Les avocats du colonel-major en retraite Kaddour Terhzaz, ex-numéro deux de l'armée de l'air marocaine qui a la nationalité française, condamné à 12 ans de prison au Maroc pour «atteinte à la sécurité extérieure de l'État» ont déclaré hier, mercredi, qu'ils avaient demandé à être reçus par Nicolas Sarkozy, en vue de sa libération et avait même demandé une rencontre avec le président Sarkozy pour qu'il intervienne en faveur de la libération du colonel Terhzaz,.
Rappelons que Kaddour Terhzaz, 72 ans, qui a la double nationalité marocaine et française,chevalier de la Légion d'Honneur, avait été condamné à 12 ans de prison en 2008 pour «atteinte à la sécurité extérieure de l'État», parce qu'il avait tout simplement écrit en 2006 une lettre au roi Mohammed VI dans laquelle il affirmait notamment que les «avions de combat marocains n'étaient pas équipés de dispositifs anti-missiles pendant la guerre contre le Polisario, il y a 20 ans» et il a appelait, pour ceux dont il avait été le chef (et dont la seule « faute » était de rentrer au Maroc après avoir subi plusieurs années d’emprisonnement dans le camp du Polisario), à un traitement les rétablissant dans leurs droits et leur dignité de militaires à la retraite .
Pour les généraux marocains, Il a commis le « crime » d’en appeler respectueusement à la clémence du pouvoir à l’égard de ses anciens pilotes, dont l’appareil fut abattu par le Front Polisario, voici une trentaine d’années et qui ont été traités en parias à leur retour au Maroc. Tout montre qu’il a été victime d’un règlement de comptes de la part de certains généraux influents qui ont saisi cette occasion de lui faire payer, durement son franc-parler.
Rappelons que Kaddour Terhzaz, 72 ans, qui a la double nationalité marocaine et française,chevalier de la Légion d'Honneur, avait été condamné à 12 ans de prison en 2008 pour «atteinte à la sécurité extérieure de l'État», parce qu'il avait tout simplement écrit en 2006 une lettre au roi Mohammed VI dans laquelle il affirmait notamment que les «avions de combat marocains n'étaient pas équipés de dispositifs anti-missiles pendant la guerre contre le Polisario, il y a 20 ans» et il a appelait, pour ceux dont il avait été le chef (et dont la seule « faute » était de rentrer au Maroc après avoir subi plusieurs années d’emprisonnement dans le camp du Polisario), à un traitement les rétablissant dans leurs droits et leur dignité de militaires à la retraite .
Pour les généraux marocains, Il a commis le « crime » d’en appeler respectueusement à la clémence du pouvoir à l’égard de ses anciens pilotes, dont l’appareil fut abattu par le Front Polisario, voici une trentaine d’années et qui ont été traités en parias à leur retour au Maroc. Tout montre qu’il a été victime d’un règlement de comptes de la part de certains généraux influents qui ont saisi cette occasion de lui faire payer, durement son franc-parler.