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[Société] VIOLENCE EN ALGÉRIE

3 participants

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admin"SNP1975"

admin
Admin

VIOLENCE EN ALGÉRIE
La culture de l’émeute

La récurrence de l’émeute signe habituellement la faillite des rapports de confiance entre gouvernants et gouvernés.

En ce qu’elle en est la forme la plus violente, l’émeute représente, en premier lieu, l’expression la moins socialisée de groupes sociaux soumis à une détresse existentielle vécue dans le sentiment de continuité et de fatalité. Elle s’exprime, en deuxième lieu, lorsque tous les canaux conventionnels de manifestation du ressentiment collectif à l’égard des gouvernants sont en panne ou, comme c’est régulièrement le cas dans notre pays, lorsque les émeutiers (généralement des jeunes) sont déjà gagnés par un processus de répudiation de l’autorité publique, dont le caractère à la fois disciplinant et sécurisant, aura subi, pour diverses raisons, l’érosion de ses valeurs symboliques, condition de sa légitimation politique. L’émeute ne doit par ailleurs prêter à inquiétude que lorsqu’elle fonctionne, à répétition, comme modalité discursive (une forme de langage), de stigmatisation de l’ordre (ou du désordre) établi. Et c’est alors qu’il convient de bien apprécier la gravité de la situation: le fait est que la répétition de l’émeute conduit, dans une société travaillée en profondeur par un désordre permanent, au danger de la contamination de l’ensemble du corps social et à son corollaire, l’émergence d’une tradition nihiliste dont certains signes ont déjà fait leur apparition dans le champ social algérien.
Il faut enfin ajouter que l’agitation sporadique des jeunes doit toujours être interprétée non pas en fonction de son facteur déclencheur réel (comme s’en suffit habituellement 1e politique), mais selon la trame (à décoder) du message symbolique véhiculé par l’action violente, c’est-à-dire cette violence généralement spontanée et imprévisible dont se nourrit l’émeute. Ne voyons-nous pas comment cette violence frappe, en priorité, les instruments de symbolisation de l’Etat? Au fond n’est-ce pas l’Etat lui-même qui, feignant d’ignorer les cris de détresse des jeunes, est régulièrement vilipendé d’avoir failli à ses missions et fonctions? Jusqu’à n’avoir pas su imaginer le moindre artifice pour se montrer capable de porter en direction de tous ces jeunes en détresse quelque motif d’espérance?
N’avait-il pas raison Napoléon Bonaparte lorsqu’il disait qu’un chef, tous les chefs, doivent avant tout savoir se comporter en «marchands d’espérance»?
J’ajouterais, pour terminer cette rapide rétrospective conceptuelle, le fait que la récurrence de l’émeute signe habituellement la faillite des rapports de confiance entre gouvernants et gouvernés. Or, la perte de confiance lorsqu’elle advient, conduit inévitablement à une succession de ruptures dans les processus de formation de la relation entre les deux termes de l’équation: rupture symbolique (refus de l’ordre franchement rejeté ou soumis à la dérision populaire), rupture d’autorité consacrant un sentiment d’impunité, rupture de la chaîne des éléments de la hiérarchie sociale conduisant à l’apologie du désordre et à la multiplication des conduites d’affrontement nihilistes.
A présent que le cadre de réflexion est pour ainsi dire balisé, il s’agit, sans plus tarder, d’aller à l’analyse de faits qui, de mon point de vue, ont rendu la culture de l’émeute saillante dans un pays où la misère des jeunes (misère sociale, affective et sexuelle) semble paradoxalement, se structurer dans un climat d’opulence matérielle, opulence de surcroît tapageuse et dont les jeunes se sentent injustement exclus des bienfaits. Tout se passe alors comme si, portés par un masochisme d’un nouveau genre, les gouvernants s’appliquaient, inconsciemment, à exacerber davantage les frustrations de tous les laissés-pour-compte de la société.

Le désenchantement du monde
Il n’est pas utile de rappeler ici les raisons sociologiques, démographiques, psychologiques et politiques qui font qu’aujourd’hui 1a situation de la jeunesse figure en tête de liste des problèmes qui complexifient à l’infini le champ sociologique et politique algérien.
Pour faire court relativement aux causes, forcément diverses, de la situation généralement dégradée de pans entiers de cette jeunesse, il suffit de songer à son ampleur au regard de la population globale (près de 70% de moins de 30), à son désoeuvrement grandissant et, surtout, à l’absence de perspectives qui oblitère gravement son avenir.
La crise multiforme qui frappe la société globale depuis plus d’une décennie aura ajouté au poids de la frustration des jeunes et rien dans l’immédiat ne permet d’envisager au problème une solution à la hauteur des ambitions modernistes du pays. Ce n’est pas peu dire que dans l’ensemble des situations jusque-là examinées tant par les tenants de la décision politique eux-mêmes que par différentes enquêtes empiriques, il y a convergence de vues pour faire du désenchantement le sentiment le plus généralement partagé par une jeunesse en déshérence et accusant un formidable déficit en matière d’espérance. Une crise de confiance à variables multiples est en passe d’organiser les rapports sociaux des jeunes aux adultes, à l’intérieur d’un processus d’opposition et de conflictualité de type anomique: opposition à la norme sociale, à ses médiateurs naturels (la parentèle), symboliques (les pouvoirs publics lorsque, par exemple, la violence à l’école, dans les stades et dans la société en général, atteint des seuils alarmants...).
Tous ces mouvements de protestation d’allure spontanée, c’est-à-dire ne paraissant pas toujours résulter d’événements précis ou de facteurs sociologiques et politiques déterminants, donnent à penser que la société algérienne inaugure une phase de dérèglement social sur fond de culture de l’émeute où les jeunes exercent naturellement une fonction principale.
Les dernières émeutes de Berriane sont exemplaires de cette situation qui reste cependant en deçà de celle qui a conduit de nombreux jeunes, gagnés par une vision eschatologique du monde (la vie n’a de sens que si elle prépare la mort) à opter pour l’islamisme politique. A un degré moindre, mais aussi inquiétant pour l’avenir du pays, l’augmentation de la délinquance juvénile, la prolifération des maladies mentales ou même, dans certains cas, l’augmentation régulièrement rapportée, par les médias nationaux des cas de suicides inexpliqués de jeunes, sont des situations fortement indicielles de l’anomie qui envahit le champ social
Qu’il s’agisse des choix prétendument militants d’une jeunesse désemparée mais qui trouve dans le sacré une «valeur - refuge» de substitution ou qu’il s’agisse de délinquance ou de suicide des jeunes, il faut savoir que l’ensemble de ces mouvements protestataires ne participent que très rarement de «l’éthique de la conviction» mot qui, selon Max Weber, désignerait la force d’un engagement ou d’un renoncement librement consenti. Cette protestation semble plutôt résulter d’une conjonction de frustrations sociales et individuelles se traduisant invariablement et faute de mieux, par des manifestations nihilistes et utilisant différentes formes de violence dans le but proclamé de torpiller le rapport des forces sociales et politiques en présence ou dans celui, encore plus tragique de dire sa souffrance face à l’indifférence du monde. Le désespoir comme l’aspiration à une meilleure projection existentielle, apparaît ainsi et dans bien des situations, comme étant au coeur de la protestation désabusée du jeune. Quelle que soit la réalité insuffisamment étudiée de l’équation, le fait est que le dossier «jeunesse» revêt, en cette orée du troisième millénaire, une importance drastique.
Longtemps minorée par les différents pouvoirs politiques qui se sont succédé à la tête de l’Etat algérien depuis l’Indépendance nationale en 1962 ou, au mieux, conjoncturellement, instrumentalisée pour des considérations tantôt idéologiques, tantôt partisanes ou électoralistes, la variable jeunes qui, partout ailleurs dans le monde fonctionne comme un volet important des politiques nationales en matière de planification de la dynamique sociale, opère en Algérie et à contrepoint des pays développés, comme un facteur paradoxal d’immobilisme et de dérèglement social.

Quelques points d’ancrage du problème
Parmi les causes susceptibles d’être invoquées pour expliquer le désaveu lié aux actions jusque-là menées en direction des jeunes, quelques lieux de réflexion méritent d’être rapidement explorés:
1-La problématique ressortissant à la jeunesse est de configuration forcément plurielle, d’où sa richesse autant que sa complexité. De là, une politique performante en direction des jeunes traditionnellement considérés comme étant «les forces vives d’une nation» ne trouverait tout son sens que si elle est conçue, non plus d’un point vue vertical classique, mais en fonction des ramifications d’une perspective horizontale impliquant une diversité d’acteurs sociaux et politiques.
Autrement dit, l’approche habituelle du dossier qui, officiellement, participe des prérogatives du seul ministère de la Jeunesse et des Sports évacue à peu de frais sa dimension pluri - factorielle et exonère du même coup de leurs responsabilités nombre d’acteurs et de secteurs de l’État pourtant directement concernés par le problème.
Les ministères de l’Education, de l’Enseignement supérieur, de la Culture, de l’Intérieur, de la Solidarité, les Wilayas et autres organismes relevant de la «société civile» (ONG), devraient donc devoir s’investir entièrement en tant que partenaires naturels de l’équation dans toute action nationale menée en faveur des jeunes.
Une nouvelle politique qui prendrait par exemple la forme d’un pacte ou d’une convention nationale de la jeunesse, aurait à préciser les paramètres de cette solidarité intersectorielle en traçant les responsabilités ou «plan de charge» de chaque secteur. L’obligation de résultat pour chacun des acteurs dûment mandatés par la convention pour remplir un certain nombre de missions deviendrait alors la règle.
Ces obligations ainsi partagées dans un cadre consensuel présenteraient en outre l’avantage méthodologique de diluer 1’immensité du problème, au prorata des responsabilités de chaque organisme relevant de l’Etat.
2-Le reproche généralement fait au secteur de la jeunesse et des sports est d’avoir régulièrement fait dans la facilité en optant pour une démarche généralement réductionniste de la variété de ses missions au seul volet sportif. Et bien que l’activité sportive soit effectivement insécable des intérêts des jeunes, de leurs aspirations professionnelles, de leur besoin de catharsis et autres fonctions à caractère sociologique et psychologique, il faut tout de même observer que dans la durée du temps social, le sport n’a le plus souvent (pour la grande majorité des populations du moins) qu’une valeur ludique. Il est le lieu de substitution ou, au mieux, de sublimation de difficultés existentielles et non un moyen de praxis sociale.
Il faut bien se rendre compte en effet qu’aussitôt l’émotion d’un match ou d’une exhibition sportive consommée, le jeune redevient le sujet généralement oublié d’une réalité sociale implacable. Or, pour la masse la plus importante de la jeunesse algérienne ce réel, tel que vécu au quotidien dans le sentiment d’inutilité sociale et 1e déficit de l’espérance, équivaut, dans bien des situations à une mort symbolique qui motive en retour des conduites mortifères de destruction, Or, celles-ci - on l’a déjà dit - prennent des formes multiples: elles peuvent être de type exogène (violence à l’égard d’autrui dans l’homicide ou la dégradation de biens publics) ou endogène (conduite auto-destructive comme dans le cas du suicide par exemple).
La violence grandissante dans les stades ou même dans les écoles pourrait ainsi trouver en cette conjecture un début d’explication: elle fonctionnerait comme un exutoire à la forte accumulation des tensions intérieures (chômage, frustrations sociales et sexuelles, sentiment d’auto-dépréciation...) et que la valeur ludique du jeu lui-même augmentée par l’effet d’entraînement des foules permet paradoxalement d’évacuer. Le stade comme jadis les théâtres clandestins acquiert, en situation de crise sociale, une fonction légitime de défouloir mais à grande échelle. Pour, autant, la valeur intrinsèquement positive du sport n’est pas fondamentalement remise en cause par ces dysfonctions plus ou moins violentes et qui peuvent en émailler, ici et là, l’exercice. Sa vocation qui est à la fois cathartique (défouloir) et prophylactique (préventif des grosses tensions à l’intérieur des groupes sociaux), mérite sans aucun doute un investissement soutenu. Cependant, il serait naïf d’y voir la panacée d’une politique globale susceptible de satisfaire tout ou partie des multiples attentes d’une jeunesse désabusée et en rupture de confiance avec une société réputée inapte à recevoir ses aspirations et surtout à les satisfaire.
3-Cette crise de confiance entre les jeunes et leurs aînés est en outre régulièrement travaillée par de graves dissonances entre les attentes des jeunes et cette manière toute intuitive au moyen de laquelle les pouvoirs publics prétendcnt, en temps de troubles, pouvoir résoudre les facteurs à l’origine de la protestation des jeunes. Cependant, et face à un système de gouvernance autoritaire habituellement peu enclin à prêter une oreille attentive aux doléances des jeunes et, par-dessus tout, peu soucieux de tirer parti de la formidable force de changement social qu’ils représentent, les solutions proposées apparaissent alors comme des pis-aller qui ont en plus cette faculté d’exacerber le ressentiment de leur destinataire. Et c’est alors que se forme un hiatus fondamental, c’est-à-dire un conflit de signification entre générations incapables de donner le même sens à un monde, d’autant plus complexe qu’il est porté par un mouvement vertigineux de changement accéléré. Faut-il de surcroît rappeler que les systèmes de représentation du monde et des choses qui l’entourent ne prennent jamais le même sens selon l’âge, le sexe, les conditions de vie et les niveaux culturels en général. C’est ce que l’on appelle les variables sociologiques traditionnelles dont nulle politique avisée ne peut plus faire l’économie de l’analyse lorsque viendra le jour où il faudra, par exemple, imaginer un véritable plan d’action en faveur de la jeunesse algérienne. Mais en attendant cette mue salvatrice, ne devrait-on pas aussi penser l’émeute dans son aspect positif? Le fait est que par-delà les troubles et les désagréments qu’elle produit dans toute société où elle fonctionne dans des proportions tolérables, l’émeute est parfois assimilée à un instrument original de quantification du niveau de délitement de toutes ces catégories sociales qui permettent la vie en commun. C’est alors que les mouvements de foule vont servir aux spécialistes de baromètre social indiquant le niveau des tensions dans les groupes autant que la qualité de la gouvernance.

(*) Ancien Recteur de l’Université d’Alger

Pr Noureddine TOUALBI-THAÂLIBI (*)

http://www.marocainsdalgerie.net

admin"SNP1975"

admin
Admin

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Un quartier d'Alger (Zeralda) se transforme en un lieu de guerre en l'absence de l'Etat.
Des morts et des blessés dans des affrontements avec des couteaux et molotofs.


قتيل وجرحى في معارك بالخناجر وقذائف "المولوتوف"


حي شعبي بزرالدة يتحول إلى ساحة حرب في غياب الأمن


قتيل وجرحى في معارك بالخناجر وقذائف "المولوتوف"

2008.07.21 [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] سليمة حمادي


لفظ ليلة أول أمس شاب في 25 من العمر أنفاسه الأخيرة وجرح اثنان آخران في مشادات مأساوية بالأسلحة البيضاء اندلعت منذ 5 أيام بالقرية الفلاحية بزرالدة، أبطالها جماعة من الشباب، تسللوا إلى حي 1000 مسكن، وحوّلوا الحي إلى حلبة دموية مذكرة المواطنين بحروب العصر الجاهلي التي تستعمل فيها كل الوسائل.



  • حسب شهود عيان، فإن المشادات نشبت منذ 5 أيام بين شباب القرية الفلاحية وشباب حي 1000 مسكن الذين كانوا يقيمون بالحي الفوضوي بباب الواد، لأسباب شخصية تتعلق بتصفية الحسابات، وفي كل مرة تحسم الأمور في ساعة متأخرة من الليل على مدار أربعة أيام كاملة، لكن الأمور أخذت منعرجا آخر ليلة أول أمس، إذ راح المواطنون يصفون حلبة الصراع وكأنها أحد شوارع غزة بفلسطين، اندلعت المشادات في حدود الساعة العاشرة ليلا، حيث تسلل الشبان "الناقمون" على حي 1000 مسكن حاملين معهم خناجر وسكاكين وقارورات المولوتوف، حيث حاصروا أغلب عمارات حي 1000 مسكن، وكان أول من تصدى للجماعة -حسب رواية والد الضحية الشاب المدعو "ش. س" صاحب 25 ربيعا، الذي كان يقوم بحراسة حظيرة السيارات، حيث طعن من قبل أحد الشباب على مستوى البطن، لفظ أنفاسه قبل أن يتم نقله إلى مستشفى زرالدة، في حين أصيب شقيقاه بجروح متفاوتة الخطورة على إثر تدخلهم لنجدة أخيهم. واستمر الشجار بقارورات المولوتوف، أمام صراخ وصيحات النساء والأطفال إلى غاية منتصف الليل.
  • وقال المواطنون الذين حضروا تشييع جنازة الشاب "س" أن هذا الأخير معروف بخصاله الحسنة، ولم يسبق له وأن تشاجر مع أي شخص آخر، وهي نفس الشهادة التي قدمتها الوالدة التي وجدناها تنادي بأعلى صوتها وتذرف دموعا على فلذة كبدها قائلة "قتلوه وليدي وعلاش وليدي خاطيه أوليدي...".
  • في السياق نفسه، صرح المواطنون هناك أن السبب الرئيسي وراء هذه الحادثة الغياب التام لمصالح الأمن والشرطة، حيث يعيش سكان القرية الفلاحية معزولين عن العاصمة، وفي كل مرة تحدث مشادات يتأخر وصول أعوان الأمن إلى حين حدوث مجازر أو ضحايا، وهو ما حدث الأسبوع الماضي بنفس المنطقة اذ توفي شاب آخر، وقالوا إن الوضع سيستمر، إذا لم تجند المنطقة بأعوان الأمن لا سيما وأن الأمر يتعلق بتصفية حسابات بين أبناء قوم واحد.
  • وحسب مصادرنا، فإن عناصر مكافحة الشغب التي التحقت فيما بعد بمسرح الحادثة، قاموا بإلقاء القبض على 4 شبان ممن تسببوا في المناوشات، في حين أن القاتل ما يزال فارا.
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Invité


Invité

Je vois que les hyènes et vermines marocaines se rejouissent toujours des malheurs qui arrivent aux algeriens comme si chez elles "tout beigne dans l'huile".....BRAVO ENCORE et merci pour votre compassion si touchante!!!

becharelkhir

becharelkhir

curchar21
Evitez à jamais de répondre a cette putaine qui n'a pas était satisfaite aprés s'être fait niquée'.
Elle ne parle pas par sa bouche ,mais par son "takhna"(derrière).
Cette Sahraouia polisarienne parait qu'elle souffre d'une maladie de la
vache folle,et elle est vicieuse. Elle ne rate pas un seul topic.


Donc
tu ne mérites que ce que Lurchur t'avait dit,et en plus je m'en
chargerai de porter sa suggestion partout où tu vas te hasarder,puisque
tu n'es qu'un fils de bas fond.

becharelkhir

becharelkhir

Le sujet en arabe ci-dessus sera traduit demain dans son intégralité complète,en réponse à la bassesse de "talal",qui ne veut pas s'occuper de ses maux avant de s'en prendre à ses MAITRES.

Invité


Invité

BECHAR TU ES MAROCAIN.....et tu t'occupes des affaires d'un pays qui ne te concerne même pas...va te faire t'as pas honte?? soigner mon pauvre.



Si tu avides de morbidité parles plus de ton pays miséreux, toi mon maître!!!....tu sais il te faudra vivre 7 vies avant de m'arriver à la cheville mon pauvre sahraoui haineux,



Définition d'un MAROCAIN tel Bechar : Etre chargé de haine et de jalousie dont le seul centre d'intérêt et d'épier l'Algérie à travers un trou de serrure et colporter ses malheurs afin d'assouvir sa frustration enfuie et de lui donner l'impression d'exister comme insoumis momentanément.

le marocain sans cette haine et ce lynchage ne peut pas exister ou implosera tellement l'Algerie lui sert de soupape à ses malheurs internes....la vue d'un deputé marocain tabassé comme un brigand par les forces coloniales espagnoles ne lui fait ni chaud ni froid, car il est lobotomisé, tel un chien sa veille n'est dirigée que sur l'algerie.

Le marocain a des conflits et des problèmes avec tous ces voisins...la non resolution de ces conflits ajoutée à une soumission aveugle au systême a fabriqué un être acerbe, nauséabond, jaloux, venimeux, d'une nocivité tres dangeureuse.


RABI YAHFEDNA MEN KAYD QAWM EL KARAHIYA WA EL GHADR. RABI YAHFADNA MEN AYNIN ELCHARIRA EL MAGHRIBIA.

becharelkhir

becharelkhir

[quote="becharelkhir"]Le sujet en arabe ci-dessus sera traduit demain dans son intégralité complète,en réponse à la bassesse de "talal",qui ne veut pas s'occuper de ses maux avant de s'en prendre à ses MAITRES.

Désolé : Par crainte d'être accusé "d'anti-Djzairiste" par les nouveaux nationaux-populistes!!? dont le chef de file "l'hypertalal",je m'abstiens de traduire le texte en arabe sus-cité.
De même je peu revenir sur ma décision(...), si le besoin en est bien ressenti,a vous de décider ceux qui sont privé de connaitre tous les détails de cette bataille rangée qui a durée c i n q jours, sans aucune intervention des défenseurs de " Djazair" ...!!!? Tahya Djzair.

admin"SNP1975"

admin
Admin

Moi je pense à la traduction de ce texte sur le lien ci-dessous est plus rentable que le texte que tu veux traduire :

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Il s'agit du reportage de déporté sur la rencontre de Rabat (20 juillet 2008)
Merci

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admin"SNP1975"

admin
Admin

Par : Salim Koudil
De M’sila jusqu’à Khenchela en passant par Berriane et Zéralda, la multiplication des actes de violence a pour origine, au-delà du marasme social, le retour des vieux démons de l’extrémisme religieux.
Ce dernier tente de manipuler une base sociale en proie à des problèmes multiples afin de créer la confusion et reprendre du poil de la bête en l’absence de l’autorité de l’État.
Depuis le début de cet été, les annonces funèbres se succèdent. En plus des attentats terroristes, du massacre quotidien sur nos routes, des corps de harragas repêchés, la violence urbaine prend une ampleur dont les conséquences sont d’ores et déjà dramatiques. Les raisons de ces évènements sont aussi diverses que nombreuses et l’urgence d’y remédier n’est plus à dire. Il s’agit d’apporter et rapidement des solutions idoines. Ce qui s’est passé, il y a quelques jours, dans la commune de Sidi-Aïssa est plus qu’édifiant sur le danger quasi permanent qui guette l’Algérie. Quatre morts, plus d’une soixantaine de blessés (la plupart par balles), vingt-deux véhicules calcinés et tout un hôtel saccagé.
C’est le bilan macabre des affrontements survenus sur place. Les raisons de cette violence ? Les habitants de la commune parlent de hogra et “d’impunité”. Les faits remontent (comme relaté par tous les correspondants de presse présents sur les lieux) à près de trois semaines. Suite à une altercation, le fils du propriétaire de l’hôtel aurait “écrasé” avec sa voiture un jeune de la commune.
Après deux semaines d’hospitalisation, ce dernier décède. Son enterrement, qui a drainé beaucoup de monde, a été l’occasion pour la foule nombreuse de se diriger vers l’établissement (pas loin du cimetière). Une expédition punitive qui a été, toujours selon les témoignages, “accueillie” par le propriétaire et ses agents de sécurité qui n’auraient pas hésité à tirer sur la foule. En plus des morts et des nombreux blessés graves, on parle aussi de la disparition de huit femmes qui étaient à l’hôtel au moment des faits. La mort du jeune homme et l’impunité ne semblent d’ailleurs pas être les seules raisons de ces affrontements. Selon certains échos, ce serait plutôt un “prétexte”. L’hôtel, inauguré en 2005, était déjà désigné par les habitants de la commune comme un “lieu de débauche”.
C’est dire que l’effet de surprise était quasiment absent. Il suffisait aux “représentants de l’État” d’être au courant de la vie de la cité, ce qui est leur première mission, pour éviter tout cela.
C’est dire qu’avant tout, c’est une cascade de défaillances, et à plusieurs niveaux, qui a engendré les malheureux évènements de cette commune de M’sila. C’est une des nombreuses formes du divorce constaté depuis déjà plusieurs années entre le pouvoir et le “peuple d’en bas”. Aussi ce qui vient de se passer à Sidi-Aïssa vient-il remettre en cause toute la politique lancée dernièrement en grande pompe pour la promotion du tourisme en Algérie. D’autres exemples de cette “non-soudaine” violence urbaine peuvent être cités. Il y a ainsi Berriane et ses soubresauts “ethniques”. Alger n’est évidement pas épargnée par ce phénomène. Vers la fin juillet, des affrontements se sont déroulés dans la commune de Zéralda avec au bout un mort et une dizaine de blessés. Il s’agissait de heurts entre les jeunes du village agricole El-Karia et ceux de la cité des 1 000-Logements. Cette dernière a été nouvellement construite et beaucoup de ses habitants sont issus des bidonvilles d’Alger.
Quelques jours après, à Khenchela, un mariage s’est transformé en bagarre générale entre les membres de la famille de la mariée et ceux de la famille… du mari. Aussi violence ne rime-t-elle pas seulement avec jeunesse. Mercredi dernier, à Telagh (Sidi Bel-Abbès), un berger de 55 ans a été assassiné par un propriétaire terrien de 70 ans. À l’origine de ce drame, le troupeau de la victime avait traversé les terres de l’autre.
Cette ambiance de violence qui règne en Algérie est trop facilement expliquée par le caractère nerveux de ses habitants. En l’absence d’études fiables (surtout de la part des sociologues résidant en Algérie), la navigation dans le flou est, jusqu’à preuve du contraire, la politique appliquée par les responsables.
Tout le monde est en train de constater un véritable retour en arrière de la société. Cela va du retour du tribalisme jusqu’à la propagation de la salafia et de l’extrémisme religieux, en passant par le conservatisme. Un “réveil” s’impose.
Salim Koudil




Liberté

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lurchar21

lurchar21

Ces des actions biens orchestrees , il faut etre un idiot pour croire que c'est pour venger la victime de l'accident. Des milliers de victimes chaque annees en Algerie et jamais entendu ni vu des actions pareilles. L'hauteur de cet article est correct, ce n'est qu'un (PRETEXTE).
C'est le meme cas au Maroc ,chaque annee des milliers de morts et de blesses /handicapes . C'est aux autorites d'enforcer la loi et la faire respecter par les utiliseurs de vehicules sur les routes et places publiques et pas a n'importe qui . Sinon tous les pays du monde seront cendre.

En plus des morts et des nombreux blessés graves, on parle aussi de la disparition de huit femmes qui étaient à l’hôtel au moment des faits. La mort du jeune homme et l’impunité ne semblent d’ailleurs pas être les seules raisons de ces affrontements. Selon certains échos, ce serait plutôt un “prétexte”
Tout le monde est en train de constater un véritable retour en arrière de la société. Cela va du retour du tribalisme jusqu’à la propagation de la salafia et de l’extrémisme religieux, en passant par le conservatisme. Un “réveil” s’impose.
Salim Koudil

admin"SNP1975"

admin
Admin

Après l’assassinat d’un jeune de 25 ans
Chetaïbi s’enflamme
Par : B. BADIS
Lu : (60 fois)

Le jeune Lyès Bouaziz, 25 ans, a été assassiné d’un coup de couteau hier tôt dans la matinée, alors qu’il poursuivait des voleurs qui ont tenté de cambrioler son domicile familial. La victime, qui venait juste de terminer son cursus universitaire, a rendu l’âme lors de son transfert au CHU de Annaba. Ce drame s’est passé aux environs de la prière du “fedjr”. Cette matinée, quatre malfrats, originaires du quartier Ruisseau d’or de Annaba, spécialisés dans les vols avec agressions caractérisées, ont jeté leur dévolu sur le domicile de la famille Bouaziz Mokhtar, situé à l’entrée du village. Mais, une fois à l’intérieur, les cambrioleurs se sont fait remarquer par le chef de famille, lequel a donné l’alerte. Un des intrus n’a pu échapper. Il a été maîtrisé à l’intérieur de la maison, alors que ses autres complices ont été poursuivis par les deux fils de cette famille. L’aîné, qui a réussi à intercepter l’un des fugitifs, a été mortellement poignardé.
Alertés du drame, les jeunes du village ont lancé une véritable chasse à l’homme puis aux estivants. Le bourreau du jeune Lyès a été arrêté et sévèrement corrigé, quelques heures plus tard, du côté de la plage Sable d’or sur la route menant au site de Sidi-Akacha, à quelque 7 km environ du lieu du meurtre. Cependant, lors de son arrestation par ses poursuivants, l’assassin a réussi une fois encore à faire une seconde victime. Celle-ci, sérieusement atteinte à l’arme blanche, a été évacuée en urgence au CHU de Annaba. L’opération de “ratissage” lancée par les habitants à la recherche des deux autres acolytes est toujours en cours. La région de Chetaïbi est pratiquement bouclée par les jeunes du village, dont une partie s’est attaquée malheureusement aux estivants, installés au niveau de la plage de la ville, la fontaine romaine et la baie ouest.
Alors une mêlée générale s’en est suivie. Les estivants affolés couraient dans tous les sens. Leurs bagages ont été rassemblés près du siège de la commune puis brûlés. Malheureusement, cette chasse aux estivants a fait encore une autre victime, soit un vacancier. Lui aussi a été lui poignardé et a été admis au niveau du centre de santé de Chetaïbi. Nous avons tenté de joindre le village, situé à 70 km à l’ouest de Annaba. Mais tous les accès ont été fermés par les éléments de la Gendarmerie nationale. En effet, un impressionnant cordon de sécurité a été installé au niveau des principales routes menant à Chetaïbi, à savoir celle de Zaoui et Zgâa. De même que plusieurs brigades anti-émeutes des différents corps de sécurité ont été dépêchés sur les lieux. Joint par téléphone, un responsable local a tenu à préciser : “Actuellement, la situation est très tendue. Une véritable pagaille s'est installée dans notre paisible petite ville.” Et d’ajouter qu’“il faut s’attendre au pire à l’issue de l’inhumation de la victime, prévue après la prière d’“el- asr”. Des émeutes ne sont pas à écarter.
B. BADIS



LIBERTE

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admin"SNP1975"

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Le phénomène est devenu habituel dans notre championnat


L’inquiétante montée de la violence dans les stades

19-10-2008
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Par Abdelghani Aïchoun

Si à Alger, les services de sécurité ont pu maîtriser la situation après que des échauffourées eurent failli éclater entre supporters, dans le match opposant l’USMA à l’USMH (division une), à Constantine, par contre, il y a eu, selon les informations rapportées par l’APS, un mort. D’autres sources affirment qu’il y en a un second. Quoique le derby constantinois entre le CSC et le MOC ait eu lieu dans un fair-play total sur le terrain, cela n’a pas empêché quelques supporters de s’adonner à des actes de violence, faisant une vingtaine de blessés y compris parmi les forces de sécurité. Ainsi, il n’y a pas pratiquement de journée du championnat qui se déroule sans qu’il y ait de pareils incidents. Le phénomène est devenu tellement habituel à notre football que les médias ne rapportent plus les incidents sans gravité comme les jets de
projectiles. Il y a même certains arbitres et commissaires de match qui ne mentionnent plus certains actes qui sont pourtant lourdement sanctionnés ailleurs. Les responsables du football en Algérie devraient réagir vite avant qu’il ne soit trop tard.
Va-t-on se contenter de comptabiliser ces faits ? Ce genre d’incidents devrait être banni par tous les moyens. L’envahissement des terrains et les jets de projectiles sont des actes étrangers à l’esprit sportif qui doit régner dans nos stades. Les responsables de la Fédération algérienne de football (FAF) et de la Ligue nationale de football (LNF) devraient même réfléchir à alourdir les sanctions concernant ce genre d’agissements, quitte à délocaliser un club pendant toute une saison. Pour rappel, le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Hachemi Djiar, a procédé, le 6 octobre dernier, à l’installation d’une commission nationale de coordination intersectorielle pour la prévention de la violence dans les enceintes sportives. Cette commission, dont l’installation intervient conformément aux dispositions prévues dans le décret exécutif n°08-239 du 29 juillet 2008, s’assigne plusieurs missions, dont la mise en place d’une stratégie nationale de prévention de la violence dans les enceintes sportives, ainsi que le suivi et l’évaluation de sa mise en œuvre. Cette commission, qui élabore son programme d’activités, est également chargée de proposer, en relation avec les secteurs concernés, les mesures et les conditions concourant au bon déroulement des manifestations et compétitions sportives et d’œuvrer à la coordination des activités des commissions de wilaya pour la prévention de la violence.
Dans son allocution, le ministre a lancé un appel à toutes les parties concernées, notamment les responsables des clubs, les arbitres et les personnels en charge de la gestion des complexes sportifs pour assumer pleinement leurs responsabilités et s’acquitter de leurs devoirs, afin, dira-t-il, «de juguler ce phénomène à travers l’encadrement et la prise en charge convenable des supporters au niveau des enceintes sportives et la garantie d’un arbitrage transparent». Il a regretté que les responsables de certains clubs encouragent parfois leurs supporters à recourir à la violence et à porter atteinte à l’ordre public.

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Vous avez remarqué sur la photo qu'il y a 2 drapeaux.
Un national et l'autre berbere.
Même chose à l'epoque du FIS les marcheurs Islamistes brandissaient un drapeau qui ressemble à celui d'Ibn Séoud.

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Université de Mostaganem

Un professeur tué par son étudiant




Agressé hier dans son bureau par un étudiant, le professeur Mohamed Benchehida a succombé à ses multiples blessures provoquées avec un couteau de boucherie. Son agresseur n’est autre que le dénommé Charef Benhalima, étudiant en LMD mathématiques-informatique à l’université de Mostaganem, dont la victime était le responsable pédagogique.



Il était 8h45 lorsque l’enseignant, qui venait de passer dans les amphis pour demander à ses étudiants d’émarger sur une feuille de présence, rejoignait paisiblement son bureau. A cet instant, son agresseur poussa la porte et s’introduisit dans son bureau. Assis face à son micro, l’enseignant, qui avait reconnu l’étudiant qui venait régulièrement réclamer son relevé de notes, a eu juste le temps de se retourner pour réaliser qu’il avait en face de lui un assassin. Selon des témoins, le professeur invitait son étudiant à patienter au moment où les premiers coups de couteau lui lacéraient le visage, le cou, le thorax et l’abdomen, causant une forte hémorragie. Les cris de douleur de la victime parvinrent rapidement à l’extérieur, ce qui ameuta des étudiants et les agents de sécurité qui se ruèrent sur l’agresseur. Ils ne sont arrivés à le maîtriser qu’au bout d’efforts conjugués. Un ingénieur se trouvant face à face avec le meurtrier, qui s’acharnait sur sa victime, témoigne avoir demandé à l’agresseur de cesser son acte abject ; il eut pour réponse une menace de mort accompagnée d’un regard de haine. Ayant assouvi son animosité, le meurtrier planta violemment le couteau sur une table. Saignant de toutes parts, la victime quittera péniblement son bureau pour s’affaler dans la cour. Le défunt dira à une de ses collègues voulant le soutenir : « je me suis vidé de mon sang. » Deux de ses étudiants, une jeune fille et un garçon lui portèrent secours, l’un en offrant sa ceinture et l’autre son pyjama afin d’en faire des garrots. Vaines tentatives, les blessures à l’abdomen saignaient à flots. Deux heures après son admission aux urgences, alors que les médecins tentaient l’impossible et que des collègues se pressaient pour donner leur sang, Mohamed Benchehida rendait l’âme.
Son proche collègue de 25 ans, Ahmed Bourahla, est resté sous le choc. Il dira son incompréhension de cet acte abject et ajoutera rageusement qu’il ne voyait pas comment il pourrait continuer à enseigner, tout en sachant que parmi ses étudiants se cacherait son futur agresseur. Abattu, un professeur de chimie n’avait que ses larmes pour dire sa détresse et clamer sa rage. Car très rapidement, la nouvelle fera l’effet d’une bombe parmi les collègues de la victime. Les autorités locales se rendront à la bibliothèque centrale pour un recueillement. Informé de ce drame, Rachid Harraoubia, ministre de l’enseignement supérieur, fera le déplacement depuis Alger et assistera aux funérailles en compagnie d’une foule impressionnante. Dans une brève intervention empreinte de solennité et de recueillement, il appellera au respect de la science et des scientifiques. Il dira sa stupeur de voir un acte si tragique commis à l’encontre d’un enseignant dans l’exercice de ses fonctions. Questionné à propos de la peur, voire de la terreur que font subir certaines organisations estudiantines dans l’ensemble des campus, il affirmera avec force que la loi sera appliquée dans toute sa rigueur et qu’aucun contrevenant ne sera à l’abri. Après la prière du mort, la foule compacte et résignée se retirera dans un silence religieux. Ses collègues, dont ses anciens camarades de l’université de la Sénia qui ont fait le déplacement, seront unanimes pour soutenir que cet événement tragique n’était que la conséquence d’une gestion où la compromission et les lâchetés auront fait le lit de la concussion et du défaitisme. Nombreux sont ceux qui rappellent qu’une année auparavant, Mohamed Djalem, leur collègue de biologie, se faisait agresser en plein amphi. A ce jour, son agresseur n’a même pas été inquiété. Un laxisme de trop qui vient de se traduire par ce crime abominable.


Par [url=mailto://]Yacine Alim [/url]

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