Algérie-Maroc


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Algérie-Maroc
Algérie-Maroc
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Algérie-Maroc

Forum de discussion entre Maghrébins, expulsés marocains d'algerie,algerie-maroc


Le Deal du moment : -55%
Friteuse sans huile – PHILIPS – Airfryer ...
Voir le deal
49.99 €

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

[Berbère] La Kabylie (bled essiba) !

2 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

admin"SNP1975"

admin
Admin

Le grand malaise

ALGÉRIE - 4 mai 2008 - par FARID ALILAT, ENVOYÉ SPÉCIAL

Sentiment d’injustice, marasme économique, terrorisme, banditisme, violences, trafic de drogue... Sept ans après les émeutes qui l’ont mise à feu et à sang, la région semble plus que jamais assise sur une poudrière.


Elle, emmitouflée dans sa robe traditionnelle kabyle, le visage creusé par les rides, les yeux rougis pour avoir trop longtemps pleuré la perte de son enfant, serre le portrait de celui-ci contre son cœur. Lui, le visage également strié par le temps, le corps aussi sec qu’un vieil olivier décharné, a le regard perdu dans le vide. Pour Djohra et Ahcène, comme pour toute la famille Irchène, la vie a suspendu son cours le vendredi 27 avril 2001, à 15 h 30 exactement. Ce jour-là, leur fils Kamel, 27 ans, qui manifeste aux côtés d’une centaine de jeunes devant la gendarmerie d’Azazga, à 35 km à l’est de Tizi-Ouzou, est atteint de deux balles, l’une au thorax, l’autre au bras gauche. Peu de temps avant de succomber à ses blessures, Kamel aura eu le temps d’inscrire avec son propre sang le mot « liberté » sur le mur gris d’un café de la ville. Recouvert de Plexiglas, le graffiti est devenu, depuis, le symbole de la révolte qui a embrasé la Kabylie durant le printemps 2001.
La famille Irchène cherche toujours des réponses à ses interrogations. Qui a tué Kamel ? Où peut se trouver son assassin ? Qu’attend la justice pour instruire le dossier qui traîne depuis des années sur le bureau du juge d’instruction d’Azazga ? « Depuis ce funeste vendredi, nous refusons de faire notre deuil, soupire son frère Ahmed. Comment voulez-vous que nos cœurs s’apaisent quand on sait que son assassin est libre ? Les autorités nous ont donné de l’argent et même proposé du travail. Ne savent-elles pas que seule la justice est en mesure d’atténuer notre douleur ? »

Mémoire à vif
Sept années après les émeutes qui ont mis la région à feu et à sang, et coûté la vie à 126 personnes, les familles en sont encore à réclamer justice pour leurs morts. À l’exception du meurtrier du jeune Massinissa Guermah, tué le 18 avril 2001 dans les locaux de la gendarmerie de Beni-Douala, aucun autre membre des forces de sécurité mis en cause n’a été inquiété. Bien sûr, certains gendarmes ont été relevés de leurs fonctions, d’autres ont été mutés. Pourtant, assure Belaid Abrika, porte-parole des archs (comités de villes et de villages représentant la population), l’État s’est formellement engagé à faire la lumière sur ces tragiques événements. « Les preuves et les témoins ne manquent pas pour les confondre, précise-t-il. Nous avons formellement identifié une vingtaine de tueurs. Des témoins et des blessés se sont présentés devant le juge d’instruction pour livrer les noms et les signalements des gendarmes qui ont fait feu. Mais, à ce jour, aucune confrontation n’a eu lieu. Pourquoi ? » « C’est le règne de l’arbitraire, répond, en écho, Ahmed Irchène. Notre intime conviction est qu’ils ne veulent pas juger les assassins. » Deuil, impunité, sentiment d’injustice… Sept ans après, les Kabyles ont encore la mémoire à vif.
Sur le papier, la crise est pourtant réglée. Officiellement, elle est terminée depuis que les archs et le gouvernement, alors dirigé par Ahmed Ouyahia, ont signé, le 25 janvier 2005, un protocole d’accord aux termes duquel l’État s’engage à satisfaire toutes les revendications de la plate-forme d’El-Kseur, notamment celles portant sur l’officialisation de la langue tamazight, le jugement des auteurs des assassinats, l’indemnisation des familles et l’octroi du statut de martyr aux victimes de la répression. Plus de trois ans après la signature de ce fameux accord, le bilan est maigre.

De mal en pis
Certes, depuis avril 2002, le tamazight est inscrit comme langue nationale dans la Constitution, mais les autorités continuent de s’opposer fermement à son officialisation. Toutes les familles ont reçu une enveloppe de 2,4 millions de dinars (DA, environ 23 300 euros) en guise d’indemnités, tandis que les blessés se sont vu attribuer, en fonction de leurs infirmités, des pensions mensuelles allant de 5 000 à 15 000 DA (de 48 à 145 euros, le smic est à 12 000 DA). Mais, là aussi, à en croire plusieurs membres des familles d’ayants droit, beaucoup reste à faire. L’État a promis d’assumer la prise en charge sociale des victimes (octroi d’un logement, remboursement de frais médicaux, aides matérielles aux handicapés…), mais les engagements tardent parfois à être honorés. « On peut dire que 30 % seulement de nos exigences ont été satisfaites, estime Belaid Abrika. C’est peu, très peu même au vu de tous les sacrifices qui ont été consentis. Mais le plus grave est que le dialogue est rompu. Cela n’est ni sain ni sage, car, en plus d’être frondeuse et rebelle, la région est aujourd’hui assise sur une poudrière. »
Il suffit de sillonner villes et villages et de converser avec leurs habitants pour constater que les choses vont de mal en pis. Terrorisme, violences, drogue, banditisme, kidnappings, prostitution… Les fléaux prolifèrent, à tel point qu’une partie de la population souhaite le retour des gendarmes qu’elle a elle-même chassés au lendemain des émeutes de 2001. « Si certains réclament la réinstallation des brigades de gendarmeries [14 ont été démantelées en mars 2002, NDLR], c’est que le mal est très profond », juge Slimane, entrepreneur à Yakourene, un village situé sur les crêtes des montagnes du Djurdjura. Après avoir amassé une petite fortune dans le secteur du bâtiment, il a dû plier bagage pour installer ses chantiers dans la région d’Alger, privant ainsi des dizaines de familles de leur gagne-pain. « Je ne suis pas parti de gaieté de cœur, précise-t-il, mais le climat d’insécurité rebute de plus en plus les hommes d’affaires. Certains ont fermé boutique, d’autres ont délocalisé leurs activités. » Même son de cloche du côté du président de la Chambre de commerce et d’industrie de la wilaya (département) de Tizi-Ouzou, Améziane Medjkouh, qui déplore la fermeture d’une douzaine de PME, employant entre 20 et 50 personnes, depuis les événements de 2001. « Actuellement, nous assistons beaucoup plus à des délocalisations personnelles, explique-t-il. Ce sont les entrepreneurs eux-mêmes qui quittent la région, en laissant sur place leurs moyens de production. » Il faut dire que les risques d’émeutes, la multiplication des enlèvements, la montée du banditisme, mais aussi l’absence d’infrastructures - la Kabylie est essentiellement une région montagneuse -­ ont de quoi décourager les patrons les plus téméraires. « Il devient de plus en plus difficile de convaincre les gens d’investir localement et de lancer des extensions d’activité, regrette Améziane Medjkouh. L’absence ou le manque de zones aménagées et sécurisées, de port, d’aéroport et de parcs sous douanes font fuir les industriels. »
C’est qu’en plus de l’activisme terroriste des groupes de l’ex-GSPC, qui ont élu refuge dans ses maquis touffus, la région fait face à un nouveau phénomène : le rapt d’entrepreneurs ou d’enfants de familles riches ou aisées. Depuis le début de 2005, on recense pas moins d’une vingtaine d’enlèvements à Tizi-Ouzou et à Béjaïa. Qu’ils soient l’œuvre de bandes armées affiliées à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) ou le fait de voyous bien organisés, ces kidnappings ont plongé la population dans la psychose. Travailleur émigré installé dans la région parisienne, Mohand-Saïd a pour habitude de retourner chaque été dans son village d’Ighil-Ali pour y passer quelques jours de vacances avec femme et enfants. Aujourd’hui, il ne veut plus en entendre parler. « J’ai peur pour moi-même, ainsi que pour mes enfants, car ces terroristes ou ces bandits qui kidnappent peuvent s’en prendre à nous en pensant que nous sommes riches parce que nous vivons en France. Dorénavant, nous irons en Tunisie. »
Les autorités annoncent régulièrement la réinstallation de plusieurs brigades de gendarmerie en Kabylie, mais elles butent encore et toujours sur l’hostilité de la population à l’égard de ce corps de sécurité. À en croire un haut responsable de la gendarmerie de Tizi-Ouzou, qui s’exprimait récemment en « off » devant un parterre de journalistes locaux, même les gendarmes refusent d’y être affectés. C’est dire l’immense fossé qui sépare encore aujourd’hui gendarmes et population.
Toutefois, il est un fait que tout le monde admet volontiers : le départ des gendarmes de certaines localités, ainsi que la mise en quarantaine de ceux qui sont restés, a largement profité aux terroristes et aux bandits de tout acabit. Mais le retour de ceux que l’on accuse de tous les maux divise les Kabyles. Ancien délégué des archs, Ravah y est favorable. Après avoir longtemps ferraillé contre le pouvoir, et passé plusieurs jours en prison en 2002 en raison de son appartenance au mouvement citoyen, il admet désormais la nécessité de sortir de ce bras de fer qui oppose les Kabyles au pouvoir central. « Il est temps que la sécurité et l’autorité soient rétablies en Kabylie, estime-t-il. Priver la région de forces de sécurité revient à la livrer aux terroristes et aux voyous. Après tout, tous les gendarmes ne sont pas derrière les exactions commises durant le “Printemps noir”. » Pas question, rétorquent les autres. « Nous ne ferons la paix que le jour où nous verrons tous ceux qui ont tué répondre de leurs crimes devant la justice, affirme Ahmed Irchène. C’est ce jour-là, et seulement ce jour-là, que nous pourrons faire notre deuil. »



Jeune afrique

http://www.marocainsdalgerie.net

deporté75

deporté75

الجزائر كلها سيبة و منطقة القبائل ليست سوى السلك الذي يُنشر عليه الغسيل...على كل حال فالجزائريين البربر و العرب..إسلاميون و علمانيون ..فقراء و أغنياء ، كلهم أمام المغرب يصبحون كالبنيان المرصوص جميعا في جبهة واحدة و لو قلوبهم شّى..........ذالك الغصن من تلك الشجرة...و أولاد عبد الواحد كلهم واحد

http://jamalelatmani@yahoo.fr

admin"SNP1975"

admin
Admin

[Berbère] La Kabylie (bled essiba) ! _62951_algeria
[Berbère] La Kabylie (bled essiba) ! Blank
نحن الموتى على قيد الحياة

منطقة القبائل الجزائرية تتحول الى قاعدة لاعتى قوة متمردة في شمال افريقيا

تنظيم القاعدة يستغل الغضب في منطقة القبائل، والمواطنون يتساءلون: اين اموال النفط.. أين المشروعات؟
ميدل ايست اونلاين
جبلة (الجزائر) - من الامين شيخي
اوت جبال شمال الجزائر الخارجين عن القانون طويلا لكنها ليست مجرد أرض وعرة تستقطب عناصر تنظيم القاعدة إلى وديانها وغاباتها.
فنفور السكان المحليين من البربر من الحكومة التي يهيمن عليها العرب في البلاد تجعل من منحدرات منطقة القبائل قاعدة مناسبة لاعتى قوة متمردة في شمال افريقيا.
ويعني هذا الواقع أنه في بعض الاحيان يغض الطرف عن وجود متشددين غرباء من قبل الشعب الذي لا يشترك معهم في ايديولوجيتهم الدينية الاصولية بدرجة تذكر.
ويقول دبلوماسيون ان ما ينتج عن هذا من حرمان الدولة من معلومات مخابراتية يمثل تهديدا أمنيا يتخطى الحدود القومية ويمتد من منطقة القبائل على بعد 90 دقيقة بالسيارة الى الشرق من الجزائر الى الجانب الاخر من المغرب والى الشمال من شواطئ البحر المتوسط الاوروبية.
وفي ظل ارتفاع أسعار النفط ارتفاعا كبيرا مما أثار احتجاجات في اوروبا وأزمة الائتمان بالولايات المتحدة أصبح استقرار الجزائر اكثر أهمية للعالم الغربي المتعطش للنفط والغاز.
وقال



Dernière édition par Admin le Jeu 5 Juin - 21:42, édité 2 fois

http://www.marocainsdalgerie.net

admin"SNP1975"

admin
Admin

منسق مكافحة الارهاب بالاتحاد الاوروبي جيل دي كيرشوف ان جناح تنظيم القاعدة بالمغرب انتشر بالفعل في شمال افريقيا.
وأضاف أن المغرب وموريتانيا اللتين يسودهما الهدوء عادة شهدتا زيادة في نشاط المتشددين الاسلاميين و"قد يؤدي هذا في نهاية المطاف الى صلات مع شبكات لوجيستية في الاتحاد الاوروبي حتى بالنسبة للعمليات."
وكان من بين الهجمات التي وقعت في الجزائر العام الماضي تفجير انتحاري نفذه تنظيم القاعدة في العاصمة أودى بحياة العشرات ودمر مكاتب لمنظمة الامم المتحدة وحطم مكاتب تابعة للحكومة والقضاء والشرطة.
ولا يأسف موموه الذي يمتلك متجرا في غابة أشجار الارز ياكورين بشأن مقابلاته مع المتمردين ومعظمهم من غير البربر من مناطق أخرى من الجزائر والذين قد يكون من بينهم مواطنون من دول مجاورة.
وأضاف "زاروني مرة او اثنتين او ثلاث مرات منها واحدة كانت في السادسة صباحا قبل بضعة اشهر. أعطونني الفي دينار (31 دولار) وأخذوا بعض منتجاتي."
ومضى يقول "ما داموا لا يؤذونني لا أعبأ بما يفعلونه."
انه سلوك معتاد بالنسبة لرشيد الحاج (58 عاما) الجندي المتقاعد الذي يعيش في قرية جبلة الزراعية الواقعة على قمة احد الجبال حيث ترتدي النساء ملابس البربر التقليدية بلونيها البرتقالي والاحمر.
وقال الحاج ان جناح القاعدة في شمال افريقيا او الجماعة التي كانت تعرف سابقا بالجماعة السلفية للدعوة والقتال وجدت من السهولة بمكان العيش في الجبال لأن معظم السكان المحليين "محايدون."
ومضى يقول "أقصد بمحايدين أنهم لن يبذلوا أي محاولة للابلاغ عن المتمردين الاسلاميين حين يرونهم يتجولون في قراهم. العامل الثاني هو الجغرافيا... انظر الى الجبال. من السهولة الشديدة بمكان العثور على مكان للاختباء."
الجماعة السلفية للدعوة والقتال التي أسست عام 1998 بهدف اقامة دولة اسلامية استغلت الاستقلال الشديد لمجتمع البربر منذ بدأ رجالها يلجأون الى الكهوف النائية على قمم الجبال والادغال الكثيفة.
ويشكل البربر وهم السكان الاصليون لشمال افريقيا قبل الفتح العربي في القرن السابع خمس سكان الجزائر البالغ عددهم 33 مليونا. ومعظمهم مسلمون لكنهم يتحدثون لغتهم الخاصة ويتوحد كثيرون منهم مع ثقافة البربر اكثر من ثقافة العرب.
ويطلقون على أنفسهم اسم "الامازيغ" او الرجال الاحرار ويعني استياؤهم من الحكومة المركزية التي يهيمن عليها العرب أنهم يناقشون مسألة الحكم الذاتي بل وأحيانا بعنف منذ زمن طويل.
وساعدت صلات أعضاء الجماعة السلفية للدعوة والقتال بجماعات الجريمة المنظمة والصلات العائلية المحلية لاعضائها من البربر في تحقيق هدف الجماعة بمواصلة تمرد بدأه جيل سابق من المتمردين في عام 1992.



Dernière édition par Admin le Jeu 5 Juin - 21:42, édité 1 fois

http://www.marocainsdalgerie.net

admin"SNP1975"

admin
Admin

ولاقى اكثر من 150 الف شخص حتفهم في القتال منذ ألغت السلطات التي كان يدعمها الجيش نتيجة انتخابات برلمانية كان من المفترض أن يفوز بها الاسلاميون.
والامر يمثل مفارقة. فليس لدى البربر بوجه عام وقت للتشدد الاسلامي وربما في دولة اسلامية بحتة سيكونون أول من يعارضه. ولا تتفق الا قلة مع أهداف الجماعة. لكن في ظل المناخ الحالي لا تأخذ جانب الدولة الا قلة ايضا.
وهناك حالة من تواطؤ الامر الواقع قائمة على أساس "اذا لم تزعجني لن أزعجك". وما كانت هذه الحالة لتمثل تهديدا شديدا لو لم تغير الدولة من سياستها الامنية تغييرا مصيريا في عام 2002 .
ففي تلك السنة سحبت الحكومة قوة الدرك من منطقة القبائل بعد أن تمرد البربر عام 2001 احتجاجا على ما اعتبروه وحشية من قبل القوة شبه العسكرية وهي المعاملة التي شعروا بأنها سببت ظلما.
وساعدت هذه الخطوة في تهدئة الثورة الفورية لكنها خلفت فراغا على صعيد القانون والنظام سمح بازدهار الجريمة وحرم الحكومة المركزية من تدفق للمعلومات المخابراتية عن المتمردين.
وقال الحاج "يا لها من هدية للجماعة السلفية للدعوة والقتال."
وينتشر استياء البربر في كل مكان بمنطقة القبائل ويشعله اخفاق الحكومة في تحويل الثروة النفطية بسرعة الى فرص عمل.
وتوفر الجزائر خمس واردات أوروبا من الغاز وتصدر للعالم 62 مليار متر مكعب سنويا من الغاز. وتنتج 1.4 مليون برميل نفط يوميا تصدر معظمه.
وساعد الارتفاع الشديد في أسعار الطاقة الجزائر على اطلاق خطة خمسية للتنمية قيمتها 140 مليار دولار لكن الاقتصاد الذي يشبه في أسلوبه اقتصاد الاتحاد السوفيتي السابق فشل في توفير وظائف كثيرة حيث يعاني نحو 75 في المئة ممن هم دون الثلاثين من البطالة.
ولتنظيم القاعدة ايضا بعض الرجال في الصحراء الغربية الخاضعة لحكم ضعيف حيث يركز على عمليات التهريب المربحة. ولم يستطع ضرب صناعة النفط والغاز التي تتمركز في صحراء الجزائر.
وقال مهند حاجي (35 عاما) وهو من سكان جبلة "معظم الشبان هنا يشعرون أنهم مبعدون... انني ضد الارهاب لكن عدم كفاءة الحكومة تذكيه. معظم الناس يعتبرون الحكومة عدوا. الجماعة السلفية للدعوة والقتال تعي هذا ولهذا السبب فان اختباءها في منطقة القبائل أسهل كثيرا."
وبدأت قوة الدرك محاولة للعودة تدريجيا الى المنطقة بالتشاور مع السكان المحليين وتقول انها تأمل في العودة الى المنطقة بنسبة 60 في المئة بحلول أوائل عام 2009 .
ويتسم المزاج في نقطة تفتيش قريبة تابعة للجيش بالثقة. وقال جندي شاب "بالمقارنة مع عام 2006 تحسن الوضع الامني. كان سيئا للغاية."
وأضاف "لدينا جميعا الوسائل اللازمة للقيام بعملنا وسنقوم به."
في



Dernière édition par Admin le Jeu 5 Juin - 21:43, édité 1 fois

http://www.marocainsdalgerie.net

admin"SNP1975"

admin
Admin

عام 2002 اعترفت الحكومة بالامازيغية باعتبارها لغة قومية وعني هذا أنه يمكن تدريس لغة البربر رسميا في المدارس بالمناطق التي تتحدث البربرية للمرة الاولى.
لكن محللين يقولون انه ما زال يتعين كسب القلوب والعقول.
وما زال كثيرون يبجلون معتوب لونيس وهو مطرب بربري اغتيل عام 1998 واشتهر بأغانيه الساخرة ضد السلطات التي اتهمها بانكار ثقافة البربر.
وأنحى مسؤولون حكوميون باللائمة في مقتل المطرب على المتمردين الاسلاميين. ويقول أنصار لونيس ان المجرمين الحقيقيين غير معروفين.
ويقول توفيق (23 عاما) وهو عاطل "سمعت في التلفزيون أن سعر النفط بلغ 120 دولارا للبرميل وأعلم أن الجزائر مصدرة كبيرة. اين هذا المال.. أين المشروعات.."
وقال يوسف خضير (31 عاما) انه يجني خمسة الاف دينار (78 دولارا) شهريا من وظيفة مكتبية بالرغم من حصوله على بكالوريوس في العلوم السياسية.
وأضاف "نحن الموتى على قيد الحياة."


http://www.middle-east-online.com/?id=62951

http://www.marocainsdalgerie.net

Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 1 sur 1]

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum