Bonjour AIDAMA .......!
Je te propose un texte d'un éminent Philosophe Algérien ...!
le sujet porte sur la coexistence pour la paix ...! çà rejoint un peu les idées sur " l'identité plurielle " ...Je pense que çà te plaira ou plutôt je le souhaite ...!!!
JOURNÉE MONDIALE POUR LA PAIX
Coexister !
Par Mustapha Cherif
Le 1er Janvier est la Journée mondiale pour la paix. Il n’y a pas de paix sans justice. Le monde connaît une paix fragile, des tensions, des conflits et des formes variées de violence. Nous pouvons résumer cette situation en 5 points: le système dominant sur le plan politique est caractérisé par l’unilatéralisme, le recul du droit et la loi du plus fort. Sur le plan économique le libéralisme sauvage produit de la misère et des inégalités. Sur le plan social, les liens se rompent et l’intolérance grandit. Sur le plan des stratégies, les musulmans sont attaqués et les extrémistes parmi eux donnent de l’eau au moulin des xénophobes.
Le système hérité de l’après-guerre mondial connaît ses limites, aggravées par l’unilatéralisme depuis la chute du mur de Berlin en 1989 et l’invasion de l’Irak en 2003.
L’émergence de nouvelles puissances, de la Chine à l’Inde et au Brésil, n’a pas encore remodelé le schéma des rapports de force. Sur le plan de la doctrine, en Occident, censé être la terre des droits de l’homme, ressurgit le spectre du «fascisme» sous des formes nouvelles et subtiles. Il existe des populismes, racismes à l’encontre d’autrui différents. En Orient, l’intégrisme est visible profitant des contradictions générales.
Les musulmans en Occident d’une part, et les chrétiens en Orient d’autre part, considèrent qu’ils sont aujourd’hui le groupe religieux en butte à la persécution, à cause de leur foi. «Comment coexister?» est la question de notre temps. Dans nombre de régions du monde, il n’est pas possible de professer et de manifester librement son opinion ou sa religion, sans mettre en danger sa vie et sa liberté personnelle.
Nulle communauté en effet, n’est l’unique victime, partout des flambées d’intolérance inadmissibles sont visibles, comme les lâches attentats contre des chrétiens irakiens et égyptiens et les épreuves qu’ils subissent dans d’autres contrées comme en «Terre sainte» à cause des occupations étrangères; mais le sentiment antimusulman en Occident rappelle l’antisémitisme et le racisme le plus abject. La politique du deux poids, deux mesures à l’encontre des musulmans est la preuve qu’ils sont considérés comme le «nouvel ennemi».
Le musulman est celui qui prend la figure du dissident dans un monde dominant areligieux ou antireligieux. L’hostilité envers la religion en général et l’Islam en particulier est un phénomène grave, lié surtout à la Crise sans précédent que vit l’humanité. Le populisme, la montée des extrêmes-droites et la xénophobie, d’une part, et le fanatisme réactif, d’autre part, ont le vent en poupe.
Le monde semble courir à sa perte et remettre en cause la possibilité d’une paix perpétuelle. Stigmatiser les musulmans, et limiter de manière arbitraire la liberté religieuse est ignoble, c’est contredire des valeurs fondamentales. Combattre la spiritualité, les valeurs de l’esprit et l’éthique aboutit à rendre impossible la possibilité d’une paix liée à la justice. Chaque personne a le droit à la liberté religieuse, du point de vue moral et spirituel.
Reconnaître l’altérité et tenir compte des droits d’autrui est la marque des sociétés civilisées. Les non-croyants dogmatiques ou les fanatiques religieux s’opposent à l’expression collective et publique de la liberté d’expression et de la foi d’autrui. La liberté religieuse ne s’épuise pas dans la seule dimension privée et individuelle, elle se met en œuvre dans la communauté et la société. La foi est une affaire privée, intime, liée à la liberté de conscience, mais la religion est un bien public, d’utilité publique. Il n’est pas juste que des croyants doivent se priver de ces droits afin d’être des citoyens modernes et respectés. Le monde moderne devrait apprendre qu’il n’est pas nécessaire de nier la foi pour s’épanouir et s’émanciper.
Selon tous les grands penseurs et théologiens de toutes les religions, quand la liberté religieuse est reconnue, la dignité humaine est respectée et la paix sociale consolidée.
La diversité est une opportunité de dialogue et d’enrichissement culturel réciproque.
Savoir que l’unité du genre contient la multiplicité et que la multiplicité contient l’unité, doit être enraciné dès les premières phases de l’éducation. Il est temps de former à la connaissance de la reconnaissance d’autrui. C’est le chemin de la paix réfléchie.
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Savoir que l’unité du genre contient la multiplicité et que la multiplicité contient l’unité, doit être enraciné dès les premières phases de l’éducation. Il est temps de former à la connaissance de la reconnaissance d’autrui. C’est le chemin de la paix réfléchie.
Je te propose un texte d'un éminent Philosophe Algérien ...!
le sujet porte sur la coexistence pour la paix ...! çà rejoint un peu les idées sur " l'identité plurielle " ...Je pense que çà te plaira ou plutôt je le souhaite ...!!!
JOURNÉE MONDIALE POUR LA PAIX
Coexister !
Par Mustapha Cherif
Le 1er Janvier est la Journée mondiale pour la paix. Il n’y a pas de paix sans justice. Le monde connaît une paix fragile, des tensions, des conflits et des formes variées de violence. Nous pouvons résumer cette situation en 5 points: le système dominant sur le plan politique est caractérisé par l’unilatéralisme, le recul du droit et la loi du plus fort. Sur le plan économique le libéralisme sauvage produit de la misère et des inégalités. Sur le plan social, les liens se rompent et l’intolérance grandit. Sur le plan des stratégies, les musulmans sont attaqués et les extrémistes parmi eux donnent de l’eau au moulin des xénophobes.
Le système hérité de l’après-guerre mondial connaît ses limites, aggravées par l’unilatéralisme depuis la chute du mur de Berlin en 1989 et l’invasion de l’Irak en 2003.
L’émergence de nouvelles puissances, de la Chine à l’Inde et au Brésil, n’a pas encore remodelé le schéma des rapports de force. Sur le plan de la doctrine, en Occident, censé être la terre des droits de l’homme, ressurgit le spectre du «fascisme» sous des formes nouvelles et subtiles. Il existe des populismes, racismes à l’encontre d’autrui différents. En Orient, l’intégrisme est visible profitant des contradictions générales.
Les musulmans en Occident d’une part, et les chrétiens en Orient d’autre part, considèrent qu’ils sont aujourd’hui le groupe religieux en butte à la persécution, à cause de leur foi. «Comment coexister?» est la question de notre temps. Dans nombre de régions du monde, il n’est pas possible de professer et de manifester librement son opinion ou sa religion, sans mettre en danger sa vie et sa liberté personnelle.
Nulle communauté en effet, n’est l’unique victime, partout des flambées d’intolérance inadmissibles sont visibles, comme les lâches attentats contre des chrétiens irakiens et égyptiens et les épreuves qu’ils subissent dans d’autres contrées comme en «Terre sainte» à cause des occupations étrangères; mais le sentiment antimusulman en Occident rappelle l’antisémitisme et le racisme le plus abject. La politique du deux poids, deux mesures à l’encontre des musulmans est la preuve qu’ils sont considérés comme le «nouvel ennemi».
Le musulman est celui qui prend la figure du dissident dans un monde dominant areligieux ou antireligieux. L’hostilité envers la religion en général et l’Islam en particulier est un phénomène grave, lié surtout à la Crise sans précédent que vit l’humanité. Le populisme, la montée des extrêmes-droites et la xénophobie, d’une part, et le fanatisme réactif, d’autre part, ont le vent en poupe.
Le monde semble courir à sa perte et remettre en cause la possibilité d’une paix perpétuelle. Stigmatiser les musulmans, et limiter de manière arbitraire la liberté religieuse est ignoble, c’est contredire des valeurs fondamentales. Combattre la spiritualité, les valeurs de l’esprit et l’éthique aboutit à rendre impossible la possibilité d’une paix liée à la justice. Chaque personne a le droit à la liberté religieuse, du point de vue moral et spirituel.
Reconnaître l’altérité et tenir compte des droits d’autrui est la marque des sociétés civilisées. Les non-croyants dogmatiques ou les fanatiques religieux s’opposent à l’expression collective et publique de la liberté d’expression et de la foi d’autrui. La liberté religieuse ne s’épuise pas dans la seule dimension privée et individuelle, elle se met en œuvre dans la communauté et la société. La foi est une affaire privée, intime, liée à la liberté de conscience, mais la religion est un bien public, d’utilité publique. Il n’est pas juste que des croyants doivent se priver de ces droits afin d’être des citoyens modernes et respectés. Le monde moderne devrait apprendre qu’il n’est pas nécessaire de nier la foi pour s’épanouir et s’émanciper.
Selon tous les grands penseurs et théologiens de toutes les religions, quand la liberté religieuse est reconnue, la dignité humaine est respectée et la paix sociale consolidée.
La diversité est une opportunité de dialogue et d’enrichissement culturel réciproque.
Savoir que l’unité du genre contient la multiplicité et que la multiplicité contient l’unité, doit être enraciné dès les premières phases de l’éducation. Il est temps de former à la connaissance de la reconnaissance d’autrui. C’est le chemin de la paix réfléchie.
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Savoir que l’unité du genre contient la multiplicité et que la multiplicité contient l’unité, doit être enraciné dès les premières phases de l’éducation. Il est temps de former à la connaissance de la reconnaissance d’autrui. C’est le chemin de la paix réfléchie.