Yaz, voici le texte que tu demandais.
voici quelques extraits d'un livre assez pitoyable tant dans sa forme que dans le fond. pourtant sa lecture est conseillée, puis il s'adresse aux convertis non arabophones.
On y trouve une quantité prodigieuse de préjugés, de sottises et de naïvetés.
Il ne faut pas oublier que le personnage était pourtant considéré comme un notable modéré, très bien avec tous les pouvoirs politiques. Le fils a repris la boutique depuis, avec l'éclat que l'on sait...
La communauté musulmane pour un “théologien” “modéré”.
(S. H. Boubakeur, Traité moderne de théologie islamique, Paris 2003 (troisième édition) , p. 50).
La nationalité musulmane est une supranationalité, essentiellement morale et indivisible, fondée sur l'accord des âmes et des cœurs.
Elle est au-dessus de toutes les nationalités fondées sur la race, la langue, la politique, l'intérêt, les données de l'histoire ou de la géographie. la foi exige du croyant le devoir de s'y comporter, non comme un individu égdiste ou isolé, mais en membre d'une communauté dont il partage les joies et les amertumes, « une communauté de juste milieu »; « la meilleure des communautés surgie parmi les hommes, ordonnant le bien et interdisant le mal ». La communauté musulmane actuelle est, de par sa foi, l'héritière et la continuatrice des communautés précédentes. Au fond, il s'agit d'une « seule et unique communauté adorant le même Dieu », et se perpétuant à travers les générations. Les croyants d'hier (salaf)85 et ceux d'aujourd'hui (khalaf) appartiennent, en dehors du temps et de l'espace à la même famille spirituelle dont les vivants et les morts sont liés à Dieu et entre eux par un lien indissoluble.
C'est pourquoi, on associe dans la supplique de miséricorde finale de chaque prière « les croyants et les croyantes, les Musulmans et les Musulmanes, vivants et morts ».
Autant dire qu'une rupture avec Dieu signifie aussi la rupture du mécréant, de l'apostat, de l'incrédule, de l'hérétique avec la communauté du Prophète (zumrat Muhammad) dans sa totalité.
Le délire moralisateur86 d’un théologien “modéré”.
S. H. Boubakeur, Traité moderne de théologie islamique, Paris 2003 (troisième édition) , p. 54).
Le fidèle se doit de subordonner sa vie, sa liberté et sa mort à la volonté de Dieu, autant par soumission que par amour87 .
Mais sur la notion d'amour, il convient de ne point s'égarer, L'amour est une passion. Si les moralistes distinguent les passions mauvaises (vices) et les passions nobles (vertus), les psychologues eux, les tiennent pour identiques quant à leur nature, leur processus et leurs effets mentaux.
En un siècle où le clinquant des mots fausse les réalités les plus claires, on se doit de comprendre ce que l'amour veut dire. Plus de quatorze vocables, en arabe, expriment l'amour en général, alors qu'en français le mot qui traduit habituellement ce sentiment, sous ses multiples formes est, en général, le verbe aimer. Or, ce verbe semble passer pour la chose première et la première des choses. Son emploi exagéré en fait un substratum de toute création artistique ou... épices pour relever tous les salmigondis. L'amour est, en effet, le thème de la plupart des romans, des pièces de théâtre, des chansons, des films, des contes. Son emploi inconsidéré l'a vidé de son véritable contenu, tant au point de vue sens que sincérité. Les images et les métaphores qu'il évoque d'ordinaire ou suscite, se « matérialisent » de plus en plus, laissant transparaître un sensualisme dégradant, l'exaltation d'un désir animal qui exclut tout sentiment d'attachement, de tendresse, de sacrifice sans lesquels l'amour devient une simple frénésie verbale, et parfois le test d'un penchant marqué pour les jouissances culinaires. La bien-aimée est comparée à la tomate (sic), au pain beurré (re-sic) à diverses variétés de confitures, de confiseries dans les chansons que la radio-diffusion française et autres mass media offrent comme régal de choix à leurs gourmets auditeurs.
En une telle euphorie voluptueuse, il n'est évidemment pas question d'esprit de sacrifice, ni de véritable union de deux êtres de sexes différents, mais d'un langage artificiel, de soupirs mensongers, d'un snobisme qui varie en ses accents et ses couleurs avec la mode et selon la classe sociale. L'homosexualité a été légalisée en divers pays d'Europe. Mais Sodome et Gomorrhe ne sont pas les seules à ressusciter au nom de la liberté. Lesbos entend faire valoir ses droits et les saphistes forment l'aile marchante des mouvements de libération de la femme. Il m'a été signalé que deux hommes ont été légalement mariés dans une mairie de New York. Les cas de femmes unies en « justes » noces ne sont pas rares, en Hollande, au Danemark, en Suède, en Norvège, etc.
Les djinns vus par un “théologien” “modéré” et “moderne”.
(S. H. Boubakeur, Traité moderne de théologie islamique, Paris 2003 (troisième édition) , p. 76-7).
Dans le Coran, il est question de djinns et l’exégèse admet leur réalité. Les uns sont bons, les autres sont mauvais. Il y a parmi eux des croyants, soumis à Dieu et des infidèles rebelles. Ils forment une communauté spéciale et vivent en marge des hommes. Ils ne doivent pas être confondus avec les anges créés de lumière (nûr), car ceux-ci sont créés d'un feu sans fumée
comme nous l'avons déjà ci-dessus mentionné.
Les djinns, postérité de Satan, vivent isolément, en famille ou en groupes. On ne peut résumer ici tout ce que les théologiens, les philosophes et les exégètes de l'Islâm ont émis comme idées ou théories sur la nature et le rôle des djinns qui sont mentionnés trente et une fois dans le Coran. A côté des données doctrinales, il y a évidemment les croyances populaires qui attribuent aux djinns une corporalité (jism). n ces croyances, les djinns se rendent invisibles ou visibles à volonté prennent dans ce dernier cas des formes variables : serpent, lézard, scorpion, antilope, etc., ce qui implique naturellement qu'ils sont plus par leur nature, des animaux rampants ou rapides que de l'homme et à plus forte raison des anges.
Ces démons peuplent les régions inhabitées, hantent les sources, les puits, les demeures en ruine, les foyers, les arbres, les cimetières, les seuils, les vallées, les grottes. Ils animent les tourbillons, les vents, les feux-follets. Certaines couleurs, la cendre, le sang, les détritus les attirent particulièrement. Ils menacent de leurs maléfices les voyageurs solitaires, les femmes en couches, les nouveaux-nés auxquels ils peuvent substituer l'un des leurs, un « enfant monstre » de leur engeance.
voici quelques extraits d'un livre assez pitoyable tant dans sa forme que dans le fond. pourtant sa lecture est conseillée, puis il s'adresse aux convertis non arabophones.
On y trouve une quantité prodigieuse de préjugés, de sottises et de naïvetés.
Il ne faut pas oublier que le personnage était pourtant considéré comme un notable modéré, très bien avec tous les pouvoirs politiques. Le fils a repris la boutique depuis, avec l'éclat que l'on sait...
La communauté musulmane pour un “théologien” “modéré”.
(S. H. Boubakeur, Traité moderne de théologie islamique, Paris 2003 (troisième édition) , p. 50).
La nationalité musulmane est une supranationalité, essentiellement morale et indivisible, fondée sur l'accord des âmes et des cœurs.
Elle est au-dessus de toutes les nationalités fondées sur la race, la langue, la politique, l'intérêt, les données de l'histoire ou de la géographie. la foi exige du croyant le devoir de s'y comporter, non comme un individu égdiste ou isolé, mais en membre d'une communauté dont il partage les joies et les amertumes, « une communauté de juste milieu »; « la meilleure des communautés surgie parmi les hommes, ordonnant le bien et interdisant le mal ». La communauté musulmane actuelle est, de par sa foi, l'héritière et la continuatrice des communautés précédentes. Au fond, il s'agit d'une « seule et unique communauté adorant le même Dieu », et se perpétuant à travers les générations. Les croyants d'hier (salaf)85 et ceux d'aujourd'hui (khalaf) appartiennent, en dehors du temps et de l'espace à la même famille spirituelle dont les vivants et les morts sont liés à Dieu et entre eux par un lien indissoluble.
C'est pourquoi, on associe dans la supplique de miséricorde finale de chaque prière « les croyants et les croyantes, les Musulmans et les Musulmanes, vivants et morts ».
Autant dire qu'une rupture avec Dieu signifie aussi la rupture du mécréant, de l'apostat, de l'incrédule, de l'hérétique avec la communauté du Prophète (zumrat Muhammad) dans sa totalité.
Le délire moralisateur86 d’un théologien “modéré”.
S. H. Boubakeur, Traité moderne de théologie islamique, Paris 2003 (troisième édition) , p. 54).
Le fidèle se doit de subordonner sa vie, sa liberté et sa mort à la volonté de Dieu, autant par soumission que par amour87 .
Mais sur la notion d'amour, il convient de ne point s'égarer, L'amour est une passion. Si les moralistes distinguent les passions mauvaises (vices) et les passions nobles (vertus), les psychologues eux, les tiennent pour identiques quant à leur nature, leur processus et leurs effets mentaux.
En un siècle où le clinquant des mots fausse les réalités les plus claires, on se doit de comprendre ce que l'amour veut dire. Plus de quatorze vocables, en arabe, expriment l'amour en général, alors qu'en français le mot qui traduit habituellement ce sentiment, sous ses multiples formes est, en général, le verbe aimer. Or, ce verbe semble passer pour la chose première et la première des choses. Son emploi exagéré en fait un substratum de toute création artistique ou... épices pour relever tous les salmigondis. L'amour est, en effet, le thème de la plupart des romans, des pièces de théâtre, des chansons, des films, des contes. Son emploi inconsidéré l'a vidé de son véritable contenu, tant au point de vue sens que sincérité. Les images et les métaphores qu'il évoque d'ordinaire ou suscite, se « matérialisent » de plus en plus, laissant transparaître un sensualisme dégradant, l'exaltation d'un désir animal qui exclut tout sentiment d'attachement, de tendresse, de sacrifice sans lesquels l'amour devient une simple frénésie verbale, et parfois le test d'un penchant marqué pour les jouissances culinaires. La bien-aimée est comparée à la tomate (sic), au pain beurré (re-sic) à diverses variétés de confitures, de confiseries dans les chansons que la radio-diffusion française et autres mass media offrent comme régal de choix à leurs gourmets auditeurs.
En une telle euphorie voluptueuse, il n'est évidemment pas question d'esprit de sacrifice, ni de véritable union de deux êtres de sexes différents, mais d'un langage artificiel, de soupirs mensongers, d'un snobisme qui varie en ses accents et ses couleurs avec la mode et selon la classe sociale. L'homosexualité a été légalisée en divers pays d'Europe. Mais Sodome et Gomorrhe ne sont pas les seules à ressusciter au nom de la liberté. Lesbos entend faire valoir ses droits et les saphistes forment l'aile marchante des mouvements de libération de la femme. Il m'a été signalé que deux hommes ont été légalement mariés dans une mairie de New York. Les cas de femmes unies en « justes » noces ne sont pas rares, en Hollande, au Danemark, en Suède, en Norvège, etc.
Les djinns vus par un “théologien” “modéré” et “moderne”.
(S. H. Boubakeur, Traité moderne de théologie islamique, Paris 2003 (troisième édition) , p. 76-7).
Dans le Coran, il est question de djinns et l’exégèse admet leur réalité. Les uns sont bons, les autres sont mauvais. Il y a parmi eux des croyants, soumis à Dieu et des infidèles rebelles. Ils forment une communauté spéciale et vivent en marge des hommes. Ils ne doivent pas être confondus avec les anges créés de lumière (nûr), car ceux-ci sont créés d'un feu sans fumée
comme nous l'avons déjà ci-dessus mentionné.
Les djinns, postérité de Satan, vivent isolément, en famille ou en groupes. On ne peut résumer ici tout ce que les théologiens, les philosophes et les exégètes de l'Islâm ont émis comme idées ou théories sur la nature et le rôle des djinns qui sont mentionnés trente et une fois dans le Coran. A côté des données doctrinales, il y a évidemment les croyances populaires qui attribuent aux djinns une corporalité (jism). n ces croyances, les djinns se rendent invisibles ou visibles à volonté prennent dans ce dernier cas des formes variables : serpent, lézard, scorpion, antilope, etc., ce qui implique naturellement qu'ils sont plus par leur nature, des animaux rampants ou rapides que de l'homme et à plus forte raison des anges.
Ces démons peuplent les régions inhabitées, hantent les sources, les puits, les demeures en ruine, les foyers, les arbres, les cimetières, les seuils, les vallées, les grottes. Ils animent les tourbillons, les vents, les feux-follets. Certaines couleurs, la cendre, le sang, les détritus les attirent particulièrement. Ils menacent de leurs maléfices les voyageurs solitaires, les femmes en couches, les nouveaux-nés auxquels ils peuvent substituer l'un des leurs, un « enfant monstre » de leur engeance.