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Une tentative de désideologisation de l'histoire du Maghreb

4 participants

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admin"SNP1975"

admin
Admin

Je présente mes excuses a nos amis Cherif75 et Kharraj pour la disparaition de ce topics suite à une fausse manoeuvre.
Je les invite de poster à nouveau leur sujet.

http://www.marocainsdalgerie.net

admin"SNP1975"

admin
Admin

Sans le moins du monde vouloir entrer dans une polémique stérile, je répondrai ce qui suit. Ce n'est nullement en reprenant un discours officiel que l'on peut avoir espoir de travailler à la construction de sociétés civiles qui, en fonction des spécificités de chaque pays du Maghreb revêtira un habillage différent. Le discours officiel marocain ancre en effet son chauvinisme dans une négation totale de l'entité voisine. Tout ce qu'il y a de commun entre les deux pays est sytématiquement marocanisé. Ainsi la déformation de l'écriture de l'histoire va jusq'à faire passer des dynasties maghrébines comme marocaines. Nédroma, ville algérienne est en effet la ville de naissance du fondateur d'une des deux grandes dynasties maghrébines. Quant au fait que l'Algérie est de constitution récente. Ou se trouve donc l'antique Cirta, capitale d'un état qui, naguère tint tête à Rome (la Numidie). Parler de la colonisation turque de l'Algérie relêve d'une méconnaissance de l'histoire de ce pays. Il s'agissait ni plus, ni moins d'une alliance militaire dont d'ailleurs l'Etat algérient a tiré le plus grand profit pendant trois siècle. Sait on qu'avant même la bataille de Trafalgar, Charlequin perd la moitié de sa flotte devant Alger en 1542. Sait on également que les frontières séptentrionales entre l'Algérie et le Maroc ne datent nullement de la colonisation, mais de 1806 (eh oui!). Suite à une guerre totalement occultée par l'histoire officielle marocaine, entre l'Algérie et le Maroc, elles sont définitivement tracées à l'ouest de la rivière Moulouya. Ceci signifie que les villes de Tlemcen ,Nédroma et Oran qui,déjà appartenaient à l'Algérie depuis l'Etat Zianide de Tlemcen (1235-1543) ne se voient plus contestées par le voisin. L'on peut assurément naviguer contre vents et marées en continuant à nier l'évidence historique d'un état qui, trois siècles durant a combattu des nations puissantes (Royaume uni; Hollande;France; Espagne etc...). Cependant, ceci ne mène à rien et est symbolique d'une volonté affimée de dénigrer l'autre et de ne pas tenter de le comprendre. Il nous faut faire une vraie révolution culturelle si notre volonté est d'aller dans le sens de l'apaisement. Ceci passe avant tout par l'abandon d'une volonté de prouver que l'on est mieux que le voisin. Amitiès, Chérif75;

http://www.marocainsdalgerie.net

boujema kharraj



Euromed ou Maghrebmed?


l'historisation nous fait encore défaut.
Le journal Français le monde diplomatique-Novembre2007 avait éveillé en moi l'importance de repenser l'histoire pour ne pas dire la réécrire.
C'est alors qu'un article d'un certain Scherif d'un blog de marocains d'Algérie m'a motivé pour écrire cet article qui sera une suite ouverte vue l'importance d'une reprise de conscience Méditerranéenne



Suggestion
« Pour une purification de l'écriture de l'histoire du Maghreb ! »(1)
B. Kharraj

(…) Et encore de quelle histoire et de quel temps devrons nous parler ? Quel est l'objet de l'histoire se questionnait h.i Marrou. Alors que Gaston Granger faisait de l'histoire une « clinique sans pratique ». En ce qui concerne les formes d'histoires Hegel classait l'histoire en trois : originales réfléchies et philosophiques. Un peu plus loin Raymond Aron s'interrogeait sur les limites de l'objectivité de l'histoire…etc.
De toutes ces questions il serai préférable de retenir la réponse de Hegel qui avait dit: l'histoire est une réalisation de l'esprit.
Notre problème primaire relève donc de l'ordre de l'esprit. D'ailleurs tout est esprit selon l'hyper science.

Il faut avouer que nous sommes désorientés scolastiquement et puisqu'il s'agit de système nous dirons alors que nous sommes mal encadrés étatique-ment ou si vous voulez communément nous sommes mal formés. Nous sommes des cervéllisants (de la cervelle) (2).

De quelle(s) vérité(s) historique(s) devrons nous parler puisque l'historisation elle-même est un produit de l'homossapienneté et donc d'une certaine interprétation : c'est dire autrement qu'elle avait été naturellement mythologisée en nous. Le progrès l'a idéologisé ensuite en vue de la confirmation de certains principes (objet de lute) d'encadrements socio-économico ….etc.

Et au fait à mon sens l'idéologisation est une spécificité humaine qui n'est pas forcement négatif sauf qu'elle suppose du J. jaque Rousseau dans le contrat social. Ce qui n'a pas été l'apanage de nos états dans nos contrées Maghrébines voir même Arabes et Musulmanes depuis la chute des références unitaires théologiques. Négativement au Maghreb elle n'a été que mystifiée.
Telle est la source de la problématique institutionnellement parlant

C'est alors que le mythe s'amplifia davantage dans la conscience de l'Oumma qui est resté analphabète malgré l'appel à la lecture dans le premier verset coranique depuis 14 siècles d'où l'emballage non saint de la vérité et donc de l'histoire, de la culture, voir de l'être...etc

Ainsi le chaos régna dans la conscience collective et c'est la chute existentielle qui va gouverner nos pensées non seulement depuis les Almohades mais depuis les Almoravides. Car ces derniers leur raison d'être étatique se trouvait bel et bien dans leur appellation « Al Mourabitine » avec toutes les dérivées du sens initial. Cette raison malgré la ferveur d'un nomade dans toute sa dimension cosmique existentialiste théologique n'a pas trouvéun profond écho dans un Oumma déjà en chute libre avec comme preuve épistémologiquement t parlant les conditionnant de l'attribut « Al Mouahidine ».

Une simple analogie avec nos réelles expressions unionistes « Al wahdaouyine» dont nous usons aujourd'hui chacun avec son diapason nous donne une idée de l'état d'esprit de lors Al Mouahidine.

Et encore il faut le bien souligner ce chaos sera la plate forme de l'exploitation des peuples Maghrébins après leur mobilisation en vue de la libération de leurs nations dans des pourtours géographiques qui n'étaient pas élaborer de leur part. Il faut reconnaître qu'en Afrique il n' y avait de limites géographiques- si limites devraient exister- que celles naturelles (fleuves ou montagnes ou Falaises …etc.).
Nous en déduisons que notre problème secondaire relève du conceptuel et surtout du contextuel idéologique. Ce dernier au Maghreb perdra de toute la rationalité du sens académique car aucune gouvernance n'a été le fait de gouvernement élu pour son programme à référence idéologique propre à la droite ou à la gauche.

Quelle est la raison d'être de l'état dans tous ça.
Spinoza nous en avait parlé dans son traité théologico politique : C'est la liberté des jugements qui est la raison d'être de l'état plutôt que la domination … En parlant du « pacte » concernant l'institution de l'état.

Reposons la question autrement : quelle est la raison d'être des états du Maghreb à base de ce référentiel… ? La domination !

Alors tout moyen est bon à commencer par l'idéologisation de la cité et donc de tous ce qui en dérive institutionnellement. Ceci en terme de spatialité étatique alors qu'en terme juridique législatif…constitutionnel la réponse est immédiate chez J.J. Rousseau sous forme de question « est ce que vraiment le citoyen Maghrébin jouit de la liberté civile ? » alors le meilleur moyen de le comprendre c'est de voir à quel point est respectée la volonté générale au Maghreb.
Récapitulant :

Pour une unité désunie Maghrébine le Machiavélisme fait Roi : La ruse et la force ont fait échouer les théories de Saint-just du bien général du peuple et de la liberté chez certain et ont fait dérober en dictature les théories de Babeuf « père fondateur du communisme » selon Marx chez d'autre.

Résultat : l'alternance n'a pas raison d'être dans les pays du Maghreb. L'historisation continue en ligne droite valorisant la négation des uns et des autres sous couvert de la formule De Lavoisier : « diviser pour régner » mais sous une autre métaphore « Unir dans la ségrégation (légalisée par une certaine culture …) pour régner »

Cette situation de fait se voit renforcer par la chasse d'un certain Islamisme (vu qu'on parle de modéré…) d'où la justice qui profite au plus fort se totémise dans le spatio- étatique Maghrébin que ça soit au bon ou au mauvais gré de Socrate .Car les nôtres ont préféré celle de Thrassimaque (!!!)


Négation des sociétés Maghrébines

Le Maghreb est composé de république de royaume et dirons (probablement) une troisième forme qui vient d'être créer dans le monde arabe « La république royale ». Feu Hassan II disait une fois la royauté est aussi une république. Il ne mâchait pas ses mots mais il savait de quoi il parlait. D'ailleurs P-J Proudhon nous en a parlé dans l'anarchie en disant « …Républicain? Oui mais ça ne précise rien : « Res publica » c'est la chose publique or quiconque veut la chose publique ; sous quelque forme de gouvernement que ce soit peut se dire républicain. Les rois aussi sont républicains…

Ainsi on peut apostropher pourquoi le concept de transformation globale de la société est nié au nom des idées les plus traditionnelles revêtues d'attributs lesquels les pouvoirs à nos têtes cherchent à combler ce qui sépare leur politico idéologique de la société civile.

Revenons au titre de l'article de notre ami Sherif75 (voir 1) :

« Tentative de désidéologisation de l'écriture de l'histoire du Maghreb.»

Je lui propose parallèlement « Essayons la purification de l'écriture de l'histoire du Maghreb » à commencer par le renouvellement du pacte social. Aussi faut-il le rappeler donner la parole aux archéologues à travers les programmes d'enseignements(3) et repenser la méditerranée Saharienne (4).

Il sera alors possible de complémenter l'Euromed par le Maghrebmed. A ce propos j'ai écrit une fois à un des penseurs marocains de renommée Mr A. Saaf que F.Breaudel (très apprécié) était un peu égocentrisé Euro méditerranéenne-ment parlant. Un autre débat de bon voisinage qui relève encore de l'utopique étant l'idéologisation sans pacte social valide de l'histoire Maghrébine et dont le choc des civilisations semble le favoriser puisque les conditions qui ont té à l'origine même de ce choc révélateur d'une autre idéologisation de l'histoire mondiale sont plutôt soutenues et renforcées par la chasse aux certains islamistes comme précitée. N'est ce pas l'événement du 11 septembre est remis en doute ?

(1) Cet article est une suite de l'article de Mr cherif75 voir :
https://marocains-d-algerie.niceboard.com

(2)cervéllisants (de la cervelle). J'invente cette expression pour dire que nous sommes des gens qui ont été modelés par des systèmes d'enseignements et sociaux culturels qui se veulent faussement cartésiens par complexe de civilisation que nous avons hérité (celle de nos aïeux pour ne pas dire la notre) vu notre conservatisme narcisse et donc nous avons exclus le coté droit de notre cérébralité.
(3) Dans ce sens je vous invite à lire dans le monde diplomatique-Novembre2007 l'article « Ce qu'on enseigne à l'école » Mémoire de la traite négrière pour s'arrêter sur un exemple du silence de l'histoire et de ses conséquences…

(4) voir Autolibertonomie pour le Sahara:http://www.alterinfo.net/


admin"SNP1975"

admin
Admin

Négation des sociétés Maghrébines

Le Maghreb est composé de république de royaume et dirons (probablement) une troisième forme qui vient d'être créer dans le monde arabe « La république royale ». Feu Hassan II disait une fois la royauté est aussi une république. Il ne mâchait pas ses mots mais il savait de quoi il parlait. D'ailleurs P-J Proudhon nous en a parlé dans l'anarchie en disant « …Républicain? Oui mais ça ne précise rien : « Res publica » c'est la chose publique or quiconque veut la chose publique ; sous quelque forme de gouvernement que ce soit peut se dire républicain. Les rois aussi sont républicains…


Témoignage de A.Laroui

LE "TEMOIGNAGE AMBIGU" DE ABDALLAH LARAOUI

par Hicham RAJI

Nous imaginons l’historien semblable à un démiurge, scrutant les faits du passé, ressuscitant les morts pour dialoguer avec eux, s’arrêtant parfois pour s’interroger sur la pertinence du choix des outils mêmes qu’il convoque pour explorer ce passé. Mais nous mesurons combien il est difficile à l’historien d’écrire le présent ou le passé récent. Quand il aborde l’histoire récente ou l’«histoire qui se fait», pour peu qu’il soit exigeant, il se trouve confronté à des obstacles insurmontables : la difficulté d’être objectif, l’absence de recul, les difficiles recensement et collecte de l’information, l’impossibilité d’être exhaustif ou juste, le risque de susciter la polémique (les témoins des événements étant encore vivants), le secret qui entoure certaines affaires, etc.
La chose est encore plus difficile pour ces biographes modernes (dignes héritiers des historiographes et des hagiographes des rois) qui accompagnent les célébrités pour recueillir, au jour le jour, les bribes de vécu qu’ils sèment sur leur passage. Mais ces biographes, à force de se concentrer sur le personnage, finissent par sacrifier leur objectivité. Il tombent dans le terrible piège de la «compréhension»: à force de vouloir «comprendre» la personnalité objet de leur travail, ils deviennent «compréhensifs». En définitive, ils produisent des œuvres élogieuses, romancées parfois, sans être vraiment conscients du changement qui s’est opéré en eux et dans leur regard, des œuvres qui n’ont plus rien à voir avec la vie réelle ou les faits véritables. De nos jours, beaucoup plus sournoisement que par le passé, un biographe peut accomplir l’exploit de nous convaincre, en toute bonne foi, que le despote le plus sanguinaire est en fait un grand démocrate, que l’esprit le plus insignifiant est en réalité le génie de son époque.

LE "TREMOIGNAGE" D'UN HISTORIEN

Abdallah Laroui, penseur et historien marocain qui n’est plus à présenter, a sorti au début de l’année un ouvrage qui se destine, dit-on, à une carrière de best-seller au Maroc. Le livre à l’allure d’une autobiographie, même si par moments l’auteur adopte la posture de l’historien à laquelle il nous a accoutumés, pour traiter avec un certain détachement de questions qui relèvent de l’actualité brûlante. Pourtant, le texte se lit avec passion, comme un roman ou une autobiographie. Sûrement parce qu’il nous parle de Hassan II, et du Maroc. Mais surtout parce qu’il nous livre les pensées intimes d’un intellectuel qui nous a habitués à la discrétion. Pour décourager les éventuels amateurs de révélations sensationnelles, Laroui nous prévient dès le départ: «N’ayant aucun secret à révéler, je n’ai pas de titre particulier à écrire un livre sur Hassan II.» (p. IX)
Mais alors pourquoi écrire aujourd’hui un livre sur Hassan II? L’auteur présente prudemment son œuvre comme « un témoignage ». Nous ne nous attendrons donc pas à lire un ouvrage historique sur le roi Hassan II ou sur le Maroc sous son règne, même si Laroui affiche parfois cette ambition. Le livre suit une chronologie presque linéaire. Chaque chapitre, en effet, explore les événements, en situe les acteurs, en partant d’une date précise qui correspond à un événement marquant, un « tournant » de l’histoire du pays, mais le plus souvent à des moments précis de la vie de l’auteur : conférence, voyage, mission, etc. En fait, les dates servent de repères ou de points d’ancrage pour un récit écrit dans un style intimiste. Ce qui nous permet d’oser le rapprochement avec des mémoires ou une œuvre autobiographique.
Seulement, ce «témoignage» n’a pas l’exhaustivité d’une autobiographie. Il est volontairement sélectif, puisqu’il ne traite que de certaines époques, de certains aspects de la vie de l’auteur et de la vie du pays. En bon historien et en intellectuel moderne, Laroui interroge l’histoire comme nous l’interrogeons tous les jours, selon nos besoins et pour répondre aux questions du moment. L’auteur analyse ses rapports avec le roi Hassan II ou avec la monarchie en tant qu’institution et, accessoirement, son entourage, les compagnons du mouvement national, les partis et leurs leaders, avec ce désir obsédant de «comprendre» la personnalité controversée du monarque.
Dès l’introduction, l’historien nous livre cette question obsédante qui, dit-il, le taraude depuis au moins deux décennies: «Chaque fois que j’ai eu l’occasion de le [Hassan II] voir en tête-à-tête, que j’ai pu observer de près son mode de pensée et de décision, je suis sorti de l’entrevue en me posant toujours la même question: Est-ce lui qui a créé le système sous lequel nous vivons, que nous critiquons souvent mais que nous finissons par accepter, ou est-ce le Maroc de toujours, s’il est vrai qu’il existe, qui l’a produit et dont il a été, autant que nous tous, la victime consentante? Les problèmes qui nous confrontent depuis plus de quarante ans, qu’aucun de nous n’a pu véritablement cerner, s’éclairent différemment selon que nous voyons en Hassan II un innovateur ou un continuateur.» (p. IX) Tout au long du texte, l’auteur s’efforce d’apporter une réponse à cette question, en nous livrant plusieurs analyses pertinentes de la personnalité du roi. En définitive, il semblerait bien que, selon Abdallah Laroui, Hassan II soit plus un continuateur qu’un innovateur. Il a hérité du Maroc du protectorat et de ses ancêtres, et il ne voyait d’autre issue que de perpétuer la tradition. En somme, le système se serait imposé à lui.
Le danger de cette interprétation du règne de Hassan II est qu’elle a tendance à innocenter l’homme (qui a subi le fardeau de la monarchie, et d’une réalité sociale complexe) et va même jusqu’à légitimer implicitement son action, notamment la lutte contre le mouvement national et la politique répressive, en général. Cette analyse, qui renvoie dos à dos les partis du mouvement national et le roi, est de plus en plus courante depuis les années 90, même chez des intellectuels de gauche. Elle tend à voir dans la répression des années de plomb une lutte pour le pouvoir entre deux adversaires qui ne reculaient devant rien pour arriver à leur fin (Laroui parle beaucoup du réalisme machiavélique de Hassan II, mais aussi des «calculs» ou des mauvaises lectures du passé, de l’immaturité des dirigeants du mouvement nationaliste). Ce mea culpa des forces dites nationalistes était un préalable à la réconciliation des partis historiques avec le roi, ce qui les préparait à ce qu’on allait appeler l’«alternance consensuelle» (1998).
Cette lecture du passé, on la retrouve même chez certains anciens prisonniers politiques, comme par exemple, récemment, dans le témoignage de cet ancien militant qui a déclaré lors des auditions de l’Instance équité et réconciliation (IER) de décembre 2004 que lui et ses camarades n’étaient pas des saints non plus et qu’il envisageaient ouvertement la lutte armée. Drôle de manière de se renier et de dénuer de toute substance les luttes et les sacrifices de beaucoup de Marocains. Je ne parle pas des leaders politiques (les zaïms, comme on les appelle), dont les idées, les convictions et les projets ne tenaient pas la route et ne valaient pas plus que ceux de l’adversaire qu’ils diabolisaient et poussaient à combattre. Dans son livre, Laroui fait souvent le procès de ces leaders nationalistes, idéalisés et canonisés par leurs partis, mais qui ont accumulé les erreurs de jugement et manquaient de visions stratégiques. Il leur impute autant qu’à la monarchie, les retards accumulés dans le développement économique, culturel et social. Mais tous les citoyens «désarmés» qui ont cru à la légitimité du combat de ces leaders, se sont fait séquestrer, torturer et tuer dans les répressions violentes des émeutes, des grèves et des manifestations souvent pacifiques, parce qu’ils ont fait les frais des trahisons et des jeux de compromission, parce qu’ils ont eu la naïveté d’adhérer à leurs théories, à leurs mots d’ordre et à leur combat.
Toute la rhétorique de l’historien tend à nous convaincre qu’il s’agissait sous Hassan II de «despotisme éclairé» plutôt que de «despotisme strict» (p. 205). D’abord parce que «ce n’est pas lui qui créa les conditions de son absolutisme…» (p. 67). C’est toujours l’idée selon laquelle le lourd héritage et la réalité complexe du Maroc se sont imposés à lui. Ensuite, parce qu’«il pensait que ce système était celui qui convenait le mieux aux Marocains et aux musulmans en général.» (p. 67) En effet, l’auteur répète souvent que Hassan «se réclamait d’un réalisme cher à Machiavel et aux ulémas malikites.» (p. 67)

Sources : CAFE BABEL
http://www.babelmed.net/index.php?menu=373&cont=1434&lingua=fr&PHPSESSID=f4702ee0409a7d24943c5d34d1fe0e26

http://www.marocainsdalgerie.net

boujema kharraj



Boujema kharraj

Bonjour

J'ai lu ce croquis tres artistique.
A.Al Aaroui est sans conteste un interlocuteur des plus grands de l'histoire.
Concernant Hassan II:
Une tentative de désideologisation de l'histoire du Maghreb Hassan10

Moi je l'ai connu lors d'une situation tres problèmatique. Je le connais donc dans son etre intime et non protocolaire ou politicien.

Abdalla al Aaroui était recu de la part de feu Hassn II dans la concience de l'invitation. Moi non. J'ai lui meme refusé ce genre d'invitation que j'accepterai par la suite mais hélas...

Je vous en parlerai.
Une tentative de désideologisation de l'histoire du Maghreb 81530111

deporté75

deporté75

ما هذا يا سيّد بوجمعة ؟ يجب أن تحسم الأمر حتى لا تصبح كمثل الذين قال فيهم الحق سبحانه (مُذَبْذَبِينَ بَيْنَ ذَلِكَ لا إِلَى هَؤُلَاءِ وَ لا إِلَى هؤلاء) سورة البقرة
و إنك حتمًا تعلم أن الله في محكم تنزيله قال أيضا (مَا جَعَلَ اللَّهُ لِرَجُلٍ مِنْ قَلْبَيْنِ فِي جَوْفِهِ ) سورة الأحزاب
إذن و حتى يكون موقفك واظحا و حتى لا تسقط في الغموض وحتى يفهمك الناس و حتى لا تكون إزدواجيّ الخطاب فاْختار بين أمرين لا ثالث لهما.. أن تكون مغربيا صادقا لمغربيّته أو أن تكون بوليزارياويا مؤمنا ببوليزاريويّاته
لقد قال نزار قباني لمعشوقته في إحدى قصائده الجميلة:لقد إخترتك فاْختاري..ليس هناك منطقة وسطى بين الجنّة و النار
و قال المجرم بوش قولته الشهيربعد أحداث 11 سبتمبر:إمّا معنا أو ضدنا

http://jamalelatmani@yahoo.fr

deporté75

deporté75

تعقيبي الآنف جاء على الجملة الواردة في الصورة أعلاه "بوجمع خرج نصف مغربي و نصف بوليزاريوي" ..

مع تحياتي

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admin"SNP1975"

admin
Admin

deporté a écrit:تعقيبي الآنف جاء على الجملة الواردة في الصورة أعلاه "بوجمع خرج نصف مغربي و نصف بوليزاريوي" ..

مع تحياتي

Déporté je me permets de repondre à ma maniére et non à la place de notre ami Boudjemaa.

Moi aussi j'étais confronté à ce dileme d'appartenance dans un forum algerien .




Zapati

le 26 Avr 2007, 00:21 snp1975 il faut choisir soit tu es marocain soit tu es algérien,pas les deux.
j'ai remarqué que sur les forums marocains tu es marocain et sur les forums algériens tu es algérien .

SNP
Mon chér zapati
T'as tout à fais raison.
C'est le dileme de tous les déportés







Personne ne t'empeche d'aimer tes deux patries SNP Une tentative de désideologisation de l'histoire du Maghreb Icon_wink




]Algérien
[/url]
ADMIN D'ACTUDZ

http://www.marocainsdalgerie.net

admin"SNP1975"

admin
Admin

Elle m'a dit que la cicatrice qu'elle porte à la cheville fait suite à une course poursuite par ces camarades de classe qui l'ont traité de POLISARIO.
C'est une deporté que je l'ai rencontré à Oujda en 2007.

http://www.marocainsdalgerie.net

deporté75

deporté75

Zapati a raison il faut choisir et "Gta3 Habra Tabra"

http://jamalelatmani@yahoo.fr

admin"SNP1975"

admin
Admin

Zapati a raison il faut choisir et "Gta3 Habra Tabra"

C'est un dileme et un casse tete.

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admin"SNP1975"

admin
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Abdalla al Aaroui était recu de la part de feu Hassn II dans la concience de l'invitation. Moi non. J'ai lui meme refusé ce genre d'invitation que j'accepterai par la suite mais hélas...

Je vous en parlerai.
Boudjema

http://www.marocainsdalgerie.net

boujema kharraj



Bonjour

Une chose est certaine Feu hassan II n'avait aucun ami.
Donc celui qui avait écrit "Mon ami le Roi" ne cache pas le sens ironique du terme mais bien civilisé.
Seule la princesse Maryame qui était son intime.
D'ailleurs la pauvre c'est elle qui était la vrai victime de sa mort.
Elle a beaucoup souffert de son absence dans la solitude de la bléssée.
Une tentative de désideologisation de l'histoire du Maghreb 79919510


Abellah El Aaroui disait que Feu Hassan deux a hérité du Maroc du protectorat et de ses ancêtres, et il ne voyait d’autre issue que de perpétuer la tradition. En somme, le système se serait imposé à lui.

Non je ne suis pas d'accord avec lui.
Hassan II avait un seul défaut mais qu'il va savoir exploiter positivement. Il est avant tout un artiste. Or le politique lui a été proposé et non imposé!(Voir le défi)
Hassan II était obligé d'etre innovateur car il s'est trouvé seul dans ses pensées tres en avances comme cultivé surtout que les plus intellectuels sont allés à l'opposition qui avait deux couleures l'une républicaine gauche et l'autre elle se voulait contre le fils de la bonne 'AABLA" la mère du défunt Roi.

becharelkhir

becharelkhir

Décline d'abord ta vraie identité,avant de prétendre n'importe quoi,c'est l'appartenance des hommes qui prévalent leur prétention.

admin"SNP1975"

admin
Admin

à relire

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