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L'histoire algero-marocaine racontée par les Oujdis

5 participants

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admin"SNP1975"

admin
Admin

Bonjour Monsieur Sidhoum,
J'ai lu suffisament d'articles sur certains Algériens pour avoir une idée bien précise sur eux. Je vous dis ca du haut de mes 56 ans, donc je suis quelqu'un qui a vecu quelques années sous le protectorat, qui a suivi même enfant l'indépendance de l'Algérie, la métamorphose des pays pendant les années 70 etc...
Je vous tout ca pour vous expliquer ce qui va suivre.
Vous êtes Algérien et avez vecu au Maroc. J'ai connu des Algériens qui vivaient dans le même quartier dans lequel j'ai grandi.
A vrai dire, je ne sais pas pourquoi on essaie de distinguer entre un Algérien et un Marocain...?
Je voudrai bien vous expliquer mon point de vue sur l'affaire.
Ce que je peut vous dire, sincèrement, est que vous avez séjourné dans VOTRE PAYS. Personne ne peut vous soustraire votre appartenance au Maroc de Mohamed VI.
En parlant de sagesse du Roi, je pense que vous faites allusion à celle du Défunt Hassan II. Je vous assure que S.M. Mohamed VI a hérité la bravoure et la popularité de son Grand-Père, Feu S.M. Mohamed V, de la sagesse et de l'intelligence de Feu son Père Hassan II, et d'autres qualités que le temps révélera.
Vous avez constaté vous même que les marocains, suivant l'exemple de leurs Rois, ne cherchent ni à provoquer leurs voisins, ni à les narguer... et qu'ils n'ont nullement peur.
Alors faites une prière: que Dieu montre le droit chemins à ces musulmans pour solidifier nos rangs et pour nous entraider pour le bien être des peuples. Amen.
Félicitations et merci pour ce que vous écrivez.

Je me suis permi de publier le commentaire de notre ami Chabah pour inciter nos amis de l'oriental à nous raconter cette histoire de cohabitation entre les deux communauté.

Vous pouvez lire ce commentaire sur ce lien :

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Dernière édition par Admin le Lun 5 Mai - 23:19, édité 2 fois

http://www.marocainsdalgerie.net

deporté75

deporté75

ما لاحظته و بكل صدق أنّ غالبية كبار السّن من ساكنة وجدة يتكلّمون بمصطلحات جزائرية " الترّاس و الدراهم و الواغش ...." و الأمثلة كثيرة و هذا كلّه يؤكّد بأنّ غالبية هؤلاء قضو عمرا طويلا في الجارة الجزائر و يحملون في دواخلهم ذكريات جميلة عن تلك الحقبة..حقبة الكلون التي كان كل شيء تحتها يردخ في سلام الجزائريون و المغاربة على حدٍ سواء و لم تتغيّر الأمور بل القلوب إلاّ بعد الاستقلال الذي شاركت في صنعه و تحقيقه سواعد مغربية كثيرة ساهمت بكل إخلاص بجنب ( الاخوة ) في الملّة و الدّين منهم من قضى نحبه كما جاء في حكي لخظر 75 و منهم من يتأسّف على هذا الهجر و العداوة و نكران الجميل من طرف حتى البسطاء من الجزائريين في حقّ المغاربة
بالنسبة للجزائريون داخل ولاية وجدة فهم مندمجون ومحترَمون و يعيشون في ظروف إجتماعية جيّدة في البيع و العقار و مهن حرة بدون مشكل

http://jamalelatmani@yahoo.fr

becharelkhir

becharelkhir

Les Algériens en terre marocaine


Seuls trois kilomètres séparent les deux villes : Ahfir la
marocaine et Bou Kanoune l’algérienne. Pourtant, Zineb, Algérienne née au Maroc
se doit
d’effectuer plus de 2.500
kilomètres au lieu de 3 pour se rendre dans cette ville
où habite l’ensemble de sa famille : mère, frères et sœurs…

Sur les 18.000 immatriculés au Maroc, 6.000 Algériens (la majorité sont des
femmes) résident dans la région orientale comprise entre Taza, Oujda,
Al-Hoceima et Errachidiya.
A Berkane, Oujda, Ahfir et Béni Drar, de nombreuses familles algériennes sont
profondément installées depuis plusieurs décennies.
La plupart sont nés au Maroc. Marocains et Algériens cohabitent parfaitement et
rien ne saurait les différencier si ce n’est les cartes de séjour détenues par
ces derniers.






Chaque ville du Royaume est
représentée par un chef d’îlot chargé de la gestion des affaires administratives
lors d’élections par exemple ou sociales distribution d’aides du gouvernement algérien
: bourses d’études, fournitures scolaires, couvertures pour les plus
nécessiteux. Les enfants, quant à eux, poursuivent leur scolarité normalement.






A part la fonction publique, toutes les autres voies
professionnelles leur sont ouvertes grâce à des conventions signées par les
deux pays.






Devant des frontières terrestres fermées depuis 1994, les
familles ont deux choix pour se rendre en Algérie : aller à Casablanca et
prendre un avion ou emprunter une voie moins légale en franchissant
clandestinement les frontières.
Pour ceux qui habitent dans l’Oriental, c’est en car, en train, ou en avion que
commence le voyage jusqu’à la capitale économique (Casablanca), de là, un avion
les relie à la capitale algérienne
A partir d’Alger, c’est en car qu’ils prendront la direction du Maroc, en
passant par Oran, pour arriver à Bou Kanoune, à 3 km de la frontière.
En tout, ce périple aura coûté quelque 6000 dirhams : D’autres, ceux qui «
osent », ceux qui, surtout, n’ont pas les moyens de débourser une telle somme,
préfèrent prendre le chemin naturel(…) mais illégal :Enjamber l’oued « Kiss »
qui fait office de frontière.






Pour ceux qui ont emprunté ce chemin et qui ont voulu se
confier, ce trajet reste inoubliable tant ils ont été marqués. C’est tôt le
matin que le rendez-vous est donné devant l’oued, près de la petite ville
d’Ahfir, Beni Drar ou Oujda même.
Des passeurs des deux côtés, préalablement payés, les aident à passer sans être
inquiétés. L’on comprend très vite qu’un réseau existe bel et bien.
Arrivés de l’autre côté en quelques minutes, en terre algérienne, chacun se
débrouille à sa manière puisque une fois au-delà de l’oued ils sont Algériens et personne ne peut les « inquiéter
», disons-t-on (…) !!??.
Cela paraît être simple mais c’est sans compter les risques de se faire arrêter
par des garde-frontières, le stress du passage ne les quitte qu’une fois
arrivés à leur destination finale.






Financièrement, 3000 Dinars
(soit 300 de nos Dirhams) auront été déboursés pour le passage de « la route de l’Unité» (c’est ainsi qu’est baptisé
ce chemin), une route qui essaie bon gré mal gré d’unir des familles séparées
par la force des choses.
Parfois, la vie force les frontières…. à plusieurs reprises, des cortèges
nuptiaux franchissant la frontière avec mariée en robe blanche, plateaux garnis
de pâtisserie….






Ce que qu’il faut relever chez les Algériens, c’est un
sentiment d’amertume et d’impuissance devant une situation où des
considérations politiques, influent sur les relations familiales.
Il n’est pas rare de rencontrer, sur la route qui longe la frontière et qui
mène à Saïdia, des membres d’une même famille séparés par un oued (toujours ce
fameux oued Kiss) qui, s’étant donné préalablement rendez-vous, se parlent à
tue-tête, se photographient ou se filment faute de pouvoir s’embrasser…,puisque
des yeux les guettent de l’autre côté de
l’oued.






Autres « présences » algériennes sont à compter dans
l’Oriental : les produits de contrebande. Tout visiteur de la ville d’Oujda
s’en rendra compte. En quelques années, des quartiers entiers se sont
littéralement métamorphosés en vitrine commerciale algérienne.
Le souk Oujda, autrefois baptisé Souk Oran, et autres Souks El Fellah sont un exemple flagrant. Les échoppes
alignées proposent exclusivement des produits venus tout droit de l’Algérie.
Des produits qui font fureur puisqu’ils trouvent preneur. Ce sont les vêtements
à petits prix qui ont la côte, entre 30 et 40 dirhams l’unité.






A Béni Drar, 20
km d’Oujda, sur la route menant à Berkane, c’est une
ville marocaine entièrement made in Alegria qu’il faut traverser,on y trouve de tout : du jus d’orange au tapis,
de l’électroménager aux produits laitiers, de la pneumatique tout type,et des
produits alimentaires .
Le comble : la plupart des restaurants marocains se procurent pains, viandes et
boissons de l’autre côté de la frontière. Le succès de ces produits est dû
essentiellement aux petits prix proposés, vu la dévaluation du Dinar Algérien.






Le carburant est également
algérien. L’avantage : il est payé par nos compatriotes de l’Oriental à moitié
prix par rapport au reste du Royaume. Côté qualité, les acheteurs ne se posent
pas vraiment de questions.

memoire54



Voilà ma contribution à ce pan de l'histoire, oui j'ai vecu avec les Algeriens oui nous nous entendions très bien.

Voici un èpisode vècu.



LE GRONDEMENT DES CANONS ET LE CREPITEMENT DES MITRAILLETTES





Nous habitions un village, un point stratégique, névralgique à quelques pas de la frontière Algérienne, nous ne pouvions être aussi près des événements logés que nous étions aux avants postes.



La guerre Franco Algérienne, battait son plein en ses temps là.



Nous étions coincés entre deux feux, nous autres de ce village marocain où nous avions à supporter, les grondements des canons, le crépitement des mitraillettes et le balai incessant des avions.



Nous avions à déplorer malheureusement des victimes collatérales, un ami, fauché par une balle perdue, un autre qui sauté sur une mine.



Cette période douloureuse nous l’avions vécue entre les feux croisés des belligérants dans la peur et l’angoisse.



Les éclats et autres obus n’étaient pas si loin que cela, à tel point qu’un de ces obus vint se nicher en plein cuisine d’une maison située juste derrière le four du village.





Dans cette ambiance incertaine, nous avions supporté les nuits blanchies par les projecteurs et les bruits des engins de la mort.



Un soir alors que tout le monde somnolait un bruit aigu nous fait sursauter, un bruit qui venait du toit de la maison, mon frère aîné se leva de son lit et fut éconduit illico par mon père qui nous calma en disant qu’il s’agissait certainement d’un chat qui gambadait sur les toits.

Drôle, la conception qu’avait mon père du "gambadage" d’un chat, encore une ruse pour nous calmer.



Dés l’aurore et aussitôt le départ au travail de mon père, mon frère grimpa sur le toit et ramena le butin, il ne s’agissait nullement d’un chat mais c’était bel et bien une balle perdue, mon frère exhiba fièrement la douille à tous ces copains.



Une période très pénible ou maintes fois les dîners furent interrompus les nuits écourtées tant les alertes étaient nombreuses.

Souvent les départs précipités vers Oujda, pour fuir un danger invisible mais Oh combien audible.



Oujda, éloignée des frontières et hors d’atteinte des canons et autres balles perdues représentait pour nous un lieu de répits, et du calme éphémère.



D’autres nuits quand les combats faisaient rages, il devenait hors de question pour nous de braver un tel danger et d’aller s’aventurer sur une quelconque route.



Le système « D » aidant, des abris de fortune furent improvisés.



Ces abris étaient situés dans les caves du Restaurant et du Cinéma.



Les gens s’y précipitaient de toutes part et notamment ceux du quartier d’en haut à cause de sa proximité avec la frontière théâtre de tous les combats.



Dans la précipitation, il est arrivé même , qu’une famille , a quitté sa maison dans un frayeur telle que la dame, avait pris un oreiller et a couru avec son épouse vers les abris, intriguée par le calme absolu, elle se ravisa aussitôt pour s’apercevoir qu’elle avait pris l’oreiller en lieu et place de son enfant.



Une autre famille a également oubliée, un adulte qui avait le sommeil tellement lourd…, on en rigole maintenant mais cela était pénible à l’époque.



La nuit, souvent les infirmiers du village recevaient les blessés moudjahiddines,

Boumediene, lui-même futur président fut accueilli un soir pour une réunion clandestine avant d’aller dans un camp aménagé pour lui à Oujda Camp Ben mhedi.

Camp qui fut attaqué par des avions français en plein territoire Marocain.



Le moins que l’on puisse dire est que les Algériens vivant à cette période à Oujda et appelés les Mohajirine étaient estimés, aidés et respectés par les Oujdis

Hélas cette ville connut d’autres. Mouhajirines en 1975…

5L'histoire algero-marocaine racontée par les Oujdis Empty Un régime bâtard. Mer 7 Mai - 14:37

Sidhoum

Sidhoum

(merci Chabah et Admin)

Autrefois, Hassan II disait dans ses discours au peuple Marocain « enrichissez-vous au maximum de vos capacités humaines ». C’était un homme éduqué et sage qui savait que le capitalisme ne garanti pas seulement la liberté d’entreprise mais aussi beaucoup d’autres libertés.

Entre temps, en Algérie, un âne/chef disait dans ses discours au peuple « les riches, nous allons n’daouboulhoum e’chahma ! ». Parce qu’il était un kzé-kza, il fut vite séduit par une idéologie morte a sa naissance qui promettait tout mais qui a finit par confisquer toutes les libertés, l’état veut tout gérer et empêcher la liberté d’entreprendre. Quand on veut créer une égalité dans une société on ne peut niveler que vers le bas.

Voilà toute la différence entre un sage et un mahboul hassad issu d’une famille de m’habssias qui a grandi parmi des voyous et elle est très simple a expliquer: Au bout de 44 ans, l’Algérie ne sait pas encore ce qu’elle veut quand elle grandira un jour, si c’est du socialisme "scientifique/machin" ou du capitalisme.

Résultat? Elle boite encore avec un régime bâtard socialiste (économie planifiée) déguisé en "capitalisme/marché libre/machin" pour maintenir artificiellement, par cette astuce, toute une nation dans un état de chômage à peine déguisé ou 10% seulement travaillent. l’Etat algérien veut tout faire et être à l’origine et à l’arrivée de tout au point que le citoyen en est réduit à être spectateur dans son propre pays.

Si l’on considère l’exemple et la bonne gestion de la Norvège qui a aussi des réserves de pétrole considérables et qui a jadis fait la sage décision d’ouvrir un compte d’épargne national (aujourd’hui a $250Billions) et de ne vivre désormais qu’avec le fruit de ses investissements lui permettant le niveau de vie le plus élevé du monde.

En Norvège, chaque citoyen touche 3000 euros par an dès la naissance. En distribuant l’argent au peuple (car c’est précisément a travers ce mécanisme subtil qu'on y arrive), they are EMPOWERING le citoyen a être maître de son destin et a choisir LIBREMENT ses dirigeants en votant avec son porte-monnaie (du maire jusqu’au président) qui réussiront à le convaincre sur la meilleure façon de dépenser ses impôts.

Résultat? Dans ce pays, les gouvernants sont appelés "civil servant" c a d des véritables employés du peuple qui ont peur du peuple. C a d c’est le peuple qui les embauche, ou les renvoie au chômage quand ils échouent.

Dans le Sultanat de Brunei la même chose : 5000 euros par an et par habitant, dès la naissance, et à sa majorité le citoyen touche une somme astronomique, de quoi se payer un logement comptant!!

Voilà des peuples qui peuvent être fiers de leurs dirigeants, et où l'argent de l'état est vraiment l'argent du peuple. C’est pourtant simple a comprendre, la richesse du pays est la richesse du peuple. En Algérie, les milliards de $ rentrent mais personne n'en voit la couleur. Les cancres qui traitent le peuple comme un mineur depuis 62, dépensent et décident TOUT sans consulter le peuple. Ils lui achètent même son miam-miam et lui bâtissent des immeubles affreux selon leur goût de mâglâtes. Tout se décide sans le peuple qui est réduit au stade de spectateur et de mendicité selon l'humeur de leur Sultan burlesque.

Il est triste d’accepter le fiasco de ces bourricots arrivistes qui ont voulu se faire plus gros qu’un bœuf et qui depuis 62, auraient pu ouvrir aussi un compte d’épargne qui contiendra aujourd’hui 3xfois le montant de la Norvège. Puisqu’ils sont des ignares (toujours au pouvoir) qui ne savent rien faire, c’était 100 fois plus facile a faire et plus prudent de laisser d’autres pays plus compétents fructifier ces investissements que de s’embarquer dans des projets Don Quichenottiens qui ont ruiné le pays.

Ils continuent de s’accrocher coûte que coûte au "koursi" depuis un demi-siècle, répétant comme des idiots les mêmes erreurs et ignorants que la définition même de la folie c’est de continuer à faire la même chose pour obtenir le même résultat. C'est des Houbalas!

Le maskhout el’waldîne de Marrakech et ses acolytes maudits qui, eux aussi, furent séduits par la "rivolissiou" veulent embarquer nos frères et sœurs Sahraouis dans le même égarement que je viens de décrire plus haut et ils ne leur apporteront que malheur et désolation (d’ailleurs il l’a déjà fait à Tindouf) alors que leur bonheur matériel et spirituel est avec le royaume, ça j’en suis 100% convaincu car je l’ai vu de mes propres yeux.

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