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Dattes: L’Algérie, 2ème producteur mondial et 28ème exportateur

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Atavisme

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Pour promouvoir la production, surtout l’exportation des dattes, le crédit bancaire R’FIG sera ouvert aux exportateurs de ce produit du terroir qui est en deçà des objectifs, l’Algérie étant le second producteur de dattes au monde, mais le 28ème exportateur, a annoncé le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa.

Il a précisé que «les exportateurs de dattes vont pouvoir bénéficier du crédit agricole sans intérêts ‘’R’fig’’ à partir de l’année en cours, mais sous une condition relative aux quantités exportées».

En fait, l’octroi du crédit R’fig à un exportateur de dattes sera assujetti à la condition d’augmenter les quantités exportables, en 2010, de 20% par rapport aux exportations réalisées en 2009, a indiqué le ministre lors d’une réunion interprofessionnelle sur la filière datte consacrée à la présentation des rapports de cinq groupes de travail ad-hoc installés en février dernier.

Sachant qu’en 2009, l’Algérie a produit 600.000 tonnes de dattes (+8% par rapport à 2008), mais elle n’en a exporté qu’entre 10 à 12.000 tonnes. A ce propos le ministre dira « Il est anormal qu’un pays produit 600.000 tonnes et n’en exporte que 2% ».

Rappelons que ces groupes de travail étaient chargés d’étudier et de faire des propositions relatives au financement, la labellisation, la promotion des exportations, l’appui technique, la protection phytosanitaire et l’organisation de la filière phoenicicole.

Il est à rappeler que le crédit R’fig s’applique aussi aux producteurs, collecteurs et conditionneurs de la filière de phoeniciculture, et ce, pour une durée de 18 mois, à l’issue de laquelle ils doivent rembourser leur crédit pour pouvoir en bénéficier l’année d’après.

A propos de la labellisation, le groupe chargé de cet aspect a enregistré 242 demandes d’inscription de produits pour qu’ils soient labellisés et protégés comme cela a été fait pour la datte «Deglet Nour de Tolga» dont la demande d’attribution d’une indication géographique au profit de l’Association des producteurs de dattes de 10 communes de la wilaya de Biskra, a été validée en janvier dernier par le ministère.



Hafida Benarmas

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Deglet Nour, La datte la plus vendue en France, est une marque algérienne non deposée, que les tunisiens ont usurpée, La marque Deglet Nour a eu des prix d'excellence dans les années 70, l'Algérie ne l'exportait pas mais elle en faisaient le troc avec les pays de l'est.
Les tunisiens plus capitalistes que les algériens ont "volé" la marque Deglet Nour et ont pénétré le marché français en surfant sur les succés de la véritable Deglet Nour algérienne.

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Les marocains de leur côté ont usurpé à l'Algerie la marque "Sidi Brahim"
Sidi Brahim, grand nom de vins algériens depuis les années 60, a été volé par les marocains sans vergogne qui commercialisent en Europe un Sidi-Brahim "made in makhzenstan"!!!

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La production des dattes en progression

La production en dattes pour la campagne phoenicicole 2009/2010, devra atteindre 7.1 millions de quintaux, contre 6,5 la saison dernière. Les quantités récoltées, jusqu'au 9 décembre 2010, sont évaluées à 5.5 millions de quintaux, a indiqué le ministère de l'Agriculture et du développement rural dans un communiqué diffusé, hier.

Ce qui représente, a-t-on précisé, 77% des prévisions de production. Il a été indiqué, également, que les rendements par arbre ont enregistré une croissance de plus 10% par rapport à la campagne 2008/2009. Selon la même source, les contrats de performance signés avec les wilayas du pays, couvrant la période 2009-2014, tablait sur une production de 9 millions de quintaux, dont un tiers en " Deglet Nour ", contre une production annuelle moyenne (2004-2008) de 5 millions de quintaux, toutes variétés confondues. La superficie de la palmeraie algérienne qui était de 165 000 hectares en 2008, a augmenté pour atteindre, aujourd'hui, les 170 000 hectares.

Cette superficie représente 18.7 millions de palmiers indique le département de Rachid Benaissa en précisant que la filière compte plus de 80 000 phoeniciculteurs et génère 200 000 emplois permanents. De ce fait, la filière phoenicicole représente 7% de la valeur de la production agricole globale, soit 47 milliards de dinars. La même source a expliqué ces résultats probants par la mise en œuvre de plusieurs mesures organisationnelles et techniques.

Il s'agit, entre autres, de l'installation du comité interprofessionnel de la filière dattes, et de l'amélioration des programmes d'appui technique et de protection phytosanitaire. On a avancé, concernant ce dernier point, le traitement de plus de 4.1 millions de palmiers, contre le Boufaroua et le Myelois.

Le label " DEGLET NOUR DE TOLGA " enregistré

Pour ce qui est de la lancinante problématique de labellisation, le communiqué du ministère de l'Agriculture, a fait part de l'attribution d'une indication géographique au produit agricole " Deglet Nour de Tolga " au profit de l'association, représentant les producteurs de dix (10) communes de la wilaya de Biskra.


Il a été précisé, dans le même contexte, que l'attribution du signe de qualité " I.G " sera rendue effective incessamment sur le marché local. L'opération de labellisation, explique-t-on, " ne s'oriente pas essentiellement vers l'exportation ".

La labellisation, selon le ministère de l'Agriculture, a pour objectif de tirer profit de la notoriété ou des qualités particulières d'un produit lié à son origine géographique, tout en assurant au consommateur, la traçabilité et la qualité dans sa consommation alimentaire des produits agricoles.

Pour rappel, sur les 600 000 tonnes produites la saison dernière, seules 12 000 tonne ( 2 %), ont été acheminés vers le marché extérieur. De l'avis des professionnels de la filière phoenicicole, les carences en matière de conditionnement et de labellisation constituent la principale entrave à l'exportation des dattes algériennes. Cet état de fait a été mis à profit par des opérateurs étrangers.

Il a été constaté, depuis plusieurs années, la commercialisation en Europe et en Amérique du Nord de la Deglet Nour de Biskra, sous un label tunisien. Décidemment, la nature à horreur du vide.


F. Djouadi

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