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Le centre algérien B2 Namous menace la sécurité du Maghreb

3 participants

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moi même

moi même

Le centre algérien B2 Namous menace la sécurité du Maghreb. La France joue au fournisseur. Aujourd'hui les masques tombent.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Houari Boumediene

LES ARMES CHIMIQUES DE BOUMEDIENE VISAIENT-ELLES LE MAROC?
Le Nouvel Observateur, hebdomadaire français, a livré dans son édition du jeudi 23 octobre 1997, une enquête fracassante sur les relations militaires franco-algériennes. Jusqu'en 1978 une usine d'armements chimiques française a fonctionné dans le Sahara algérien, à cent kilomètres de Figuig. On y apprend aussi que le site nucléaire de Reggane a été cédé à l'Algérie de Boumediene. Les accords d'Évian, signant l'indépendance de l'Algérie, tels qu'ils sont connus, sont des faux. Ils omettent de parler d'accords militaires secrets. Des mensonges d'États qui menacent la sécurité nationale du Maroc, et du Maghreb. Aujourd'hui, et suite à ces révélations, l'arsenal militaire algérien, notamment chimique et nucléaire cédé par les Français, apparaît comme mystérieux selon les normes internationalement admises. Une commission d'enquête de l'ONU devrait normalement se pencher sur le cas de l'Algérie en guerre civile avec des armes de destruction massive.

Houari Boumediene
À quelques encablures de Figuig, moins de cent Kilomètres du Maroc, les Français et les Algériens ont, sous la barbe des Marocains, entretenu une usine d'armement chimique et fait tous les essais nécessaires pour le développement de ces armes "sales" condamnées par la communauté des nations. Nom de code: B-2 Namous, tout un programme à l'appellation aussi scabreuse que fantaisiste. Un polygone, dans le Sahara algérien, près de la bourgade de Béni-Ounif, de 100 km sur 60 où toutes les manipulations mortelles étaient possibles et sont encore possibles. La complicité franco-algérienne, aujourd'hui révélée par l'hebdomadaire français Le Nouvel Observateur , montre à quel point et la France et l'Algérie ont manqué à tous leurs engagements internationaux, et à leur amitié plus ou moins affichée à l'égard de notre pays, en mettant en place un dispositif hostile qui menace la sécurité du Maroc et du Maghreb.

Cynisme
Les faits sont qualifiables. Et, également, inqualifiables. Des États coupables de la plus haute hypocrisie se sont rendus cyniquement responsables de trahison, mettant en cause la sécurité et le devenir d'une région majeure de la Méditerranée, comme si les nuages létaux, chimiques et nucléaires, pouvaient obéir aux lois aléatoires des frontières supposées. Délires de puissance et folie des hommes. Boumediene et De Gaulle. Pompidou et Boumediene. Boumediene, Chadli et Giscard. Une histoire de la duplicité est à écrire.

Au commencement il y avait une base secrète française, installée en 1935, dans le nord du Sahara algérien. Il s'agissait de tester des armes chimiques, nouvelles technologies mortelles de l'époque. Cette base est restée en activité seize ans après l'indépendance de l'Algérie avec l'accord des autorités algériennes. Pourtant supposées farouches, quand il s'agit de leur indépendance et de leur souveraineté. Leader tiers-mondiste, africain, arabe, maghrébin, universel et plus encore, l'Algérie avait un projet pour le monde. La France pour d'autres raisons avait certainement un projet pour cette Algérie, en apparence, indomptable. Elle a transformé la patrie du F.L.N. en auxiliaire de ce qui s'appelait à l'époque l'impérialisme français. Boumediene n'avait eu aucun mal. Ben Bella, avant lui, aussi. Nous allons tout de suite savoir pourquoi.

Usine de la mort
L'histoire de cette base, en vérité un vrai territoire autonome, au nom macabre de "B-2 Namous" est tristement épique. La France, terre des libertés et des droits de l'homme, puissance africaine, ne l'a fermée qu'en 1978. Namous avait fait l'objet d'une annexe secrète aux accords d'Évian de mars 1962. Et les combattants de la liberté l'ont acceptée. Tous, sans exception, en jurant de mourir avec leur secret. Ils ont mis fin à la guerre d'Algérie, un acte nationaliste majeur, en concédant à la France une usine de la mort.

Cet accord secret a été renouvelé en 1967 et 1972. En pleine indépendance et souveraineté dirons-nous. Au plus fort des délires mégalomaniaques du colonel Houari Boumediene. L'intransigeant, le libérateur, l'entier, le total et que sais-je encore. Balivernes balayées par l'histoire. Lui aussi, à la lumière du génocide du peuple algérien que nous vivons douloureusement aujourd'hui a trahi les idéaux de l'Algérie.

Pierre Messmer, ministre des armées du Général de Gaulle à cette période, sombre et grise, a confirmé dans une interview à l'hebdomadaire Le Nouvel Observateur, l'existence et le fonctionnement de cette base. À l'automne de sa vie, Pierre Messmer considère qu'il faut restituer, rendre à l'histoire ce qui lui appartient contre toutes les falsifications. L'opinion publique internationale doit connaître les amours adultères franco-algériens. Et le vieux gaulliste l'a fait. Et c'est courageux de sa part. "Il y a un temps où les secrets n'ont plus lieu d'être. Nous sommes maintenant dans une période totalement différente des années de la guerre froide. Le chimique et le bactériologique sont des activités mortes et il est toujours possible de parler des morts" a dit justement Pierre Messmer au Nouvel Obs.

Selon les fameux accords d'Évian, la France a gardé, officiellement jusqu'en 1967, ses quatre sites d'essais nucléaires et spatiaux dans le centre du Sahara: Reggane, Ain Ecker, Hammaguir et Colomb-Béchar.

Menace
Ces quatre sites, qui créent objectivement une menace réelle, ont été fermés effectivement au début 1967 et remis à l'Algérie. Qu'en a fait l'Algérie? Qui les contrôle? L'ONU a-t-elle un droit de regard sur ces installations? Le Maroc n'est-il pas fondé à demander solennellement une expertise internationale indépendante et neutre de ces sites? Qui a mesuré les retombées radioactives sur les régions et les pays environnants? Tout cela n'est pas sérieux. Et la France devrait avoir son mot à dire sur ces manquements au droit international. Pour un petit bateau coulé ou un essai nucléaire souterrain Green Peace a ému le monde en faisant vaciller François Mitterand ou douter Jacques Chiarc.

Bombardement
La France a procédé à dix-sept premiers tirs nucléaires, aériens et souterrains, au Sahara algérien, c'est à dire à nos portes, de février 1960 à février 1966. Dans cette zone, qui se confond avec l'Oriental marocain, à la même période, la France a expérimenté en plein air des vecteurs destinés à transporter des charges nucléaires de sa force de dissuasion. C'est probablement la nature environnante qui a été définitivement dissuadée de vivre.

L'usine d'armes chimiques, que Houari Boumediene chérissait tant et pour laquelle il a assumé toutes les compromissions avait été ouverte en 1935, près de la petite ville Beni-Ounif. Sur un plateau calcaire à une centaine de km de la frontière marocaine. À deux pas de chez nous, - et c'est là où le bât blesse - Les militaires français ont, dit-on, testé des armes chimiques: gaz moutarde et phosgène qui ne furent finalement pas utilisés pendant la Seconde guerre mondiale. Cela reste à prouver.

Les années 50, les expériences reprirent de plus belle. À "B2-Namous". Les accords d'Évian, en 1962, autorisèrent explicitement la France, dans une clause secrète, à maintenir cette base. En 1966, les sites d'essais nucléaires et spatiaux du Sahara ferment. Selon, encore une fois, les accords d'Évian.

De Gaulle avait secrètement ordonné deux ans auparavant de reprendre les recherches sur la guerre chimique et bactériologique. Le Nouvel Observateur est formel. Mais le plus stupéfiant c'est que la France va réussir, sans grand mal, à obtenir en 1967, un accord secret du colonel Boumediene, président d'une Algérie anti-impérialiste, tiers mondiste et pro-soviétique, pour prolonger de cinq ans l'activité de "B2-Namous". À quel prix? Et pour quel vil échange? La réponse tonne comme un bombardement. En échange la France abandonne à bas prix - c'est Tati à Barbès - les équipements conventionnels sur le site de Reggane. Un Site nucléaire! À bas prix! Armes conventionnelles!

Contestation
En fait il s'agit là d'un coup de force qui déséquilibre les rapports de forces régionaux dans le Maghreb. En faveur de l'Algérie socialiste et démocratique. Anti-française et pro-soviétique. En fait pendant les soldes idéologiques, les transactions commerciales sur le gaz et le pétrole continuent. Ni la France, ni d'ailleurs les USA ne sont insensibles aux charmes du pays des Aurès et des fiers Kabyles.

Ce nouvel accord, de 1967, prévoit également que les centaines de militaires français, maquillés comme il faut, travailleront dans cette usine secrète de "Namous" . Ils le feront sous une couverture civile, une filiale de Thomson. À la bonne heure. La Sodeteg étant leur employeur officiel. Pour l'anecdote ces civils-militaires ne pouvaient formellement ni entrer, ni sortir de l'Algérie. Leurs passeports officiels ne leur étaient d'aucune utilité. C'étaient des clandestins gérés par l'Ambassade de France à Alger. En 1972, les militaires français souhaitent continuer leurs expérimentations d'armes chimiques à l'air libre. Pour fabriquer - ils disent essayer, mais en est on sûr - des grenades, des mines, des obus, des bombes et aussi des missiles transportant des munitions chimiques. Un vaste mouvement mondial de contestation s'impose de par le monde pour l'interdiction de ces expériences. Cela n'y a rien fait. Un nouvel accord secret est signé avec les Algériens. "B-2 Namous" ne sera fermée , par les Français s'entend, qu'en 1978. Trois ans après la Marche verte des Marocains pour le recouvrement de leur intégrité territoriale. Pour récupérer leur Sahara. Étrange. À l'époque, la complicité franco-algérienne fonctionnait à plein régime. Il y a des concomitances troublantes. Double langage et accointances.

L'on comprend mieux l'arrogance arborée. La violence déclarée. Et la supériorité militaire affichée. Boumediene ne disait-il pas qu'il voulait raser Oujda?

Riposte
Contre la haine manifeste a répondu la sagesse d'un Souverain. L'Histoire lui donne aujourd'hui raison. Tous les arsenaux du Monde ne peuvent rien contre la détermination d'un peuple et son attachement à ses institutions.

Déjà en 1960, les Marocains ont massivement manifesté contre les essais nucléaires français dans le Sahara algérien. Une riposte morale que personne ne peut effacer. Ou pulvériser, tellement elle est incrustée dans les mémoires. Voilà que les militaires algériens héritent du site de Reggane - un site nucléaire - , un cadeau pour des noces sataniques.

Durant les années soixante la France officielle et intellectuelle, ne portait pas le Maroc dans son coeur. Un régime assimilé à une autocratie d'essence comparée à une république fringante, socialiste moderne et francophone à ne plus pouvoir. D'accord.

L'affaire Ben Barka, dans laquelle l'État français est mouillé à plusieurs titres a éclaté en ce temps-là. Et pourtant la leçon n'a pas été tirée. Dans sa dynamique actuelle de pardons en cascade l'État Français devrait publiquement présenter ses excuses à la famille du leader socialiste marocain. Passons Pompidou. Viennent les années de la "copinité". Giscard savait. La duplicité a continué au moins pour une moitié de mandat présidentiel français d'une durée de 7 ans. Namous et compagnie continuent à s'apparenter à un complot franco-algérien contre la sécurité nationale du Maroc. Il n'y a que des arguments solides, très solides, qui peuvent démontrer le contraire. L'État français a commis des fautes. Au moins trois mensonges. La France a toujours nié expérimenter des armes chimiques. La France et les autorités d'Alger ont toujours déclaré que les bases françaises en Algérie étaient fermées depuis 1968. Les accords d'Évian connus jusqu'à aujourd'hui sont des faux car ils ne contiennent pas de mentions de clauses secrètes.

Éradication
Aujourd'hui rien ne nous dit que les armes chimiques de Namous ne sont pas utilisées par les militaires algériens dans la guerre civile contre leurs opposants. Les récents hélicoptères français livrés à Alger ne constituent-ils pas des vecteurs idéaux pour des bombardements chimiques plus ou moins circonscrits? Pourquoi la France livre-t-elle une force de projection à une fraction dominatrice et corrompue de l'armée algérienne en guerre contre le peuple? L'éradication passe-t-elle par l'usage d'armes nucléaires à effet limité fabriquées à Reggane?


Trêve de questions. La communauté internationale devrait assumer ses responsabilités à l'égard de l'Algérie pour lever toutes les équivoques et forcer cet État militariste à la transparence sur son armement. Aujourd'hui l'Algérie c'est l'Irak. Sauf que la mise sous tutelle onusienne de l'Irak n'est plus fondée. Pour l'Algérie ce serait maintenant peut-être justifié. Il y a là une souveraineté qui s'étiole à cause d'une dérive mafieuse et criminelle d'un régime militaire décomposé. Namous n'y pourra rien.
Le Nouvel Observateur

slimane

slimane

HA HA HA !!!........C'est marrant que cet article soit repris par le " COCO " qui descent de son cocotier pour essayer de distraire les érudits et abêtiser les analphabêtes ...........!!!

Sûr que la jalousie lui ronge ses tripes !!!
C'est vrai quoi , comment se fait-il que l'équilibre militaire penche du côté de l'Algérie ???....
Sûr que la peur lui triture les viscères !!!
Il doit se poser les questions que le nouvel observateur ( cochonnerie de droite ) lui suggère comme le venin du serpent qu'il est.....!

Calme-toi l'Algérie ne va pas vous faire de BOBO , le Polisario suffira .............!!!

Atavisme

Atavisme

slimane a écrit:HA HA HA !!!........C'est marrant que cet article soit repris par le " COCO " qui descent de son cocotier pour essayer de distraire les érudits et abêtiser les analphabêtes ...........!!!

Sûr que la jalousie lui ronge ses tripes !!!
C'est vrai quoi , comment se fait-il que l'équilibre militaire penche du côté de l'Algérie ???....
Sûr que la peur lui triture les viscères !!!
Il doit se poser les questions que le nouvel observateur ( cochonnerie de droite ) lui suggère comme le venin du serpent qu'il est.....!

Calme-toi l'Algérie ne va pas vous faire de BOBO , le Polisario suffira .............!!!
Ils jouent à se faire peur pour rien!!

Tout cela fait partie de la stratégie des marokkis qui cherchent à diaboliser El Djazaïr et faire croire que c'est l'"Iran" de la région.....et que c'est un etat potentiellement dangereux.....pour que les occidentaux viennent à leur secours et flinguer El Djazaïr à leur place....puisqu'ils en sont incapables!!.

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