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Bajolet parle d’épouvantables massacres

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admin"SNP1975"

admin
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Les événements du 8 mai 1945 revisités par l’ambassadeur de France en Algérie
Bajolet parle d’épouvantables massacres


Par K.A.B
La question de la repentance de la France vis-à-vis de ses crimes coloniaux en Algérie a plané hier au- dessus de la ville martyre de Guelma l’espace d’une conférence débat animée par l’ambassadeur de France en Algérie, M. Bernard Bajolet, à l’université du 8-Mai 1945.

Le diplomate français a déclaré que «le temps de la dénégation est terminé», à propos de cette affreuse page de l’histoire, le jour où des milliers d’Algériens étaient sortis manifester pacifiquement leur vœu d’indépendance avant de se faire canarder par la machine infernale de l’occupant.
Intervenant devant les enseignants et étudiants, M. Bajolet a avoué, en présence du wali et du recteur de l’université, que cette «date historique, qui a marqué pour le monde le terme du second conflit mondial et la fin du régime nazi, a dans cette ville d’autres résonances qui renvoient à l’un des épisodes les plus dramatiques de l’histoire de l’Algérie coloniale», a rapporté l’APS.
Le 8 mai 1945, a-t-il dit, «alors que les Algériens fêtaient dans tout le pays, au côté des Européens, la victoire sur le nazisme, à laquelle ils avaient pris une large part, d’épouvantables massacres ont eu lieu à Sétif, à Guelma et à Kherrata».
Ces journées, a précisé l’ambassadeur de France, «ont fait insulte aux principes fondateurs de la République française et marqué son histoire d’une tache indélébile». «La France n’entend pas, n’entend plus, les occulter. Le temps de la dénégation est terminé».
L’ambassadeur a rappelé les propos tenus le 5 décembre dernier à Constantine par le président Sarkozy, rendant hommage aux «victimes innocentes d’une répression aveugle et brutale» et évoquant «les fautes et les crimes du passé», qualifiés d’«impardonnables».
Par la suite, il a estimé que «pour que nos relations soient pleinement apaisées, il faut que la mémoire soit partagée et que l’histoire soit écrite à deux, par les historiens français et algériens».
«La France doit faire sa part de chemin, la plus grande, sans aucun doute, mais elle ne peut pas la faire toute seule. Il faut que les tabous sautent, des deux côtés, et que les vérités révélées fassent place aux faits avérés», a-t-il ajouté.
A ce propos, le représentant français a relevé que «la connaissance et la reconnaissance du passé ne doivent pas accaparer seules notre attention, mais elles peuvent nous aider, Français et Algériens, à mieux aborder, ensemble et fraternellement, l’avenir que nos jeunes sont en droit d’espérer». «Eux, a-t-il dit, qui n’ont pas connu les déchirements du passé, doivent cependant savoir à quels excès peuvent mener l’aveuglement et l’oubli des valeurs humaines fondamentales».
Enfin, M. Bajolet a souligné que «ce qui a été réussi en Europe peut l’être aussi en Méditerranée», avant d’appeler les générations actuelles à «achever la réconciliation entre ceux qui se sont battus hier pour ouvrir aux plus jeunes un avenir de partage et de prospérité».
Il faut dire que le diplomate français a planté un décor idéal pour la relance des relations entre l’Algérie et la France, sauf qu’une question essentielle demeure toujours posée : la France officielle acceptera-t-elle de faire sa repentance vis-à-vis des Algériens qui ont été victimes de génocide de la part de l’armée française durant la longue nuit coloniale ?
Le président français qui vient de boucler une année de son mandat présidentiel a sans doute appris à ses dépends les conséquences fâcheuses de son opposition farouche à toute repentance à l’égard des peuples colonisés en général et du peuple algérien en particulier.
L’heure de vérité a sonné, les sondages sont là pour lui rappeler ses obligations.
Saura-t-il être à la hauteur de ce que l’histoire attend d’un chef d’Etat qui aspire à faire de la Méditerranée un espace de coopération et d’épanouissement pour les peuples qui vivent sur les deux rives ? K. A. B.

http://www.marocainsdalgerie.net

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