Presse algérienne
Jusqu’où va la haine ?
Il ne se passe pas un jour sans qu’une certaine presse algérienne ne gratifie le Maroc de « papiers » où tout est permis, sauf l’objectivité, utilisant tous les moyens de désinformation, voire d’intox tout court.
LA presse algérienne très officielle, pour ne pas la citer, a depuis toujours ajusté son pas sur celui des hommes en gris, bleu et kaki, ne ratant aucune occasion de tirer à boulets rouges sur tout ce qui bouge au Maroc. Reprenant parfois aveuglément les débats politiques que connaît le Maroc et qui ne sont en principe destinés qu’à ses forces vives.
Le cas d’Annahj Addimocrati est un des plus frappants. Le journal algérien « l’expression » a titré il y a quelques semaines : « un parti marocain désavoue le Roi dans l’affaire du Sahara », citant un communiqué de la Voie Démocratique et de la Gauche Unifiée Espagnole qui ont tenu une série de rencontres communes à Rabat et Tétouan au mois d’avril dernier (voir le Reporter du 24 avril 2006). Ce qui était frappant, c’était le style utilisé par l’auteur de cette lumineuse déduction, comme si le fait de donner l’information d’un parti de la gauche radicale qui a un point de vue différent du pouvoir était un événement faisant date. Or, il n’y avait rien d’extraordinaire à cela.
Quelques jours auparavavant, le 26 mars 2006, le Reporter publiait une interview du Secrétaire national de la Voie Démocratique, Abdallah El Harrif, où ce dernier justifiait le motif du refus de la Voie Démocratique de participer aux tractations concernant le projet d’autonomie au Sahara.
La Voie Démocratique est un parti marocain de la gauche radicale qui a ses idées et ses points de vue que tout le monde respecte au Maroc, même si la Majorité a un point de vue différent. La question qui méritait d’être posée par l’observateur algérien, c’était comment un parti radical avait pu exprimer librement ses opinions en tenant des meetings publics auxquels la presse avait eu tout loisir d’assister, comment le conseil national de ce parti avait pu être organisé à Casablanca (le 12 juin) et passer au journal du soir à la télévision d’Etat ? Jusqu’à présent, aucun pays de la région n’a encore autorisé un parti radical à exprimer librement ses opinions.
Si « l’expression » ne voit pas la signification de ce phénomène, c’est qu’il y a vraiment une volonté de ne voir que ce qui a été fixé d’avance. C’est-à-dire ce qui peut illustrer le discours qui est devenu le sien : le Maroc coule, le Maroc est en crise, etc.... Il ne se passe pas un jour sans que « l’expression », pour ne prendre que ce journal-là, ne nous gratifie de titres comme : malgré un programme en faveur des enfants, la pauvreté s’accroît au Maroc.
Azzedine CHABANE - 12-06-2006 ; Prisons marocaines 40% des détenus sont des enfants. Abdelkader HARICHANE - 30-05-2006 ; Tandis que le Maroc est plongé dans une grave crise, la fuite en avant, Azzedine CHABANE - 15-05-2006 ; Le président sahraoui Mohamed Abdelaziz à « l’expression » : « Le gouvernement français est pro-marocain » A. A. Saïd - 16-04-2006.
À lire ce qu’écrit la presse algérienne sur le Maroc, on mesure le degré de haine que ses maîtres à penser nourrissent à l’égard du royaume. Car nul n’ignore que cette presse qui se cache derrière le chauvinisme et quelques nobles principes accessoirement puisés dans le droit international, ne reproduit que le discours officiel des responsables algériens. Eux qui ne manquent aucune occasion, dans les instances internationales, pour reformuler le même discours depuis 1976.
Abdelaziz Bouteflika en personne ne laisse passer aucun événement sans utiliser le dossier du Sahara pour porter ses coups fratricides au Maroc. « L’expression » qui, dans un article parmi d’autres, affirme : « les droits de l’homme dans les territoires sahraouis sont violés au quotidien par les autorités marocaines » ignore paradoxalement tout ce qui se passe d’atroce dans les camps de Tindouf. Par exemple, depuis le 1 juin et malgré l’isolement des camps et la désinformation de la presse algérienne, les media internationaux ont relaté les événements tragiques de Tindouf qui ont montré le vrai visage du Polisario, celui de la répression et de la dictature.
Mais, rien de tout cela dans cette presse algérienne qui a pour religion, depuis 30 ans, de faire sienne cette affaire du Sahara... Rien de ce qui a été affirmé par le mouvement révisionniste au sein même du Polisario « la ligne du martyr », rien des déclarations des transfuses du Polisario qui retournent au Maroc... Les derniers en date à fuir la terreur du Polisario, le cheikh de la tribu des Oulad Tidrarine Mohamed Ahmed Ben Omar Ouled M’Brirek et Daif Allah Yahdih, un ancien acteur de la propagande du Polisario à la Radio du front qui émettait de la ville algérienne d’Oran...
Non, rien de tout cela. La presse algérienne dont il s’agit est incapable de voir l’amère réalité qui s’offre à ses yeux, sur son propre terrain, aveuglée, pauvre d’elle, par sa haine pour le Maroc.
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Lu dans la presse algérienne...
Voici un « florilège » de quelques récents commentaires de la presse algérienne qui donnent un aperçu de son état d’esprit et des messages sur lesquels elle insiste : la supposée crise au Maroc, l’éventuel recours aux armes, la nouvelle stratégie de soulèvement des séparatistes au Sahara.
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Danièle Mitterrand perd la boussole
La veuve de l’ancien président français a-t-elle perdu ses repères ? En tout cas, son association qui irritait en son temps Hassan II donne l’impression d’avoir viré sa cuti. C’est la conclusion qui ne manque pas de s’imposer à la lecture de son journal de bord L’Olivier déchaîné. Dans son dernier numéro, le journal situe sur un planisphère les actions dans le monde de France Libertés, l’association fondée par Danièle Mitterrand. Au Maroc, l’association dit avoir réalisé cinq élevages divers au profit de groupements de femmes.
Le hic, c’est que le Sahara occidental est complètement effacé de la carte. Au profit du "Grand-Maroc" ? Pis, Al-Ayoune, la capitale du territoire occupé, où l’association a affirmé avoir réalisé un élevage ovin, est tout simplement située en Algérie. (In « Liberté »)
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Le Maroc veut dynamiter l’UA
Le Maroc ne veut pas le bien de l’union africaine (UA), il ne ménage aucun effort pour monter des complots ourdis pour faire exploser ce regroupement régional ». C’est ainsi qu’a commenté le président de la RASD, vendredi dernier, à Aghouinit (sud du Sahara-Occidental), les dernières sorties en campagne du gouvernement marocain à travers certains pays africains en perspective du prochain sommet de l’UA, prévu le 1er juillet en Gambie.
Mohamed Abdelaziz, qui s’exprimait, à l’occasion du 30e anniversaire de la journée des martyrs, coïncidant avec la date de l’assassinat au combat en Mauritanie du héros et fondateur du Front Polisario, El Ouali Moustapha Sayed, dénonce avec la plus grande fermeté cette « politique » qui vise à isoler la RASD (...) M. Abdelaziz a procédé jeudi dernier (8juin), à Aghouinit-ville qui n’a jamais été occupée par le Maroc - à l’inauguration de plusieurs infrastructures dont un hôpital, une station d’eau potable et a posé la première pierre pour la construction d’une école et des logements.
Pour le SG du Front Polisario, c’est là la consécration de la république sahraouie. Cet événement a été rehaussé d’une grande parade militaire dans la 7e région militaire qui constitue la colonne vertébrale de l’armée de la RASD. Ce qui est interprété comme une réponse directe à la parade militaire qu’a organisée dernièrement Mohamed VI dans les territoires occupés du Sahara-Occidental. (...)
Abdelaziz n’a pas aussi écarté la reprise des armes si le conflit reste sans issue. Cette option est appuyée d’ailleurs par le commandant de la 7e région militaire qui, déclare que l’armée n’attend que « le feu vert » des hauts responsables de la RASD pour reprendre les armes. Plusieurs intervenants au colloque ont souligné « l’impératif de reprendre les armes, si la communauté internationale continue à essuyer des échecs dans ses efforts de décoloniser des territoires, comme c’est le cas aujourd’hui au Sahara-Occidental ».
(Extrait d’un article de Rabah Beldjenna, un spécialiste de l’intox polisarienne, in « Al Watan »)
Défilé de l’armée et retour des réfugiés
La question sahraouie a pris une nouvelle tournure. La Rasd se construit pour exercer sa souveraineté sur ses territoires libérés, en attendant ceux occupés par le royaume chérifien. Les premières constructions ont vu le jour dans la ville de Aghouinit, à quelque 1000 km au sud-ouest de Tindouf et 50 km de la première ville mauritanienne.
Mohamed Abdelaziz, président de la Rasd a inauguré, à Aghouinit, les premières constructions, à savoir, entre autres, l’hôpital de la ville et la station de traitement des eaux. Il a posé, de même, la pierre angulaire pour la construction d’une école. Le geste est important à plus d’un titre, car il s’agit, a priori, d’imposer sa souveraineté sur ses territoires et d’ouvrir la grande porte ensuite à l’exercice de la politique du fait accompli, telle qu’elle est pratiquée, d’ailleurs illégalement, par le palais royal sur les territoires sahraouis du nord. Cet évènement a été accompagné par un important défilé militaire dans cette septième région, faisant entendre un autre message fort et fracassant adressé au palais royal.
« C’est le geste à la fois militaire et politique », nous a commenté laconiquement le ministre des Territoires occupés, Khalil M’hamed. La République sahraouie a mobilisé, dans ladite parade, ses forces armées des trois régions militaires du Sud. L’événement fait sentir la détermination, réitérée à l’occasion par le président sahraoui, d’aller jusqu’à l’extrême bout de la lutte. Les trois régions militaires du sud ont donc fait connaître un important arsenal de guerre de l’armée sahraouie. Au-delà d’une simple interprétation de l’évènement, le geste est d’une symbolique révélatrice. D’une pierre deux coups, la parade consiste a priori en la célébration de la journée du martyr, mais, a fortiori, le geste militaire vient répondre au défilé de sa majesté, organisé il y a quelques jours dans les territoires occupés. (...)
Mohamed Abdelaziz dans une déclaration à la presse... n’a pas exclu, dans la foulée, la possibilité de reprendre les armes « si cela s’avère nécessaire ». C’est ce que nous a déclaré aussi le chef de la septième région militaire, Abdellah Lahbib. « En ce qui concerne l’armée nous n’attendons que le signal pour reprendre les armes », nous a-t-il confirmé...
(Ali Titouch, un autre spécialiste de la propagande anti-marocaine, in « L’Expression »)
Le Maroc se lance dans la course aux armements
Le royaume chérifien, a révélé hier le quotidien économique français La Tribune, pourrait être le premier client export de Dassault Aviation du Rafale. Rabat envisagerait, selon ce journal, l’acquisition de 12 à 18 Rafale. L’Arabie Saoudite serait prête à soutenir financièrement l’opération. Elle négocierait même la transaction. Riyad a, rappelle-t-on, préféré récemment au Rafale l’Eurofighter (chasseur de conception britannique), construit par EADS, BAE Systems et Finmeccanica. Attitude qui a déçu Paris. Aussi, La Tribune explique que l’engagement de l’Arabie Saoudite d’aider le Maroc à étoffer ses forces aériennes est fait pour atténuer la déception du gouvernement français qui a eu à déployer des trésors de diplomatie pour lui vendre ses Rafale. (...)
Dassault Aviation a nié le même jour l’existence d’une telle opération avec le Maroc. Le groupe a soutenu à l’AFP que les informations rapportées par la presse française étaient « sans fondement », mais beaucoup de sites internet spécialisés dans les questions de défense se sont relayés (...) pour donner des détails du marché passé avec le gouvernement marocain. La Tribune révèle qu’une commande du Maroc, déjà client du Mirage de Dassault, serait certes modeste, mais aurait le mérite de lancer enfin le Rafale à l’export après ses échecs successifs aux Pays-Bas, en Corée du Sud et à Singapour. (...)
A signaler que le sentiment de culpabilité ressenti par Riyad à l’égard du gouvernement français fait le bonheur du Maroc, actuellement confronté à une crise économique exacerbée par l’effort de guerre consenti pour la colonisation du Sahara-Occidental. Le ministre marocain des Finances, Fathallah Oualalou, a ainsi révélé hier devant le Parlement que la facture pétrolière « plombe sérieusement le budget de l’Etat ». M. Oualalou a estimé que le déficit de la caisse de compensation dépasserait les 7 milliards de dirhams à la fin de l’année. Selon M. Oualalou, le déficit de la caisse de compensation a atteint 3,1 milliards de dirhams (1 euro = 11,7 dirhams) à fin mai 2006. « Si nous n’augmentons pas les prix (des produits pétroliers), ce déficit atteindrait à la fin de l’année 7,5 milliards de dirhams », a-t-il précisé durant la séance plénière du parlement marocain.
(Zine Cherfaoui, une plume de la même trempe, extraits, in « Al Watan »)
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L’ASM (association du Sahara Marocain) dont le Président a été physiquement agressé et personnellement menacé, rapporte pour sa part ce que lui écrivent les journalistes algériens. Les textes n’ont pas été retouchés.
Mail reçu hier par Hassan Moali du quotidien El Watan :
« De grâce, ne m’envoyez plus vos messages que je trouve absolument minables ! Toute honte bue, vous croyez que je vais me faire le relais des inepties que vous racontez à longueur de communiqués. Mon oeil ! A force d’être plus royaliste que votre propre petit roi, vous tomber dans un délire débile qui vous fait réagir comme cette vierge éffarouchée. J’ai beaucoup de respèct pour mes fréres marocains que j’aime sincerement, mais j’ai horreur de votre chauvinisme de mauvais aloi qui vous fait aboyer dés qu’il s’agit de cette histoire de "marocanité" du Sahara, mais vous rentrez dans vos niches quand il est question de récupérer Sebta et Milila qui sont pourtant véritablement marocaines. Alors balayez d’abord chez vous avant de donner des leçons des droits de l’homme aux autres même si notre régime et le votre surtout sont pariels ou presque ; c’est dire des dictatures éclairées ! A bon entendeur salut ! »
Mail reçu samedi 10 juin d’un journaliste du Soir d’Algérie avec les initiales SAI (peut-être qu’il s’agit de Soufiane Ait Ifliss) :
« Allez vous faire foutres avec vos communiqués merdeux, vive la RASD, sortez du sahara, occupants. »
Mail reçu hier d’un journaliste d’El Watan avec initiale M A :
« Comme mon ami Hassan, je vous déteste et déteste votre chauvinisme. Moi je vous envoi ce mail dans l’espoir de vous voire ici à Alger pour la plainte contre l’état algérien que vous avez déclaré vouloir déposer suite à la leçon reçu par taoujni de la part d’inconnus, nous attendons les bras ouvert l’agent, pardon votre président Taoujni. Et qu’il ait le courage et culot de venir. Vraiment. »
Mohamed El Hamraoui
Jusqu’où va la haine ?
Il ne se passe pas un jour sans qu’une certaine presse algérienne ne gratifie le Maroc de « papiers » où tout est permis, sauf l’objectivité, utilisant tous les moyens de désinformation, voire d’intox tout court.
LA presse algérienne très officielle, pour ne pas la citer, a depuis toujours ajusté son pas sur celui des hommes en gris, bleu et kaki, ne ratant aucune occasion de tirer à boulets rouges sur tout ce qui bouge au Maroc. Reprenant parfois aveuglément les débats politiques que connaît le Maroc et qui ne sont en principe destinés qu’à ses forces vives.
Le cas d’Annahj Addimocrati est un des plus frappants. Le journal algérien « l’expression » a titré il y a quelques semaines : « un parti marocain désavoue le Roi dans l’affaire du Sahara », citant un communiqué de la Voie Démocratique et de la Gauche Unifiée Espagnole qui ont tenu une série de rencontres communes à Rabat et Tétouan au mois d’avril dernier (voir le Reporter du 24 avril 2006). Ce qui était frappant, c’était le style utilisé par l’auteur de cette lumineuse déduction, comme si le fait de donner l’information d’un parti de la gauche radicale qui a un point de vue différent du pouvoir était un événement faisant date. Or, il n’y avait rien d’extraordinaire à cela.
Quelques jours auparavavant, le 26 mars 2006, le Reporter publiait une interview du Secrétaire national de la Voie Démocratique, Abdallah El Harrif, où ce dernier justifiait le motif du refus de la Voie Démocratique de participer aux tractations concernant le projet d’autonomie au Sahara.
La Voie Démocratique est un parti marocain de la gauche radicale qui a ses idées et ses points de vue que tout le monde respecte au Maroc, même si la Majorité a un point de vue différent. La question qui méritait d’être posée par l’observateur algérien, c’était comment un parti radical avait pu exprimer librement ses opinions en tenant des meetings publics auxquels la presse avait eu tout loisir d’assister, comment le conseil national de ce parti avait pu être organisé à Casablanca (le 12 juin) et passer au journal du soir à la télévision d’Etat ? Jusqu’à présent, aucun pays de la région n’a encore autorisé un parti radical à exprimer librement ses opinions.
Si « l’expression » ne voit pas la signification de ce phénomène, c’est qu’il y a vraiment une volonté de ne voir que ce qui a été fixé d’avance. C’est-à-dire ce qui peut illustrer le discours qui est devenu le sien : le Maroc coule, le Maroc est en crise, etc.... Il ne se passe pas un jour sans que « l’expression », pour ne prendre que ce journal-là, ne nous gratifie de titres comme : malgré un programme en faveur des enfants, la pauvreté s’accroît au Maroc.
Azzedine CHABANE - 12-06-2006 ; Prisons marocaines 40% des détenus sont des enfants. Abdelkader HARICHANE - 30-05-2006 ; Tandis que le Maroc est plongé dans une grave crise, la fuite en avant, Azzedine CHABANE - 15-05-2006 ; Le président sahraoui Mohamed Abdelaziz à « l’expression » : « Le gouvernement français est pro-marocain » A. A. Saïd - 16-04-2006.
À lire ce qu’écrit la presse algérienne sur le Maroc, on mesure le degré de haine que ses maîtres à penser nourrissent à l’égard du royaume. Car nul n’ignore que cette presse qui se cache derrière le chauvinisme et quelques nobles principes accessoirement puisés dans le droit international, ne reproduit que le discours officiel des responsables algériens. Eux qui ne manquent aucune occasion, dans les instances internationales, pour reformuler le même discours depuis 1976.
Abdelaziz Bouteflika en personne ne laisse passer aucun événement sans utiliser le dossier du Sahara pour porter ses coups fratricides au Maroc. « L’expression » qui, dans un article parmi d’autres, affirme : « les droits de l’homme dans les territoires sahraouis sont violés au quotidien par les autorités marocaines » ignore paradoxalement tout ce qui se passe d’atroce dans les camps de Tindouf. Par exemple, depuis le 1 juin et malgré l’isolement des camps et la désinformation de la presse algérienne, les media internationaux ont relaté les événements tragiques de Tindouf qui ont montré le vrai visage du Polisario, celui de la répression et de la dictature.
Mais, rien de tout cela dans cette presse algérienne qui a pour religion, depuis 30 ans, de faire sienne cette affaire du Sahara... Rien de ce qui a été affirmé par le mouvement révisionniste au sein même du Polisario « la ligne du martyr », rien des déclarations des transfuses du Polisario qui retournent au Maroc... Les derniers en date à fuir la terreur du Polisario, le cheikh de la tribu des Oulad Tidrarine Mohamed Ahmed Ben Omar Ouled M’Brirek et Daif Allah Yahdih, un ancien acteur de la propagande du Polisario à la Radio du front qui émettait de la ville algérienne d’Oran...
Non, rien de tout cela. La presse algérienne dont il s’agit est incapable de voir l’amère réalité qui s’offre à ses yeux, sur son propre terrain, aveuglée, pauvre d’elle, par sa haine pour le Maroc.
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Lu dans la presse algérienne...
Voici un « florilège » de quelques récents commentaires de la presse algérienne qui donnent un aperçu de son état d’esprit et des messages sur lesquels elle insiste : la supposée crise au Maroc, l’éventuel recours aux armes, la nouvelle stratégie de soulèvement des séparatistes au Sahara.
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Danièle Mitterrand perd la boussole
La veuve de l’ancien président français a-t-elle perdu ses repères ? En tout cas, son association qui irritait en son temps Hassan II donne l’impression d’avoir viré sa cuti. C’est la conclusion qui ne manque pas de s’imposer à la lecture de son journal de bord L’Olivier déchaîné. Dans son dernier numéro, le journal situe sur un planisphère les actions dans le monde de France Libertés, l’association fondée par Danièle Mitterrand. Au Maroc, l’association dit avoir réalisé cinq élevages divers au profit de groupements de femmes.
Le hic, c’est que le Sahara occidental est complètement effacé de la carte. Au profit du "Grand-Maroc" ? Pis, Al-Ayoune, la capitale du territoire occupé, où l’association a affirmé avoir réalisé un élevage ovin, est tout simplement située en Algérie. (In « Liberté »)
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Le Maroc veut dynamiter l’UA
Le Maroc ne veut pas le bien de l’union africaine (UA), il ne ménage aucun effort pour monter des complots ourdis pour faire exploser ce regroupement régional ». C’est ainsi qu’a commenté le président de la RASD, vendredi dernier, à Aghouinit (sud du Sahara-Occidental), les dernières sorties en campagne du gouvernement marocain à travers certains pays africains en perspective du prochain sommet de l’UA, prévu le 1er juillet en Gambie.
Mohamed Abdelaziz, qui s’exprimait, à l’occasion du 30e anniversaire de la journée des martyrs, coïncidant avec la date de l’assassinat au combat en Mauritanie du héros et fondateur du Front Polisario, El Ouali Moustapha Sayed, dénonce avec la plus grande fermeté cette « politique » qui vise à isoler la RASD (...) M. Abdelaziz a procédé jeudi dernier (8juin), à Aghouinit-ville qui n’a jamais été occupée par le Maroc - à l’inauguration de plusieurs infrastructures dont un hôpital, une station d’eau potable et a posé la première pierre pour la construction d’une école et des logements.
Pour le SG du Front Polisario, c’est là la consécration de la république sahraouie. Cet événement a été rehaussé d’une grande parade militaire dans la 7e région militaire qui constitue la colonne vertébrale de l’armée de la RASD. Ce qui est interprété comme une réponse directe à la parade militaire qu’a organisée dernièrement Mohamed VI dans les territoires occupés du Sahara-Occidental. (...)
Abdelaziz n’a pas aussi écarté la reprise des armes si le conflit reste sans issue. Cette option est appuyée d’ailleurs par le commandant de la 7e région militaire qui, déclare que l’armée n’attend que « le feu vert » des hauts responsables de la RASD pour reprendre les armes. Plusieurs intervenants au colloque ont souligné « l’impératif de reprendre les armes, si la communauté internationale continue à essuyer des échecs dans ses efforts de décoloniser des territoires, comme c’est le cas aujourd’hui au Sahara-Occidental ».
(Extrait d’un article de Rabah Beldjenna, un spécialiste de l’intox polisarienne, in « Al Watan »)
Défilé de l’armée et retour des réfugiés
La question sahraouie a pris une nouvelle tournure. La Rasd se construit pour exercer sa souveraineté sur ses territoires libérés, en attendant ceux occupés par le royaume chérifien. Les premières constructions ont vu le jour dans la ville de Aghouinit, à quelque 1000 km au sud-ouest de Tindouf et 50 km de la première ville mauritanienne.
Mohamed Abdelaziz, président de la Rasd a inauguré, à Aghouinit, les premières constructions, à savoir, entre autres, l’hôpital de la ville et la station de traitement des eaux. Il a posé, de même, la pierre angulaire pour la construction d’une école. Le geste est important à plus d’un titre, car il s’agit, a priori, d’imposer sa souveraineté sur ses territoires et d’ouvrir la grande porte ensuite à l’exercice de la politique du fait accompli, telle qu’elle est pratiquée, d’ailleurs illégalement, par le palais royal sur les territoires sahraouis du nord. Cet évènement a été accompagné par un important défilé militaire dans cette septième région, faisant entendre un autre message fort et fracassant adressé au palais royal.
« C’est le geste à la fois militaire et politique », nous a commenté laconiquement le ministre des Territoires occupés, Khalil M’hamed. La République sahraouie a mobilisé, dans ladite parade, ses forces armées des trois régions militaires du Sud. L’événement fait sentir la détermination, réitérée à l’occasion par le président sahraoui, d’aller jusqu’à l’extrême bout de la lutte. Les trois régions militaires du sud ont donc fait connaître un important arsenal de guerre de l’armée sahraouie. Au-delà d’une simple interprétation de l’évènement, le geste est d’une symbolique révélatrice. D’une pierre deux coups, la parade consiste a priori en la célébration de la journée du martyr, mais, a fortiori, le geste militaire vient répondre au défilé de sa majesté, organisé il y a quelques jours dans les territoires occupés. (...)
Mohamed Abdelaziz dans une déclaration à la presse... n’a pas exclu, dans la foulée, la possibilité de reprendre les armes « si cela s’avère nécessaire ». C’est ce que nous a déclaré aussi le chef de la septième région militaire, Abdellah Lahbib. « En ce qui concerne l’armée nous n’attendons que le signal pour reprendre les armes », nous a-t-il confirmé...
(Ali Titouch, un autre spécialiste de la propagande anti-marocaine, in « L’Expression »)
Le Maroc se lance dans la course aux armements
Le royaume chérifien, a révélé hier le quotidien économique français La Tribune, pourrait être le premier client export de Dassault Aviation du Rafale. Rabat envisagerait, selon ce journal, l’acquisition de 12 à 18 Rafale. L’Arabie Saoudite serait prête à soutenir financièrement l’opération. Elle négocierait même la transaction. Riyad a, rappelle-t-on, préféré récemment au Rafale l’Eurofighter (chasseur de conception britannique), construit par EADS, BAE Systems et Finmeccanica. Attitude qui a déçu Paris. Aussi, La Tribune explique que l’engagement de l’Arabie Saoudite d’aider le Maroc à étoffer ses forces aériennes est fait pour atténuer la déception du gouvernement français qui a eu à déployer des trésors de diplomatie pour lui vendre ses Rafale. (...)
Dassault Aviation a nié le même jour l’existence d’une telle opération avec le Maroc. Le groupe a soutenu à l’AFP que les informations rapportées par la presse française étaient « sans fondement », mais beaucoup de sites internet spécialisés dans les questions de défense se sont relayés (...) pour donner des détails du marché passé avec le gouvernement marocain. La Tribune révèle qu’une commande du Maroc, déjà client du Mirage de Dassault, serait certes modeste, mais aurait le mérite de lancer enfin le Rafale à l’export après ses échecs successifs aux Pays-Bas, en Corée du Sud et à Singapour. (...)
A signaler que le sentiment de culpabilité ressenti par Riyad à l’égard du gouvernement français fait le bonheur du Maroc, actuellement confronté à une crise économique exacerbée par l’effort de guerre consenti pour la colonisation du Sahara-Occidental. Le ministre marocain des Finances, Fathallah Oualalou, a ainsi révélé hier devant le Parlement que la facture pétrolière « plombe sérieusement le budget de l’Etat ». M. Oualalou a estimé que le déficit de la caisse de compensation dépasserait les 7 milliards de dirhams à la fin de l’année. Selon M. Oualalou, le déficit de la caisse de compensation a atteint 3,1 milliards de dirhams (1 euro = 11,7 dirhams) à fin mai 2006. « Si nous n’augmentons pas les prix (des produits pétroliers), ce déficit atteindrait à la fin de l’année 7,5 milliards de dirhams », a-t-il précisé durant la séance plénière du parlement marocain.
(Zine Cherfaoui, une plume de la même trempe, extraits, in « Al Watan »)
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L’ASM (association du Sahara Marocain) dont le Président a été physiquement agressé et personnellement menacé, rapporte pour sa part ce que lui écrivent les journalistes algériens. Les textes n’ont pas été retouchés.
Mail reçu hier par Hassan Moali du quotidien El Watan :
« De grâce, ne m’envoyez plus vos messages que je trouve absolument minables ! Toute honte bue, vous croyez que je vais me faire le relais des inepties que vous racontez à longueur de communiqués. Mon oeil ! A force d’être plus royaliste que votre propre petit roi, vous tomber dans un délire débile qui vous fait réagir comme cette vierge éffarouchée. J’ai beaucoup de respèct pour mes fréres marocains que j’aime sincerement, mais j’ai horreur de votre chauvinisme de mauvais aloi qui vous fait aboyer dés qu’il s’agit de cette histoire de "marocanité" du Sahara, mais vous rentrez dans vos niches quand il est question de récupérer Sebta et Milila qui sont pourtant véritablement marocaines. Alors balayez d’abord chez vous avant de donner des leçons des droits de l’homme aux autres même si notre régime et le votre surtout sont pariels ou presque ; c’est dire des dictatures éclairées ! A bon entendeur salut ! »
Mail reçu samedi 10 juin d’un journaliste du Soir d’Algérie avec les initiales SAI (peut-être qu’il s’agit de Soufiane Ait Ifliss) :
« Allez vous faire foutres avec vos communiqués merdeux, vive la RASD, sortez du sahara, occupants. »
Mail reçu hier d’un journaliste d’El Watan avec initiale M A :
« Comme mon ami Hassan, je vous déteste et déteste votre chauvinisme. Moi je vous envoi ce mail dans l’espoir de vous voire ici à Alger pour la plainte contre l’état algérien que vous avez déclaré vouloir déposer suite à la leçon reçu par taoujni de la part d’inconnus, nous attendons les bras ouvert l’agent, pardon votre président Taoujni. Et qu’il ait le courage et culot de venir. Vraiment. »
Mohamed El Hamraoui