New York |
Le polisario et l'Algérie avalent une nouvelle couleuvre à l'ONU
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Le Conseil de sécurité de l'ONU a infligé mardi un nouveau camouflet au polisario et à son principal soutien, l'Algérie, qui ont choisi la voie de la désinformation et de la propagande pour faire dévier le processus de négociations sur le Sahara.
Le Conseil, réuni pour un briefing sur le Sahara du département des opérations de maintien de la paix des Nations unies (DPKO) et de l'Envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Christopher Ross, a déploré les actes de violence commis le 8 novembre dans le camp Gdeim Izik à Laâyoune par les bandes armées et criminelles du polisario, rompues aux meurtres et aux assassinats d'innocents et aux destructions des biens, ayant entraîné plus d'une dizaine de morts dans les rangs des forces de l'ordre désarmées.
Après la vague des retraits de la reconnaissance à la RASD, le polisario et l'Algérie ont avalé une nouvelle couleuvre, au moment où ils espéraient, à travers la violence et les actes de vandalisme et de destruction, sous la couverture d'une campagne pernicieuse des médias espagnols, détourner l'attention de la communauté internationale, et du Conseil de sécurité en particulier, du processus de négociations, auquel il appelle constamment de ses voeux depuis 2004. Contrairement aux autres parties, cette volonté de l'ONU a toujours trouvé l'accueil favorable et sincère auprès du Maroc qui a présenté en 2007 l'initiative d'autonomie dans les provinces du sud, en tant que base de négociations pour parvenir à une solution politique et consensuelle au conflit artificiel autour de la question du Sahara.
Le Conseil de sécurité a donc fait fi, comme l'a montré dans ses déclarations à la presse le président du Conseil pour le mois de novembre, l'ambassadeur de Grande Bretagne, des allégations et mensonges du polisario et de son maître algérien sur la réalité des évènements qui se sont produits à Laâyoune.
Ce manque d'intérêt pour la thèse du polisario a une seule et unique signification: Le Conseil de sécurité de l'ONU, et à travers ce prestigieux organe toute la communauté internationale, en ont assez des manoeuvres, des mensonges et des manipulations de l'Algérie et de sa créature le polisario, relayées par une certaine presse espagnole toujours prompte à déverser sa haine sur le Maroc et foulant au pied chaque jour les règles élémentaires de déontologie, comme en témoigne la publication d'une photo d'un enfant palestinien tué par l'armée israélienne en prétendant fallacieusement qu'il s'agissait d'un cliché pris à Laâyoune.
Cet affront du polisario devant le Conseil de sécurité a poussé leur représentant, le dénommé Ahmed Boukhari, à admettre l'échec, mais en ignorant qu'il ne sera pas le dernier tant que ce mouvement n'ouvrira pas ses yeux sur la réalité et n'empruntera pas la voie de la raison et de la sagesse, celle des perspectives de solution offertes par le plan d'autonomie présenté par le Maroc.
Le dénommé Boukhari s'est même permis le luxe de donner des leçons aux membres du Conseil qui ont refusé de cautionner le mensonge et l'escroquerie.
Le Maroc, riche de son histoire et de sa civilisation multiséculaires, est jaloux de sa réputation et de sa crédibilité dans le concert des Nations, en tant que pays démocratique respectant les droits de l'Homme et les libertés publiques et individuelles.
Ainsi, et croyant sincèrement aux vertus du dialogue et à la liberté d'expression, les autorités marocaines ont ouvert un dialogue responsable et sérieux avec les personnes qui ont dressé des tentes à Laâyoune pour exprimer des revendications à caractère économique et social et bénéficier des cartes de la promotion nationale. Mais c'était compter sans la détermination d'une bande armée à avorter ce processus vertueux de recherche d'une solution à ces doléances en prenant en otage des milliers d'innocents dans le camp, dont des personnes âgées, des femmes et des enfants.
Etat de droit, le Maroc ne pourrait tolérer que cette situation perdure et que des citoyens innocents soient retenus contre leur gré par des criminels et des repris de justice, qui ont été mobilisés et entraînés pour détruire et servir un agenda étranger, en l'occurrence celui de l'Algérie et du polisario, au moment où une nouvelle réunion informelle sur le Sahara allait s'ouvrir aux USA, dans le but évident de saboter les négociations. Les forces de l'ordre, désarmées, se sont ainsi retrouvées devant des milices, lourdement armées de machettes, de couteaux, de bonbonnes de gaz et de cocktails molotov, et utilisant des voitures 4X4 pour foncer sur les éléments des forces de l'ordre, en tuant froidement et sauvagement plus d'une dizaine.
Face à cette barbarie, et au lieu de rapporter la vérité et de dénoncer le vrai agresseur que sont les bandes armées entraînées par l'Algérie et le polisario, la presse espagnole a choisi la voie de l'acharnement sur le Maroc en gonflant les chiffres des victimes de ces évènements douloureux, ce que le très prestigieux journal Washington Post˝ et d'autres sources crédibles et fiables, ont démenti, preuves à l'appui.
Le sens de responsabilité...En déplorant les violences à Laâyoune et à Gdeim Izik, le Conseil a en effet, comme l'a affirmé le représentant permanent du Maroc auprès de l'ONU, Mohamed Loulichki, particulièrement ciblé les actes de barbarie commis contre les forces de sécurité marocaines désarmées et qui sont entrées dans les camps pour soustraire des femmes et des enfants à l'emprise des repris de justice et des éléments séparatistes commandités par l'Algérie et le polisario. Le sens de responsabilité dont a fait preuve le Conseil de sécurité, a ajouté M. Loulichki, apporte un démenti à la campagne de désinformation et de manipulation de l'Algérie et du polisario pour dévier le processus de négociations de sa voie normale. Le Maroc a maintes fois attiré l'attention de la communauté internationale sur cette stratégie de diversion adoptée par ces deux parties pour avorter le processus de négociations sur le Sahara.Cette stratégie, comme l'a expliqué lundi dernier à Rabat, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taïb Fassi Fihri, fait valoir tantôt les questions de droits de l'Homme, tantôt l'exploitation des richesses naturelles des provinces du Sahara, dans le but d'éviter de véritables négociations.Ce nouveau camouflet à l'ONU sera-t-il donc suffisant pour pousser à la raison l'Algérie et le polisario ?