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Mohamed Arkoun inhumé au Maroc

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MJB
admin"SNP1975"
6 participants

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oranaisfier

oranaisfier

mon cher ami, je ne vois pas de "blocage idéologique" entre les frères marocains et algériens, je pense voir qu'il existe uniquement un blocage politique entre les deux États, qui fait évidemment des dommages collatéraux entre Marocains et Algériens.

Pour Feu Arkoun, je constate que la polémique, qui devient également politique continue concernant son enterrement et certains continuent a dire que l'Algérie est "vexée" et pourtant aucune réaction officielle n'a été communiquée.
Arkoum à oublié l'Algérie et n'a absolument rien fait pour elle et l'Algérie à oublié Arkoun.

Laissons-le se reposer en paix !

admin"SNP1975"

admin
Admin

oranaisfier a écrit:mon cher ami, je ne vois pas de "blocage idéologique" entre les frères marocains et algériens, je pense voir qu'il existe uniquement un blocage politique entre les deux États, qui fait évidemment des dommages collatéraux entre Marocains et Algériens.

Pour Feu Arkoun, je constate que la polémique, qui devient également politique continue concernant son enterrement et certains continuent a dire que l'Algérie est "vexée" et pourtant aucune réaction officielle n'a été communiquée.
Arkoum à oublié l'Algérie et n'a absolument rien fait pour elle et l'Algérie à oublié Arkoun.

Laissons-le se reposer en paix !

Mon cher Oranais,

Je suis tout à fait d'accord avec toi . Le blocage est d'ordre politique et non idéologique . Mais il y a une question qui me taraude l'esprit. Pourquoi les maghrébins n'arrivent pas à créer une fondation ou un collectif pour se mobiliser afin de construire des ponts de débats positif et non des murs de clichés destructif ?

Mon ami Abdelatif Laâbi en lui posant cette question sur la solidarité maghrébine qui me tient à coeur. Il m'a dit ," Nous les intellectuels maghrébins sommes difficilement mobilisable à cause de la surenchère idéologique."

Bien à toi l'ami



Dernière édition par admin le Sam 25 Sep - 21:54, édité 1 fois

http://www.marocainsdalgerie.net

oranaisfier

oranaisfier

Mon cher Abdel,
Ta question doit avoir une réponse, mais cette dernière est tellement complexe, qu'il nous faudrait des heures et des heures pour en discuter.

Pour un début de réponse, je te dirai que tellement la politique des pays maghrébins sont diamétralement opposée, que leur désunion sera toujours réelle.

Il reste une chance, c’est que le Maghreb s’unisse pour contrer le terrorisme et à partir de là que tout se construira, mais malheureusement ce n’est pas le cas.

Qui a dit que les Arabes se sont mis d'accord, pour être en désaccord ?

admin"SNP1975"

admin
Admin

Pour lire les oeuvres du regretté Mohamed Arkoun , je vous oriente sur son site.

http://sites.google.com/site/mohammedarkoun/documentsenacc%C3%A8slibre

http://www.marocainsdalgerie.net

oranaisfier

oranaisfier

En tous les cas, Feu Arkoun n'a jamais condamné le terrorisme qui a fait et fait toujours des ravages.

admin"SNP1975"

admin
Admin

Mohamed Arkoun, l’homme «éveillé»
«J’ai décidé de comprendre, non plus de m’adapter»


Nous sommes dans les années cinquante. Ils étaient une vingtaine à être partis en Europe, précisément en France, pour continuer leurs études.

Citons quelques-uns comme Anouar Abd El Malek, le sociologue ; Rochdi Rached, l’historien des sciences ; Mohamed Talbi, l’historien ; Lakhdar Souami, le philosophe ; Jamel Eddine Bencheikh, le spécialiste de littérature arabe ; l’historien des religions Ali Merad,… parmi eux Mohamed Arkoun. Beaucoup d’entre eux n’étaient pas venus à Paris pour se spécialiser dans le domaine de l’orientalisme français que dirigeaient des «arabisants»(1) plus intéressés par des recherches textuelles sur la période «classique» que sur les questions plus vastes et moins prestigieuses des sociétés contemporaines. Le courant dominant de la scène universitaire française et notamment parisienne, organisé autour de la Sorbonne et de deux revues Arabica et L’Orient, les y ramenaient bien malgré eux.

Ce n’est qu’en 1963, après la publication du texte d’Anouar Abd El Malek L’Orientalisme en crise, cri du cœur et critique violente de l’orientalisme comme idéologie de la domination, que commence une nouvelle période. Il y a bien sûr aussi «les évènements» et les grondements de l’histoire du temps présent, la révolte des colonies, la guerre de libération en Algérie. Arkoun, né en 1928 dans un petit village de Kabylie, a grandi à Oran qu’il quitte en 1954 pour préparer son doctorat à l’Institut parisien d’études islamiques. Il est nommé maître-assistant à la Sorbonne en 1961. Mais sans être dans une position de rupture brutale avec l’orientalisme classique représenté par Blachère, Laoust, Pellat et Brunschvig, il se sent plus proche de Jacques Berque qui avait déjà opéré la rupture avec les «anciens» et de Maxime Rodinson, plus tard de Bourdieu, tous, plus ouverts aux sociétés présentes, qu’ils commencent à analyser avec les méthodes nouvelles des sciences humaines.

Cette démarche moins «frontale» que celle de Anouar Abd El Malek lui permettra tout au long de son parcours d’universitaire d’être reconnu par le milieu universitaire français pour ses compétences scientifiques tout en restant ferme sur le «retournement épistémologique» opéré par ce nouveau courant qui libère progressivement la recherche du «fief des arabisants». Ces «textualisants» comme les avait appelés Jacques Berque, qui pouvaient déchiffrer et interpréter un texte ancien, mais étaient incapables de comprendre une discussion de village. Dans les années 1970, il est nommé avec Djamel Eddine Bencheikh, directeur de département et prend la direction de la prestigieuse revue Arabica en 1980. Exit Charles Pellat, avec lequel il s’était affronté des années durant.

Son intégration scientifique réussie, il reste pourtant sur «le fourneau» et surtout mène son combat sur deux fronts. Contre une partie du milieu universitaire français qui le considère comme un «intrus» dans la recherche métropolitaine, un «infiltré» même quand il insiste sur l’humanisme musulman ; lors de son passage à l’université d’Amsterdam, certaines mauvaises langues l’appellent alors «l’Ayatollah d’Amsterdam». Mais pire et plus triste, il est obligé aussi d’affronter les siens, en Algérie et ailleurs qui l’accusent de tiédeur, de mécréance même parce qu’il ne vilipende pas, mais argumente. Après quelques passages en Algérie qui le remplissaient de joie et d’espoir d’y développer un courant de recherches dans le filon qu’il avait ouvert, il se résignât mais maintint le cap ailleurs. Car Mohamed Arkoun avait la carrure et l’intelligence du long cours. Son humour, qu’il avait incisif et sa curiosité insatiable l’ont gardé, malgré ces batailles multiples contre des adversaires dédoublés, dans une jeunesse qui a étonné et ravi plus d’un d’entre nous, ses cadets

2- Extraits d’entretiens (2)

• «Pour diminuer la prolifération des poux, je devais avoir la tête rasée chaque semaine, ce qui me rendait particulièrement jaloux des chevelures blondes de mes camarades français ! Très tôt, ces «détails» matériels ont pris pour moi des dimensions culturelles et intellectuelles ; je voulais comprendre pourquoi une large partie de la population «indigène» était vouée à une existence difficile, précaire, rude, alors que les villes, et davantage encore les villes de l’Oranais, offraient des espaces publics, des magasins, des cafés, des villas, des jardins dont la conception et la propreté, l’élégance, l’agencement, le confort, l’entretien, contrastaient si violemment avec l’état extérieur et intérieur des «médinas» et des quartiers «indigènes».
• «C’est cette marginalité intériorisée comme une dimension essentielle de toute dialectique socio-historique, assumée intellectuellement comme une valeur, une acuité du regard analytique qui permet de compenser dans et par l’écriture scientifique les humiliations, les dominations, les éliminations arbitraires infligées à tous les types de minorités.»
• «C’est vraiment la situation de minoritaire, avec tout ce que la minorité a à faire d’efforts pour s’insérer dans des majorités et des majorités dominantes, dominantes par la langue, dominantes par la culture, dominantes par leur statut social. Et tout cela m’a posé constamment des problèmes d’adaptation. Et puis, chemin faisant, à un moment donné, ce n’était plus l’adaptation, c’était la critique. Parce qu’on s’adapte à quelque chose, on croit qu’on s’émancipe, on découvre des choses nouvelles, etc., on grandit en découvrant autre chose, mais à un moment donné, on se pose des questions. Est-ce que c’est bien de s’adapter à quelque chose dont on n’a pas fait la critique ? Donc, déjà à partir du second cycle au lycée, je commençais à me poser des questions sur la question même de l’adaptation et de la légitimité des efforts à faire pour s’adapter à une langue, une culture, sans lui poser de problèmes. Est-ce que ça vaut le coup de simplement s’intégrer ? Et c’est de là qu’est partie la critique.»
•«Très tôt, je me suis aperçu que ce qu’écrivaient les historiens, était quelque chose de très superficiel, quelque chose de très conventionnel, qui ramenait cet ensemble très diversifié à des notions très rudimentaires concernant l’Islam et concernant les Arabes, même pas la culture arabe. Et donc, au fur et à mesure que j’avançais dans mes diplômes, je me détachais en même temps de l’enseignement que je recevais. (…) C’était avant l’indépendance, dans un esprit que l’on pouvait deviner. A part deux ou trois professeurs, c’était le regard de ce que l’on appelait la science coloniale contre laquelle il a fallu s’armer pour ne pas se laisser entraîner dans cette présentation-là.»
• Ou, de manière plus explicite, lorsqu’une expérience biographique est réinvestie pour créer une position critique à l’intérieur du discours dominant :
• «Je retiens ces indications biographiques parce qu’elles expliquent mon approche radicalement anthropologique de ce que l’érudition musulmane aussi bien qu’orientaliste décrit sous le nom d’Islam, de sociétés musulmanes, de droit musulman, de culture islamique, etc. Ma résistance à l’islamologie classique s’enracine dans le souci de donner une voix, au moins dans l’écriture historienne et anthropologique, à tant de groupes socio-éthno-culturels soumis toujours et partout à l’implacable dialectique de la puissance et des résidus.» «J’ai mené là aussi un combat pour imposer la notion d’humanisme arabe alors que G. Von Grunebaum au même moment publiait des articles pour le nier car le mouvement humaniste se limitait, selon lui, à l’Europe du XIVe au XVIe siècle. J’avais à me justifier, aussi, devant des historiens de la philosophie, comme Arnaldez et Richard Walzer - grand maître à l’époque de l’approche philologique de la pensée arabe - qui accordait la priorité à la reconstruction de la filiation historique des idées à partir des philosophes grecs. La fonction de l’écriture philosophique, dans la cité arabo-islamique, était alors présentée comme secondaire ; les philosophes arabes sont des transmetteurs, des imitateurs, non des animateurs de la pensée vivante».
• «D’une façon générale, le procédé antithétique de l’auteur (G. Von Grunebaum) qui oppose constamment la fécondité, incontestable, de l’attitude occidentale et l’étroite subjectivité de l’attitude musulmane est maladroite si l’on pense qu’il est aussi lu par des musulmans. Bien plus, il apparaît discutable du point de vue méthodologique. Sans remettre en question aucune de ses positions scientifiques, ni renoncer à aucune de ses conclusions, l’auteur aurait pu, à mon sens, gagner une plus large audience auprès des musulmans, et c’est là un résultat éminemment souhaitable, s’il avait adopté un point de vue moins linéaire, moins exclusivement culturel, donc conceptuel». • «L’islamologie classique s’en tient à l’étude de l’Islam à travers les écrits des docteurs revendiqués comme tels par les croyants. Ce qui caractérise l’Islam, vu exclusivement à travers les écrits, c’est le privilège implicitement reconnu à l’implacable solidarité entre l’Etat, l’écriture, la culture savante et la religion officielle. Ce choix entraîne une relative négligence des aspects suivants :
- L’expression orale de l’Islam ;
- le vécu non écrit et non dit même chez ceux qui peuvent écrire ;
- le vécu non écrit, mais parlé ;
- les expressions écrites de l’Islam jugées non représentatives ;
• «On peut repérer (dans la littérature orientaliste) quatre grandes tendances :
1- Un grand nombre d’auteurs, marqués généralement par le point de vue chrétien, surdéterminent le facteur religieux ;
2- certains auteurs, laissant parler les sociétés, s’attardent à l’analyse des forces sociales en compétition, sans renoncer cependant au primat de l’inspiration religieuse ;
3- le débat sur les rapports entre religion et société est très pauvre ;
4- D’une façon générale, on est frappé par une grande indigence de la réflexion théorique portant sur le domaine islamique.»
J’ai cherché un savoir capable de me libérer et me donner les moyens de nourrir une pensée maghrébine critique.

Note de renvois :

1) Dans le lexique de l’époque les «arabisants» sont parmi les orientalistes ceux qui s’intéressent plus précisément à la civilisation Arabo-Mulsulmane comme les indianistes s’intéressaient à l’Inde ou les sinologues à la Chine.
2)Ces extraits d’entretiens sont tirés d’un ouvrage de Thomas Brisson «Les intellectuels arabes en France : migrations et échanges intellectuels», publié aux éditions Casbah, dans la collection «Gedel».

Remarque :

«Le mot Arabisant désignait les Orientalistes français travaillant sur la civilisation arabo-musulmane comme les Sinologues pour la Chine ou les Indianistes pour l'Inde.Les extraits d'entretiens ont été choisis à partir de l'ouvrage de Thomas Brisson : les intellectuels arabes en France.

Migrations et échanges intellectuels, publié conjointement aux éditions La dispute à Paris et Casbah ed à Alger. L'ouvrage lui-même est une recomposition de la thèse de doctorat en sociologie dont j'ai présidé la soutenance à Paris en 2008 et proposé la co-édition à Casbah pour la rendre accessible aux lecteurs algériens.»


Ali El Kenz

http://www.elwatan.com/contributions/chronique-ali-el-kenz/j-ai-decide-de-comprendre-non-plus-de-m-adapter-19-09-2010-90631_239.php

http://www.marocainsdalgerie.net

Atavisme

Atavisme

feu Mohamed Arkoun a été enterré au Maroc car sa femme y est inhumée; si sa femme avait été malgache Mohamed Arkoun aurait été enterré à Madagascar.
Mohamed Arkoun n'a pas préféré le Maroc à l'Algerie, jamais un algerien digne de ce nom ne ferait cela.


et ça les marocains qui fanfaronnent dans le vide comme d'hab et qui sont en mal de "victoires" sur l'Algerie doivent comprendre cela.

MJB



Atavisme a écrit:feu Mohamed Arkoun a été enterré au Maroc car sa femme y est inhumée; si sa femme avait été malgache Mohamed Arkoun aurait été enterré à Madagascar.
Mohamed Arkoun n'a pas préféré le Maroc à l'Algerie, jamais un algerien digne de ce nom ne ferait cela.


et ça les marocains qui fanfaronnent dans le vide comme d'hab et qui sont en mal de "victoires" sur l'Algerie doivent comprendre cela.
.
LAISSEZ LE PAUVRE SE REPOSER TRANQUILLEMENT.
Enterré au maroc ou en algerie et ou ailleurs: ou est le probleme??????

Atavisme

Atavisme

MJB a écrit:
Atavisme a écrit:feu Mohamed Arkoun a été enterré au Maroc car sa femme y est inhumée; si sa femme avait été malgache Mohamed Arkoun aurait été enterré à Madagascar.
Mohamed Arkoun n'a pas préféré le Maroc à l'Algerie, jamais un algerien digne de ce nom ne ferait cela.


et ça les marocains qui fanfaronnent dans le vide comme d'hab et qui sont en mal de "victoires" sur l'Algerie doivent comprendre cela.
.
LAISSEZ LE PAUVRE SE REPOSER TRANQUILLEMENT.
Enterré au maroc ou en algerie et ou ailleurs: ou est le probleme??????

Il faut dire ça aux marocains qui instrumentalisent cet evenement dans le but de se defouler contre les algeriens.


MJB



Atavisme a écrit:
MJB a écrit:
Atavisme a écrit:feu Mohamed Arkoun a été enterré au Maroc car sa femme y est inhumée; si sa femme avait été malgache Mohamed Arkoun aurait été enterré à Madagascar.
Mohamed Arkoun n'a pas préféré le Maroc à l'Algerie, jamais un algerien digne de ce nom ne ferait cela.


et ça les marocains qui fanfaronnent dans le vide comme d'hab et qui sont en mal de "victoires" sur l'Algerie doivent comprendre cela.
.
LAISSEZ LE PAUVRE SE REPOSER TRANQUILLEMENT.
Enterré au maroc ou en algerie et ou ailleurs: ou est le probleme??????
.
Il faut dire ça aux marocains qui instrumentalisent cet evenement dans le but de se defouler contre les algeriens.
M. ATAVISME.
Feu Med Arkoun a un enfant enterré au maroc et a ses raisons de leur recommander son enterrement au maroc, je ne vois aucun probleme.

Atavisme

Atavisme

MJB a écrit:
Atavisme a écrit:
MJB a écrit:
Atavisme a écrit:feu Mohamed Arkoun a été enterré au Maroc car sa femme y est inhumée; si sa femme avait été malgache Mohamed Arkoun aurait été enterré à Madagascar.
Mohamed Arkoun n'a pas préféré le Maroc à l'Algerie, jamais un algerien digne de ce nom ne ferait cela.


et ça les marocains qui fanfaronnent dans le vide comme d'hab et qui sont en mal de "victoires" sur l'Algerie doivent comprendre cela.
.
LAISSEZ LE PAUVRE SE REPOSER TRANQUILLEMENT.
Enterré au maroc ou en algerie et ou ailleurs: ou est le probleme??????
.
Il faut dire ça aux marocains qui instrumentalisent cet evenement dans le but de se defouler contre les algeriens.
M. ATAVISME.
Feu Med Arkoun a un enfant enterré au maroc et a ses raisons de leur recommander son enterrement au maroc, je ne vois aucun probleme.

Moi aussi je ne vois aucun problème qu'un homme puisse être enterré auprès de sa famille même en terre étrangère.

Le problème réside dans le délire habituel des marocains qui tirent une fierté maladive de savoir qu'un algérien célèbre soit enterré "chez eux"....ça leur donne le sentiment d'avoir emporté une victoire sur El Djazair (tellement ils ont rêvent les pauvres).

admin"SNP1975"

admin
Admin

L’Algérie du peuple pleure son penseur, le grand islamologue Mohamed Arkoun. mais l’Algérie officielle ne le reconnaît pas. Aucun geste officiel. Le mépris. A la levée du corps, jeudi dernier à Paris, il y avait l’ambassadeur du Qatar, mais pas celui de l’Algérie. Il y avait des diplomates de plusieurs pays arabes et musulmans, notamment du Maroc, de Tunisie, du Qatar et du Koweït, venus saluer la mémoire de l’homme, mais surtout associer, pourquoi pas, le nom de cet illustre savant de l’Islam à leur pays, pour le prestige et pour la postérité. L’Algérie, sa mère patrie, ne s'est distinguée que par la présence du directeur du Centre Culturel Algérien, Yasmina Khadra, et un représentant de l'ambassade d'Algérie ! Oui, un simple représentant pour dire au revoir à un penseur qui a marqué son siècle par sa pensée profonde et sa réflexion révolutionnaire sur l'islamologie. « L’Algérie a préféré y aller sur la pointe des pieds pour que les autres ne la voient pas se recueillir sur l’un de ses dignes fils… », écrit El-Watan.

« Du haut de son érudition, Mohamed Arkoun n’a pas les éloges dus à sa carrure intellectuelle. Ce jeudi, on était loin de la mobilisation d’un ministre d’Etat pour aller représenter le président de la République aux funérailles du cheikh de la zaouïa Tidjania, à Adrar, le regretté cheikh Sidy Mahmoud. On était aussi loin des funérailles quasi officielles organisées pour la défunte épouse d’un ex-président à El Alia. Mohamed Arkoun est-il donc un banni pour qu’il soit fui comme la peste ? », se demande l’éditorialiste.
La question est posée.
Alors Arkoun reposera au Maroc et non pas dans notre pays ! Peut-être là où il ne sera pas traqué.
Comment peut-on bannir un fils si honorable ?
Les ouvrages d'Arkoun enrichissent les bibliothèques du monde entier, mais pas celles de l'Algérie.
Il fut l'initiateur d'une chaire à la Sorbonne sur «l'islamologie appliquée». Ses cours et conférences dans de nombreuses universités (Princeton, Londres, Berlin, Caire, Strasbourg, Amsterdam…) ont marqué l'aura de ce grand savant méconnu chez lui. Mohamed Arkoun a aussi été membre du Comité directeur puis du jury du prix Aga Khan d'architecture (1989-1998), du jury international du Prix Unesco de l'éducation pour la paix (2002), et du Conseil scientifique du Centre international des sciences de l'homme de Byblos (Liban, Unesco). Des distinctions, Arkoun en a reçu beaucoup, dont celui d'officier de la Légion d'honneur en 1996, officier des Palmes académiques et le titre de docteur honoris causa de l'université d'Exeter au Royaume-Uni. Il a été destinataire d'un des plus prestigieux honneurs qu'un chercheur puisse recevoir en étant invité à donner «les conférences de Gifford» à l'université d'Edimbourg. Il est aussi récipiendaire en 2002 du 17e «Giorgio Levi Della Vida Award» pour l'ensemble de ses contributions dans le domaine de l'étude islamique et lauréat en 2003 du prix Ibn-Rushd.
Oui, comment peut-on bannir un fils si honorable ?
Comment Bouteflika peut-il se dire « homme de paix » et ignorer Arkoun qui militait aussi pour un dialogue interreligieux capable de trouver les ponts d'entente, ce qui lui a d’ailleurs valu d'être qualifié de «passeur» entre les religions ?
La réponse est donnée par l’éditorialiste d’El-Wartan qui rappelle que Mohamed Arkoun « avait divorcé d’avec les régimes d’Algérie depuis l’indépendance. Il avait choisi son camp, celui de ne pas être l’amuseur de la galerie ou le chef de la zaouïa prompt à applaudir au quart de tour les tenants du pouvoir. Mais c’est visiblement d’un crime de lèse-majesté dont il a été rendu coupable sans possibilité de rémission, même après sa mort. » Ghaleb Bencheikh, le penseur musulman et animateur de l'émission «Islam» sur France 2, confirme en déclarant que Mohamed Arkoun en homme libre, «avait des critiques acerbes contre les régimes successifs».
Que disait Arkoun ?
«Rien ne se fera sans une subversion des systèmes de pensée religieuse anciens et des idéologies de combat qui les confortent, les réactivent et les relaient. Actuellement, toute intervention subversive est doublement censurée : censure officielle par les Etats et censure des mouvements islamistes. Dans les deux cas, la pensée moderne et ses acquis scientifiques sont rejetés ou, au mieux, marginalisés. L'enseignement de la religion, l'Islam à l'exclusion des autres, est sous la dépendance de l'orthodoxie fondamentaliste»
Voilà ce que disait Arkoun. Il parlait en combattant pour la démocratie, la laïcité et la paix.
Et ça, le régime d’Alger n’aime pas.
Dans ses études sur les régimes arabes post-indépendance, l'éminent professeur disait que «les échecs ont commencé dès le lendemain de l'indépendance. Partout se sont imposés des régimes policiers et militaires, souvent coupés des peuples, privés de toute assise nationale, indifférents ou ouvertement hostiles à tout ce qui peut favoriser l'expansion, l'enracinement d'une culture démocratique. Les moyens par lesquels les régimes se sont mis en place n'ont, nulle part, été démocratiques».
On comprend que le régime d’Alger ne porte pas Arkoun dans son cœur.
« Il est pour le moins indécent de vouloir faire descendre un personnage aussi flamboyant et charismatique de son piédestal pour le simple fait qu’il n’émarge pas au registre des intellectuels organiques si bien décrits par Gramsci. »
C’est ainsi : Bouteflika n’aime que les « intellectuels organiques »
Alors Arkoun reposera au Maroc et non pas dans notre pays ! Peut-être là où il ne sera pas traqué. «Les Algériens voudraient qu'il soit enterré en Algérie. Mais c'est sa volonté et celle de sa femme d'être enterré à Casablanca. Mais là où il va, il est chez lui en tout cas. Je sais que son pays, la Kabylie, l'a toujours acclamé, donc peut-être que c'est une double perte pour eux car ils auraient tant voulu qu'il soit parmi eux»,a déclaré, les larmes aux yeux, le neveu de Mohamed Arkoun.
L.M.


Source : Matin DZ

http://www.marocainsdalgerie.net

oranaisfier

oranaisfier

Mon cher ami Abdel, veux-tu laisser se reposer en paix Arkoum s'il te plait !

admin"SNP1975"

admin
Admin

Bonjour cher ami,
Et moi qui va me laisser en paix et me soulager de cette foutaise insomnie qui me hante depuis 1975.Je suis sans cesse à la recherche de cette reconnaissance de la part de mes frères avant celle de l'état que je cherche depuis presque 35 ans . je porte ce drame comme un fardeau. Avec cette histoire, j'ai empoisonné mon entourage et je me suis dévoré par les convulsions de ce drame.
J'ai hâte de te voir cher frère pour t'expliquer que je suis à la recherche de la paix et je fais ce travail de mémoire non pour raviver la haine entre les deux frères mais pour transmettre. C'est tout.

Fraternellement
Abdel

Seuls ceux et celles qui ont vécu de tels événements peuvent les ressentir ;
car « ne ressent pas la souffrance des autres qui ne l’a pas réellement vécue ! »
Hommage à mon ami Hocine H.Bouhadjar
Cliquez pour lir son récit déchirant:

« Pourquoi à deux heures du matin ? »

http://www.marocainsdalgerie.net

MJB



admin a écrit:Bonjour cher ami,
Et moi qui va me laisser en paix et me soulager de cette foutaise insomnie qui me hante depuis 1975.Je suis sans cesse à la recherche de cette reconnaissance de la part de mes frères avant celle de l'état que je cherche depuis presque 35 ans . je porte ce drame comme un fardeau. Avec cette histoire, j'ai empoisonné mon entourage et je me suis dévoré par les convulsions de ce drame.
J'ai hâte de te voir cher frère pour t'expliquer que je suis à la recherche de la paix et je fais ce travail de mémoire non pour raviver la haine entre les deux frères mais pour transmettre. C'est tout.

Fraternellement
Abdel

Seuls ceux et celles qui ont vécu de tels événements peuvent les ressentir ;
car « ne ressent pas la souffrance des autres qui ne l’a pas réellement vécue ! »
Hommage à mon ami Hocine H.Bouhadjar
Cliquez pour lir son récit déchirant:

« Pourquoi à deux heures du matin ? »
.
IL EST DE VOTRE DEVOIR M. ABDEL ET JE VOUS REMERCIE BEAUCOUP DE CETTE INITIATIVE DE REALISER DE RECONDUIRE ET DE TRAVAILLER DANS CE SENS POUR MENER A BIEN LA "DEVISE" bien connue dans le monde entier qui dit:
IMFORMER POUR FORMER ET TRANSFORMER.
Je nie pas que je ne connaissais pas grandes choses sur feu Med ARKOUN, mais j'ai imaginé beaucoup de choses lorsqu'il a été enterré au cimetiere "CHOUHADAS" de casa à coté de feu ABID ELJABIRI.
De toutes les façons, les deux sont des maghrebins nous appertenant à nous tous marocains et algeriens et qui meritent toutes notre reconnaissance et notre attention
MERCI M. ABDEL pour ce precieux service que vous rendez à vos freres et amis.

admin"SNP1975"

admin
Admin

 Mohamed Arkoun inhumé au Maroc - Page 2 Taourirt%20mimoun%201






REPORTAGE. Taourirt Mimoun orpheline de Mohamed Arkoun : Une vie d’asile, une mort d’exil




L'automne à peine pointé son bout de nez qu'un vent fort et glacé souffle sur la place de Thaâssasth à Taourirt Mimoun. Beaucoup plus qu’un simple reportage sur le défunt Mohamed Arkoun décédé à Paris le 14 septembre dernier, c’est un véritable pèlerinage que nous effectuons à Taourirt Mimoun, aux Ath Yanni. Pour le connaisseur, comme pour le profane en culture et histoire berbères, les Ath Yanni sont l’une des tribus kabyles les plus illustres autant par leur maîtrise de l’art que de la culture.Malgré quelques agencements dus à la démographie et autant que l’on puisse en juger, l’essentiel de Taourirt Mimoun est toujours perché sur cette fameuse colline que Mouloud Mammeri a sortie définitivement de l’oubli en la versant dans la littérature universelle.La montée qui mène vers le haut du village est raide. En cette journée d’automne pluvieuse, les nuages sont si bas qu’on pourrait presque les toucher. Deux jeunes gens, assis sur un banc de pierre, devisent tranquillement face au chapelet de villages accrochés à leurs montagnes qui s’étale sous leur regard éteint. Sur une grande fresque murale, trois hommes sont emmitouflés dans leur burnous blanc immaculé considèrent le visiteur nouveau venu avec un sourire entendu. Il s’agit des hommes les plus illustres que l’ârch (la tribu) des Ath Yanni ait vu naître: le chanteur Idir, originaire du village des Ath Lahcene et les « amusnaws » Mouloud Mammeri et Mohamed Arkoun.
Mohamed Arkoun a été enterré à Casablanca, au Maroc, loin du pays qui l’a vu naître
Mohamed Arkoun, l’un des plus brillants islamologues que les siècles présents et passés aient vu naître est décédé à l'âge de 82 ans loin de sa terre natale. La polémique n’a pas entouré son œuvre dont personne ne conteste la profondeur et la valeur, mais plutôt lieu de son enterrement. Mohamed Arkoun a été enterré à Casablanca, au Maroc, loin du pays qui l’a vu naître. Il est vrai que la dimension de l’œuvre de ce penseur permet aisément de dire que quel que soi l’endroit où il est inhumé, il sera chez lui, dans cette « tamazgha », terre originelle des berbères. N’empêche, sa famille, son village et sa communauté, au sens large du terme, n’ont pas compris qu’une terre autre que celle de Taourirt Mimoun serve de sépulture à la dépouille du penseur. C’est tout simplement là que se trouvent toutes ses racines. Des racines qui remontant loin dans le temps. Bien sûr, Mohamed Arkoun à été enterré à Casablanca selon les vœux de sa épouse Soraya Al Yakoubi, marocaine d'origine, il n'empêche que son enterrement loin de la terre des ses ses ancêtres a laissé perplexe.
Ameur parle de Mohamed ce frère prodige
Nous sommes reçus par la famille de Mohamed Arkoun dans la demeure familiale, notamment par son frère Ameur. Durant deux longues heures Ameur parle de ce frère prodige qui brille aujourd’hui autant par ses idées que par son absence. Pour comprendre, l'itinéraire du penser, il faut plonger dans les racines familiales. Il y a bien longtemps, il y avait dans la famille Arkoun un certain El Hadj Larbi, bijoutier comme, du reste, beaucoup de gens à Ath Yanni. En plus d'être de fabriquer et de vendre des bijoux, El Hadji était un brillant érudit qui a appris les 60 versets du Coran. C’est à lui qu’échoit le devoir d’apprendre au jeune Mohamed ses premiers rudiments d’arabe et de préceptes religieux puisés dans l’Islam. Et c’est lui qui initie Mohamed et l’un de ses frères au Coran. En ces temps de présence française en Algérie, la Kabylie étaient une terre de montagnes peu nourricière. C’est une terre schisteuse qui nourrit chichement ses hommes qui doivent apprendre très tôt à se débrouiller. Dans ces familles de montagnards, lorsque l’aîné hérite des maigres terres ancestrales qui peuvent à peine nourrir les hommes et les bêtes les années les plus fastes, les cadets doivent émigrer vers des cieux plus cléments.
Le père Arkoun s'installe à Ain Timouchent, dans l'ouest d'Algérie
Aux alentours de 1880, peu de temps après que les troupes françaises aient fini de mater l'insurrection de 187, le grand-père Mohamed Arkoun émigre donc vers l’ouest algérien. A peu près à la même époque, les Ath Yanni bénéficient de la première école ouverte par les Français. Il s’agit de la fameuse école Verdi qui formera tant de cadres et d’érudits. Loues, le père de Mohamed Arkoun, fréquentera assidûment cette école jusqu’au certificat d’études. Quand arrive ce moment fatidique où l’aîné doit aider son paternel, il quitte l'établissement pour subvenir aux besoins de la famille. En 1908, à l’âge de 14 ans, il part à Ain Timouchent, à 504 km à l'ouest d'Alger, où il s'installera pour faire du commerce. A cette époque, les études étaient un luxe que ne pouvaient se permettre les milieux plus que modestes de l’époque. Lounes, le père de Mohamed devait travailler très dur pour subvenir aux besoins de la famille restée au bled. Mohamed Arkoun inhumé au Maroc - Page 2 Maison%20arkoun
(A gauche sur la photo, la maison natale de Mohamed Arkoun)

La famille Arkoun a été toujours eu des fils uniques aussi loin que remonte la mémoire ancestrale
En 1937, alors que Mohamed, ce fils aîné qu'il a eu à un âgé avancé avait 9 ans, Lounes Arkoun emmène son rejeton à Ain Larbaa, dans la région de Ain Timouchent. La famille Arkoun a été toujours eu des fils uniques aussi loin que remonte la mémoire ancestrale. C’est Lounes qui brisera cette malédiction. Il aura une progéniture nombreuse. Huit garçons et filles dont l’aîné est Mohamed. Sous la pression de l’oncle El Hadj Larbi, Lounes Arkoun permet à son fils aîné de faire ses études primaires. Seulement, il cherche à l’arrêter à chaque fois qu’il atteignait un nouveau palier. « Arrêtes maintenant, ça suffit!», lui disait-il, excédé que l’on perde autant de temps en de futiles études qui ne nourrissait guère ni l'homme ni la famille.
Le père presse Mohamed de quitter l'école, son oncle l'encourage à y rester
Mohamed Arkoun, d’une intelligence précoce semble-t-il, tient tête à son paternel. Lorsque celui-ci le presse d'abandonner les études pour subvenir aux besoins de la famille, Mohamed s'en va voir son oncle pour se plaindre des velléités de son père. Vu le respect qui existe toujours entre El Hadj Larbi et son cousin Lounes, celui-ci s'incline devant la volonté du premier de permettre au petit Mohamed de poursuivre ses études. C’est ainsi que ce dernier arrive à poursuivre tant bien que mal ses fameuses études qui lui permettront de devenir l’un des islamologues les plus réputés du monde. D'abord à l'école primaire (de Taourirt puis d'Ain El Arba), ensuite au collège des pères blancs d'Ait Larbaa et au lycée Lamoricière d'Oran et enfin à la Faculté d'Alger. A l’époque pour un jeune homme issu d’un milieu pauvre, il n’était guère évident de mener ses études jusqu’à leurs termes. Beaucoup de bonnes volontés se brisaient sur l’écueil des conditions de vie extrêmement dures.
L'obstination de Mohamed Arkoun
Plus tard, Lounes Arkoun se rendra bien compte que les études étaient payantes. Il encouragera ses enfants, notamment ses deux derniers, à poursuivre leurs études. C’est ainsi que cet enfant d’extraction très modeste, dont la famille s’était réfugiée chez les Ath Yanni à une époque lointaine et obscure, arrivera à s’imposer comme l’un des plus grands islamologues de sa génération. L’enfant des « ath-wadda », ceux d’en bas, (comme il le raconte lui-même dans le texte en hommage à Mammeri « Avec Mouloud Mammeri à Taourirt Mimoun), atteindra un jour le firmament où brillaient les « ath ufella », ceux d’en haut.
Cérémonie publique à la mémoire du défunt le 40e jour de sa disparition
Si son village a depuis longtemps décidé de l’inscrire au panthéon des orfèvres de l’art et de la pensée en lui réservant la place qui lui revient de droit, ce ne sera jamais le cas avec son pays dont les autorités continuent de mépriser les artistes et les intellectuels qui ne les brossent pas dans le sens du poil. Mouloud Mammeri, son alter ego et compatriote, avait lui aussi souffert du même ostracisme qui frappe les intellectuels dont l’échine rechigne à plier. A sa mort, les siens lui avaient rendu le plus bel des hommages en se rendant en masse à son enterrement comme jamais ils ne l’avaient fait auparavant. C’est précisément de cet hommage des siens que l’état algérien a privé Mohamed Arkoun en ne faisant rien pour que sa dépouille retrouve l’humus qui l’a vu naître. Malgré tout, la famille Arkoun est digne dans son deuil. Comme le veut la coutume et comme un ultime défi, elle compte organiser une cérémonie publique à la mémoire de son fils le 40e jour de sa disparition.
Source : DNA

http://www.marocainsdalgerie.net

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