IL POURRAIT BIENTÔT PASSER LE SEUIL DES 100 DOLLARS
[size=16]Le baril poursuit sa chute libre
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Les prix risquent de chuter encore, alors que la réunion de l’Opep, elle, est prévue pour le 9 septembre en cours.
Les cours du pétrole poursuivent leur chute. Hier, à Londres, le baril de brent pour livraison en octobre cédait 1,25 dollar à 107,09 dollars en milieu de journée alors qu’à New York le baril de «Light sweet crude» pour la même échéance perdait 1,42 dollar à 108,29 dollars par rapport à la clôture de la veille. Selon l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (Opep), le prix du panier-Opep a enregistré une baisse de plus de 6 dollars, hier, par rapport à son cours de clôture lundi.
Le panier Opep a perdu 6,62 dollars, hier, pour s’établir à 103,40 dollars le baril contre 110,02 dollars lundi à la clôture des marchés, ajoute-t-on de même source. Avant-hier, les cours du pétrole ont plongé mardi sous 105 dollars, pour la première fois depuis avril, pâtissant de l’essoufflement de l’ouragan Gustav, de la vitalité du dollar et de la baisse de la demande, et ils pourraient bientôt passer le seuil des 100 dollars. A Londres, sur l’Intercontinental Exchange (ICE), le baril de pétrole Brent pour échéance en octobre a perdu 1,07 dollar, pour finir à 108,34 dollars. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «Light sweet crude» pour livraison en octobre a clôturé à 109,71 dollars, en baisse de 5,75 dollars sur son cours de vendredi, lundi étant férié aux Etats-Unis. Dans la matinée, les cours ont plongé jusqu’à 104,14 dollars à Londres et 105,46 à New York.
Selon le ministère de l’Intérieur américain, la totalité de la production pétrolière de la zone, qui compte pour un quart de la production américaine d’or noir, a été interrompue, ainsi que 95% de la production de gaz naturel. L’ouragan a également amputé de 15% la capacité de raffinage des Etats-Unis. C’est pour cette raison que le département américain à l’Energie a décidé, avant-hier, de sortir 250.000 barils de pétrole de leurs réserves stratégiques. Un procédé que les Etats-Unis jugent nécessaire pour faire face aux perturbations dans l’approvisionnement, causées par le passage de l’ouragan Gustav sur sa côte sud.
Le département américain à l’Energie a indiqué que cet effort était «nécessaire après la fermeture» du canal Calcasieu en Louisiane (sud) et les «perturbations dans l’approvisionnement du pétrole causées par l’ouragan Gustav».
Le président américain George W.Bush a déclaré hier, que les infrastructures pétrolières qui assurent la richesse de la région, presque toutes arrêtées, semblaient avoir été épargnées et les compagnies ont assuré vouloir reprendre au plus vite la production.
Les analystes qui s’appuient sur la donne actuelle, estiment que le cours du pétrole continuera, inéluctablement, à poursuivre sa chute, jusqu’en dessous des 100 dollars le baril.
Laquelle chute, faut-il le souligner, est due à plusieurs facteurs. Il s’agit, toujours selon les analystes, de la légère croissance de la production mondiale, parallèlement à la baisse de la demande en Europe et aux Etats-Unis.
Une baisse observée au moment où la Chine faisait des stocks en prévision des Jeux olympiques. Maintenant que les jeux sont finis, le «Empire du Milieu» peut recourir à ses stocks. Ayant une vision à long terme, d’autres analystes estiment que la situation du marché pétrolier ne va pas demeurer dans la situation actuelle.
Les choses peuvent changer et les cours peuvent repartir à la hausse, pour peu qu’il fasse froid. D’autres nouvelles risquent de sortir au grand jour, notamment après la réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, prévue le 9 septembre en cours. Y aura-t-il une baisse de la production? Une option à ne pas écarter, puisque l’Arabie Saoudite a, sous la pression des USA, augmenté sa production de 100.000 baril/jour.
Hakim KATEB
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Les prix risquent de chuter encore, alors que la réunion de l’Opep, elle, est prévue pour le 9 septembre en cours.
Les cours du pétrole poursuivent leur chute. Hier, à Londres, le baril de brent pour livraison en octobre cédait 1,25 dollar à 107,09 dollars en milieu de journée alors qu’à New York le baril de «Light sweet crude» pour la même échéance perdait 1,42 dollar à 108,29 dollars par rapport à la clôture de la veille. Selon l’Organisation des pays exportateurs du pétrole (Opep), le prix du panier-Opep a enregistré une baisse de plus de 6 dollars, hier, par rapport à son cours de clôture lundi.
Le panier Opep a perdu 6,62 dollars, hier, pour s’établir à 103,40 dollars le baril contre 110,02 dollars lundi à la clôture des marchés, ajoute-t-on de même source. Avant-hier, les cours du pétrole ont plongé mardi sous 105 dollars, pour la première fois depuis avril, pâtissant de l’essoufflement de l’ouragan Gustav, de la vitalité du dollar et de la baisse de la demande, et ils pourraient bientôt passer le seuil des 100 dollars. A Londres, sur l’Intercontinental Exchange (ICE), le baril de pétrole Brent pour échéance en octobre a perdu 1,07 dollar, pour finir à 108,34 dollars. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «Light sweet crude» pour livraison en octobre a clôturé à 109,71 dollars, en baisse de 5,75 dollars sur son cours de vendredi, lundi étant férié aux Etats-Unis. Dans la matinée, les cours ont plongé jusqu’à 104,14 dollars à Londres et 105,46 à New York.
Selon le ministère de l’Intérieur américain, la totalité de la production pétrolière de la zone, qui compte pour un quart de la production américaine d’or noir, a été interrompue, ainsi que 95% de la production de gaz naturel. L’ouragan a également amputé de 15% la capacité de raffinage des Etats-Unis. C’est pour cette raison que le département américain à l’Energie a décidé, avant-hier, de sortir 250.000 barils de pétrole de leurs réserves stratégiques. Un procédé que les Etats-Unis jugent nécessaire pour faire face aux perturbations dans l’approvisionnement, causées par le passage de l’ouragan Gustav sur sa côte sud.
Le département américain à l’Energie a indiqué que cet effort était «nécessaire après la fermeture» du canal Calcasieu en Louisiane (sud) et les «perturbations dans l’approvisionnement du pétrole causées par l’ouragan Gustav».
Le président américain George W.Bush a déclaré hier, que les infrastructures pétrolières qui assurent la richesse de la région, presque toutes arrêtées, semblaient avoir été épargnées et les compagnies ont assuré vouloir reprendre au plus vite la production.
Les analystes qui s’appuient sur la donne actuelle, estiment que le cours du pétrole continuera, inéluctablement, à poursuivre sa chute, jusqu’en dessous des 100 dollars le baril.
Laquelle chute, faut-il le souligner, est due à plusieurs facteurs. Il s’agit, toujours selon les analystes, de la légère croissance de la production mondiale, parallèlement à la baisse de la demande en Europe et aux Etats-Unis.
Une baisse observée au moment où la Chine faisait des stocks en prévision des Jeux olympiques. Maintenant que les jeux sont finis, le «Empire du Milieu» peut recourir à ses stocks. Ayant une vision à long terme, d’autres analystes estiment que la situation du marché pétrolier ne va pas demeurer dans la situation actuelle.
Les choses peuvent changer et les cours peuvent repartir à la hausse, pour peu qu’il fasse froid. D’autres nouvelles risquent de sortir au grand jour, notamment après la réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, prévue le 9 septembre en cours. Y aura-t-il une baisse de la production? Une option à ne pas écarter, puisque l’Arabie Saoudite a, sous la pression des USA, augmenté sa production de 100.000 baril/jour.
Hakim KATEB
Dernière édition par Admin le Mer 10 Sep - 23:12, édité 2 fois