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INGERENCE EN ALGERIE

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1INGERENCE EN ALGERIE Empty INGERENCE EN ALGERIE Lun 11 Fév - 18:31

admin"SNP1975"

admin
Admin

Enquête de l’ONU, déclarations discourtoises de l’ambassadeur de Grande-Bretagne sur l’état politique du pays et consultations de l’ambassade américaine au sujet du troisième mandat… Devons-nous renoncer à l’illusion de l’estime retrouvée de la communauté internationale ?
Ici comme dans d’autres domaines, il semble que le discours n’arrive pas à forcer la réalité d’un fiasco politique.
Apprivoiser les islamistes et les partenaires étrangers compensait largement la contestation de voix réfractaires à la logique du programme présidentiel. Rendre la paix à l’Algérie, puis lui rendre sa place au sein des nations : “que demande le peuple ?” dirait-on.
Après la “réconciliation nationale”, “l’Algérie de la dignité”. Un tel programme se légitimerait de lui-même. Et justifierait toutes les entorses à la démocratie.
Le bilan de la réconciliation est tel que le slogan de “la paix revenue” est de moins en moins déclamé dans le discours officiel. Une fois consommées les échappatoires des “ennemis de la réconciliation nationale” et de la “main de l’étranger”, le thème du terrorisme est retombé dans le domaine de la stricte sécurité animé par le ministre de l’Intérieur et le directeur général de la Sûreté nationale : il n’est plus question que de vigilance, de stratégie, d’effectifs et de matériels.
La diplomatie n’a pas été plus heureuse. L’écart entre l’activisme diplomatique et son effet est particulièrement illustré par les relations avec la France. Depuis 1999, l’échange de visites ministérielles s’est maintenu à une moyenne de plus de dix déplacements par an dans les deux sens. Avec comme résultat palpable une “déclaration d’Alger”, puis quelques contrats pour cinq milliards d’euros, le tout ne pouvant pas faire oublier la déconvenue du “traité d’amitié”. D’importants contentieux semblent encombrer nos relations avec la Russie, allié traditionnel, à propos de la qualité des avions livrés, et avec l’Espagne voisin au sujet du prix du gaz et du contentieux entre Sonatrach et Repsol.
Plus généralement, les dossiers qui hypothèquent notre stabilité et notre développement, la question du Sahara occidental et la construction du Maghreb n’ont pas beaucoup avancé. Ces encombres sont sûrement le fait de la mauvaise volonté des partenaires. Mais, en tout état de cause, on peut constater qu’en diplomatie, il y a peu de réalisations à faire valoir. Et même quelques reculs à déplorer.
La démarche est d’autant plus déplorable que la stratégie de relance économique avait beaucoup misé sur l’afflux d’IDE, à tel point que les secteurs économiques ont conçu une véritable diplomatie parallèle investissant à tour de bras dans les forums et les visites de délégations. Ni les amabilités des invités des pays occidentaux ni les engagements des frères arabes n’ont été suivis de quelque remarquable effet.
Comme le social, l’éducation, la santé et d’autres secteurs, le développement, laissé pour compte en attendant la consécration de la paix et de notre place dans le concert des nations, a été mis en dépendance de nos relations internationales. Il subit donc le contrecoup de l’échec diplomatique.
Il semble que le pouvoir est en train d’être rattrapé par son choix de l’illusionnisme diplomatique.

Par :Mustapha Hammouche

Liberté

http://www.marocainsdalgerie.net

2INGERENCE EN ALGERIE Empty Re: INGERENCE EN ALGERIE Lun 11 Fév - 18:34

admin"SNP1975"

admin
Admin

L’ambassadeur du Royaume-Uni à Alger s’est exprimé ce week-end sur la question de la révision constitutionnelle qui doit assurer un troisième mandat à Abdelaziz Bouteflika. Hendrew Henderson estime qu’en Algérie, «le processus politique est bloqué» et qu’«une bonne partie de la société a perdu espoir».

Hendrew Henderson a mis de côté la traditionnelle obligation de réserve à laquelle est tenu tout diplomate à l’occasion du colloque «L’Algérie d’aujourd’hui et de demain, et les relations algéro-britanniques» qui s’est tenu jeudi dernier à Londres. Intervenant à l’ouverture de cette rencontre, l’ambassadeur britannique a longuement abordé la situation politique et sociale actuelle. «Avant de prendre mes fonctions en Algérie l’été dernier, j’ai été briefé par le Foreign Office où on m’a dit que les deux choses qui préoccupent les Algériens sont la maladie de leur président et l’insécurité. Mais sur place, je me suis rendu compte que les gens sont plutôt confrontés aux problèmes de santé, d’éducation, de chômage et des prix du lait et de la pomme de terre. Une bonne partie de la société a perdu espoir», a expliqué l’ambassadeur et dont les propos ont été rapportés par plusieurs journaux, dont les quotidiens Liberté et El Qods El Arabi. Hendrew Henderson ira jusqu’au bout de son analyse en abordant la très sensible question de la reconduction de Abdelaziz Bouteflika au pouvoir. «Le président Bouteflika ne doit pas renforcer sa personne en tant que président, mais plutôt l’institution présidentielle pour qu’elle soit plus représentative du peuple algérien et non pas de sa personne (…) le vrai problème du pouvoir en Algérie est avec lui-même et tout ce qui peut apparaître n’est pas la réalité, parce que celle-ci est dans les coulisses», ajoutera-t-il. Dans un entretien express accordé à la correspondante de Liberté à Londres, Hendrew Henderson note que «le processus politique est bloqué», une situation qui «inquiète la communauté internationale». «Des problèmes existent. Il n’est pas bon de les ignorer. Mais, en même temps, il y a une détermination à progresser et à relever des défis. Sur le plan politique cependant, il me paraît qu’en ce moment, le processus est bloqué. En Algérie, tout le monde est focalisé sur la révision de la Constitution et le troisième mandat du président. Il faut déterminer si oui ou non, cette option est retenue. Ce manque de vision sur l’avenir inquiète la communauté internationale. » L’ambassadeur britannique à Alger aurait-il déclaré très haut ce que les responsables des chancelleries occidentales pensent tout bas ? Il semble bien que oui.

Tarek Hafid Alger (Le Soir)

Source de cet article

http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2008/02/10/article.php?sid=64296&cid=2

http://www.marocainsdalgerie.net

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