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LE MAROC DANS LA PRESSE ALGERIENNE

2 participants

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admin"SNP1975"

admin
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ILS DIFFUSENT DES PROPOS BELLIQUEUX CONTRE L´ALGÉRIE
Que cherchent les médias marocains?
22 Mars 2008 - Page : 3

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Dans leurs diatribes, les médias marocains accusent l´Algérie d´être la source de tous leurs maux.

Le chameau ne voit pas sa bosse. Le front social marocain est en ébullition. Le mécontentement populaire s’intensifie. Des protestations contre la hausse des prix des produits de consommation courante auront lieu demain à Rabat et Casablanca. Ainsi au Royaume chérifien, on «plane» et on fantasme. Normal, le Royaume est le plus important producteur et exportateur de cannabis à l’échelle mondiale. Les profits tirés par les trafiquants atteignent 13 milliards de dollars par an, grâce à un secteur informel dont les superficies couvrent un revenu se situant entre 17 et 40% du produit intérieur brut (PIB).
Le front social est sur un «pétard». Des vérités que le Makhzen ne cesse d’occulter. Alors, on détourne l’attention du peuple marocain des vrais problèmes. Qu’y a-t-il de mieux que le voisin de l’Est pour faire oublier aux Marocains la mal-vie? Ainsi, le Makhzen a donné instruction aux médias locaux de mener une campagne de dénigrement contre l’Algérie qu’il accuse de saborder les négociations de Manhasset.
«L’Algérie tient à réitérer son attachement à une solution pacifique et juste de la question du Sahara occidental, conformément à la légalité internationale et à la doctrine des Nations unies en matière de décolonisation», soulignait encore jeudi le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères dans une déclaration rendue publique à l’issue du quatrième round de négociations entre le Maroc et le Front Polisario, qui se sont tenues à Manhasset, (près de New York, aux Etats-Unis).
Une mise au point au président du Conseil consultatif marocain pour les affaires sahariennes, Khalli Henna Ould Errachid, qui soutenait que «la marge de décision du Polisario est extrêmement limitée». «Le Polisario se trouve sur le territoire algérien. Il est financé et guidé par l’Algérie et, certainement, celui qui finance est celui qui commande», a-t-il encore ajouté. Décidément, tous les stratagèmes sont bons pour Rabat pour accréditer ce qui n’existe que dans l’esprit de ses dirigeants.
Prenant le relais, les médias marocains se sont lancés dans une diatribe contre l’Algérie, accusant le pouvoir algérien de tous les maux. Poussant le bouchon plus loin, la presse marocaine faute d’arguments fondés, use d’insultes de bas étage qui n’apportent aucun élément nouveau au débat.
De là à nous affubler de tous les «noms d’oiseaux» il y avait un pas qu’il ne fallait pas dépasser. Ne sachant pas raison garder, les médias marocains aiguillonnés par le Makhzen vont jusqu’à insulter l’avenir. Cette stratégie pèche en fait par l’indigence d’esprit de ses concepteurs. Ces derniers croient rendre service à leur peuple en prêchant le faux et la duplicité pour tromper leur propre opinion. C’est de l’autoflagellation.
Les médias marocains semblent avoir la mémoire courte. Depuis un certain temps, les scandales se suivent et ne se ressemblent pas au Royaume. Trafic de stupéfiants, torture, corruption, le Maroc est en butte à une situation des plus délicates. De hauts dignitaires du Makhzen sont impliqués dans des affaires louches.
Même le roi, Mohammed VI, n’est pas épargné. Il a été rattrapé, en juillet passé, par un scandale financier. Ainsi, usant de diversion, le Royaume chérifien utilise tous les moyens pour étouffer les différents scandales et calmer le front social qui est sur un volcan. Alors haro sur le voisin algérien. Le subterfuge adopté par le Makhzen prend forme. Oubliant leurs déboires, ils détournent la tête de leurs problèmes pour se tourner vers cette Algérie qui, décidément, empêche les gens de l’Ouest de dormir.
Dans son délire, la presse marocaine estime que l’Algérie menace «l’intégrité territoriale du Maroc, et bloque également une coopération régionale productive en Afrique du Nord, où Al Qaîda profite de plus en plus de l’instabilité locale pour s’assurer de nouvelles bases plus meurtrières».
Pourtant, dans sa loi de finances 2008, le Maroc a réservé près de la moitié de son budget au volet sécuritaire et à la Défense avec plusieurs contrats d’armes signés, notamment avec les Etats-Unis. Et cela au moment où le taux de chômage prend des proportions alarmantes alors que la pauvreté est en pleine expansion au Royaume alaouite. Une politique d’armement tous azimuts. Une politique critiquée par les sujets de Sa Majesté.
Si le Makhzen veut faire croire que cette «stratégie» vise à réhabiliter l’équilibre dans la région, les observateurs ne sont pas dupes. Ils affirment que la politique d’armement chérifienne est liée à la question sahraouie et, par ricochet, à l’Algérie, qu’il tenta en 1963 d’envahir lors de la fameuse «guerre des sables».
Il est patent que le Royaume chérifien semble avoir privilégié la confrontation. Mais comme dit l’adage «il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche» avant de trouver le poil qui gêne.
Il est tout aussi évident que le Maroc, en refusant le droit au peuple sahraoui de s’exprimer par référendum, s’est créé des problèmes qui semblent aujourd’hui le dépasser.
Le Maroc qui n’a pas hésité à «partager» son territoire avec la Mauritanie d’Ould Daddah, ne semble pas savoir ce qu’intégrité territoriale veut dire.

L'xpression

Smail ROUHA

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admin"SNP1975"

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Le journal libertéFrontières algéro-marocaines
Rabat veut rouvrir le dossier
[

Par :Abdelkamel K.

En dépit du refus de l’Algérie de ne traiter la question que dans un cadre global, le Maroc est revenu à la charge jeudi par le biais d’un communiqué de son ministère des Affaires étrangères appelant à une normalisation des relations bilatérales et l’ouverture de ses frontières terrestres fermées depuis 1994.



Dans un communiqué rendu public, et repris par l’Agence de presse africaine, affirmant réagir à certaines déclarations de responsables algériens faisant état d’obstacles à la réouverture des frontières, le ministère marocain des Affaires étrangères a demandé à l’Algérie à rouvrir les frontières. À travers cet appel, Rabat, qui appelle à une “normalisation” des rapports bilatéraux et à une ouverture de la frontière entre les deux pays, “dans l’amitié fraternelle et la sincérité totale”, renouvelle sa volonté “d’ouvrir une page nouvelle dans les relations entre les deux pays voisins, tenant compte de leur passé commun et de leur destin partagé”. Le texte précise que “la fermeture de la frontière entre les deux pays frères constitue de nos jours un fait singulier et exceptionnel dans le monde, contraire aux aspirations des peuples du Maghreb, des attentes de ses partenaires et des exigences régionales de paix et de développement”.
Il est néanmoins expliqué que la fermeture des frontières “a été décidée de manière unilatérale” par l’Algérie en 1994. Le communiqué du département de Taïeb Fassi Fihri rappelle également que le Maroc avait pris, en 2004 et 2005, de “nombreuses initiatives orientées vers l’avenir” et visant à favoriser la normalisation des relations bilatérales et “la relance effective de la construction maghrébine”. Entre autres mesures entrant dans ce cadre, il est cité la levée de la procédure des visas à l’endroit des ressortissants algériens dix années après son instauration et “s’était félicité de la réciprocité appliquée par les autorités algériennes tout en regrettant que depuis lors, la frontière soit restée, quant à elle, fermée”. Dans le même ordre d’idées, le communiqué affirme que c’est en normalisant les relations et en créant les conditions d’une circulation des personnes que les deux pays répondraient aux “aspirations manifestes des deux peuples si proches, à divers titres”.
Le Maroc estime par ailleurs, que c’est ainsi qu’il sera possible de “satisfaire les souhaits des populations frontalières, en particulier les familles concernées et enfin canaliser les flux des marchandises qui font aujourd’hui l’objet de mouvements illicites et de trafics notoires”. À travers cet appel, le royaume chérifien vise à mettre la pression sur Alger afin qu’il accepte de rouvrir ces frontières, dont la fermeture a causé d’énormes pertes aux populations du Maroc oriental, qui tiraient un énorme profit de leurs rapports avec les Algériens, notamment par la contrebande de nombreux produits, tels les carburants, les cigarettes, les alcools, les armes et les munitions et les produits agroalimentaires. Quarante-huit heures auparavant, Rabat avait appelé Alger à accepter le plan d’autonomie au Sahara proposé par le royaume alaouite depuis avril 2007. De son côté, le ministère algérien des Affaires étrangères avait appelé mercredi soir les deux parties en conflit à négocier de “bonne foi” et à créer une atmosphère “favorable au succès du processus de paix en cours”. “L’Algérie tient à réitérer son attachement à une solution pacifique et juste de la question du Sahara occidental conformément à la légalité internationale et à la doctrine des Nations unies en matière de décolonisation”, a souligné le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères dans une déclaration. Une réaction fidèle à la position traditionnelle de l’Algérie dans ce conflit. Quant à la question de la réouverture des frontières, Alger a de tout temps insisté sur le préalable d’un règlement dans un cadre global des différends existant entre les deux pays. Reste à savoir si les responsables marocains accepteront de s’asseoir autour d’une table et discuter de toutes ces questions ?


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admin"SNP1975"

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LA QUESTION DES TERRITOIRES SAHRAOUIS
Un problème de décolonisation
22 Mars 2008 - Page : 2

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De cette question «classique» de décolonisation, le Maroc en a fait, veut en faire, un problème algéro-marocain.

La décolonisation en Afrique, achevée au milieu des années 70 a butté, pour ce qui concerne le Sahara occidental, -plus justement la Saguiet El Hamra et le Rio de Oro-, sur un grain de sable inattendu: le Maroc. Ce dernier, sur le tard -une fois que l’Espagne, sous la pression de l’ONU et du mouvement de libération local, ait décidé de se retirer du territoire- revendique le territoire et fait obstacle, par tous les moyens, au droit des Sahraouis à l’autodétermination. Le colonisateur espagnol de guerre lasse, -après s’être affronté à la rébellion sahraouie-, décida de céder le terrain à Rabat. Cette cession se fit dans des conditions demeurées, à ce jour, confuses, puisque induites par la fin de règne du caudillo espagnol, le général Francisco Franco. C’était en 1975, alors que le général Franco agonisait! Comme par «hasard», ce retournement de situation eut lieu la veille du référendum que Madrid devait organiser pour la population sahraouie. Par le bluff et des manoeuvres dilatoires, le Royaume chérifien n’a, depuis 1975, fait que temporiser et gagner du temps dans l’obsession qu’avait eu le défunt roi Hassan II de n’accepter qu’un référendum «confirmatif» de la «marocanité» du territoire en litige. Absurdité juridique, ce concept de «référendum confirmatif» est tout à fait étranger aux normes du droit international. C’est ainsi que le dossier sahraoui retient l’attention des instances internationales telles que l’ONU et l’OUA et atterrit sur les bureaux de la Cour internationale de Justice à laquelle les Nations unies demandent un avis sur le contentieux. Une âpre bataille juridique, avec en arrière-plan un conflit de souveraineté autour du territoire sahraoui, est ainsi engagée. De fait dès les années 60, conformément aux résolutions de l’ONU sur la décolonisation, le Conseil de sécurité invita Madrid à organiser un référendum pour la population sahraouie. D’ailleurs, dès 1965 l’ONU adopte la résolution 2072 qui place le Sahara occidental sur la liste des régions à décoloniser et fait référence à la résolution 1514 sur le droit à l’autodétermination des peuples colonisés. Dans ce contexte, en 1969, et en prévision de cette consultation, l’Espagne accorda une large autonomie aux deux territoires, -qui pour Madrid sont distincts-, la Saguiet el-Hamra et le Rio de Oro- et procéda en 1974 au recensement de la population de ces territoires.. Ce recensement sert depuis de base à l’ONU pour l’identification du corps électoral sahraoui. Face aux difficultés rencontrées, l’ONU demanda en 1974 un avis à la Cour internationale de justice de La Haye, (CIJ). Dans sa réponse à la requête de l’ONU, la Cour internationale de justice prend en compte deux problèmes juridiques: 1) Le Rio de Oro et la Saguiet el-Hamra étaient-ils des terra nullis lors de la colonisation espagnole? 2) Dans la négative, ces territoires avaient-ils des liens juridiques avec le Maroc ou l’ensemble mauritanien? Prenant en référence la date de 1884, -début de la colonisation espagnole-, la CIJ, (se fondant sur un précédent, l’arrêt Groenland oriental de 1933), constate qu’en 1884 le Sahara occidental «était organisé en tribus, dirigées par des chefs représentatifs qui s’étaient placés sous la protection de l’Espagne». La Cour arrive dès lors à la conclusion que le Sahara occidental «n’était pas un territoire sans maître». Pour ce qui est de la première question. Cela étant, il fallait examiner le deuxième postulat et essayer de voir si ce territoire était «un bled makhzen», c’est-à-dire soumis au sultan marocain, ou «un bled siba», pays rebelle refusant toute tutelle. La CIJ arrive à la conviction que le sultan «n’a pas exercé une activité étatique effective et exclusive au Sahara occidental», mais qu’«un lien juridique d’allégeance existait pendant la période pertinente entre le sultan et certaines populations nomades du territoire»(1).En termes plus clairs, le Sahara occidental n’était pas un territoire sans maître, de même que la souveraineté du Maroc sur ce territoire contesté n’était ni évidente, ni établie, la CIJ estima alors applicable «le principe d’autodétermination». L’avis était certes nuancé mais conforte l’ONU dans sa détermination à organiser un référendum d’autodétermination pour la population sahraouie, conformément à la résolution 15.14 de 1960 du Conseil de sécurité sur les peuples colonisés. Le Palais royal marocain manoeuvra, en coordination avec certains membres du gouvernement espagnol, et envahit le Sahara occidental sous le couvert de la «marche verte», le 16 octobre 1975, après l’avis rendu par la CIJ et quelques semaines avant l’accord tripartite, (Espagne, Maroc, Mauritanie), du 14 novembre 1975, par lequel Madrid rétrocède le territoire aux deux pays. Donc, le partage du Sahara occidental est officialisé par l’accord du 16 novembre 1975. Quand il est apparu que l’Espagne a dévié de sa mission de tutelle sur le Sahara occidental, comme l’indique l’invasion marocaine, le Front Polisario décide de proclamer, le 28 février 1976, la République arabe sahraouie démocratique, Rasd, qui deviendra, de plein droit, membre de l’OUA en 1984. L’Organisation de l’Unité africaine et les Nations unies mettent sur pied un Plan de paix devant permettre l’aboutissement à une solution négociée entre les deux parties. Les résolutions 621 (1988), 658 (1990) et 690 (1991) confirment le Plan de paix. Le Conseil de sécurité crée la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental, (Minurso), dont l’une des attributions était d’organiser le recensement de la population et l’identification du corps électoral. En 1991, un cessez-le-feu est signé entre le Maroc et le Front Polisario. Cependant, face à l’impasse induite par l’identification du corps électoral, le Maroc rejette les résultats du recensement effectué par la Minurso; le secrétaire général de l’ONU, à l’époque, Kofi Annan, nomme un représentant spécial pour le Sahara occidental, l’ancien secrétaire d’Etat américain, James Baker. Celui-ci parvient à trouver un consensus entre le Maroc et le Front Polisario, consensus qui aboutit aux Accords de Houston de 1997. Toutefois, les choses achoppent sur les prétentions du Maroc d’intégrer des tribus du Sud-marocain en tant que partie prenante électorale sahraouie. Dès lors, Rabat s’engagea dans de larges manoeuvres dilatoires. Depuis, il y eut d’autres appels de l’ONU à des négociations de «bonne foi» et «sans préalable» entre le Maroc et le Front Polisario, avec pour cadre la résolution 1754 d’avril 2007, confirmée par la résolution 1783 d’octobre 2007.

(1) Maurice Flory: L’avis de la Cour internationale de justice sur le Sahara occidental. Annuaire français de droit international 1975.

N. KRIM

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Manoeuvre médiatique ou changement de démarche ? Rabat appelle à la réouverture des frontières
par M. Saâdoune
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le Maroc appelle à la «normalisation» et à la réouverture des frontières avec l'Algérie. Faut-il y voir un pur jeu médiatique ou un changement dans la démarche marocaine qui mettait la question du Sahara Occidental au coeur de la relation avec Alger ?

Les soupçonneux - ils sont nombreux - chercheront des arrière pensées sournoises à cet appel marocain survenu au lendemain de l'échec du dernier round des négociations entre Rabat et le Polisario. Mais le ton du communiqué des Affaires étrangères marocaines, fort courtois, pourrait aussi être le signe d'un changement d'optique, déjà préconisé par des hommes d'affaires marocains: avancer dans le domaine bilatéral et maghrébin. Le ministère marocain des Affaires étrangères semble en tout cas avoir trouvé une opportunité de le faire dans les récentes déclarations du président Abdelaziz Bouteflika à l'agence Reuter. Le Maroc semble l'avoir perçu comme une perche tendue et il s'empresse de la saisir. Sur la question de la réouverture des frontières, Bouteflika avait estimé que cela était «tout à fait envisageable» et que c'était un «souhait» mais que cela demeurait tributaire «des conditions liées à sa fermeture». La réouverture, avait-il indiqué, interviendra «lorsque seront levés tous les obstacles qui l'empêchent actuellement».

Le communiqué du ministère des Affaires étrangères marocain fait clairement référence à ces déclarations des «hautes autorités algériennes» et aux conditions de la réouverture énoncées par le chef de l'Etat. De manière plus mystérieuse, le communiqué marocain évoque aussi des déclarations parlant du «préalable du règlement définitif du différend régional» du Sahara Occidental. On ne sait pas à quelles déclarations fait référence la diplomatie marocaine, mais les propos de Bouteflika à l'agence britannique ne faisaient pas du règlement du différend un «préalable» à l'amélioration des relations bilatérales ou à la relance de l'UMA. Le fait qu'il fasse le constat d'évidence que le règlement du différend par la négociation soit la seule voie pour la région de s'engager sur la «voie de l'intégration» peut difficilement être perçu comme tel. Le plus curieux est que ce «préalable» du Sahara Occidental a été pendant toutes ces dernières années et de manière permanente celui de la diplomatie marocaine. Alger a longtemps défendu l'idée que le conflit du Sahara Occidental relève de l'Onu et qu'il ne doit pas interférer sur les relations bilatérales ou sur le processus maghrébin. Rabat de son côté estimait qu'elle ne peut se permettre de laisser de côté une «question nationale vitale».



Sortir d'un linkage stérile



Le Maroc aurait-il changé sur cette question, ne fait-il plus de la question du Sahara Occidental le problème central de ses rapports avec l'Algérie ? On pourrait le penser puisque les «précisions et appréciations» du Maroc ne s'étendent guère sur ce «préalable» pour focaliser sur la question des frontières et les objections algériennes à sa réouverture. Le premier constat est que la fermeture de la frontière a été décidée par l'Algérie de «manière unilatérale» en 1994 dans un «contexte international, régional et bilatéral aujourd'hui largement dépassé». Indéniablement le contexte a changé. La fermeture des frontières n'était pas une réponse de simple réciprocité (le Maroc avait imposé le visa aux Algériens), elle était une riposte à l'accusation - jugée infamante par Alger - contre les services algériens d'avoir fomenté les attentats de Marrakech. On ne peut dire qu'à ce jour les responsables marocains aient fait amende honorable. Mais il est vrai qu'il y a eu, avec la succession, un changement de personnel au Maroc. Le contexte international a également changé mais il est devenu moins défavorable à Alger par rapport à 1994. Le Maroc a pris la décision de supprimer les visas qu'il avait pris l'initiative d'imposer et cela a fait l'objet d'une mesure de réciprocité par la partie algérienne. Néanmoins la partie algérienne n'a pas rouvert les frontières en invoquant des questions sécuritaires à résoudre.



Canaliser les flux clandestins



On peut supposer que la persistance marocaine à ne pas séparer la question du Sahara Occidental des relations bilatérales aura largement incité Alger à ne pas se presser à rouvrir les frontières. Certains responsables algériens estiment d'ailleurs que l'Algérie n'a rien à gagner au niveau économique à la réouverture des frontières. L'argument est très discutable même s'il est évident que le Maroc ne peut que profiter d'un afflux des touristes algériens. Les Marocains connaissent l'importance économique de l'ouverture des frontières mais ils ont fait un choix diplomatique de linkage entre les relations bilatérales et le conflit du Sahara qui les desservait.

L'appel lancé jeudi, intervenant après l'échec du dernier round de négociations avec le Polisario, s'il n'est pas à un simple usage médiatique, pourrait être le signe d'un changement de démarche du côté marocain. Celle qui consiste à accepter de déconnecter la question du Sahara Occidental des relations bilatérales comme le proposait Alger depuis des années. L'appel à ouvrir «une page nouvelle dans les relations» et à la «normalisation» tend à l'indiquer. Et de manière très subtile, le communiqué répond à certaines objections algériennes: la réouverture des frontières non seulement répondra aux souhaits des populations frontalières et des familles coupées de part et d'autre, mais elle permettra de «canaliser les flux des marchandises qui font aujourd'hui l'objet de mouvements illicites et de trafics notoires».



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Face à l’aggravation de la situation socioéconomique au Maroc


Rabat presse Alger de rouvrir la frontière


Rabat appelle à une normalisation des relations algéro-marocaines à travers notamment la réouverture des frontières. Jusqu’à hier soir, aucune réaction officielle n’a émané des autorités algériennes.

Rabat relance sa demande à Alger de rouvrir sa frontière terrestre avec le Maroc. Dans un communiqué rendu public jeudi par le ministère marocain des Affaires étrangères, le royaume chérifien a clairement appelé le gouvernement algérien à accepter la « main tendue » du Palais royal et à aller vers la « normalisation » des relations entre les deux pays, et ce, en commençant par la réouverture des frontières, fermées depuis maintenant 14 ans. Le royaume du Maroc appelle dans l’amitié fraternelle et la sincérité totale à une normalisation des rapports bilatéraux et à une ouverture de la frontière entre les deux pays », est-il souligné dans le communiqué. Le Maroc réitère ainsi sa volonté d’ouvrir « une page nouvelle dans les relations entre les deux pays voisins tenant compte de leur passé commun et de leur destin partagé ». Le ministère marocain des Affaires étrangères argue que le « contexte régional et international » ayant amené l’Algérie à fermer sa frontière avec son voisin de l’Ouest « est aujourd’hui largement dépassé ». Du côté algérien, c’est le silence total. Jusqu’à hier soir, aucune réaction officielle n’a été faite par Alger. S’il est encore tôt pour prédire une réponse du côté algérien, il est néanmoins utile de rappeler la position de l’Algérie par rapport à cette question. Le gouvernement algérien a, en effet, plaidé pour « un règlement durable » du dossier de la circulation des biens et des personnes entre l’Algérie et le Maroc. « La réouverture s’opère par une simple décision, mais là n’est pas le problème. Pour une telle éventualité, il faut que le citoyen algérien, une fois sur le territoire du royaume, ait les garanties pour circuler librement et dans la dignité », avait répondu Noureddine Yazid Zerhouni, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, en septembre 2004, à la même demande de Rabat. Le ministre de l’Intérieur avait réitéré les mêmes propos en octobre 2004, soulignant que « si nous décidons d’ouvrir ces frontières, il s’agit de faire en sorte qu’elles restent ouvertes pour de bon. Il ne s’agit pas de les refermer à chaque saute d’humeur ». La fermeture des frontières a été décidée par l’Algérie en réaction à la décision unilatérale du royaume d’instaurer un visa d’entrée pour les Algériens à la suite d’un attentat meurtrier mené le 26 août 1994 par des Franco-Maghrébins contre un hôtel de la ville marocaine de Marrakech, se soldant par deux morts et plusieurs blessés parmi les touristes espagnols. Sans preuves, les autorités marocaines avaient alors accusé les services secrets algériens d’en être les responsables. La colère des autorités marocaines s’était vite abattue sur les ressortissants algériens qui ont été maltraités et spoliés de leurs biens avant qu’ils ne soient renvoyés dans leur pays.

Principe de la réciprocité

Un lourd contentieux est né de cet épisode des relations tumultueuses algéro-marocaines. Pour Alger, il faudrait d’abord que le Maroc répare son injustice envers notamment les nombreux Algériens qui ont été expropriés de leurs terres. Il faudrait qu’il présente des excuses aux Algériens qui ont été humiliés et touchés dans leur dignité. Il s’agit d’une sorte de préalable à la levée des barrières ouest avec le pays voisin. M. Zerhouni avait également lié l’ouverture des frontières à l’implication effective du Maroc dans la lutte contre le terrorisme et contre le trafic de drogue. Depuis son accession au trône, après le décès de son père, le regretté Hassan II, en juillet 1999, le roi Mohammed VI a appelé dans ses nombreux messages et ses rares tête-à-tête avec le président Bouteflika à « une normalisation des relations entre les deux pays ». De son côté, le président a exprimé à maintes reprises sa volonté de consolider les relations bilatérales avec le Maroc en rappelant les liens historiques, culturels et traditionnels existant entre les deux peuples. Après un premier tête-à-tête avec le président Bouteflika à New York en octobre 2003, le roi Mohammed VI a fait le premier geste en décidant le 30 juillet 2004 de la suppression du visa pour les Algériens. L’Algérie, par la suite, a appliqué le principe de la réciprocité en usage dans la diplomatie en prenant une mesure similaire en faveur des Marocains, neuf mois plus tard. Précisément le 2 avril 2005. Sans pour autant répondre aux espérances marocaines de voir les frontières rouvertes. « La question des frontières sera abordée après le règlement des contentieux en suspens actuellement objets de discussions », précisait le communiqué de la présidence de la République. Si le palais royal s’est « vivement félicité » de la décision d’Alger, les relations entre les deux pays n’ont pas tardé à tourner mal. La principale raison, c’est le soutien de l’Algérie au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Le nouvel appel du royaume chérifien à « une normalisation » des relations avec l’Algérie intervient, faut-il le souligner, deux jours après l’échec du 4e round des négociations entre le Maroc et le Front Polisario, qui se sont déroulées à New York sous l’égide des Nations unies. Le Maroc a demandé à ce que l’Algérie soit partie prenante de ces négociations. Cela alors que le gouvernement algérien a toujours refusé d’être impliqué directement dans ce conflit. Selon de nombreux observateurs, l’appel du Maroc obéit à des besoins pressants de son économie asphyxiée, notamment par la hausse des prix du pétrole. Actuellement, le pouvoir d’achat des Marocains est sérieusement affecté par la hausse continue des prix des produits de consommation courante. D’ailleurs, deux organisations syndicales ont appelé à des manifestations de protestation contre la hausse des prix demain à Rabat et à Casablanca. Ainsi, le Maroc espère, affirme-t-on, que l’ouverture des frontières terrestres sera bénéfique pour son économie. Cela pourrait améliorer ses recettes touristiques et lui permettre de mieux placer ses produits manufacturés et agricoles sur le marché algérien, qui demeure largement alimenté par les importations. M. Zerhouni avait précisé, dans une déclaration à la presse en 2004, qu’avant la fermeture des frontières, « deux millions d’Algériens avaient visité le Maroc et déboursé officiellement quatre milliards de dollars, en revanche, un nombre insignifiant de Marocains avaient foulé le sol algérien ». Selon certains experts, la fermeture des frontières pénalise plus le Maroc que l’Algérie et représente un manque à gagner annuel qui se chiffre en milliards de dollars pour l’économie marocaine.
Des relations tourmentées



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le 15 octobre 1963 éclate entre les deux pays voisins ce que les historiens désignent de « guerre des sables » et qui avait failli embraser toute la région du Maghreb. Le conflit fut réglé grâce à la médiation de l’empereur éthiopien Hailé Sélassié 1er, alors président de l’OUA, à Bamako le 2 novembre 1963.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] En 1973, un accord a été conclu entre le Maroc et l’Algérie sur le tracé des frontières.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Après le départ des Espagnols en 1975 du Sahara occidental, le Maroc l’occupe et l’Algérie soutient le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Prenant la position algérienne pour une attaque contre le Maroc, Hassan II rompt les relations diplomatiques avec Alger, le 7 mars 1976.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le 26 février 1983, le président Chadli Bendjedid rencontre en tête à tête le roi Hassan II. La rencontre a eu lieu sur la frontière algéro-marocaine, face au refus de l’un et de l’autre d’aller chez le voisin.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le 28 mai 1983, les deux pays signent un accord sur la libre circulation des personnes et des biens et l’ouverture des lignes aériennes et ferroviaires.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le traité d’union maroco-libyen, conclu le 13 août 1984, jette, à nouveau, le froid entre les deux pays. Grâce à la médiation de l’Arabie Saoudite, les relations diplomatiques reprennent le 16 mai 1988. Et les frontières ont été rouvertes le 5 juin de la même année.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le 7 juin 1988, le souverain marocain vient en visite officielle en Algérie et participe à l’occasion au sommet de la Ligue arabe.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Les deux pays se réconcilient définitivement à l’occasion de la visite officielle de Chadli Bendjedid à Ifrane, du 6 au 8 février 1989. Les deux chefs d’Etat signent un accord sur un projet de gazoduc devant relier l’Algérie à l’Espagne via le Maroc.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le 16 août 1994, les déclarations de Liamine Zeroual, alors président du Conseil d’Etat, soutenant la cause sahraouie, ont été mal perçues par le palais royal.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Quelques jours plus tard, Rabat accuse l’Algérie d’être derrière un attentat terroriste ayant ciblé un hôtel à Marrakech. Un incident qui servira de prétexte pour expluser touristes et résidents algériens du Maroc et instaurer un visa d’entrée. Les autorités algériennes réagissent par la décision de fermer les frontières terrestres.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le décès de Hassan II en juillet 1999 ouvre une autre page entre les deux pays. En avril 2001, Ahmed Midouni, ministre marocain de l’Intérieur, est reçu à Alger.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Une année plus tard, Yazid Zerhouni, ministre de l’Intérieur, se rend à Rabat, suivi en février 2003 par Abdelaziz Belkhadem, alors ministre des Affaires étrangères.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le chef de la diplomatie marocaine, Mohamed Benaïssa, se rendra à deux reprises en Algérie, en juin 2003 et mai 2004.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le 30 juillet 2004, le Maroc supprime le visa d’entrée pour les Algériens. En mars 2005, Mohammed VI se rend à Alger et participe au 17e sommet arabe. Il rencontre en tête à tête le président Bouteflika.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] En avril 2005, l’Algérie applique la réciprocité et supprime, de son côté, le visa pour les Marocains.
M. A. O. Aussi dans cette édition

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''نزوات'' الرباط تصطدم بشروط الجزائر



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دعت السلطات المغربية، نظيرتها الجزائرية إلى إعادة فتح الحدود المغلقة منذ 14 سنة وإلى ''تطبيع كامل للعلاقات بين البلدين''، التي تعرف توترا مزمنا بسبب عدة مشاكل مرتبطة أساسا بنزاع الصحراء الغربية. وجاء في بيان لوزارة الخارجية والتعاون المغربية، أول أمس، أن المملكة تكرر رغبتها في فتح صفحة جديدة في العلاقات بين البلدين الجارين، آخذة في الاعتبار ماضيهما المشترك ومصيرهما المشترك''. وأوضحت الخارجية المغربية، أن ''الإطار الإقليمي والدولي الذي حمل الجزائر على غلق الحدود، قد أصبح من الماضي اليوم''، دون توضيح ما هو الجديد الذي طرأ وجعل المغاربة يعتقدون أن دواعي غلق الحدود زالت.
وتقرأ مصادر متابعة للموضوع، الشق الأخير في الدعوة المغاربية، بأنها استدراك لخطأ جسيم ارتكبته الرباط عندما اتهمت الجزائر بممارسة الإرهاب فوق أراضيها، بالضلوع في الاعتداء على سياح أجانب في مراكش 1994 وهي الحادثة التي زادت العلاقات توترا وكانت سببا مباشرا في غلق الحدود. وقد تأكّد المغرب بعد الأحداث الأمنية الخطيرة التي جرت فوق ترابه على أيدي مغاربة العام الماضي، أنه مستهدف من ظاهرة عابرة للأوطان مثله مثل الجزائر، وأن تهمة تصدير الإرهاب التي وجهها لجيرانه في الشرق في التسعينيات، ثبت أنها غير صحيحة.
وعلى العكس من ذلك، ترى الجزائر أنها هي التي تضرّرت من الإرهاب بسبب ''تراخي'' الرباط في مراقبة حدودها أمام مهربي السلاح الذين غذوا معاقل الجماعات المسلحة بشحنات حربية ظلت تنتقل عبر الحدود سنوات طويلة. وتضررت أيضا من المخدرات التي تستهلك محليا ومصدرها المغرب الذي تزرع فوق أراضيه وتهرّب من حدوده.
واللافت في الدعوة المغربية لفتح الحدود، أنها جاءت أسبوعا بعد تعاطي الرئيس عبد العزيز بوتفليقة مع نفس الموضوع، حيث قال في حوار لوكالة رويترز البريطانية، أنه يأمل في رفع المتاريس عن الحدود، ولن يتم ذلك حسبه قبل ''زوال كل العقبات التي تحول دون ذلك''. ولم يوضح الرئيس التفاصيل، لكن المعروف أن الجزائر ترى بأن غلق الحدود تسببت فيه نزوة مغربية، وبالتالي، فإن عودة الوضع إلى طبيعته لا تتم بالسهولة التي تعتقدها الرباط

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وفي كل الاضطرابات التي أدت إلى غلق الحدود، كان موقف الجزائر من نزاع الصحراء الغربية هو الدافع إلى الحركة غير المدروسة التي قام بها المغرب، والتي تمثلت في مطاردة الجزائريين المقيمين بالمغرب بطريقة قانونية، ثم فرض التأشيرة على الرعايا الجزائريين بعد حادثة مراكش. وردت الجزائر بفرض التأشيرة وزادت عليه بغلق الحدود، وألغى المغرب الإجراء في 2005 وقام الطرف الثاني بالمثل في العام الموالي، لكن مسألة فتح الحدود تنظر إليها الجزائر على أنها أعقد من مجرد قرار إداري، وتضع مجموعة من الشروط لقاء التعاطي إيجابيا مع الدعوة المغربية، أبرزها أن يتعهد الرباط بالتعاون الجاد في مراقبة الحدود خاصة ما تعلق بتسلل الإرهابيين إلى الأراضي الجزائرية، والذي تأكّد بظهور مغاربة في أشرطة مصوّرة بمعاقل تنظيم القاعدة، هددوا سلطات بلدهم بشن اعتداءات. وما تعلق أيضا بتهريب السلاح والمخدرات، والجلوس إلى طاولة المحادثات لحل مشاكل قنصلية ونزاعات تتعلق بأملاك جزائريين في المغرب والعكس.
وفوق هذه الشروط، تعتقد الجزائر أن مسألة تصفية الاستعمار بالمنطقة تظل عائقا أمام علاقات طبيعية بين البلدين. وقد عبّر عبد العزيز بلخادم من موقعه كوزير دولة ممثلا شخصيا لرئيس الجمهورية، عن ذلك بوضوح في 2005، عندما قال: ''إن فتح الحدود مرهون باحترام المغرب للشرعية الدولية فيما يخص نزاع الصحراء الغربية، فإذا أظهر رغبة حقيقية في ذلك، نحن مستعدون لبناء علاقة ثنائية تذهب إلى أبعد حد يمكن أن يتصوره المغاربة''.

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المصدر :الجزائر: حميد. يس
2008-03-22

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La solution je présume pour le Maroc c'est de reconnaitre le tracé des frontieres une fois pour toute et l'Algerie acceptera l'autonomie du sahara avec un corridor pour l'atlantique .

Ce n'est qu'une vision

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Abdellah



Cette idée de reconnaitre (par le Maroc) les frontières héritées du colonialisme(comme le stipule la charte des nations unies) peut effectivement être un début de solution car on ne peut pas vivre indéfiniment aux côtés d'un voisin qui ne vous reconnait pas votre intégrité territoriale.N'est-ce pas ce qui a conduit à la guerre de 63??? Qu'attendons-nous pour reconnaitre nos erreurs(errements ?) passées et aller de l'avant pour bâtir de nouvelles relations et affronter ensemble cette nouvelle vision du monde qui risque de nous emporter si on n'y prend pas garde???? La question reste posée,à bon entendeur salut!!!!!!

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