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Musique arabo-andalouse algerienne

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MJB
AIDAMA
Atavisme
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Atavisme

vendredi 26 novembre 2010 12:26:36
El hadj M’hamed El Anka, l’éternelle référence



Il y’a trente-deux ans disparaissait le grand maître de la chanson chaâbi

Il a donné ses lettres de noblesses au chaâbi et il a incarné sa vie durant le chaâbi tant l’artiste novateur en son temps, marquera de son empreinte cet art ancestral.

Trente-deux ans après la mort de ce grand maître de la chanson chaâbi, El hadj M’hamed El Anka, reste cette référence éternelle quand il est question d’évoquer le chaâbi, patrimoine musical qu’il a révolutionné, enrichi aussi bien dans l’interprétation du qcid que son l’exécution de la mélodie.


En un mot tout le monde reconnaît que nous lui devons la forme actuelle du chaâbi. Il y a le moghrabi de cheikh Mustapha Nador et le chaâbi d’El Anka, avec une orchestration enrichie de nouveaux instruments.


El Anka fut un adepte de cheikh Mustapha Nador, mais se rendra compte très vite que le perfectionnement de sa passion pour la musique et la chanson chaâbi passe par l’apprentissage et la maîtrise de la musique andalouse. Il a donc dès le départ ce souci de la perfection et chemin faisant, par ses apports, son approche novatrice, il s’imposera en tant que maître incontesté de la chanson chaâbi.



Il sera vénéré et adulé par un public d’inconditionnel du chaâbi, admiré jusqu’au mimitisme par une jeune génération de chanteurs chaâbi dont il fut le cheikh au conservatoire d’Alger, au point où jusqu’à présents nombre resteront prisonniers de son emprise dans leur façon de chanter et d’être. C’est que l’homme autant que l’artiste impressionnait, imposait sa vision et sa philosophie.



On parle volontiers de son art, mais on évoque que dans des cercles restreints de son sens de la répartie, voire de ses aphorismes. Hadj M’hamed El Anka incarnait aussi la Casbah, cette citadelle légendaire, voire carrément toute une époque.



L’époque où le chaâbi était roi, époque où la chanson patriotique se déclinait aussi dans une texture chaâbi. A l’indépendance du pays, c’est El Hadj M’hamed El Anka qui chantera entouré d’une pléiade de chanteurs «El Mamdoullillah», la fin du colonialisme. Cette chanson demeure un hymne à la liberté recouvrée. Belle et authentique composition. Algérienne dans sa composition et son authenticité. Cette chanson s’écoute encore avec un réel plaisir. Elle est estampillée, El Hadj M’hamed El Anka et c’est tout dire.


Comment évoquer El Hadj, le Cardinal comme aiment à le qualifier ses adeptes sans parler de « L’hmmam », ce magnifique texte sur l’amour et la déchirure, porté au firmament par une excellente composition musicale et par une interprétation époustouflante du maître, El Anka.

Qui pourra oublier cet enregistrement de la salle Atlas, une référence en matière d’interprétation et d’exécution, d’orchestration.

On aurait dit une véritable pièce musicale. La voix pure et imposante du cheikh règne en maître avec une forte charge émotionnelle maîtrisée, le mondole prend l’envol et marque les temps forts de ce qcid lorsque c’est la derbouka de l’inoubliable Allilou qui assure le rythme et les transitions.
A eux seuls, El Anka et Allilou assurent le spectacle. Ce n’est pas pour rien que le célèbre drabki est placé par El Anka, presque à sa hauteur. Une première.

Le texte et la musique s’allient pour l’éblouissement des sens. El Hadj M’hamed El Anka en fut l’auteur et le maître.

Abdelkrim Tazaroute

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Chaabi de Koléa
Cheikh Hassan Karbiche

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une belle Qacida
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Kamel Bourdib
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Les Bermudes, à 100 km d’Alger



L’automobile est devenue le meilleur allié de la radio. Mac Luhan, le père de la théorie des médias, qui considérait le véhicule comme un prolongement de nous-mêmes, l’avait-il prédit ? En tout cas, pour se préserver de la furie des embouteillages, rien de mieux que de se brancher sur les ondes. C’est bien connu, la musique adoucit les mœurs. Dernièrement, sur Radio Bahdja, captée dans la tourmente d’un carrefour à une heure de pointe, passait un sympathique et étonnant groupe de jeunes musiciens et, entre leurs propos et leurs morceaux, c’est toute leur génération qui pointait le nez.

On peut écouter de la musique en appréciant seulement la musique. Cela est même recommandé. Mais on peut également en interpréter les signes par rapport à la société. Immatérielle, la musique révèle l’inapparent. La musique andalouse, rapportée par les exilés de Cordoue et d’ailleurs, exprimait leur nostalgie d’un monde perdu. Plus de cinq siècles après, elle perdure, soulignant le besoin profond d’un repère de civilisation.

Le chaâbi est né de l’immense exode du début du siècle dernier provoqué par l’expropriation et la misère, bienfaits notoires de la colonisation. Il fallait aux milliers de déracinés, déportés brutalement dans la jungle urbaine, un point de ralliement et de réconfort, ainsi qu’un «bain sonore» à leur intégration citadine.

Des inventeurs comme El Anka se chargèrent d’en concocter la formule entre noubates andalouses et musiques du terroir. Quant au raï, il est né, entre autres, de la révolte des jeunes des années quatre-vingts. A Oran, au début de cette décennie, il coïncide à la première de ces émeutes en 1984, avant de s’étendre et gagner la capitale où survint Octobre 1988. Ce ne sont certes pas les musiques qui créent ou influent les tendances sociales ou historiques. Mais l’inverse se vérifie presque toujours. Les musiques sont des marqueurs d’évolutions et aussi des signes avant-coureurs ou des symptômes socioculturels.

Le groupe de musique évoqué nous vient de Bouira avec un premier album, talentueux si l’on en croit les extraits diffusés. Leur musique compte une bonne dizaine (à vue d’oreille) de sources différentes. Deux de ses membres ont fait du chaâbi, deux autres du rock et ils ont commencé par faire du gnaoui avant d’évoluer dans une autre direction. Avec aisance et bonheur, ils expriment parfaitement l’extraordinaire capacité des jeunes algériens à mêler l’enracinement au patrimoine culturel à l’ouverture universelle.

Ce talent synergique, ce trésor de ressources, n’est pas encore reconnu et nous n’avons pas encore trouvé le moyen de l’injecter dans une dynamique économique et sociale. Il n’est donc finalement pas surprenant que ce groupe ait choisi de se nommer «Bermudes», non pas la forme de la plaine de Bouira, mais une belle illustration de l’état d’esprit de notre jeunesse : entre le rêve de rivages idylliques et la malédiction du fameux triangle.
Ameziane Farhani

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Vente dédicace : Abdelkrim Tazaroute signera son nouvel ouvrage « Lamari, le ténor de la Casbah »

Hamid Grine signera son roman «Le parfum d’absinthe», paru aux Editions Alpha à la librairie Multi-livres à Tizi-Ouzou

Aujourd’hui jeudi 9 décembre
Abdelkrim Tazaroute signera son nouvel ouvrage « Lamari, le ténor de la Casbah » paru aux Editions Rafar à la librairie Socrate à partir de 14h30.

Samedi 11 décembre

Hamid Grine signera son roman «Le parfum d’absinthe», paru aux Editions Alpha à la librairie Multi-livres à Tizi-Ouzou, à partir de 14h00
Mohamed-Laîd Annane signera son ouvrage «La destruction des tribus, chroniques d’Algérie ( 1838-1847), paru aux Editions ANEP, à la librairie Errachidia, avenue Pasteur, Alger, à partir de 14h30
Abderrahmane Mekhlef signera son roman “Loin de la source”, paru aux Editions Epic, à la librairie générale d’El Biar, à partir de 14h30
Abdelkrim Tazaroute signera son nouvel ouvrage «Lamari, le ténor de la Casbah» paru aux Editions Rafar à la librairie du Tiers-Monde-Place Emir Abdelkader-Alger à partir de 14h30.

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