dans le processus de négociation".
M. Cambon a attiré par ailleurs l'attention sur "la situation d'insécurité qui prévaut dans la région du Sahel en raison des risques de terrorisme et de trafic de tout genre menaçant ces territoires sahélienne et qui inquiètent beaucoup la communauté internationale".
De son côté, le président du groupe d'amitié Maroc-France à la Chambre des Conseillers, M. Abderrahim Atmoun, a souligné l'importance de la visite des sénateurs français dans les provinces du sud du Royaume, se félicitant par ailleurs de la position exprimée par les membres de la délégation française qui ont réitéré le soutien de leur pays à l'initiative marocaine d'autonomie.
Il a indiqué que cette visite permettra aux sénateurs français qui appartiennent aux groupes parlementaires de l'Union pour un Mouvement Populaire (UMP-au pouvoir), du Parti Socialiste (PS-opposition de gauche) de l'union Centriste (UC) et du Rassemblement Démocratique et Social Européen (RDSE-libéral) de s'enquérir de près des efforts de développement consentis dans les provinces du sud dans différents secteurs.
MAP
Les Sahraouis tiraillés entre le Maroc et le Polisario Cela ressemble à une partie de ping-pong au Sahara. En novembre 2009, Haminatou Haïdar, une militante sahraouie originaire d'el Aiun, dans l'ex-Sahara occidental, avait été empêchée par les autorités marocaines de rentrer chez elle, après une tournée en Europe où elle avait prôné le droit à l'autodétermination des Sahraouis. Une grève de la faim et la pression des pays amis du Maroc lui avaient permis de rentrer à son domicile. Cette fois, c'est le camp adverse, le Front Polisario, qui fait montre d'intransigeance. La victime : Mustafa Selam Sidi Mouloud, 42 ans, inspecteur général de la police, un poste important au sein de la république arabe saharouie. Mustafa Selam vit à Tindouf, dans cette région du Sahara algérien qui abrite les camps du Front Polisario, depuis l'âge de 11 ans. En avril, grâce à l'ONU, il peut se rendre à Smara, sa ville natale, du côté marocain du Sahara occidental, pour y retrouver son père, 80 ans. Sa femme et ses cinq enfants, dont un bébé né en juillet, sont restés à Tindouf. La semaine passée, alors qu'il décide de rentrer chez lui, des responsables sahraouis avertissent sa famille que s'il revient à Tindouf, il sera emprisonné. Sa faute ? Avoir déclaré publiquement, alors qu'il était à Smara, donc sous contrôle marocain, que les Sahraouis devraient pouvoir décider s'ils préfèrent négocier avec le Maroc une plate-forme d'autonomie du Sahara. Une formule qui ressemble fort à la solution proposée par Rabat. Et qui tourne le dos au référendum d'autodétermination réclamé par le Front Polisario, l'Algérie et les Nations unies. Mustafa Selam Sidi Mouloud, le Rguibat, s'est installé à Zouérate, au nord de la Mauritanie, d'où il tente d'avertir le monde entier sur son sort. Il affirme qu'il veut tenter de rentrer chez lui, à Tindouf, à 800 kilomètres de piste dans le désert, quoi qu'il lui en coûte. Il revendique aussi le droit des Sahraouis de Tindouf de pouvoir discuter de leur avenir. Quant aux Marocains, ils ne sont pas mécontents de rendre la monnaie de sa pièce au Front Polisario et de faire oublier l'affaire Aminatou Haidar. De part et d'autre, ce sont les Sahraouis qui en pâtissent. Par Mireille Duteil Publié le 16/09/2010 à 21:12 Le Point.fr Mustafa Selam Sidi Mouloud s'est installé à Zouérate, au nord de la Mauritanie | |
Lire «Ceux qui dirigent aujourd’hui le Polisario ne sont pas de vrais sahraouis ! » sur ce lien : http://www.lesafriques.com/actualite/moustapha-ould-salma-l-homme-qui-fait-trembler-le-polisario-p.html?Itemid=89 |