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[Société] 15 000 Arabes ou Kabyles qui ont choisi de se convertir.

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slaker
lurchar21
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admin"SNP1975"
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admin"SNP1975"

admin
Admin

Le directeur du Nouvel observateur, Jean Daniel, a consacré l’éditorial de cette semaine à la question du harcèlement des chrétiens d’Algérie.

Alerté par Jean d'Ormesson puis par Jacques Julliard, c'est à mon tour d'aborder l'ingrate question du sort injuste fait aux chrétiens d'Orient. Je le fais d'autant plus volontiers que, depuis quelque temps, les Algériens se sont mis eux aussi à faire des bêtises.

Heureusement, ce sont eux qui le disent. Il faut lire cet appel angoissé d'un certain nombre de personnalités algériennes pour que les autorités d'Alger reviennent sur les dispositions juridiques qu'elles viennent de prendre contre les chrétiens d'Algérie. De quoi s'agit-il ?

Qui sont-ils ? On n'avait que le souvenir poignant des moines de Tibéhirine qui savaient qu'en grec le mot témoin veut dire martyr et qui sont morts pour le salut de leurs bourreaux. Il s'agit des quelque 15 000 Arabes ou Kabyles qui ont choisi de se convertir. Et alors ?

On ne peut pas dire que les irresponsables qui ont pris la décision de fermer les églises et les temples aient choisi le meilleur moment. D'abord parce que jamais les Français qui reviennent dans l'Algérie de leur enfance n'ont été aussi bouleversés par la chaleur de l'accueil qui leur est réservé. Ensuite, parce que l'on nous dit qu'un gigantesque programme d'équipements touristiques est en voie de réalisation.

Enfin, et surtout, parce qu'il deviendrait de plus en plus choquant, à l'heure où s'affirme en France une conception de la laïcité qui garantit la liberté de conscience à tous les croyants, de voir les musulmans de France et d'Europe mieux protégés que le très petit nombre des Algériens convertis au christianisme.

J'ai rapporté jadis un entretien au cours duquel deux leaders algériens, et non des moindres (1), m'avaient confié leurs inquiétantes prévisions. Selon eux, après l'indépendance, il faudrait longtemps avant que puisse s'instaurer dans leur pays une cohabitation harmonieuse entre musulmans et non-musulmans et même entre Arabes et non-Arabes.

L'identité arabo-musulmane de l'Algérie avait été trop bafouée, la guerre trop dévastatrice. Rien à voir avec la Tunisie et le Maroc.Que faisaient-ils des prescriptions du Coran accordant la «dhimmitude» (une protection en tant que minorités) aux gens du Livre, c'est-à-dire aux juifs et aux chrétiens ? Il fallait attendre, disaient-ils, et s'adapter aux circonstances. Que faisaient-ils des Kabyles chrétiens comme leur grand poète Jean Amrouche ?

C'était des exceptions intouchables. Mais enfin, les prévisions de ces leaders algériens francisés et francophiles étaient pessimistes. Et ils le sont encore plus aujourd'hui parce que les nouveaux chrétiens seraient convertis par des missionnaires évangéliques très actifs en Afrique et en Amérique latine. C'est possible, mais d'ici à fermer des églises ! Q

uelle régression !Tout se passe comme si la neutralité religieuse de l'Etat, si respectée en France, devenait obsolète en Algérie. C'est un adieu à la Charte de la Soummam, Constitution de la révolution algérienne.

J.D.

http://www.marocainsdalgerie.net

MOUSSA3ID



moi je serais les Kabyles je demanderais l'indépendance.

lurchar21

lurchar21

La religion dans certains pays comme l'Algerie n'est qu'un outil de manipulation des peuples. La religion est devenue et toujours etait un moyen tres efficace pour controler et soumettre a genoux les gens.

slaker

slaker

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Le directeur du Nouvel observateur, Jean Daniel, a consacré l’éditorial de cette semaine à la question du harcèlement des chrétiens d’Algérie.
Alerté par Jean d'Ormesson puis par Jacques Julliard, c'est à mon tour d'aborder l'ingrate question du sort injuste fait aux chrétiens d'Orient. Je le fais d'autant plus volontiers que, depuis quelque temps, les Algériens se sont mis eux aussi à faire des bêtises. Heureusement, ce sont eux qui le disent. Il faut lire cet appel angoissé d'un certain nombre de personnalités algériennes pour que les autorités d'Alger reviennent sur les dispositions juridiques qu'elles viennent de prendre contre les chrétiens d'Algérie. De quoi s'agit-il ? Qui sont-ils ? On n'avait que le souvenir poignant des moines de Tibéhirine qui savaient qu'en grec le mot témoin veut dire martyr et qui sont morts pour le salut de leurs bourreaux. Il s'agit des quelque 15 000 Arabes ou Kabyles qui ont choisi de se convertir. Et alors ?
On ne peut pas dire que les irresponsables qui ont pris la décision de fermer les églises et les temples aient choisi le meilleur moment. D'abord parce que jamais les Français qui reviennent dans l'Algérie de leur enfance n'ont été aussi bouleversés par la chaleur de l'accueil qui leur est réservé. Ensuite, parce que l'on nous dit qu'un gigantesque programme d'équipements touristiques est en voie de réalisation. Enfin, et surtout, parce qu'il deviendrait de plus en plus choquant, à l'heure où s'affirme en France une conception de la laïcité qui garantit la liberté de conscience à tous les croyants, de voir les musulmans de France et d'Europe mieux protégés que le très petit nombre des Algériens convertis au christianisme.
J'ai rapporté jadis un entretien au cours duquel deux leaders algériens, et non des moindres (1), m'avaient confié leurs inquiétantes prévisions. Selon eux, après l'indépendance, il faudrait longtemps avant que puisse s'instaurer dans leur pays une cohabitation harmonieuse entre musulmans et non-musulmans et même entre Arabes et non-Arabes. L'identité arabo-musulmane de l'Algérie avait été trop bafouée, la guerre trop dévastatrice. Rien à voir avec la Tunisie et le Maroc.Que faisaient-ils des prescriptions du Coran accordant la «dhimmitude» (une protection en tant que minorités) aux gens du Livre, c'est-à-dire aux juifs et aux chrétiens ? Il fallait attendre, disaient-ils, et s'adapter aux circonstances. Que faisaient-ils des Kabyles chrétiens comme leur grand poète Jean Amrouche ? C'était des exceptions intouchables. Mais enfin, les prévisions de ces leaders algériens francisés et francophiles étaient pessimistes. Et ils le sont encore plus aujourd'hui parce que les nouveaux chrétiens seraient convertis par des missionnaires évangéliques très actifs en Afrique et en Amérique latine. C'est possible, mais d'ici à fermer des églises ! Quelle régression !Tout se passe comme si la neutralité religieuse de l'Etat, si respectée en France, devenait obsolète en Algérie. C'est un adieu à la Charte de la Soummam, Constitution de la révolution algérienne.
J.D.


epargne nous leurs pb, nous avons les notres et a chaque jour suffit sa peine ..........!

lurchar21

lurchar21

Toutes les nations Arabes et musulmans sont baties sur des fondations et pilliers de peur et des craintes.
Ce sont comme des maisons construites sur du sable mouvant, un jour elles finiront par s'effondre.

admin"SNP1975"

admin
Admin

3.500 Marocains devenus Chrétiens en 2007
20 avril 2008 -
Deux touristes français ont été arrêtés, le 31 mars 2008, dans un camping à Zagora, au sud du Maroc, en possession d’un nombre important de livres et de CD Rom en français et en arabe sur le christianisme. Ces étrangers sont soupçonnés de vouloir convertir la population locale. Selon la loi marocaine, ils risquent une peine de six mois à trois ans d’emprisonnement et d’une amende de 100 à 500 dirhams pour avoir ébranlé la foi d’un musulman.


Ce n’est pas la première affaire du genre au Maroc. La plus médiatisée est celle de Sadek Noshi Yassa. Cet allemand d’origine égyptienne de 64 ans a été condamné à six mois de prison ferme pour conversion de Marocains musulmans au christianisme par le tribunal de 1ère instance d’Agadir. Des bruits de plus en plus persistants parlent de la multiplication des campagnes de prosélytisme au Maroc.

Un chiffre important circule. Celui de plus de mille évangélistes qui auraient sillonné discrètement le pays depuis plus de dix ans pour “prêcher la parole de Jésus”. Une situation qui ne laisse pas indifférent le ministère des Habous et des Affaires islamiques. Le département de Ahmed Taoufik tire la sonnette d’alarme. Le ministère de l’Intérieur est interpellé pour identifier et contrôler les mouvements de prêcheurs venus d’outre-mer. La question de la montée de l’évangélisation s’était déjà posée en mai 2005, lorsque Abdelhamid Aouad, député du parti de l’Istiqlal, a saisi Ahmed Taoufik lors d’une question orale à la Chambre des Représentants. Ce dernier s’est refusé à tout commentaire.

Mais, plus besoin de nier l’évidence. D’après la World Christian Database, centre pour l’étude du christianisme mondial, le christianisme est la religion dont le taux de croissance au Maroc est le plus élevé. Cette recrudescence s’explique essentiellement par l’installation de plus en plus d’Européens au Maroc et l’arrivée d’immigrés de confession chrétienne originaires de l’Afrique Sub-saharienne. Pour les nouvelles conversions, l’organisme donne le chiffre de 3.000 à 3.500 en 2007, alors qu’en 2005, ils étaient 2.000 à 2.500. Une nette augmentation.

Toutefois, ces données sont impossibles à vérifier. Car les nouveaux convertis parmi les Marocains se font discrets. Personne n’ose le crier sur le toit, sinon il risque la mort. Une étude conduite par Amnesty International et publiée par l’Agence de Presse internationale catholique, Apic, révèle que les musulmans convertis au christianisme préfèrent cacher leur changement de religions pour assurer leur sécurité et celle de leurs proches. L’apostasie, renoncement public de sa foi, est, en effet, punie de peine de mort dans l’islam.

Une question s’impose : Qui se cache derrière ces conversions clandestines ?

Les églises officielles, reconnues par l’Etat marocain, se dégagent de toutes responsabilités. L’archevêque catholique de Rabat, Monseigneur Vincent Landel, dans un entretien accordé à un quotidien marocain, explique la fonction de son église. « Ma mission est de vivre ma foi et non pas d’essayer de convaincre qui que ce soit. » La déclaration de Ahmed Taoufik, devant la Chambre des Représentants, est aussi sans équivoque. « Les religieux chrétiens reconnus par l’Etat sont ceux qui travaillent dans des églises des différentes confessions pour l’encadrement de leurs frères chrétiens établis ou de passage au Maroc ».

Le prosélytisme est plus l’oeuvre des églises évangéliques issues des Etats-Unis. L’organisation Arab World Ministries, très présente au Maroc, ne s’en cache pas. Son objectif est bien explicite : « Annoncer la bonne nouvelle d’un Sauveur aux musulmans du monde arabe conformément à l’ordre du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ de prêcher la bonne nouvelle à toute créature. » Sur son site, elle rapporte sous des pseudonymes les témoignages de musulmans convertis. Leur nationalité n’est pas divulguée, mais, selon le récit de quelques-uns, ils sont originaires du Maghreb.

Régulièrement, cet organisme lance des appels pour recruter des adeptes qui seront par la suite envoyés dans des pays arabes. Sur leur annonce, on peut lire « Nous cherchons, avec l’aide de Dieu, à atteindre les Musulmans du monde arabe là où on peut les trouver, par l’envoi d’hommes et de femmes consacrés qui renoncent à eux-mêmes, pour encourager les églises autochtones et en établir de nouvelles, là où elles n’existent pas ». Dans les pays où ils sont envoyés, dont le Maroc, les missionnaires oeuvrent sous une couverture professionnelle, notamment celle d’un médecin ou un enseignant ou encore un homme d’affaires.

De préférence, ils doivent avoir une bonne formation théologique, parler la langue locale du pays et connaître ses traditions et ses coutumes pour pouvoir mieux s’intégrer. Ils prêchent “la parole de Dieu” à l’aide de livrets relatant la vie du Christ, de bibles en langue du terroir, de CD sur les percepts du christianisme, des tracts expliquant le chemin du salut et des formulaires pour ceux qui souhaitent se convertir.

Pour attirer les nouveaux adeptes, les missionnaires ne lésinent pas sur les moyens. Ils leur font miroiter un avenir meilleur et un univers parfait. Au départ, ils approchent les populations autochtones en offrant leur soutien. Cela va de la distribution de denrées alimentaires à des aides financières en passant par la dispense de soins médicaux gratuits.

Au Maroc, les habitants des régions les plus reculées, surtout les populations berbères, seraient les plus concernés. Pour les jeunes, les missionnaires ont une autre stratégie. Ils leur miroitent la possibilité de quitter le pays en facilitant l’octroi d’un visa Schengen ou une somme d’argent ou encore les deux. Mais, c’est sans compter sur la force de persuasion. Les évangélistes ne se contentent plus des populations défavorisées, mais ratissent large, comme en témoigne le pasteur à la paroisse protestante française de Casablanca, Jean-Luc Blanc.

Dans un entretien avec le site d’information, Afrik.com, ce religieux déclare qu’un certain nombre de Marocains, anciennement de confession musulmane, qui se sont convertis au christianisme, sont des intellectuels, ou plutôt des personnes appartenant à la classe aisée. Parmi eux, il y a des universitaires, des professeurs, des chercheurs aussi. Des personnes, selon lui, difficilement influençables. L’objectif des évangélistes étant avant tout de créer une communauté chrétienne au Maroc. Pour quelle raison ? Seul l’avenir le dira.

Source : Maroc Hebdo - Loubna Bernichi

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Evangélisme : Des missionnaires parmi nous

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Une offensive antichrétienne
en Algérie


De notre envoyé spécial à Tiaret Arezki Ait-Larbi
20/05/2008 | Mise à jour : 23:03 |
Mariage de chrétiens algériens, en 2001, à Tizi-Ouzou. Aujourd'hui, les nouveaux convertis doivent vivre leur foi dans la clandestinité. Crédits photo : SIPA

Interpellée en possession de bibles et d'évangiles, Habiba Kouider est accusée de «pratiquer un culte non musulman, sans autorisation». Notre correspondant a suivi son procès mardi.


Le tribunal correctionnel de Tiaret a abrité, mardi, un procès surréaliste. L'accusée, Habiba Kouider, une chrétienne de 37 ans, est éducatrice dans une crèche. Elle comparaît pour détention de livres religieux, un délit passible de ­prison depuis l'adoption, en février 2006, de la loi qui régle­mente «les cultes non musulmans». Le 29 mars 2008, alors qu'elle se rendait en bus d'Oran, où elle fréquente l'école biblique, à Tiaret, son lieu de résidence, elle est interceptée par des gendarmes. Dans son sac, ils découvrent les pièces à conviction : des bibles et des évangiles. Ils l'arrêtent et la transfèrent à la police, qui la place en garde à vue. Plusieurs officiers se relaient alors pour un interrogatoire humiliant de la «mécréante». Le lendemain, elle est présentée au procureur, qui lui propose un curieux marché : «Tu réintègres l'islam, et je classe le dossier ; si tu persistes dans le péché, tu subiras les foudres de la justice !» Réservée, presque timide, Habiba Kouider a peur, mais elle refuse de renier sa foi.
Trois ans de prison requis



Mardi, face au juge qui la presse de questions ironiques, elle répond avec dignité. «Quelle est ta religion ?» demande le magistrat. «Je suis chrétienne. Je me suis convertie en 2004 à l'église d'Oran», répond-elle d'une voix presque inaudible. Avec un sourire méprisant, le juge reprend : «Les curés t'ont fait boire leur eau bénite qui mène au Paradis.» Elle ne répond pas.
En remarquant la présence de journalistes dans la salle, le juge les interpelle : «Avez-vous une autorisation pour prendre des notes ?» Me Khelloudja Khalfoun, qui défend l'inculpée, intervient : «L'audience est publique, les journalistes ont le droit d'être là.» ­Lorsque les robes noires de Tiaret, sollicitées pour «défendre la chrétienne», se sont défaussées, les dignitaires de l'Église protestante se sont tournés vers cette avocate du barreau de Tizi-Ouzou, rompue aux procès sensibles. Le juge perd son calme, menace de «prendre des mesures», avant de confisquer les carnets des journalistes !
Sous le regard de la presse, les magistrats perdent de leur arrogance. Sans conviction, le procureur rappelle que «l'islam est religion d'État» avant de requérir trois ans de prison ferme. Me Khalfoun plaide «la liberté de conscience garantie par la Constitution» et demande la relaxe de sa cliente. Un résumé de deux visions antago­nistes qui s'affrontent dans la société algérienne. Le verdict sera rendu le 27 mai. Le même jour, devant le même tribunal, six autres chrétiens comparaîtront pour «distribution de tracts visant à ébranler la foi des musulmans».
Depuis janvier 2008, les procès pour «délit de chrétienté» se sont multipliés dans l'Ouest algérien, notamment à Oran, Mascara et Bel-Abbès. Comme les militants d'opposition de la dictature du parti unique, les néoconvertis sont contraints de vivre leur foi dans la clandestinité. Sans rire, le ministre algérien des Affaires religieuses se veut rassurant : «La communauté chrétienne jouit de tous les droits ; mais nous luttons contre les sectes !»


Le Figaro

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IL A FERMÉ PLUSIEURS LIEUX DE CULTE CHRÉTIENS ET MUSULMANS
Zerhouni fait place nette
26 Mai 2008 - Page : 3
Lu 2493 fois


Le salafisme «se développait sans inquiétude» pendant que le bruit, autour de ce qui est appelé communément «campagne d’évangélisation», devenait de plus en plus assourdissant.

L’Etat veut mettre de l’ordre dans la pratique religieuse. Selon le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Yazid Zerhouni, plusieurs lieux de culte et de prière musulmans et non musulmans, sans autorisation, ont été fermés dans le pays. «Plusieurs lieux de culte et de prière musulman, chrétien ou autre, qui n’avaient pas d’autorisation ont été fermés», a indiqué M.Zerhouni à la presse, en marge de l’installation du nouveau wali de Tiaret. Le lieu et le moment choisis pour faire ces déclarations donneront du grain à moudre à plusieurs parties et pour plusieurs raisons.
D’abord le lieu, Tiaret. Mardi dernier, le procureur de la République à Tiaret a requis trois ans de prison ferme contre une Algérienne convertie au christianisme et jugée pour exercice illégal d’un culte non musulman. La femme, Habiba Kouider, a été arrêtée début avril par des gendarmes sur la route reliant Tiaret et Oran en possession d’une dizaine d’exemplaires de la Bible.
Le hasard (?) a fait que la secrétaire d’Etat française aux Droits de l’Homme, Rama Yade, a réagi hier à cette condamnation au moment où Yazid Zerhouni faisait sa déclaration à propos des lieux de culte. La ministre française a qualifié de «triste» et «choquant» le procès en Algérie d’une femme convertie au christianisme, disant espérer un «geste de clémence» à son égard, dans un entretien dimanche à Radio J. «C’est triste, c’est choquant, d’abord parce que cela contrevient à la Déclaration universelle des droits de l’Homme», qui proclame dans son article 18 la liberté de pensée, de conscience et de religion, a déclaré Mme Yade. «Conformément à l’article 18 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et conformément à la tradition d’hospitalité de l’Algérie, je crois que ce serait bien d’avoir un geste de clémence.»
Une autre coïncidence est venue se greffer à la déclaration de M.Zerhouni. Il s’agit de la démission de Mgr Henri Teissier et de la nomination par le pape Benoît XVI du nouvel archevêque à Alger, le père Ghaleb Moussa Abdallah Bader. Il y a donc trop de simultanéités dans cette affaire de culte en Algérie. Cela étant, la fermeture de ces lieux a été décidée pour des raisons claires. Ils étaient situés à l’intérieur d’appartements ou de caves d’immeubles, qui n’étaient pas déclarés ou ne disposaient pas de normes de sécurité, a-t-il poursuivi. «Nous avons fermé des "mossalate" (lieux de prière), ainsi que des lieux de culte chrétiens qui n’avaient pas d’autorisation, car les prêches étaient donnés par des gens non qualifiés ou ne remplissaient pas les conditions», a soutenu Yazid Zerhouni, ajoutant que rien ne permettait de savoir si les prêches donnés étaient religieux ou autre. La loi algérienne, a-t-il rappelé, stipule que pour exercer un culte, y compris musulman, il faut un agrément pour l’ouverture du lieu de culte et un autre agrément pour celui qui assure le prêche.
Le 28 février 2006, le département des affaires religieuses de Abdallah Ghlamallah a élaboré une loi visant l’organisation du culte musulman puisqu’elle met fin aussi aux salles de prière anarchiques.
La même loi stipule également que pour pratiquer un culte non musulman par un groupe, il doit s’organiser en association muni d’une autorisation préalable auprès du wali. Cette loi a soulevé un tollé international. Si bien que même les Etats-Unis ont réagi à la décision algérienne.
D’après un rapport du département d’Etat américain publié au lendemain de l’adoption de cette loi, «la liberté du culte aurait régressé en Algérie, qui estime que l’ordonnance contre le prosélytisme religieux adoptée par le Parlement algérien est contraire aux engagements de notre pays».
Une polémique sans précédent a commencé avec l’avènement de la loi régulant la pratique des cultes non musulmans. Les communautés chrétienne, catholique et protestante dénoncent «le zèle» avec lequel sont appliquées les dispositions de cette loi. Largement relayée par certains titres de la presse nationale, la campagne d’évangélisation a été dénoncée par des responsables politiques algériens. Dans un cas comme dans l’autre, les desseins sont flous.
Car l’existence du christianisme en Algérie ne date pas de 2006 et la régulation de la pratique du culte n’est pas spécifique à l’Algérie. N’a-t-on pas entendu l’actuel président français, Nicolas Sarkozy, parler de l’Islam des caves en 2004, pour dénoncer une pratique anarchique de la religion en France? Le salafisme «se développait sans inquiétude» pendant que le bruit, autour de ce qui est appelé communément «campagne d’évangélisation», devenait de plus en plus assourdissant. Il y a une telle conjonction de phénomènes dans la société algérienne post-terrorisme qu’on ne sait plus où donner de la tête.
Finalement en Algérie, y a-t-il réellement une campagne de christianisation, d’évangélisation, un retour du salafisme ou une absence de l’Etat? Il est à craindre que c’est tout cela à la fois.

Brahim TAKHEROUBT

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La secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme, Rama Yade, a qualifié de "triste" et "choquant" le procès en Algérie d'une femme convertie au christianisme, disant espérer un "geste de clémence" à son égard, dans un entretien dimanche à Radio J.

"C'est triste, c'est choquant, d'abord parce que cela contrevient à la déclaration universelle des droits de l'Homme", qui proclame dans son article 18 la liberté de pensée, de conscience et de religion, a déclaré Mme Yade.

"Conformément à l'article 18 de la déclaration universelle des droits de l'Homme et conformément à la tradition d'hospitalité de l'Algérie, je crois que ce serait bien d'avoir un geste de clémence", a-t-elle ajouté.

Le procureur de Tiaret, dans l'ouest de l'Algérie, a requis mardi trois ans de prison ferme contre Habiba Kouider, 37 ans, convertie au christianisme et jugée pour exercice illégal d'un culte non-musulman, en vertu d'une loi de 2006. Le verdict est attendu mardi, selon le président de l'Eglise protestante d'Algérie.

"Le christianisme ne menace pas l'islam en Algérie", a estimé Mme Yade. "Les chrétiens en Algérie sont 1% de la population, c'est-à-dire à peu près 11.500 personnes, 32 églises par rapport à 32.000 mosquées, donc je ne pense pas qu'il y ait une menace religieuse".

La secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme a relevé qu'il ne s'agissait "pas du premier cas de ce type", évoquant celui d'un prêtre catholique français, Pierre Wallez, condamné en avril à deux mois de prison avec sursis pour prosélytisme, par la cour d'appel de Tlemcen (ouest de l'Algérie).

"Mais j'ai confiance dans la tolérance du peuple algérien", a encore indiqué Mme Yade.

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Zerhouni ferme les Eglises
le 27 Mai, 2008 00:58:00 | 1659 lecture(s) | Voir Réactions
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En réponse à la secrétaire d'Eta aux droits de l'homme, Rama Yade, qui s'est declarée particulièrement outrée par le réquisitoire prononcé par la justice à l'endroit d'une algérienne reconvertie au christianisme par le procureur de Tiaret, le ministre de l'Interieur de passage hier dans cette même wilaya, à annoncé la fermeture des lieux de culte et de priere chretiens non agrées. Pour mémoire, les wilayas de Tiaret, Sidi Belabes et Biskra constituent les plus grands foyers de l'Eglise évangélique en Algérie. Contrairement aux affirmations non fondées selon lesquelles la Kabylie compterait la plus grande communauté chrétienne en Algerie, c'est dans les wilayas de Biskra et de Sidi Belabes qu'apparurent au debut des années 80 sous la houlette des pasteurs americains Bill Call et Johnson les premiers lieux de culte et de priere chretiens protestants.Selon les archives inaccessibles ( ou brulées) par Ali Tounsi, les trois wilayas citées constitueraient la plaque tournante de l'évangélisation dans le pays. Toujours durant les années 80 et 90, les pasteurs americains renvoyés d'Algerie pour intelligence avec les services secrets de la CIA , désespéraient de trouver les chemins de la rédemption aux populations adultes kabyles. Car les seuls à s'etre convertis au christianisme dans la région, étaient des jeunes lycéens à la recherche d'un visa et d'un certificat d'hebergement.A cette époque, la Kabylie comptait seulement deus Eglises.

Said Radjef

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Chrétiens poursuivis en Algérie : Une riposte au «business évangélique» qui semble aveugle et disproportionnée, selon Le Monde
Par Henri Tincq (Le Monde, France) le 27/05/2008 à 14:28



Une nouvelle ligne de front s'ouvre-t-elle, en Algérie, entre islam et christianisme ? Il serait excessif de l'affirmer, tant les forces en présence sont disproportionnées. Les chrétiens ne sont plus que quelques milliers depuis l'indépendance. En outre, les Eglises historiques - catholique et protestante - ont noué avec les musulmans locaux des relations amicales qui ont survécu à la tourmente des années 1990. Si la population musulmane avait payé le plus lourd tribut au terrorisme, 19 prêtres, religieux et religieuses, dont les moines de Tibéhirine et Mgr Pierre Claverie, évêque d'Oran, y avaient trouvé la mort.

On aurait pourtant tort de sous-estimer l'épreuve de force qui vient de commencer sur le sol algérien et pourrait s'étendre à d'autres pays d'Afrique et du Proche-Orient, où se produisent les mêmes phénomènes. Elle oppose un pouvoir politique sur la défensive, relayé par la presse et la justice, et des groupes de chrétiens évangéliques de fraîche implantation, au prosélytisme actif, parfois anti-islamique, inspiré par la droite religieuse américaine, n'ayant qu'un lointain rapport avec des confessions chrétiennes implantées de longue date, victimes, par ricochet, du dispositif répressif de l'Etat.

Ayant souffert d'une terrible tragédie liée à l'instrumentalisation politique de la religion, l'Algérie estime qu'il est aujourd'hui de son droit de réglementer l'exercice des cultes, tant musulman que non musulmans. Mais la riposte qu'elle oppose au "business évangélique" dans le pays, notamment sa partie la plus fragile - la Kabylie -, peut sembler aveugle et disproportionnée. Elle est attentatoire aux droits élémentaires de la liberté de religion : des lieux de culte chrétiens sont fermés ; des visas refusés à des prêtres, des congrégations religieuses, des pasteurs protestants ; des "volontaires" catholiques brésiliens sont en voie d'expulsion. Une peine de prison avec sursis a été prononcée contre un prêtre français du diocèse d'Oran, Pierre Wallez, dont le seul tort avait été de prier avec des immigrés camerounais en dehors d'un lieu catholique autorisé.

Les Eglises de France et d'Algérie, les associations de défense des droits de l'homme, des deux côtés de la Méditerranée, ne cachent plus leurs inquiétudes. "Le prosélytisme en Algérie est surtout islamiste, réplique le pasteur Mustapha Krim, président de l'Eglise protestante. Je ne comprends pas comment 32 communautés protestantes peuvent faire trembler 32 000 mosquées." La réaction brutale du pouvoir algérien est attribuée à la pression des mouvements islamistes, à celle des investisseurs étrangers en provenance d'Arabie saoudite ou des Emirats arabes unis, enfin aux menaces d'Al-Qaida au Maghreb.
Mais cette situation révèle une autre fracture au sein même du monde chrétien, qui déborde singulièrement le cas de l'Algérie. "Les chrétiens évangéliques sont nos frères comme disciples de Jésus-Christ, mais nous comprenons autrement qu'eux le témoignage à rendre à l'Evangile", dit Mgr Teissier, ex-archevêque d'Alger. Dans beaucoup de pays pauvres, musulmans ou non, ces groupes, parfois sectaires, dirigés par des pasteurs autoproclamés, guidés par des discours peu élaborés - la fast religion -, achètent les conversions par des promesses de visas, d'enrichissement et de guérison. Cette expansion déstabilise les Eglises historiques ouvertes au dialogue et à l'action sociale avec tous les acteurs locaux. Le gouvernement algérien aurait donc tort de persister dans cet amalgame.

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. Bouteflika derrière l’inquisition et la lutte contre l’évangélisation
le 26 Mai, 2008 11:38:00 | 2731 lecture(s) | Voir Réactions
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Comment en sommes-nous arrivés à cette « affaire Habiba » ? Qui pilote la politique d’inquisition et de haine ? Et à quelle fin politique ?
Retour sur l’année 2007 pour souligner le rôle central du président Bouteflika dans cette nouvelle phase de dérapage.

Eté 2007 : La présidence de la République met sur pied une cellule des services de sécurité spécialisée dans la surveillance des activités d’évangélisation en Algérie, et destiné à faire face à ce qu’on a appelé « une croisade » dans trois wilayas : Tizi Ouzou, Mascara et Sidi Bel-Abbès, ainsi que certaines régions du Sud.
Le président de la République reçoit, en janvier 2008, le rapport élaboré par la cellule . El-Khabar, qui cite des « sources sûres », souligne que ce rapport détaillé sur l’évangélisation, élaboré par des cheikhs et des ulémas comprend une série d’étapes afin de faire face au phénomène dans les régions où il prolifère, d’après des enquêtes approfondies qui ont duré une année entière. Le plan dont El Khabar a obtenu une copie propose de créer « une commission pour la lutte contre la christianisation » constituée de cinq groupes, dont l’un est chargé de la coordination avec la présidence de la République et la Chefferie du Gouvernement afin de «réagir devant la croisade ».
Des sources au fait de l’affaire ont même précisé que la dite commission a été présentée au président Abdelaziz Bouteflika, et les imams engagés dans la lutte contre l’évangélisation devaient obtenir l’appui du président.

Octobre 2007 : Le président dévoile la maquette de la Grande mosquée. Elle aura le plus haut minaret du monde (300 mètres) ; elle pourra accueillir 120.000 fidèles ; elle sera la 3e plus grande du monde après celles des lieux saints de l'islam, la Mecque et Médine et elle coûtera autour de 3 milliards de dollars : c’est la future Grande mosquée d’Alger, déjà surnommée « mosquée de Bouteflika ».
Depuis 1962, l'Algérie a mis en chantier une mosquée par jour. Elle en compte actuellement 15.000 en activité et 3.400 en construction, selon les chiffres officiels.

Octobre 2007 : Deux militaires algériens, âgés de 21 et 22 ans, arrêtés en flagrant délit de « non respect du Ramadan », sont condamnés à de la prison ferme par un juge du tribunal de Guelma. Poursuivis pour « atteinte aux valeurs de la religion » et accusés de « manque de respect à l’islam », ils ont été condamnés l’un à six mois de prison ferme et d’une amende de 30.000 dinars et l’autre à six mois de prison avec sursis, et d’une amende de 30.000 dinars également.

Liberté (Algérie) constate : « On voit cette Algérie glisser de Mahmoud Derwiche et sa poésie éclairée de la révolte palestinienne à Samy Youcef, un obscur chanteur azeri, applaudi par Khalida Toumi, ce qui est incongru, et par Ben Bella, ce qui est prévisible, dans la salle omnisports devenue une nuit de Ramadhan l’écrin du crypto-islamisme BCBG. On constate qu’une prof de français souffre en silence, dans un lycée d’Alger, de la haine de petits “talibans” qui refusent le savoir, surtout porté et inculqué par une enseignante sans foulard. On constate que les mosquées sont prises d’assaut, pas pour les tarawihs, mais pour ce rite qui consiste à se claquemurer dans l’enceinte des lieux du culte durant dix jours avant l’Aïd, s’appropriant l’espace sacré pour tous pour des pratiques d’un autre islam, inconnu du rite malékite. On voit que des adolescents s’échangent des textos et SMS qui prônent le prosélytisme venant de serveurs en… Tchétchénie.


« Bouteflika contribue à l’islamisation rampante »

« L’Etat contribue à l’islamisation rampante » commente le site MediArabe Info à propos de l’épisode des deux militaires. « Cette sévérité des sanctions intervient alors que le pays connait une islamisation systématique des mœurs, accélérée par le président Bouteflika qui caresse les islamistes, qui leur tend la main et qui multiplie les gages à leur égard. Après avoir opté pour la clémence vis-à-vis des terroristes qui se rendent, et après avoir généralisé l’enseignement islamique, désormais obligatoire au baccalauréat dès la rentrée 2008, Bouteflika a lancé le projet de construire la troisième plus grande mosquée au monde après celles de la Mecque et de Médine (pour certains, il s’agira de la quatrième plus imposantes après celle construite récemment aux Emirats arabes unis). Cinq bureaux d’architectes internationaux ont déposé leur projet et Bouteflika doit trancher avant la fin du Ramadan. La Grande mosquée d’Alger, destinée à marquer l’histoire de l’ère Bouteflika, coûtera plus de 3,5 milliards de dollars. Elle sera dotée d’un minaret de 300 m. de hauteur, un centre culturel et des salles de conférence. Cet édifice pourra accueillir au total 120.000 fidèles. Certains Algériens regrettent que ces fonds ne puissent financer des logements ou des infrastructures indispensables, alors que le pays manque cruellement d’habitations et où le chômage atteint des taux inquiétants, et où la pauvreté ne cesse de s’étendre... »

Les objectifs de Bouteflika


Les objectifs de Bouteflika dans cette inquisition et cette islamisation rampante relèvent d’une seule ambition : renforcer son pouvoir en apparaissant comme le prophète, en « récupérant » l’influence des partis islamistes sur une bonne partie de la société algérienne.

Renforcer son pouvoir en tablant sur l’asservissement de la société par la religion, en accentuant les rivalités interconfessionnelles et en accentuant l’allégeance tribale.
La lutte contre l’évangélisation lui permet d’accentuer les rivalités interconfessionnelles et d’en jouer. Bouteflika sait que la société algérienne est à la fois travaillée par des tensions entre majorité sunnite et minorité non sunnite, entre majorités arabes et minorités non arabes, entre Arabes et Africains, entre Arabes et Berbères… Il va s’en servir, en apparaissant comme le défenseur de la majorité musulmane.
Bouteflika sait aussi que cette société est dominée par le tribalisme. C’est la seule influence qui s’exerce vraiment. Sous la couche superficielle de modernisme, l’allégeance tribale n’a pas cédé un pouce de son influence sur les individus, les sociétés et la politique. Car, dans un monde arabe où une démocratie de façade a été octroyée par les régimes despotiques en place, les partis se sont vite retrouvés à représenter non pas des tendances politiques, mais des entités confessionnelles et tribales. Au final, seules les apparences changent : les appellations sont nouvelles, les allégeances immuables.
Cela explique le combat de Bouteflika contre la laïcité et contre la démocratie.
Il redoute la première parce qu’il sait qu’il n’existe pas de système de valeurs autre que la laïcité, susceptible d’organiser des relations saines entre ces différentes entités dans les champs politique, culturel et social. Et si toutes les tentatives de démocratisation dans le monde arabe ont systématiquement avorté, c’est que, en l’absence de culture laïque bien ancrée, le fossé à franchir est trop vaste.
Il redoute la démocratie car elle stabiliserait les choses. En substituant des modalités pacifiques à la violence, elle résoudrait les tensions politiques et empêcherait qu’elles ne dégénèrent en affrontements sanglants. Les partis représenteraient alors des tendances politiques et non plus des entités confessionnelles et tribales.
Bouteflika tablera sur les rivalités interconfessionnelles et sur le tribalisme aussi longtemps que son pouvoir l’exigera. Il encouragera l’obscurantisme et combattra la laïcité car il sait qu’elle nous débarrassera de ces différentes allégeances et réhabilitera les principes de la citoyenneté laïque et de l’égalité fondamentale entre citoyens, la laïcité devient pour nous une nécessité absolue. Elle seule nous permettra de sauvegarder ce qui reste de nos sociétés, avant que leur tissu ne soit irrémédiablement détruit par des explosions sanglantes toujours renouvelées. Et elle est indispensable pour que puisse s’instaurer une démocratie véritable, seule susceptible d’apporter enfin la paix civile et la coexistence entre individus considérés en tant qu’individus et citoyens, et non en fonction de leur origine communautaire, de leurs croyances ou de leurs choix politiques. A défaut de quoi nous nous condamnons à labourer indéfiniment une mer de sang.

L.M.

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L'Eglise protestante d'Algérie appelle au respect de la Constitution


Par AFP le 03/06/2008 à 17:13






Le président de l'Eglise protestante d'Algérie a appelé mardi les autorités algériennes à faire respecter la liberté de conscience, à la suite de la condamnation de quatre convertis à des peines de prison avec sursis. «L'Eglise protestante d'Algérie en appelle aux plus hautes autorités de l'Etat pour la faire respecter la légalité constitutionnelle qui garantit la liberté de conscience, mettre un terme aux persécutions qui ciblent la communauté chrétienne et assurer son droit au libre exercice de son culte», déclare le pasteur Mustapha Krim dans un communiqué.

"L'Eglise protestante d'Algérie exprime sa profonde tristesse devant la persistance de vexations aussi humiliantes qu'arbitraires", souligne par ailleurs le pasteur Krim. Il dénonce le "harcèlement injustifié" par les forces de l'ordre d'une chrétienne convertie, Habiba Kouider, 37 ans, qui, selon lui, aurait été
"interpellée dimanche par des policiers en civil qui lui reprochaient sa conversion aux christianisme et ont fouillé son sac avant de lui imposer une humiliante palpation au corps en pleine rue".

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L'Algérie n'est pas antichrétienne, selon le prêtre français Christian Delorme


Par Christian Delorme, prêtre du diocèse de Lyon le 03/06/2008 à 13:05




Longtemps terre de convivialité interreligieuse, l'Algérie est en train de se retrouver, chez nous, au banc des accusés, à la suite de différentes mesures qui ont restreint, dans ce pays, l'exercice du droit de vivre pleinement sa religion pour les chrétiens de différentes dénominations.

Les récents procès intentés à Tiaret contre des personnes d'origine musulmane qui ont embrassé le christianisme de tendance évangélique valent désormais à l'Algérie d'être considérée, dans les pays occidentaux, comme un pays où les chrétiens sont persécutés. Cette situation est au moins autant dramatique pour l'Algérie, dont l'image se trouve ainsi salie, que pour les chrétiens en question.

Il faut donc absolument que cette double dynamique : dégradation de la vie des chrétiens de l'Algérie d'une part, et détérioration de l'image de l'Algérie d'autre part, soit enrayée au plus vite. Car l'Algérie n'est pas une terre antichrétienne. Ses dirigeants ont eu maintes fois l'occasion, dans un passé qui n'est pas lointain, d'exprimer leur considération pour les Eglises historiquement présentes chez eux.

Ces derniers jours encore, à l'occasion d'un séminaire international consacré à l'émir Abd El-Kader qui s'est tenu à Alger les 24 et 25 mai, Mgr Henri Teissier, archevêque (démissionnaire) d'Alger, et moi-même, nous avons fait l'objet de toutes les marques d'attention de la part des autorités algériennes, à commencer par le deuxième personnage de l'Etat, le président du Conseil de la nation (Sénat), Abdelkader Bensalah. Et j'ai eu la possibilité de parler de tout cela très ouvertement et très franchement pendant une heure avec le président du Haut Conseil islamique d'Algérie, le docteur Cheikh Bouamrane.
Oui, il y a, depuis plusieurs mois, des situations qui sont révoltantes, telles l'expulsion d'un pasteur protestant présent dans le pays depuis quelque quarante-cinq ans, ou la condamnation à une peine de prison avec sursis d'un prêtre qui n'avait fait rien d'autre que de prier avec des chrétiens camerounais immigrés clandestins.

Mais ce que disent le pouvoir algérien et une partie notable de la population est également à entendre. Ce qui fait fondamentalement l'unité de l'Algérie, en effet, c'est son islamité. Là demeure l'identité profonde de son peuple. L'existence de chrétiens européens, même naturalisés algériens, ne représentait pas une menace contre cette unité et cette identité. Il n'en va plus de même quand des Algériens issus de familles musulmanes deviennent chrétiens. Car alors reviennent aux mémoires les atteintes à la culture et aux institutions musulmanes qu'ont perpétrées les conquérants coloniaux. Alors retrouvent vie les souvenirs des tentatives de détournement de l'islam qui ont été exercées au XIXe siècle sur certains groupes de la population.

Connaissant l'utilisation à son profit du christianisme évangélique que la puissance impériale américaine fait en divers pays du monde, les Algériens sont nombreux à craindre qu'existe une stratégie qui viserait à créer une minorité chrétienne dans leur pays, qui pourrait devenir un jour prétexte à des interventions militaires. Il y a certainement, derrière les difficultés faites actuellement aux chrétiens, des pressions exercées par certains Etats du Golfe ou de la péninsule Arabique, afin que l'Algérie affiche davantage son islamité aux portes de l'Europe. Mais il y a, également, ces peurs algériennes et une sensibilité particulière du peuple d'Algérie qui ne doivent pas être traitées par le mépris.

Dans cette situation, l'urgence se fait sentir d'une réflexion sereine sur la légitimité, ou non, du prosélytisme chrétien en terre d'islam. Car si l'on ne peut que défendre le droit de chaque individu à aller librement vers la foi de son choix, en revanche il peut paraître moins sûr que soient permises les tentatives de ramener à soi, par des techniques diverses, des hommes et des femmes appartenant à la foi musulmane. L'Evangile, certes, demande aux chrétiens d'annoncer le Christ, mais pas au prix du déchirement d'un peuple, pas au prix de l'engendrement de situations de violence. Ce furent, d'ailleurs, jusqu'à aujourd'hui, le "credo" et la pratique de Mgr Teissier comme du cardinal Duval, tous les deux des constructeurs de l'Algérie contemporaine.


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yacoub

yacoub

:lol: Christian Delorme est un vrai dhimmi.:lol:

Il sit l'eloge de Tarik Ramadan.

Peut être qu'il va se convertir à l' islam.

yacoub

yacoub

Après le procès de nos 6 frères le 27 mai, un SOS venu d'Algérie


Après le procès du 27 mai 2008

Au nom de mes frères qui vivent la tragédie avec moi, nous voulons dire à nos frères musulmans et à l’état que nous sommes des Algériens comme eux et que nous voulons rester et vivre en Algérie. On est plus convaincus qu’on vit une chasse ouverte aux chrétiens dans ce pays par les autorités au premier plan et par la société au second.

Comme prévu on a passé au tribunal ce mardi 27 mai 2008 pour être jugé sur crime d’avoir tenter d’ébranler la foi des musulmans. Mon Dieu, comment six personnes peuvent ébranler la foi de quarante millions à moins que le tribunal soit convaincu que la foi des quarante millions n’est pas fondée sur des bases solides, une tente posée sur le sable sans pivots et qui a peur du vent, le vent de la vérité.

En plus de ça et au cours du procès, ils nous ont accusés d'avoir organisé une messe sans autorisation, une accusation sans fondement.

En fin de procès, le procureur a requis contre nous la sévère peine de (02) deux ans de prison ferme et une amende de 500.000.00 DA chacun, un total de 3.000.000.00 DA, l'équivalent de 30.000 euros.

Mes frères dans la foi, ils sont décider de nous enfermer mais ils ne pourrons pas fermer nos cœurs, nous contenions à adorés notre Dieu, notre Dieu est le christ, notre Dieu est vivant, amen.

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yaz



:bball: la justice Algerienne a etais clemente envers eux ,dans un etat islamiste et extraimement , ils aurais etais condamner à la peine capital ; ces convertisseurs ilégaux et non respectueux de là loi et coutumes de tels ou telle pays MUSULMANS..:affraid: :arrow: AVIS..

yacoub

yacoub

Yaz, tu veux decapiter tous les chretiens d' Algerie
tous les juifs aussi tous les athées ainsi que tous les apostats

Bientôt tu seras seul avec ta chevre.:lol: :lol: :lol:



Dernière édition par yacoub le Mar 17 Juin - 18:43, édité 1 fois

yaz



yacoub a écrit:Yaz, tu veux decapiter tous les chretiens d' Algerie
tous les juifs aussi tous les athées ainsi que tous les apostats

Bientôt tu seras seul avec te chevre.:lol: :lol: :lol:
ma chèvre elle au moins me donneras du lait pure et non des batards de samg mélé comme toi..tu veut ci , tu veut ça ?,on dirais que tu pense et parle à ma place troue duc!?.tu es loins de savoir ce que je veut et qui je suis Mr l islamophobe de Jacob l hioudi..

yacoub

yacoub

tu confirmes l' excellence de ton education iislamique.:lol: :lol:


Comme ces jeunes sauvageons que la Suede accueille.
et qui vont bientôt conformement à la loi islamique tout brûler

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Yaz, il faut pas parler a ce debile de yacoub, il n'a aucune raison d'être laisse le claironer tout seul c'est un juif marocain certainement, il est tres nuisible....... sa haine trouve un echo sur ce forum de haine anti-algerien, c'est tres coherent d'apres les marocains.

yacoub

yacoub

L’Algérie malmène ses chrétiens
CATHERINE COROLLER
QUOTIDIEN : lundi 7 juillet 2008


«Jusqu’à il y a cinq ou six ans, on pouvait espérer que l’Algérie devienne un vrai paradis pour la liberté religieuse.» Le pasteur Yves Gounelle, président de la Commission des églises évangéliques d’expression française à l’extérieur, dont la demande de visa pour entrer en Algérie (depuis la France) a été rejetée en février, est amer. Ces derniers mois, les procès contre les chrétiens se sont multipliés. La semaine dernière, deux Algériens convertis au protestantisme, jugés pour prosélytisme, ont été condamnés à six mois de prison avec sursis par un tribunal.

Pourtant, la présence de cultes autres que l’islam y est ancienne. Avant la conquête arabe, au VIIe siècle, une partie de l’Algérie, et notamment la Kabylie, était chrétienne. «Il en reste le souvenir dans la mémoire des Berbères»Des familles le seraient restées, tout en fréquentant la mosquée. Dans un numéro du mensuel protestant Mission, consacré à la présence chrétienne en Afrique du Nord, Roger Correvon, pasteur à Alger, cite le cas d’une musulmane «née dans une famille chrétienne» qui a finalement choisi la Bible plutôt que le Coran. Depuis l’indépendance de l’Algérie, en 1962, les chrétiens y ont joui d’une certaine bienveillance. «Le FLN se voulait laïc. Il ne revendiquait pas d’identité religieuse même s’il a déplacé le dimanche au vendredi», rappelle Yves Gounelle. Dans les années 80, l’Algérie est submergée par une «vague de conversions, rappelle Mustapha Krim, président de l’Eglise protestante d’Algérie (EPA) . Les nationaux ont adhéré massivement au protestantisme». Lui-même s’est converti à l’âge de 18 ans. C’est le cas aujourd’hui de la quasi-totalité des protestants algériens. A leurs yeux, cette religion, jugée plus ouverte que l’islam, permet de marquer une certaine liberté par rapport au contexte arabo-nationaliste.
«Persécutions». Sur l’importance du phénomène, le plus grand flou règne. Le ministère des Affaires religieuses évalue le nombre des chrétiens d’Algérie à 11 000, sur 36 millions d’habitants. Mustapha Krim va jusqu’à 50 000 à 100 000 : «Avec toutes ces persécutions, les gens ne déclarent pas ouvertement leur foi.» Pour les catholiques, le calcul est plus simple : «Il y en a quelques-uns, mais très peu par rapport aux évangéliques», précise un haut responsable français de l’église catholique dans ce pays. Pourquoi une telle différence ? «Historiquement, précise-t-il, nous avons toujours vécu dans une relation de confiance avec la société algérienne, en témoignant de notre identité, mais sans jamais organiser des actions destinées à arracher les gens à leur communauté.» Une pierre dans le jardin des protestants accusés de prosélytisme alors que les fidèles du pape respecteraient le mot d’ordre du gouvernement français, qui avait interdit toute œuvre missionnaire du temps de la colonisation.
En février 2006, le climat de relative tolérance envers les chrétiens change soudain. Alger promulgue une ordonnance fixant «les conditions et règles d’exercice des cultes autres que musulman». Ce texte réserve «l’exercice collectif du culte» à «des édifices […] identifiables de l’extérieur», soumet les manifestations religieuses à une «déclaration préalable» et punit quiconque «incite, contraint ou utilise des moyens de séduction tendant à convertir un musulman à une autre religion». C’est le début d’une campagne de harcèlement. Les protestants «cherchent à créer une minorité qui donnerait un prétexte aux puissances étrangères pour s’ingérer dans les affaires de l’Algérie», accuse Bouabdallah Ghlamallah, le ministre des Affaires religieuses. Plusieurs convertis sont arrêtés et jugés pour prosélytisme ou «exercice illégal d’un culte non musulman». D’après les calculs de Mustapha Krim, 26 temples sont fermés «pour non-conformité aux règles de sécurité».
Les catholiques ne sont pas épargnés. Ainsi, en avril, l’abbé Pierre Wallez a été condamné à deux mois de prison avec sursis pour prosélytisme après avoir célébré une messe avec des immigrés clandestins camerounais. «Nous sommes à un an de la présidentielle, c’est pour le gouvernement algérien une manière de donner des gages aux musulmans intégristes», analyse Yves Gounelle. «Ça illustre la place croissante des islamistes dans l’équilibre des pouvoirs en Algérie», confirme anonymement un responsable français de l’église catholique sur place.
Divisés. Au lieu de susciter une union sacrée entre les chrétiens, ces attaques les divisent. Dans les médias algériens et français, les catholiques accusent les protestants d’être responsables de cette situation. «Les évangéliques, par leur prosélytisme ou leur manière de provoquer, ont pu être déclencheurs d’une campagne contre tous les chrétiens et nous, inclusivement», écrit le père Bernard Lapize, ancien vicaire général du diocèse d’Oran dans la Croix du 2 juin. Le 5 juin, Claude Baty, président de la Fédération protestante de France, s’insurge officiellement. Tout en rappelant que «l’Evangile est une bonne nouvelle… à partager», il affirme qu’«accuser, comme c’est sans cesse le cas, les chrétiens qualifiés "d’évangélistes" de provoquer par leur comportement des réactions inévitables [sous-entendu méritées, ndlr] est très grave. Ce genre de raisonnement […] légitime toutes les chasses aux sorcières ».Pour justifier leur prudence, les catholiques rappellent qu’ils ont payé le prix du sang. «Entre 1994 et 1996, l’Eglise catholique d’Algérie a perdu 19 de ses membres», souligne le hiérarque catholique. Une allusion à l’assassinat, en 1994, des sept moines de Tibéhirine et de quatre «pères blancs» de Tizi Ouzou et, en 1996, de Mgr Claverie, l’évêque d’Oran. Alors que l’islam punit l’apostasie de mort, «les protestants, en revanche, n’ont pas été atteints dans leur chair», rappelle-t-il.
Côté français, seule Rama Yade a protesté pour l’instant, qualifiant de «triste» et «choquant» le procès fait à une convertie. Claude Baty et Mustapha Krim ont été reçus par Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, et au Quai d’Orsay. Mustapha Krim aimerait que Nicolas Sarkozy exige la «réciprocité» : les droits des musulmans à pratiquer leur culte étant désormais garantis en France, ceux des chrétiens devraient l’être aussi de l’autre côté de la Méditerranée.



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yacoub

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Talal a écrit:Yaz, il faut pas parler a ce debile de yacoub, il n'a aucune raison d'être laisse le claironer tout seul c'est un juif marocain certainement, il est tres nuisible....... sa haine trouve un echo sur ce forum de haine anti-algerien, c'est tres coherent d'apres les marocains.

:lol: :lol: :lol: :lol:
débile, fou, juif, nana, halouf

yacoub

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Rachid, harcelé pour sa foi

Par Eric Célérier | Publié le 24 Juin 2008

Mercredi prochain, le tribunal de Tissemsilt (350 km au sud ouest d’Alger) doit statuer sur le cas de deux chrétiens, accusés de prosélytisme. Rachid Essaghir est l’un d’entre eux et vit un véritable harcèlement en raison de son engagement chrétien.



« J’ai le sentiment qu’ils me suivent tout le temps » affirme Rachid en parlant des policiers. Les ennuis de Rachid, chrétien d’origine musulmane, ont commencé l’année dernière, en juin 2007, quand il a été arrêté lors d’un contrôle routier avec un ami nommé Djallal. Les policiers avaient trouvé dans leur véhicule un carton contenant des bibles et livres chrétiens ce qui a valu à Rachid d’être accusé de « distribution de documents dans le but de perturber la foi musulmane »



Cette affaire était la première du genre après la mise en application de l’ordonnance 06-03 qui interdit toute forme d’évangélisation des musulmans. (*) Puis, le 28 novembre 2007, le tribunal de Tissemsilt avait condamné les deux hommes en leur absence, sans même prendre la peine d’informer les accusés de la tenue de leur procès. Rachid et Djallal avaient appris leur condamnation à 2 ans de prison et 5000 euros d’amendes. six mois plus tard, le 22 mai dernier. Rachid a également été condamné à 6 mois de prison avec sursis et 200 000 dinars d’amende (2000 euros) le 3 juin 2008 pour avoir pratiqué un culte religieux non musulman sans autorisation. Son nom apparaît aussi dans une troisième affaire qui date de février 2007. Rachid avait été accusé d’avoir blasphémé contre le nom du prophète et Allah

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