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Qu’est-ce qui pousse les Algériens à se convertir au christianisme ?

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Qu’est-ce qui pousse les Algériens à se convertir au christianisme ?

Djaouida Azzoug, journaliste de la chaîne III de la radio nationale algérienne, a tenté de répondre aux nombreuses questions posées par l’évangélisation en Algérie à travers un long reportage diffusé, hier, sur les ondes.


Qu’est-ce qui pousse les Algériens à se convertir au christianisme ? Quelle est l’ampleur réelle de la campagne d’évangélisation ? Pourquoi les nombreuses « églises » clandestines fonctionnent en vase clos ? La raison de leur sectarisme, leur relation avec les églises étrangères ? Que prévoit la loi algérienne ? Le prosélytisme est-il toléré ? Ces églises sont-elles légales ? Certains groupes obéissent-ils à des influences externes ?

Le travail d’investigation de notre confrère, Djaouida Azzoug, journaliste de la chaîne III de la radio nationale algérienne, accompagné de nombreux témoignages d’Algériens convertis et d’interventions d’éminentes personnalités algériennes et étrangères dont les missions ou la fonction gravitent autour du thème traité, a permis d’avoir un large aperçu sur ce qui s’apparente, pour beaucoup d’Algériens, à un phénomène qui tend à prendre de l’ampleur. Dans la première partie de son reportage, la journaliste de la chaîne III, est allé à la rencontre de jeunes Algériens, hommes et femmes convertis au christianisme, à travers les régions de la Kabylie, à Oran et à Constantine.

Premier constat sur le terrain, même si le phénomène semble toucher des gens de couches sociales différentes, il n’y a pas de chiffres disponibles pour connaître le nombre exact des convertis. Cela est directement lié au fait que les « groupes ou communautés de convertis » agissent généralement dans la clandestinité. Les garages, les sous-sols, les villas, etc. font office d’églises. A Draâ Ben-Khedda, Said, la cinquantaine responsable de la communauté chrétienne, assure assumer ses convictions et réfute l’idée que sa « communauté » fait du prosélytisme.

« Nous sommes une église méthodiste, nous n’évangélisons pas ». Et d’ajouter : « qu’en chantant les louanges du Christ, les gens sont poussés vers nous par curiosité. Nous avons des églises à Oran, Constantine Annaba, etc. Nous essayons d’inculquer un enseignement chrétien », souligne Saïd qui précise que la communauté chrétienne à Draâ Ben-Khedda compte 500 à 600 personnes. « On ne veut pas s’exposer parce que nous n’avons pas de protection », ajoute-t-il. D’autres témoignages sont recueillis, ceux de femmes converties, à l’image de Djouher l’épouse de Saïd ou de Ouiza récemment convertie. Les deux femmes affirment avoir suivi la voix du Christ par conviction. « C’est mon guérisseur », dira Djouher, alors que Ouiza, boudée par sa famille, déclare avoir eu une vision dans son rêve. « Je suis venue à l’église et on m’a dit qu’il s’agit d’un appel du Christ ».

D’autres témoignages sont recueillis auprès de Djamel, responsable de « l’assemblée de dieu »

Précisant que leur église s’est implantée, il y a deux ans, Djamel affirme entretenir des contacts avec des prêtres étrangers. « Nous invitons parfois des pasteurs pour partager nos expériences. Nous avons aussi des contacts avec les chrétiens d’Oran avec qui nous échangeons aussi nos expériences. Mais généralement, c’est à travers la lecture de l’Evangile et nos propres témoignages qu’on essaye d’apporter des réponses à ceux qui viennent vers nous », dit Djamel. Aux Ouadhias, l’église la plus ancienne, et qui, selon la journaliste de la chaîne III, compte un nombre important de convertis, est dirigée, actuellement, par des chrétiens nouvellement convertis. Au total, la région compte une vingtaine d’églises nouvellement nées et qui affichent leur indépendance. Leur point commun, les chants et les cantiques.

Les témoignages de Hocine ou de Nadia, parlent surtout de conviction et de notions de partage. Hocine reconnaît, lui aussi, que son église entretient des relations amicales avec des églises étrangères mais nie toute influence de ces dernières sur son église. « Nous partons du principe que la communauté chrétienne des Ouadhias est algérienne et doit être prise en charge par des Algériens ».

« Des gens viennent spécialement pour le visa »

Dans d’autres témoignages à Tizi-Ouzou, Rachid indique que les conversions ne sont généralement pas, par conviction. « Des gens viennent spécialement pour le visa ». A l’instar des précédents témoins, Rachid aussi confirme les contacts avec des églises de l’étranger. « Nous recevons des dons de l’étranger et de l’intérieur. Mais je tiens à souligner qu’il y a des gens qui donnent beaucoup en Algérie », indique le même témoin qui souligne en passant le manque latent de documentation. « Actuellement les gens achètent des bibles librement et la demande dépasse l’offre. Le témoignage de Fatima, a la particularité de dévoiler le traitement réservé à toute personne convertie, qui décide un jour de quitter ces communautés.

« Le prêtre a voulu m’imposer un mari, et j’ai dû quitter cette communauté. Depuis on ne cesse de me harceler » déclare Fatima.

A Constantine d’autres témoins racontent les raisons de leurs conversion. Visions, rêves, ou quête de la vérité... sont autant de motivations citées par les témoins.

Les Algériens seraient plus intéressés par l’église protestante que par l’église catholique, pour bon nombre de raisons. Contrairement aux conversion vers l’Islam qui sont généralement médiatisées, les conversions vers le catholicisme sont plutôt très discrètes. Cela s’est confirmé, d’ailleurs, à travers les déclarations du directeur des Affaires religieuses de Constantine. « Officiellement je n’ai pas entendu de conversion annoncée au grand jour. Si effectivement cela existe, il faudrait comprendre les raisons », dit le même responsable. C’est à Oran que la journaliste a achevé la première partie de son reportage.

Amina affirme connaître beaucoup d’Oranais qui se sont convertis. « C’est à cause de la misère, la situation sociale qu’ils sont attirés vers le christianisme. C’est pour eux une opportunité pour un visa », assure Amina, elle-même convertie.

A Oran, la journaliste indique que deux églises ont été créées ces dernières années, dont l’une se trouve à Aïn El-Turck et où active une association non agréée. Cette église n’a rien de conventionnel et a fait l’objet d’un rappel à l’ordre.

A l’évêché d’Oran, le père Alphonse a souligné qu’il y a des gens qui veulent devenir chrétien ou catholique pour un visa, mais confondent l’église avec le consulat de France.

Sur la question de savoir si ces groupes sont affiliés au mouvement mondial d’évangélisation, le père Alphonse a indiqué que parfois des gens sont embrigadés. « J’ai su qu’il y a eu des missionnaires étrangers venus en Algérie, et on m’a dit qu’ils inculquaient la haine contre les musulmans et les catholiques » dit le père Alphonse.

« Ce que nous reprochons à ces églises, c’est le prosélytisme »

Dans la seconde partie du reportage l’ensemble des questions liées au phénomène ont été abordées avec le ministre des Affaires religieuses M. Bouabdallah Ghlamallah, le président du Haut Conseil islamique Cheikh Bouamrane, l’évêque principal de l’église catholique d’Alger Msr Tessier, et le responsable de l’église protestante d’Algérie Young Johnson.

Rappelant que des étrangers qui se sont installés en Algérie ont mis à leur profit la liberté qu’offre la constitution algérienne, le ministre algérien a qualifié les agissements de « ces étrangers » de tentative d’atteinte à l’unité nationale. « Un étranger qui demande à un Algérien de changer de religion, c’est une atteinte à sa dignité », souligne M. Ghlamallah. Cheikh Bouamrane a, pour sa part, insisté sur la nécessité de revenir à l’activité missionnaire d’avant l’indépendance pour mieux comprendre cette campagne. « Avant c’étaient des actions plutôt portées sur le social, mais pas des actions ouvertes à proprement dit, qui font du prosélytisme. Actuellement on a l’impression d’une renaissance du prosélytisme du 19e siècle. Nous ne reprochons à personne la liberté du culte.

Ce que nous reprochons à ces églises, c’est le prosélytisme », déclare M. Bouamrane. Pour sa part, le père Youg Jhonson a rejeté toutes les accusations selon lesquelles l’église protestante encourage l’évangélisation. « Nous n’avons jamais engagé une campagne d’évangélisation, les gens viennent individuellement, après ils cherchent à intégrer les communautés. Je ne pense pas que le fait de ramener la bible en grand nombre puisse pousser les gens à abandonner leur foi. Il y a des évangéliques en Algérie mais cela ne sous-entend pas qu’il y a une mainmise sur les Algériens », souligne le père Young qui précise, en passant, qu’une dizaine d’églises en Kabylie, deux en Oranie et une à Constantine sont rattachées à l’église protestante d’Algérie.

Le père Tessier a, pour sa part, rappelé que la naissance de ces nouveaux groupes n’est pas un phénomène propre à l’Algérie, il s’agit, dira t-il, d’un phénomène né aux USA et qui s’est étendu à d’autres pays. « Il faut le voir sous l ’angle de l’évolution du monde. Je tiens à préciser que les premiers à être marqués par ce phénomène sont les fidèles de l’église catholique ».

Le ministre des Affaires religieuses a aussi confirmé le caractère illégal de ces églises « clandestines ». « C’est illégal, ces lieux sont créés sans l’aval du ministère. Ces gens méprisent la législation, ils sont hors-la-loi », affirme M. Ghlamallah qui souligne que des étrangers utilisent, aujourd’hui, les Algériens convertis pour le prosélytisme.

Cheikh Bouamrane a affirmé que le mouvement tend à devenir très agressif, précisant qu’il ne s’agit, nullement, de conversions par conviction. « Il n’y a pas de convictions, mais plutôt un intérêt qui s’explique par la misère et le chômage. L’intérêt étant, bien sûr, l’obtention d’un visa et la fuite vers l’étranger », déclare le président du Haut Conseil islamique qui exhorte l’Etat à faire plus d’efforts, car dira t-il, « nous sommes agressés chez nous ».

Le même interlocuteur clôturera son intervention, en affirmant que la nouvelle loi qui régit la politique du culte est venue à points nommés. « Nous avons suggéré de traiter le problème par la réciprocité. Il s’agit aussi d’empêcher la clandestinité. Nous ne voulons plus que l’Islam soit agressé chez nous. Ils sont hostiles à cette loi, mais c’est de la légitime défense », dit cheikh Bouamrane. « Il est clair que la société algérienne a subi beaucoup d’épreuves, mais elle a tous les moyens de défendre ses croyances et ses convictions », a conclu notre confrère Djaouida Azzoug.

Par Djamel B, pour Le Quotidien d’Oran



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slimane

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SELON UNE ÉTUDE RÉALISÉE PAR L’INSTITUT AMÉRICAIN GALLUP
Des millions de Maghrébins veulent quitter leur pays
29 Novembre 2010 -

Ils sont de plus en plus nombreux à vouloir quitter la terre des aïeux

80 chefs d’Etat et de gouvernement se réunissent à Tripoli pour esquisser des solutions aux problèmes de la jeunesse.

En quête d’un avenir meilleur sur l’autre rive de la Méditerranée, les jeunes Maghrébins sont de plus en plus nombreux à quitter le pays. Selon une étude rendue publique il y a trois jours par l’institut américain Gallup sur les pays qui risquent de perdre le plus grand pourcentage de jeunes, les chiffres révélés sur le Maghreb inquiètent. L’institut Gallup indique que 44% des jeunes Tunisiens veulent quitter le pays et 37% des jeunes Marocains expriment le même désir. Ainsi, le malaise social gagne les pays du Maghreb. Le même sondage rapporte que 32% de jeunes Algériens veulent quitter le pays. Selon le derniers sondage de l’ONS, le nombre d’Algériens âgés entre 15 et 30 ans est d’environ 12 millions. Par un simple calcul arithmétique, on peut conclure que près de 4 millions de jeunes Algériens veulent quitter le pays. Créée en 1958, la fondation Gallup, du nom de George Gallup, comprend quatre divisions dont l’institut Gallup est l’une des plus prestigieuses entreprises de sondage d’opinion aux Etats-Unis. Son siège est à Washington et elle possède plus de 40 bureaux dans 27 pays de par le monde.
L’emploi, le logement et le manque de perspectives poussent souvent cette frange de la société à réagir brutalement. En Algérie, cette réaction s’exprime par le recours aux émeutes et surtout à la harga qui marque également les autres pays maghrébins. C’est dans le but d’esquisser des solutions à ces problèmes que se déroule le sommet Afrique-Europe qui s’ouvre aujourd’hui à Tripoli (Libye). La rencontre verra la participation de 80 chefs d’Etat et de gouvernement des deux continents. Le sommet, qui se tiendra sous le thème «L’investissement, la croissance économique, le travail et la création d’emplois», peut être une aubaine pour régler bon nombre de problèmes pour peu qu’il s’achève avec du concret.
Hasard du calendrier ou confidence à dessein, au moment où se déroule le sommet de Tripoli, les Etats-Unis programment à Alger l’une des plus grandes rencontres dédiée à l’Afrique du Nord. La réunion d’Alger rassemblera des dirigeants des milieux d’affaires des communautés émigrées nord-africaines ainsi que des représentants de milieux d’affaires et des entrepreneurs des USA.
Parmi les questions centrales du sommet de Tripoli, figurent, notamment, la paix et la sécurité, le changement climatique et l’intégration régionale et le développement du secteur privé, les infrastructures, l’énergie, l’agriculture et la sécurité alimentaire et les migrations. Cette dernière question, de par sa complexité et ses dimensions, constituera un point nodal de cette rencontre. Si, officiellement, la question est reléguée au second plan, il n’en demeure pas moins qu’elle sera, selon toute vraisemblance, le point central des discussions en coulisses.
D’autant plus que des personnalités à l’instar de Hugo Brady, du Centre for European Reform estiment qu’«on a besoin d’un sommet spécialement consacré à l’immigration». Selon lui, «une politique commune, sérieuse des 27 pays de l’UE en la matière fait encore défaut». Le sommet intervient, en effet, dans un contexte particulier pour les deux continents, où des franges entières d’Africains cherchent, à tout prix, à quitter leur pays et émigrer dans les pays du Vieux Continent. Dans certains pays du continent noir, l’émigration clandestine est devenue un sport national au point d’inquiéter les capitales occidentales qui ont commencé à prendre des mesures pour la contrer. La seule Libye, peuplée de cinq millions d’habitants, abrite quelque deux millions de clandestins aspirant à rejoindre la prospère Union européenne via Malte et l’Italie.
Le dirigeant libyen, Mouamar El Gueddafi, a réclamé aux Européens cinq milliards d’euros pour juguler ce flux mais n’a obtenu le mois dernier qu’en partie, gain de cause: 50 millions sur deux ans pour un programme de lutte contre l’émigration clandestine. D’autres pays, comme l’Algérie et la Libye, qui ont refusé de jouer les «garde-côtes» de l’Europe, ont fini par adopter des lois criminalisant l’émigration clandestine.
De leur côté, les pays européens qui sont confrontés à cette problématique cherchent à endiguer ce phénomène et à se prémunir, notamment contre l’immigration clandestine. Tout récemment, le président français Sarkozy a prévenu que la France allait réguler fortement les flux migratoires et n’acceptera pas l’immigration clandestine. En Suisse, c’est une loi sur le renvoi des criminels étrangers qui a été votée hier. Pour la Grande-Bretagne, l’immigration est l’un des problèmes clés que veut résoudre le gouvernement de Cameron qui a décidé récemment de réduire de 25% le nombre de travailleurs immigrés en provenance de pays hors UE. Ainsi donc, des milliers d’Africains vivant en Europe vivent avec la hantise d’être expulsés un jour de leur pays d’accueil.

Karim AIMEUR

yaz



.....Qu'est-ce qui pousse nos voisins de l'ouest à faires ça !?..


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