Emeute à Diar el Afia : 24 policiers blessés et 12 personnes arrêtées
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24 policiers des forces anti-émeute ont été blessés, dont quatre (4) gravement blessés après de graves émeutes qui ont eu lieu mardi au quartier de Diar el Afia dans la commune de Kouba. Les violences ont opposé les habitants du quartier qui protestaient contre la démolition de leurs bidonvilles.
12 personnes, des jeunes en majorité, ont été arrêtées et traduit devant la juridiction compétente.
La démolition de huit (8) bidonvilles par les services de la commune de Kouba mardi était à l’origine des premières escarmouches entre les habitants du quartier Diar el Afia et les forces de l’ordre. Suite à ces violences, les services de la commune n’ont pas pu accomplir leur travail de démolition.
La violence a pris de l’ampleur et atteint la route reliant ce quartier au siège de la mairie et les alentours de la mosquée el Falah.
Des barricades ont été posées sur cet axe et des pneus ont été incendiés pour empêcher l’avancée des services de l’ordre. Ces derniers ont par la suite maitrisé la situation et ont encerclé les emeitiers au niveau du marché communal qui a connu les plus violents affrontements. Au total, une trentaine de blessés a été enregistrée dont 24 policiers.
Echorouk a appris que quatre policiers ont été gravement blessés et ont été évacués d’urgence aux hopitaux de Mustapha Pacha, Kouba et Parnet. 12 émeutiers, en majorité des jeunes, ont été arrêtés. Des dégâts matériels ont été enregistrés.
En effet, quelques biens de l’Etat, mais aussi de privés, ont été saccagés. L’échec des négociations entre les services de sécurité et des représentants du quartier qui demandaient la libération d’un adolescent arrêté lors des escarmouches qui ont lieu mardi matin a empiré la situation.
Ainsi, les émeutes ont duré toute la soirée. Selon certains habitants du quartier, toutes ces violences auraient pu être évitées si les autorités avaient ouvert un débat avec les citoyens. En effet, plusieurs d’entre eux jettent la responsabilité de ce qui s’est passé sur les responsables de la commune de Kouba.
Selon un habitant du quartier, la majorité des adolescentes qui ont participé à ces émeutes ne sont pas du quartier. Il estime qu’ils étaient envoyés par des personnes qui n’habitent pas dans le quartier.
Certaines familles dont les maisons sont à démolir, ont assuré au journal Echorouk que la construction de leurs baraques qui remonte à deux années, a été autorisée par la présidente de l’Assemblée Populaire Communal de Kouba. Cette dernière leur aurait même promis de leurs trouver des solutions, d’autant plus qu’ils habitent le quartier depuis l’indépendance du pays en 1962. Les protestataires jettent toute la responsabilité des événements tristes sur les responsables de leurs communes.
Aziz. H :Echorouk
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24 policiers des forces anti-émeute ont été blessés, dont quatre (4) gravement blessés après de graves émeutes qui ont eu lieu mardi au quartier de Diar el Afia dans la commune de Kouba. Les violences ont opposé les habitants du quartier qui protestaient contre la démolition de leurs bidonvilles.
12 personnes, des jeunes en majorité, ont été arrêtées et traduit devant la juridiction compétente.
La démolition de huit (8) bidonvilles par les services de la commune de Kouba mardi était à l’origine des premières escarmouches entre les habitants du quartier Diar el Afia et les forces de l’ordre. Suite à ces violences, les services de la commune n’ont pas pu accomplir leur travail de démolition.
La violence a pris de l’ampleur et atteint la route reliant ce quartier au siège de la mairie et les alentours de la mosquée el Falah.
Des barricades ont été posées sur cet axe et des pneus ont été incendiés pour empêcher l’avancée des services de l’ordre. Ces derniers ont par la suite maitrisé la situation et ont encerclé les emeitiers au niveau du marché communal qui a connu les plus violents affrontements. Au total, une trentaine de blessés a été enregistrée dont 24 policiers.
Echorouk a appris que quatre policiers ont été gravement blessés et ont été évacués d’urgence aux hopitaux de Mustapha Pacha, Kouba et Parnet. 12 émeutiers, en majorité des jeunes, ont été arrêtés. Des dégâts matériels ont été enregistrés.
En effet, quelques biens de l’Etat, mais aussi de privés, ont été saccagés. L’échec des négociations entre les services de sécurité et des représentants du quartier qui demandaient la libération d’un adolescent arrêté lors des escarmouches qui ont lieu mardi matin a empiré la situation.
Ainsi, les émeutes ont duré toute la soirée. Selon certains habitants du quartier, toutes ces violences auraient pu être évitées si les autorités avaient ouvert un débat avec les citoyens. En effet, plusieurs d’entre eux jettent la responsabilité de ce qui s’est passé sur les responsables de la commune de Kouba.
Selon un habitant du quartier, la majorité des adolescentes qui ont participé à ces émeutes ne sont pas du quartier. Il estime qu’ils étaient envoyés par des personnes qui n’habitent pas dans le quartier.
Certaines familles dont les maisons sont à démolir, ont assuré au journal Echorouk que la construction de leurs baraques qui remonte à deux années, a été autorisée par la présidente de l’Assemblée Populaire Communal de Kouba. Cette dernière leur aurait même promis de leurs trouver des solutions, d’autant plus qu’ils habitent le quartier depuis l’indépendance du pays en 1962. Les protestataires jettent toute la responsabilité des événements tristes sur les responsables de leurs communes.
Aziz. H :Echorouk