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· Les Algériens se divisent
sur la visite de Sarkozy
N.B : Ce qui nous intéresse nous les marocains dans tout ça, c’est de savoir est ce que c’est vrai ce qu’il dit Bouteflika quand-il précise que : «Il n’est pas dans nos traditions (...) de porter des jugements de valeur sur des hommes d’État étrangers ou de nous immiscer dans la politique intérieure des autres États, notamment lorsqu’il s’agit d’un pay ami.» ou sa précision s’applique uniquement pour les pays « amis »,et tout est permis pour les pays frères et voisins… !
La polémique déclenchée par un ministre algérien qui s’est interrogé sur les origines juives de Nicolas Sarkozy suscitait hier de nombreuses interrogations, à quatre jours de la visite d’État du président français en Algérie. Si le principe du déplacement de Nicolas Sarkozy, de lundi à mercredi, n’est pas remis en cause, l’onde de choc provoquée par les propos incendiaires de Mohammed Chérif Abbés a ébranlé les difficiles relations franco-algériennes.
Côté algérien, le président Abdelaziz Bouteflika a appelé Nicolas Sarkozy pour lui indiquer qu’il désavouait son ministre. Les déclarations de Chérif Abbés «ne reflètent en rien la position de l’Algérie», a affirmé le chef de l’État algérien. Il a assuré que «le président français sera reçu en ami, au cours de sa visite d’État en Algérie, une visite essentielle pour les deux pays».
La démarche de Bouteflika sera-t-elle suffisante, alors que des rumeurs d’annulation du voyage avaient commencé à circuler des deux côtés de la Méditerranée ? L’entente entre les deux dirigeants, qui se sont déjà rencontrés à une dizaine de reprises, pourrait détendre le climat.
D’autant plus que le président algérien a sèchement remis en place Chérif Abbés. «La politique extérieure relève du domaine réservé. Elle est conduite directement par le président ou ses services (...) En dehors des positions exprimées par ces autorités, toute déclaration ou spéculation n’engage que ses auteurs ou ceux qui les publient», dit un communiqué de la présidence algérienne.
Et d’enfoncer le clou : «Il n’est pas dans nos traditions (...) de porter des jugements de valeur sur des hommes d’État étrangers ou de nous immiscer dans la politique intérieure des autres États, notamment lorsqu’il s’agit d’un pays ami.»
L’affaire aurait pu en rester là si, à Alger, les éternels adversaires d’un rapprochement avec l’ancienne puissance coloniale n’étaient pas sortis de leur réserve pour appuyer Chérif Abbés. «M. Sarkozy n’est pas le bienvenu» en Algérie a asséné le secrétaire général de l’organisation des Moudjahidin (anciens combattants) Saïd Abadou, en exigeant une fois de plus la «repentance».
Reste que si l’objectif de Chérif Abbés était de favoriser des «excuses» françaises pour la période coloniale, il s’y est pris plutôt mal. Dans son interview, le ministre avait déclaré : «vous connaissez les origines du président français et ceux qui l’ont amené au pouvoir...» Et de citer la nomination de Bernard Kouchner au ministère des Affaires étrangères comme «le résultat d’un mouvement qui reflète l’avis des véritables architectes de l’arrivée de Sarkozy au pouvoir, le lobby juif, qui a le monopole de l’industrie en France».
Autant de propos que le ministre s’est abstenu depuis lors de démentir, même s’il a cru bon de mettre en cause l’interprétation que «certains journaux» en ont faite.
D’après le figaro International du 30/11/2007
sur la visite de Sarkozy
N.B : Ce qui nous intéresse nous les marocains dans tout ça, c’est de savoir est ce que c’est vrai ce qu’il dit Bouteflika quand-il précise que : «Il n’est pas dans nos traditions (...) de porter des jugements de valeur sur des hommes d’État étrangers ou de nous immiscer dans la politique intérieure des autres États, notamment lorsqu’il s’agit d’un pay ami.» ou sa précision s’applique uniquement pour les pays « amis »,et tout est permis pour les pays frères et voisins… !
La polémique déclenchée par un ministre algérien qui s’est interrogé sur les origines juives de Nicolas Sarkozy suscitait hier de nombreuses interrogations, à quatre jours de la visite d’État du président français en Algérie. Si le principe du déplacement de Nicolas Sarkozy, de lundi à mercredi, n’est pas remis en cause, l’onde de choc provoquée par les propos incendiaires de Mohammed Chérif Abbés a ébranlé les difficiles relations franco-algériennes.
Côté algérien, le président Abdelaziz Bouteflika a appelé Nicolas Sarkozy pour lui indiquer qu’il désavouait son ministre. Les déclarations de Chérif Abbés «ne reflètent en rien la position de l’Algérie», a affirmé le chef de l’État algérien. Il a assuré que «le président français sera reçu en ami, au cours de sa visite d’État en Algérie, une visite essentielle pour les deux pays».
La démarche de Bouteflika sera-t-elle suffisante, alors que des rumeurs d’annulation du voyage avaient commencé à circuler des deux côtés de la Méditerranée ? L’entente entre les deux dirigeants, qui se sont déjà rencontrés à une dizaine de reprises, pourrait détendre le climat.
D’autant plus que le président algérien a sèchement remis en place Chérif Abbés. «La politique extérieure relève du domaine réservé. Elle est conduite directement par le président ou ses services (...) En dehors des positions exprimées par ces autorités, toute déclaration ou spéculation n’engage que ses auteurs ou ceux qui les publient», dit un communiqué de la présidence algérienne.
Et d’enfoncer le clou : «Il n’est pas dans nos traditions (...) de porter des jugements de valeur sur des hommes d’État étrangers ou de nous immiscer dans la politique intérieure des autres États, notamment lorsqu’il s’agit d’un pays ami.»
L’affaire aurait pu en rester là si, à Alger, les éternels adversaires d’un rapprochement avec l’ancienne puissance coloniale n’étaient pas sortis de leur réserve pour appuyer Chérif Abbés. «M. Sarkozy n’est pas le bienvenu» en Algérie a asséné le secrétaire général de l’organisation des Moudjahidin (anciens combattants) Saïd Abadou, en exigeant une fois de plus la «repentance».
Reste que si l’objectif de Chérif Abbés était de favoriser des «excuses» françaises pour la période coloniale, il s’y est pris plutôt mal. Dans son interview, le ministre avait déclaré : «vous connaissez les origines du président français et ceux qui l’ont amené au pouvoir...» Et de citer la nomination de Bernard Kouchner au ministère des Affaires étrangères comme «le résultat d’un mouvement qui reflète l’avis des véritables architectes de l’arrivée de Sarkozy au pouvoir, le lobby juif, qui a le monopole de l’industrie en France».
Autant de propos que le ministre s’est abstenu depuis lors de démentir, même s’il a cru bon de mettre en cause l’interprétation que «certains journaux» en ont faite.
D’après le figaro International du 30/11/2007