Qu'elle surprise.
Les Arabes rejetent la demande du procureur.
Comme si il y a un pays raton democrat. On s'attend a quoi de ces petits cons de Tyrants. Ils sont tous des dictateurs avec du sang dans leurs mains.
Mandat d'arrêt contre Omar El-Bachir: les pays arabes solidaires avec le Soudan
[Aps 20/7/08] LE CAIRE - Les ministres arabes des Affaires étrangères ont rejeté samedi au Caire la demande du procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), M. Luis Moreno-Ocampo de lancer un mandat d'arrêt contre le président soudanais la qualifiant de "déséquilibrée". Dans un communiqué final publié à l'issue de leur réunion extraordinaire consacrée à l'examen de la situation au Soudan et la décision du procureur du CPI, à laquelle a pris part le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, les ministres arabes des AE ont exprimé leur solidarité avec le Soudan face aux plans visant la souveraineté, l'unité et la stabilité de ce pays, tout en rejetant la politisation des principes de la justice internationale et leur utilisation pour porter atteinte à la souveraineté, la sécurité, la stabilité et les symboles nationaux des Etats.
Les chefs de la diplomatie arabes qui ont décidé d'élaborer un plan d'action sur cette question, ont chargé le secrétaire général de la Ligue arabe, M. Amr Moussa, de le présenter au gouvernement soudanais, lors de sa visite, dimanche à Khartoum, et de poursuivre ses contacts avec le secrétaire général de l'ONU et le président de la commission de l'Union africaine (UA), en vue d'entreprendre une action commune pour le traitement de la relation entre le Soudan et la CPI.
Ils ont, par ailleurs, convenu dÆ£uvrer pour la réalisation de la réconciliation nationale au Soudan et permettre le retour de la paix sociale au Darfour.
Les ministres arabes ont, également, rappelé au Conseil de sécurité des Nations unies ses responsabilités dans le maintien de la paix et de la sécurité internationales.
Appelant le Conseil de sécurité à faire preuve de vigilance dans le traitement du dossier soudanais durant la prochaine étape, les chefs de la diplomatie arabes ont souligné la nécessité d'éviter tout ce qui risquerait de saper les efforts de règlement politique de la crise du Darfour et de semer le chaos au Soudan.
Ils ont, dans ce contexte, insisté sur le respect de la souveraineté, de l'indépendance et de l'intégrité territoriale du Soudan, appelant tous les
Etats à soutenir les démarches visant à réaliser la paix et l'entente nationale entre les enfants du Soudan.
Réitérant la nécessaire concrétisation du règlement politique, le Conseil des ministres arabes des AE a appelé à la tenue d'une réunion internationale à haut niveau pour impulser le processus politique au Darfour à la faveur d'une feuille de route et d'un calendrier de mise en oeuvre. Ils ont, ainsi, invité les Nations unies, l'Union africaine à s'associer à la Ligue arabe et entamer les démarches pour la tenue de cette rencontre.
Les ministres ont insisté dans leurs recommandations sur la compétence et l'indépendance de la justice soudanaise, mettant en garde contre les graves répercussions de la décision du procureur de la CPI sur le processus de paix au Soudan.
Ils ont ajouté que cette décision porte un "signal négatif" aux mouvements rebelles qui durciront leurs positions à l'égard de l'adhésion au processus politique.
Dans une déclaration de presse tenue conjointement avec le ministre djiboutien des Affaires étrangères, M. Mohamed Ali Youssef qui a présidé la réunion, le secrétaire général de la Ligue arabe, M. Amr Moussa a mis l'accent sur la nécessité de faire montre de sagesse dans le traitement de la question "à la faveur d'une positon étudiée de la part des pays arabes en coordination étroite avec l'UA".
"Nous resterons en contact avec le secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki Moon et autres responsables internationaux à l'effet d'échanger les propositions au sujet du traitement de cette situation grave", a-t-il déclaré.
Le SG de la Ligue arabe a annoncé qu'il se rendra, dimanche, au Soudan pour présenter le plan d'action arabe à la direction soudanaise, se refusant, toutefois, de donner plus de détails sur le plan avant de l'examiner avec le président Omar el-Bachir.
[Aps 20/7/08