Les délires du président de la soi-disant commission algérienne des droits humains ou quand il faut balayer d'abord devant sa porte
M.A.P
Les déclarations mensongères et conspiratrices faites par le président de la soi-disant commission algérienne des droits de l'Homme sur les événements de Laâyoune, sont venues montrer la haine et l'hostilité à l'égard du Royaume du Maroc que voue un psuedo défenseur des droits humains dans un pays ayant un registre noir en la matière.
Les allégations de Farouk Ksentini reflètent aussi le suivisme total de son organe aux autorités algériennes et sa totale dépendance à l'égard des responsables et généraux dans ce pays, qui usent de tous les moyens pour justifier l'échec de leur politique au niveau interne en matière de promotion des droits humains et de réalisation du développement socio-économique au profit du peuple algérien.
En effet, cette instance, par ses allégations contre un grand pays comme le Maroc, qui constitue un pionnier dans la région en matière de respect des droits de l'homme, contrairement à ce qui prévaut sur le territoire algérien, comme l'avaient d'ailleurs certifié plusieurs personnalités et organisations internationales, a perdu toute crédibilité et toute légitimité d'abord devant le peuple algérien et aussi devant la Communauté internationale.
Au lieu de véhiculer des affabulations, le dénommé Ksentini, devait d'abord balayer devant sa porte avant de jeter un regard sur celle du voisin et donner des leçons en la matière. Ne devait-il pas plutôt dénoncer les graves violations des droits humains commises tout au long de ces dernières années, après la suspension par le régime algérien du processus électoral, qui avait donné la victoire aux islamises du FIS (dissous) en 1991?.
A lui de répondre aux multiples accusations d'Ongs internationales: Combien de citoyens innocents ont été fusillés et tués injustement par les armes des services algériens, achetés par les recettes du pétrole, sous le prétexte qu'ils " appartenaient " à des mouvements +terroristes+ ?, combien sont-ils les citoyens qui ont été torturés et emprisonnés sans bénéficier d'un procès juste et équitable, comme le stipule la Déclaration universelle des droits de l'homme ?. Combien d'Algériens sont toujours portés disparus, ou ont été contraints à prendre des embarcations de fortune pour fuir leur pays ?. A toutes ces interrogations soulevées par plusieurs rapports d'ongs internationales crédibles , le patron de ladite commission algérienne observe le mutisme total, et préfère la fuite en avant en parlant d'un présumé " génocide " commis lors des incidents de Laâyoune, qui n'existe d'ailleurs que dans les esprits de certains milieux en Algérie.
Ksentini aurait confondu les bonbonnes de gaz jetées et éparpillées dans le campement de Laâyoune, après avoir été utilisées par les criminels contre les forces de l'ordre marocaines, avec des présumés cadavres de citoyens sahraouis, dont avaient parlé les médias espagnols, qui avaient été dupés par les mensonges de la dénommée Sultana Khaya, un agent connu des services algériens , et qui avait présenté dans une conférence de presse des photos de bébés palestiniens tués par l'armée israélienne dans la bande de Gaza (Juin 2006) comme étant celle des victimes de l'intervention marocaine, le 8 novembre à Laâyoune dans le campement de Gdim Izik.
Des photographies qui avaient d'ailleurs discrédité l'image des médias ibériques auprès de l'opinion publique internationale.
Au vu de tous ces mensonges, cette soi-disant commission devait, au moins revoir ces documents, après son bannissement en mars 2009 en raison de son manque de crédibilité et d'indépendance et de son suivisme au régime d'Alger, des organes du Comité international de coordination des institutions nationales et des réseaux régionaux des droits de l'homme.
Ne serait-il pas judicieux pour cette commission de parler du calvaire enduré par Mustapha Salma Ould sidi Mouloud, qui n'a commis aucun crime sauf qu'il s'était exprimé publiquement en faveur la proposition d'Autonomie au Sahara comme étant une solution idoine pour le règlement du conflit autour du Sahara.
Les rapports sur les événements de Laâyoune, émanant des organisations nationales et internationales des droits de l'Homme qui se respectent, comme Amnesty International, Human Rights Watch et la Fédération internationale des droits de l'Homme, entre autres, attestant qu'il n'y a pas eu de violation des droits de l'Homme et soulignant que, contrairement aux affabulations de la soi-disant commission algérienne des droits de l'Homme, confirment que le nombre de décès enregistrés lors de ces événements a été signalé dans les rangs des forces de l'ordre marocaines, qui ont fait preuve de retenue et n'ont tiré aucune balle contre des criminels qui étaient munis d'armes blanches et de bonbonnes de gaz.
Au lieu de dénoncer ces barbaries, ces atrocités et les violations graves des droits de l'homme en Algérie et l'impunité dont jouissent les auteurs de ces actes et de demander l'ouverture d'une enquête indépendante sur les très nombreux cas d'exécutions extrajudiciaires, de disparitions, d'assassinats politiques, de torture, de morts liées à la torture dans son pays et sur les autres graves violations au cours de ces dernières années, le présumé défenseur des droits de l'homme, n'a pu trouver autre moyen que de continuer de cautionner les mensonges de ses maitres et des média hostiles au Maroc.
En effet, dans son rapport de 2009 relatif à l'Algérie, l'ong Amnesty international révélait que des personnes soupçonnées d'actes de terrorisme, avaient été incarcérées sans contact avec le monde extérieur et jugées dans le cadre de procès ne respectant pas les normes d'équité.
La commission algérienne qui prétend défendre les droits humains ne devrait-elle pas en fait se soumettre aux critères relatifs aux institutions nationales des droits de l'Homme, contenus dans les principes de Paris, qui régissent ce genre d'institutions, en ce qui concerne l'obligation qui leur incombe de jouer un rôle fondamental dans la protection et la promotion des droits de l'Homme dans leur pays, avec la garantie de toutes les conditions préservant leur indépendance et leur pluralité.
Les déclarations émanant du responsable algérien et qui avaient été d'ailleurs épinglées par le Conseil Consultatif des Droits humains, viennent confirmer, une nouvelle fois, l'absence d'indépendance de l'institution qu'il préside et son inféodation totale et de manière criarde, à la position hostile du gouvernement de son pays.
Le président de ladite commission devait présenter, ne serait-ce qu'une seule preuve de la survenue de violations des droits de l'Homme, que ce soit durant ou après le démantèlement pacifique du campement de Gdim Izik, encore moins de prétendre qu'il s'agit d'un +génocide+ et d'un crime contre l'humanité, allégations qui ne sont que le produit de l'imagination de ses mentors, ennemis et bourreaux des droits de l'homme à l'endroit du peuple algérien frère.
L'instrumentalisation sans vergogne par le président de la soi-disant commission algérienne des droits de l'Homme dans la propagande fallacieuse basée sur la falsification des faits au sujet des évènements de Laâyoune et la propagation d'affabulations à leur sujet, s'inscrit en effet dans une tentative qui n'a rien à voir avec le référentiel et l'éthique des droits de l'Homme, et ce pour leurrer l'opinion publique algérienne et internationale.
Toutes ces allégations ne font que discréditer davantage cette institution et confirmer, s'il en est encore besoin, son inféodation au pouvoir en Algérie. Les délires de cet homme ne peuvent en aucun cas ébranler ni entraver la ferme volonté du Royaume du Maroc d'aller de l'avant sur la voie de consolidation des droits de l'homme, de l'édification de son projet sociétal moderniste, et la réalisation du progrès et du
au profit du peuple marocain.