Ahmedou Ouled Souilem prend ses fonctions d'ambassadeur à Madrid.
Ould Souilem a présenté hier Lundi 10 janvier 2011 ses lettres de créance au monarque espagnol Juan Carlos. La présence de ce transfuge du Polisario à Madrid comme ambassadeur du Royaume du Maroc, porte un coup dur au mouvement indépendantiste, autant qu’il met l’Espagne dans une situation peu confortable.
Lors de sa nomination par Sa Majesté le roi Mohammed VI, le 26 novembre 2010 Mieux vaut tard que jamais. Ahmedou Ould Souilem occupe finalement son poste d’ambassadeur du Maroc dans la capitale espagnole. Selon le quotidien espagnol ABC qui cite des sources fiables au ministère espagnol des affaires étrangères, c’est ce lundi 10 janvier que l’ex dirigeant du Polisario a présenté ses lettres de créance au roi d’Espagne.
Si cet évènement intervient moins de deux mois après sa nomination officielle par le souverain marocain (26 novembre 2010), cela fera huit mois depuis qu’il fut proposé à ce poste. Le poste de l’ambassadeur du Maroc à Madrid est ainsi resté vacant presque un an après le départ de Omar Azziman, rappelé par SM Mohammed VI pour diriger la commission consultative sur la régionalisation au Maroc en janvier 2010.
L'information de l’arrivée, samedi 8 janvier à Madrid d’Ould Souilem, est également reprise par le blog pro-sahraoui, diasporasahraoui.blogspot.com, qui qualifie le nouvel ambassadeur de « traître » ayant tourné le dos au Polisario pour rallier le Maroc en juillet 2009. Un ralliement qui lui vaut aujourd’hui ses nouvelles fonctions. Mais, le chemin fut périlleux avant cette issue. L’Espagne n’avait pas caché son embarras de voir cet ancien du mouvement indépendantiste représenter le Maroc sur son sol. D’autant plus qu'au royaume de Juan Carlos, l’opinion publique, est encore largement hostile à l’intégrité territoriale du Maroc
L’accréditation d’Ould Souilem est synonyme, aux yeux de ses anciens camarades du Polisario, de recul de Madrid face à Rabat. Recul de Madrid, mais aussi coup dur pour le Polisario, qui voit aujourd’hui un de ses membres fondateurs faire face à lui pour le compte du Maroc.
Ould Souilem a présenté hier Lundi 10 janvier 2011 ses lettres de créance au monarque espagnol Juan Carlos. La présence de ce transfuge du Polisario à Madrid comme ambassadeur du Royaume du Maroc, porte un coup dur au mouvement indépendantiste, autant qu’il met l’Espagne dans une situation peu confortable.
Lors de sa nomination par Sa Majesté le roi Mohammed VI, le 26 novembre 2010 Mieux vaut tard que jamais. Ahmedou Ould Souilem occupe finalement son poste d’ambassadeur du Maroc dans la capitale espagnole. Selon le quotidien espagnol ABC qui cite des sources fiables au ministère espagnol des affaires étrangères, c’est ce lundi 10 janvier que l’ex dirigeant du Polisario a présenté ses lettres de créance au roi d’Espagne.
Si cet évènement intervient moins de deux mois après sa nomination officielle par le souverain marocain (26 novembre 2010), cela fera huit mois depuis qu’il fut proposé à ce poste. Le poste de l’ambassadeur du Maroc à Madrid est ainsi resté vacant presque un an après le départ de Omar Azziman, rappelé par SM Mohammed VI pour diriger la commission consultative sur la régionalisation au Maroc en janvier 2010.
L'information de l’arrivée, samedi 8 janvier à Madrid d’Ould Souilem, est également reprise par le blog pro-sahraoui, diasporasahraoui.blogspot.com, qui qualifie le nouvel ambassadeur de « traître » ayant tourné le dos au Polisario pour rallier le Maroc en juillet 2009. Un ralliement qui lui vaut aujourd’hui ses nouvelles fonctions. Mais, le chemin fut périlleux avant cette issue. L’Espagne n’avait pas caché son embarras de voir cet ancien du mouvement indépendantiste représenter le Maroc sur son sol. D’autant plus qu'au royaume de Juan Carlos, l’opinion publique, est encore largement hostile à l’intégrité territoriale du Maroc
L’accréditation d’Ould Souilem est synonyme, aux yeux de ses anciens camarades du Polisario, de recul de Madrid face à Rabat. Recul de Madrid, mais aussi coup dur pour le Polisario, qui voit aujourd’hui un de ses membres fondateurs faire face à lui pour le compte du Maroc.