Aux dirigeants algériens et marocains
par Hamidat Amine
par Hamidat Amine
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Je viens au nom de tous les Algériens et Marocains qui ont un proche des deux côtés de la frontière non pas d’attirer l’attention de Sa Majesté le roi Mohamed VI et de Son Excellence le président Abdelaziz Bouteflika sur ce que vivent les honnêtes citoyens d’être privés de visiter leurs parents depuis septembre 1994 mais de leur rappeler les préceptes de l’islam en «cilat errahim».
Il est vrai que pour se rendre à l’un des deux côtés (Est ou Ouest) de la frontière, le vol est autorisé. Mais ce que feignent d’ignorer nos dirigeants, c’est le coût du voyage pour les familles moyennes qui habitent l’intérieur de l’un des deux pays. C’est prendre d’abord le voyage pour le Nord de son pays (Alger ou Casablanca), puis se rendre au Nord du pays voisin pour enfin continuer vers la destination souhaitée; alors que ses proches se situent à la portée d’un jet de pierre. A titre d’exemple, je cite les villes de Béni-Ounif et Figuig.
Certes, cette frontière connaît des problèmes d’ordre économique et de sécurité, mais ces remous sont similaires à toutes les frontières des pays du monde. Il est du devoir de chaque pays de protéger son territoire mais pas au moyen de rendre ses citoyens prisonniers d’une méthode contraire aux principes de l’islam et des droits de l’homme. C’est déjà 14 ans passés que ce joug est imposé aux citoyens des deux pays... Au nom de quelle moralité ? Nous faisons appel à la raison et à l’équité de Sa Majesté et de Son Excellence pour rouvrir la frontière terrestre avec tous les contrôles et formalités qui s’imposent et d’épargner au citoyen honnête de recourir à la corruption des gardes-frontière des deux côtés comme il est su et connu de tous. En effet, le besoin de rendre visite à ses proches à l’occasion d’un décès ou de tout autre événement et le coût du voyage aérien poussent les gens à utiliser les moyens corruptibles et moins coûteux avec tous les risques éventuels.
Cependant, je fais connaître à nos guides, que demain nous leur demanderons des comptes devant Dieu le Tout-Puissant; du fait qu’ils nous empêchent d’appliquer l’obligation faite à tout musulman de rendre visite à ses proches par le lien du sang (cilat errahim).
Enfin, il est temps aux dirigeants des deux pays frères de résoudre les problèmes politiques comme des grands par l’entretien et la discussion et de rendre la liberté à leurs citoyens, fatigués par la rigueur de la vie, et de mettre en première vision le développement économique et social des populations vivant des deux côtés de cette frontière.
Il est vrai que pour se rendre à l’un des deux côtés (Est ou Ouest) de la frontière, le vol est autorisé. Mais ce que feignent d’ignorer nos dirigeants, c’est le coût du voyage pour les familles moyennes qui habitent l’intérieur de l’un des deux pays. C’est prendre d’abord le voyage pour le Nord de son pays (Alger ou Casablanca), puis se rendre au Nord du pays voisin pour enfin continuer vers la destination souhaitée; alors que ses proches se situent à la portée d’un jet de pierre. A titre d’exemple, je cite les villes de Béni-Ounif et Figuig.
Certes, cette frontière connaît des problèmes d’ordre économique et de sécurité, mais ces remous sont similaires à toutes les frontières des pays du monde. Il est du devoir de chaque pays de protéger son territoire mais pas au moyen de rendre ses citoyens prisonniers d’une méthode contraire aux principes de l’islam et des droits de l’homme. C’est déjà 14 ans passés que ce joug est imposé aux citoyens des deux pays... Au nom de quelle moralité ? Nous faisons appel à la raison et à l’équité de Sa Majesté et de Son Excellence pour rouvrir la frontière terrestre avec tous les contrôles et formalités qui s’imposent et d’épargner au citoyen honnête de recourir à la corruption des gardes-frontière des deux côtés comme il est su et connu de tous. En effet, le besoin de rendre visite à ses proches à l’occasion d’un décès ou de tout autre événement et le coût du voyage aérien poussent les gens à utiliser les moyens corruptibles et moins coûteux avec tous les risques éventuels.
Cependant, je fais connaître à nos guides, que demain nous leur demanderons des comptes devant Dieu le Tout-Puissant; du fait qu’ils nous empêchent d’appliquer l’obligation faite à tout musulman de rendre visite à ses proches par le lien du sang (cilat errahim).
Enfin, il est temps aux dirigeants des deux pays frères de résoudre les problèmes politiques comme des grands par l’entretien et la discussion et de rendre la liberté à leurs citoyens, fatigués par la rigueur de la vie, et de mettre en première vision le développement économique et social des populations vivant des deux côtés de cette frontière.
Dernière édition par Admin le Lun 24 Mar - 15:16, édité 1 fois