NOUS ACCUSONS L'ETAT MAROCAIN

Nous l'accusons de traitrise et d'occultation de notre cause.
Deux poids deux mesures est une pratique trop flagrante envers nous .
Nous dennonçons l'etat marocains de nous delaisser pour le compte des anciens boureaux du Polisario.
On demande a l'etat marocain de reconsiderer ces expulsions des marocains d'algerie de leur logement.

Quand je parle de l'Etat marocain . Je vise le makhzen et non la monarchie.

Lire la lettre adressé au Roi du Maroc :

Association des Marocains d'Algérie (A.M.A.).
Paris -France
email : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Tél : 0631005761

A Sa Majesté le Roi du Maroc, Mohammed VI


Nous nous permettons d'attirer l'attention de votre Majesté sur ce qui suit.
Le conseil supérieur des Marocains résidents à l'étranger (C.S.M.R.E.) est mis en place par un groupe d'experts nominé par le consel des droits de l'homme (C.C.D.H.). Ce dernier organisme contacte des M.R.E. pour choisir leurs représentants au C.S.M.R.E. Dans cet ordre d'idées, nous tenons à porter à votre illustre attention le fait que la représentation de la communauté des Marocains d'Algérie n'est pas suffisante. Il s'agit en effet de l'une des communautés expatriées les plus anciennes et les plus importantes. De plus c'est sans doute celle qui a enduré les plus grands tourments. En dépit de tous ces facteurs, nous sommes sous-représentés. Nous le sommes de la même façon que les Marocains du Sénégal.Il existe pourtant trois associations de Marocains d'Algérie (une au Maroc et deux en France). Aucune d'entre elles n'a pour autant été contactée par le dit C.C.D.H. La déportation de notre communauté n'a nullement été causée par la crise du Sahara (1975). Elle a été au contraire pretextée par ce différend. Cette déportation s'explique en fait par notre attachement à notre marocanité. Il s'agit donc d'un acte de résistance que l'état marocain se doit de reconnaître.
Nous oeuvrons donc à la mise en évidence de cette tragédie. Pour ce faire, nous sollicitons l'aide de votre Majesté pour que l'etat marocain prend en compte nos revendications comme suit.
- De nous faciliter le droit d'accés aux archirves de l'administration afin de quantifier le nombre exact des déportés de 1975.
- De réhabiliter cette communauté dans ses droits comme etant victimes d'un conflit politique.
- De nous eriger une stéle commémorative de la déportation (la CHOUHA) au niveau de la frontiére algero-marocaine en hommage aux expulsés absents.


Dans l'attente d'une réponse, recevez, Majesté, nos salutations distinguées.

Paris le 09 janvier 2008
Le président

Abdeljalil Zouhri