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Ces Marocains d'Algérie à la tête du FLN

2 participants

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admin"SNP1975"

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Hommage aux marocains d'Algérie du FLN


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1-Belhadj Bouchaib
2-Taleb Abdelrahmane
3-Ahmed Benbella
4-Ahmed Bouchaib





Dernière édition par admin le Lun 12 Avr - 12:59, édité 4 fois

http://www.marocainsdalgerie.net

admin"SNP1975"

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Les marocains d'Algerie étaient de l'ordre de 20% parmi les historiques du FLN .
Le nain de Talal vient de m'accuser de faussaire et d'usurpateur de l'histoire algérienne.
Clairefntaine à raison de dire à ce nain historiquement que nos parents ont liberé l'Algérie avec leurs fréres algériens.
Pourtant la soeur de Ahmed Bouchiab ( il etait parmi les 22) a été conduite manu militari à château neuf. Elle a évité de se retrouver dans un camion benne pour etre ejecter CHAG ESSELK grâce à l'intervention de son frére.



Dernière édition par admin"SNP1975" le Dim 1 Mai - 17:20, édité 1 fois

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Né à Ain-Témouchent, en juillet 1918, Belhadj Bouchaib adhère au P.P.A pendant la Seconde Guerre mondiale et devient adjoint au maire d'Ain-Témouchent en 1947.
Dans le même temps, il prend la responsabilité de l’O.S. pour toute la région. En octobre 1948, il accomplit, avec Aît Ahmed, une mission d’entraînement et de reconnaissance dans le triangle Tiaret–Skikda-Vialar.
Il fait partie du commando qui, le 5 avril 1949, commet le hold-up de la post d'Oran. Recherché par la police française en 1950, il plonge dans la clandestinité, travaille sous un faux nom dans des fermes de l'Algérois, établit des contacts avec les ouvriers agricoles.
Il se rallie au courant activiste et est responsable de la région de Blida, avec Souidani, dans le groupe des 22. Arrêté dès les débuts de l'insurrection, Bouchaib est, après l'indépendance, député pour le département d'Oran, membre du Comité Central jusqu'en juin 1965.

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admin"SNP1975"

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Ahmed Bouchaib un marocain d'Algerie parle du 1er novembre 1954

à ne pas confondre avec son frére Belhadj


[/size]Ses parents sont originaires de El Jadida Ezzemour . Il tire son nom de Moulay Bouchaib le saint de doukala.


Personne n'est capable de dire la vérité


Par : M. Laradj


Mis à l'écart de la gestion des affaires du pays depuis déjà 35 ans, Ahmed Bouchaïb, l’un des derniers membres du "Comité des 22", en dépit de son état de santé puisqu'il vient de subir trois interventions chirurgicales, se confie à Liberté.


Liberté : Nos lecteurs et le citoyen algérien en général ne savent toujours pas ce qui s'est réellement passé lors de la fameuse réunion des "22". Pouviez-vous nous éclairer sur ce pan de l'histoire avec quelques détails ?
Ahmed Bouchaïb : Dès 1949, Souidani et moi faisions l'objet d'intenses recherches depuis 1949. Nous nous sommes retrouvés du côté de Bouinane dans une ferme qui nous a servi de refuge où nous avions appris qu'il y avait une crise entre le groupe de Messali El-Hadj et les centralistes. Il fallait se réunir coûte que coûte. Suite à cela, nous avions exigé la présence de Si-Tayeb (Mohamed Boudiaf) qui était le dernier responsable de l'OS après sa dissolution à qui nous avions précisé notre neutralité face à cette situation. Notre seul but était de passer à l'action armée. On lui avait demandé que s'il n'y avait pas une décision ferme pour passer à l'action armée, notre présence serait inutile. Il faut préciser que les raisons de leurs divergences ne sont autres que les intérêts étroits, pour accaparer des bureaux, des voitures et des journaux (Algérie Libre et la Nation). Nous étions des irréguliers vis-à-vis du parti car nous étions à l'extérieur et ce, jusqu'au jour où on nous apprend que la fameuse réunion du Clos Salembier allait avoir lieu. Chacun était donc chargé de rejoindre sa région pour mener la campagne qui mènerait à l'action directe. Mais auparavant, il fallait unifier les rangs, d'où la création du CRUA chapeauté par Boudiaf et Ben Boulaïd.

Des voix se sont élevées un certain temps pour avancer le nombre des "21" au lieu des "22" qui ont participé à cette fameuse réunion de juin 54.
Pour vous dire si Lyès Derriche a participé ou pas, je ne peux me prononcer dans la mesure où hormis Souidani, Mechati, Boudiaf, Didouche Mourad et Ben-M'hidi que j'avais rencontré une fois par hasard, le reste du groupe, je ne le connaissais pas. C’est grâce à Didouche Mourad, qui était un enfant du quartier La Redoute Clos Salembier où se trouve la villa qui avait abrité cette réunion historique, que j’avais appris que cette villa appartenait à Lyès Derriche un ancien élément des SMA.
Cette année l’Algérie célèbre le 54e anniversaire du déclenchement de la révolution en Novembre 54. En votre qualité de membre du Comité des "22" quel regard portez-vous sur l’Algérie d’aujourd’hui. Est-ce que cette Algérie est celle dont vous rêviez quand vous et vos camarades dans le Comité des 22 aviez décidé de passer à l’action armée ?

Pour celui qui fait partie d'une génération qui a connu toutes les souffrances du monde durant la période coloniale de guerre, je ne peux que me réjouir dans cette Algérie indépendante et ce, en dépit de tous les problèmes au quotidien auxquels fait face le citoyen algérien et la jeunesse en particulier. Pour nous, l'objectif essentiel a été atteint, car il ne faut pas perdre de vue que lors de cette période, la poignée d'hommes dont je faisais partie était traquée sur une superficie de 2,5 km2 avec comme seul refuge la forêt où le sommeil était un luxe. Certes, chacun a une vision des choses. Mais la mienne se résume à cette comparaison. À cette époque, les hommes avaient sacrifié leurs biens et leur vie pour que vive l'Algérie. Maintenant, le patriotisme a laissé place à l'aspect matériel. Toute la différence est là.

Pour les jeunes Algériens, la révolution de 54 se résume à des commémorations protocolaires, à quoi est due selon vous l’indifférence, voire l’ignorance des jeunes générations à cette date fondatrice de l’État algérien.
Je crois que le véritable problème n'est ni plus ni moins qu'une absence totale de communication entre les deux générations, qui a fait que la jeunesse ignore les sacrifices de ceux qui ont permis à l'Algérie de recouvrer son indépendance. Ne croyez pas que c'était facile de faire rallier une bonne partie du peuple à cette cause crânement défendue par une poignée d'hommes durant la période de guerre. Tout le monde n'y avait pas cru. C'était tout à fait normal dans la mesure où les 10 millions de citoyens avaient ouvert les yeux avec l'occupant. Au départ, ceux qui s’étaient ralliés au FLN l’avaient fait par peur. Alors que d'autres qui avaient préféré porter les armes avec l'occupant le faisaient par peur. Il aura fallu un véritable travail de propagande et de conviction pour réussir à faire admettre à notre peuple le pourquoi de cette révolution et de permettre au FLN d'avoir une influence légitime sur tout le territoire national. L'information et la communication de proximité ont joué un rôle prépondérant lors de cette guerre qui a donné ses fruits.
Et que faut-il, à votre avis, pour rétablir les passerelles entre les artisans de la libération et les nouvelles générations ?
Certes, le contexte est différent mais c'est le même travail qu'il faudra mener en direction de cette génération mais sans la langue de bois et sans mensonges. Autrement, le message ne passera jamais. Il faudra dire par exemple que juste après l'Indépendance, le parti du FLN a accaparé tous les secteurs pour gérer le pays. Certes, après le départ de l'occupant, il y avait un vide qu'il fallait combler mais de là à écarter tout le monde après le coup d'État de juin 1965 pour laisser place à d'autres qui n’avaient pas participé à la guerre de Libération est une aberration. D'ailleurs, ces gens qui ont tout accaparé ont même eu le culot de continuer de parler de la révolution.
Quel est votre message pour les jeunes Algériens ?
Il faut que le jeune y croie comme l'avaient fait ses parents en temps de guerre pour parvenir à leurs fins. Quels que soient les difficultés et les motifs de sa frustration, le jeune doit se sacrifier et en même temps lutter "ici" dans le cadre de la loi et ne pas sombrer dans le désarroi jusqu'à se jeter en pleine mer, croyant trouver le paradis ailleurs. On ne cherche pas le paradis en se suicidant. Il faut se rendre à l'évidence que les jeunes Européens eux-mêmes trouvent moult difficultés pour survivre, notamment pour ceux qui n'ont pas un travail stable ou qui font partie du lot des chômeurs en quête d'un emploi. Au lieu de sombrer dans la drogue, le jeune doit connaître ses droits pour se défendre quand il se trouve face à une injustice et non vendre la drogue. Belouizdad avait 20 ans quand il s'est sacrifié. Vous allez me dire que le contexte était différent. Je vous réponds par l'affirmative. Certes, il faut permettre au jeune d'avoir une certaine confiance pour vivre dans la dignité. Mais il y a une vérité. Je ne suis pas en train d'incriminer les jeunes mais nous, nous n'avons pas attendu que l'État nous éduque. Sincèrement, les jeunes ne veulent pas travailler, ils veulent vivre dans l'assistanat. Je vous cite l'exemple d'une famille de trois personnes à Hassi El-Ghella dans la wilaya de Aïn Témouchent qui ont chacun 20 ha de terre agricole qu'ils ont loués les uns pour aller mendier et les autres pour exercer comme taxieur clandestin. Est-ce normal ?
La mémoire de la Révolution 54-62 reste objet de manipulations. À votre avis qu’est-ce qui empêche de dire la vérité, toute la vérité et rien que la vérité sur la Révolution algérienne avec ses grandeurs et ses zones d’ombre ?
Personne n'est capable de vous dire la vérité, car tant que certaines personnes sont encore vivantes, les zones d'ombre persistent. C'est très dur de se prononcer sur cette question. Chacun détient sa propre vérité mais ne veut pas reconnaître ses erreurs. Les Messalistes disent qu'ils ont raison, le reste dit le contraire. Je pense qu'il y a trop de gens malhonnêtes. Il est utile de rappeler que des compagnons d'armes du PPA/MTLD, qui avaient toujours affiché leur opposition à notre démarche, avaient fini par rallier le FLN pour se comporter en véritables guides mais n’ont pas pu s’empêcher de saper notre travail juste après le congrès de la Soummam organisé le 20 août 1956. Il ne faut pas perdre de vue toutes ces liquidations physiques entre responsables de la Wilaya IV en raison de l'acharnement de certains à vouloir négocier avec la France.
Pourquoi toutes les tentatives d’écriture de l’Histoire n’ont pas abouti ?
Pourtant des informations sur l'Histoire de la Révolution ont été enregistrées sur cassettes au temps du président Chadli Bendjedid avec l'organisation de plusieurs rencontres dont j'ai fait partie. Je me demande où sont passées toutes ces cassettes. Aussi, l'histoire de notre révolution a toujours été abordée par des écrivains et autres historiens français dont Benjamin Stora qui n'a fait parler qu’un seul membre des "22" mais qui en fait ne représentait que lui-même mais pas le groupe. Tout le monde doit savoir que la Wilaya V n'a pas été représentée lors de la réunion des "22" dans la mesure où Fortas, Benalla, etc., étaient activement recherchés par l'occupant. Donc pour l'écriture de l'Histoire, il faudra rassembler tout le monde et animer le débat même si celui pourrait s’avérer houleux avec des déclarations contradictoires qui toucheraient peut-être certains détails mais pas le fond. Ce n'est que par cette façon qu'on peut enrichir tout ce qui a été écrit sur la révolution historique de l'Algérie. Il faut donc le faire tant que le peu d'acteurs sont encore vivants. L'initiative des responsables de la Wilaya IV (centre) est à méditer puisqu'un comité dont je suis membre d'honneur s'est lancé dans une opération de collecte de documents.
Récemment, le gouvernement italien a demandé "pardon" à la Libye pour les crimes coloniaux commis dans ce pays, à votre avis est-ce que la refondation des relations algéro-françaises doit passer par la demande de pardon de la France à l’Algérie, ou bien, il faut regarder l’avenir et laisser le passé colonial aux historiens des deux bords.
La France doit demander pardon à l'Algérie pour ses crimes odieux et ses tortures impardonnables dans la mesure où le gouvernement était au courant de toutes ces exactions commises contre le peuple algérien. J'en veux pour preuve le témoignage de T. Teidgen, l'ex-secrétaire général de la préfecture d'Alger en 1957 qui a démissionné de son poste après avoir révélé des exécutions sommaires et des traces de sévices du même type que dans les camps pendant la Seconde Guerre mondiale ainsi que la disparition de pas moins de 3 500 jeunes à Alger. Je suis contre les relations avec la France même et ce, même sur le plan purement commercial.
[/center]

Entretien réalisé par M. Laradj

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Taleb Abderrahmane naquit le 03 mars 1930 à Sidi Ramdane, l’une des ruelles du vieux quartier de la Casbah. Il effectua ses études primaires et secondaires à Soustara et apprit la langue allemande à la perfection. Ses succès constants dans le domaine des études le rendirent éligible à l’obtention d’une bourse d’études à l’étranger qu’il refusa, préférant rester au pays. Ayant réussi à l’examen, il s’inscrivit à l’université, à la faculté des sciences pour préparer un diplôme universitaire en chimie, domaine pour lequel il se passionnait depuis son jeune âge.
Lors du
déclenchement de la lutte de libération, il sacrifia ses études et rejoignit les moudjahidine à la wilaya III, dans les environs d’Azzeffoun où il entreprit la fabrication d’explosifs avec des moyens très simples.
Abderrahmane Taleb parvint à créer un laboratoire de fabrication d’explosifs avec l’aide de Rachid Kaouache et ce, à la villa des roses à El Biar. Il participa également à la grève des étudiants le 19 mai 1956 et intensifia par la suite son activité de fabrication de bombes.
Le 11 octobre 1956, eut lieu une explosion à la villa des roses au cours de laquelle son ami Rachid Kaouache trouva la mort. La fabrication d’explosifs fut alors découverte et Taleb Abderrahmane recherché par la sûreté française



Dernière édition par Admin le Sam 1 Nov - 16:51, édité 1 fois

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Ahmed Ben Bella (1987)
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Ahmed Ben Bella est une des hautes figures du nationalisme arabe. Fils de paysans marocains ayant émigré près de la frontière algéro-marocaine de Oujda, cet homme connut un destin remarquable qui le fit se distinguer par deux fois durant la seconde guerre mondiale, puis sur le terrain nationaliste du Maghreb et enfin sur la scène politique du Tiers monde. Ayant connu les plus grands de ce monde ( Kennedy, Kroutchev, De Gaulle, Mao, Tito, Fidel Castro, Che Guevara, etc.), il fut l'ami de Nasser avec qui l'alliance scellée en 1956 permit la percée décisive du mouvement nationaliste algérien. Il fut également un des plus célèbres prisonniers politiques; à l'instar de Mandela, Ben Bella vécut en prison 23 années de sa vie, ce qui lui donna malgré tout une vision lucide et profonde de l'ordre mondial et des relations Nord-Sud. Après la prison, Ben Bella connut l'exil, et n'eut de cesse de réfléchir: mais celui qui se distingua à Monte Cassino, puis défia la France les armes à la main jusqu'à la libération de son pays après 132 années de colonialisme, ne se considère toutefois pas comme un théoricien, mais comme un homme d'action, qui, une fois engagé, est prêt à payer chèrement le prix de ses idées.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Face à la Presse (TF1, 06/1981), première émission télévisée de Ben Bella après sa libération
Deux textes d'Ahmed Ben Bella :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] L'Islam et la Révolution Algérienne
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] La filiation maudite (version arabe)
Un portrait de Ben Bella :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Président un peu, prisonnier beaucoup, exilé sans amertume
par Charles-Henri Favrod

Ben Bella et la diplomatie secrète :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Comment la France a tenté d'éviter la guerre du Golfe
(paru dans L'Express, Paris, 18 avril 1991, fichier PDF)


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Emission à Al Jazeera (2002)
Chahid 'ala al asr
Retranscription écrite de l'émission
(zip 478 K / word 1,8 Mo / pdf 1,8 Mo)

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Taleb Abderrahmane


C'est à l'école élémentaire de Taleb Abdelrahmane que j'ai fais mes études primaires en Algérie.

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Tu m'accuses de fossoyeur et d'usurpateur.
Je te lance un defi . Montre moi un seul billet sur l'histoire algerienne ou j'ai detourné le sens .
J'ai rien usurpé. La guerre de liberation nous appartient à 20 %.

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à lire

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Rendons hommage à ces marocains d'Algérie qui ont sacrifié leurs vies pour que l'Algerie vivra libre.

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J'ai oublié de rajouter le colonel Othman de son vrai nom Bouhadjar ben Haddou , ancien chef de l’historique Wilaya V.
Au début, on tenait encore à « notre terre » d’Algérie. On était convaincu qu’on était chez nous ; nos parents sont nés là-bas, nous-mêmes sommes nés là-bas ; on a grandi ensemble ; on a étudié ensemble ; nos parents ont subi les mêmes atrocités que leurs frères algériens pendant la révolution. Essayez d’imaginer deux hommes qui se ressemblent par la couleur de leur peau dans la mire de tir d’un soldat français pendant la révolution algérienne. Croyez-vous que ce dernier puisse distinguer l’algérien du marocain ?... On a subi les mêmes misères. On était des frères ! Vous vous rappelez sans doute l’hymne qu’on chantait autrefois en Algérie : « ya l’moghrib ya khouya, yak ana wa nta ikhwan ». Ce ne sont pas des enfants de chœur qui l’ont inventé, quand même !
Mais que s’est-il passé, bon sang ?... Où est passée cette fraternité qu’on ne cessait de nous chanter ?... Etait-ce simplement un slogan pour nous bercer ?... un simple slogan qui nous permette de bien rêver, de dormiiiiir profondément ! Et nous avons bien dormi !... jusqu’au jour où on nous a rappelé cette réalité ; qu’on était des indésirables ; qu’on n’était pas chez nous comme on le croyait naïvement. Quelle galère !

Hocine un déporté de Hammam Bou Hadjar



Dernière édition par admin le Dim 31 Mai - 15:42, édité 2 fois

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admin a écrit:
Hommage aux marocains d'Algérie du FLN
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1-Belhadj Bouchaib
2-Taleb Abdelrahmane
3-Ahmed Benbella
4-Ahmed Bouchaib




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hamoud



Bonne presentation MR L'ADMINISTRATEUR , les deux peuples ont vraiment souffert , ce que j'attends sur ce topic , c'est que atavisme doit nous montrer la photo de son grand pere avec les colons et les bachaghas tenant le drapeau tricolore ( de la france ) dans sa main !!!
Allez monsieur atavisme , montre ta roujla , ta bravoure , et surtout ton patriotisme algerien !!!

admin"SNP1975"

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admin a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Ahmed Bouchaib un marocain d'Algerie parle du 1er novembre 1954

à ne pas confondre avec son frére Belhadj


[/size]Ses parents sont originaires de El Jadida Ezzemour . Il tire son nom de Moulay Bouchaib le saint de doukala.


Personne n'est capable de dire la vérité


Par : M. Laradj


Mis à l'écart de la gestion des affaires du pays depuis déjà 35 ans, Ahmed Bouchaïb, l’un des derniers membres du "Comité des 22", en dépit de son état de santé puisqu'il vient de subir trois interventions chirurgicales, se confie à Liberté.


Liberté : Nos lecteurs et le citoyen algérien en général ne savent toujours pas ce qui s'est réellement passé lors de la fameuse réunion des "22". Pouviez-vous nous éclairer sur ce pan de l'histoire avec quelques détails ?
Ahmed Bouchaïb : Dès 1949, Souidani et moi faisions l'objet d'intenses recherches depuis 1949. Nous nous sommes retrouvés du côté de Bouinane dans une ferme qui nous a servi de refuge où nous avions appris qu'il y avait une crise entre le groupe de Messali El-Hadj et les centralistes. Il fallait se réunir coûte que coûte. Suite à cela, nous avions exigé la présence de Si-Tayeb (Mohamed Boudiaf) qui était le dernier responsable de l'OS après sa dissolution à qui nous avions précisé notre neutralité face à cette situation. Notre seul but était de passer à l'action armée. On lui avait demandé que s'il n'y avait pas une décision ferme pour passer à l'action armée, notre présence serait inutile. Il faut préciser que les raisons de leurs divergences ne sont autres que les intérêts étroits, pour accaparer des bureaux, des voitures et des journaux (Algérie Libre et la Nation). Nous étions des irréguliers vis-à-vis du parti car nous étions à l'extérieur et ce, jusqu'au jour où on nous apprend que la fameuse réunion du Clos Salembier allait avoir lieu. Chacun était donc chargé de rejoindre sa région pour mener la campagne qui mènerait à l'action directe. Mais auparavant, il fallait unifier les rangs, d'où la création du CRUA chapeauté par Boudiaf et Ben Boulaïd.

Des voix se sont élevées un certain temps pour avancer le nombre des "21" au lieu des "22" qui ont participé à cette fameuse réunion de juin 54.
Pour vous dire si Lyès Derriche a participé ou pas, je ne peux me prononcer dans la mesure où hormis Souidani, Mechati, Boudiaf, Didouche Mourad et Ben-M'hidi que j'avais rencontré une fois par hasard, le reste du groupe, je ne le connaissais pas. C’est grâce à Didouche Mourad, qui était un enfant du quartier La Redoute Clos Salembier où se trouve la villa qui avait abrité cette réunion historique, que j’avais appris que cette villa appartenait à Lyès Derriche un ancien élément des SMA.
Cette année l’Algérie célèbre le 54e anniversaire du déclenchement de la révolution en Novembre 54. En votre qualité de membre du Comité des "22" quel regard portez-vous sur l’Algérie d’aujourd’hui. Est-ce que cette Algérie est celle dont vous rêviez quand vous et vos camarades dans le Comité des 22 aviez décidé de passer à l’action armée ?

Pour celui qui fait partie d'une génération qui a connu toutes les souffrances du monde durant la période coloniale de guerre, je ne peux que me réjouir dans cette Algérie indépendante et ce, en dépit de tous les problèmes au quotidien auxquels fait face le citoyen algérien et la jeunesse en particulier. Pour nous, l'objectif essentiel a été atteint, car il ne faut pas perdre de vue que lors de cette période, la poignée d'hommes dont je faisais partie était traquée sur une superficie de 2,5 km2 avec comme seul refuge la forêt où le sommeil était un luxe. Certes, chacun a une vision des choses. Mais la mienne se résume à cette comparaison. À cette époque, les hommes avaient sacrifié leurs biens et leur vie pour que vive l'Algérie. Maintenant, le patriotisme a laissé place à l'aspect matériel. Toute la différence est là.

Pour les jeunes Algériens, la révolution de 54 se résume à des commémorations protocolaires, à quoi est due selon vous l’indifférence, voire l’ignorance des jeunes générations à cette date fondatrice de l’État algérien.
Je crois que le véritable problème n'est ni plus ni moins qu'une absence totale de communication entre les deux générations, qui a fait que la jeunesse ignore les sacrifices de ceux qui ont permis à l'Algérie de recouvrer son indépendance. Ne croyez pas que c'était facile de faire rallier une bonne partie du peuple à cette cause crânement défendue par une poignée d'hommes durant la période de guerre. Tout le monde n'y avait pas cru. C'était tout à fait normal dans la mesure où les 10 millions de citoyens avaient ouvert les yeux avec l'occupant. Au départ, ceux qui s’étaient ralliés au FLN l’avaient fait par peur. Alors que d'autres qui avaient préféré porter les armes avec l'occupant le faisaient par peur. Il aura fallu un véritable travail de propagande et de conviction pour réussir à faire admettre à notre peuple le pourquoi de cette révolution et de permettre au FLN d'avoir une influence légitime sur tout le territoire national. L'information et la communication de proximité ont joué un rôle prépondérant lors de cette guerre qui a donné ses fruits.
Et que faut-il, à votre avis, pour rétablir les passerelles entre les artisans de la libération et les nouvelles générations ?
Certes, le contexte est différent mais c'est le même travail qu'il faudra mener en direction de cette génération mais sans la langue de bois et sans mensonges. Autrement, le message ne passera jamais. Il faudra dire par exemple que juste après l'Indépendance, le parti du FLN a accaparé tous les secteurs pour gérer le pays. Certes, après le départ de l'occupant, il y avait un vide qu'il fallait combler mais de là à écarter tout le monde après le coup d'État de juin 1965 pour laisser place à d'autres qui n’avaient pas participé à la guerre de Libération est une aberration. D'ailleurs, ces gens qui ont tout accaparé ont même eu le culot de continuer de parler de la révolution.
Quel est votre message pour les jeunes Algériens ?
Il faut que le jeune y croie comme l'avaient fait ses parents en temps de guerre pour parvenir à leurs fins. Quels que soient les difficultés et les motifs de sa frustration, le jeune doit se sacrifier et en même temps lutter "ici" dans le cadre de la loi et ne pas sombrer dans le désarroi jusqu'à se jeter en pleine mer, croyant trouver le paradis ailleurs. On ne cherche pas le paradis en se suicidant. Il faut se rendre à l'évidence que les jeunes Européens eux-mêmes trouvent moult difficultés pour survivre, notamment pour ceux qui n'ont pas un travail stable ou qui font partie du lot des chômeurs en quête d'un emploi. Au lieu de sombrer dans la drogue, le jeune doit connaître ses droits pour se défendre quand il se trouve face à une injustice et non vendre la drogue. Belouizdad avait 20 ans quand il s'est sacrifié. Vous allez me dire que le contexte était différent. Je vous réponds par l'affirmative. Certes, il faut permettre au jeune d'avoir une certaine confiance pour vivre dans la dignité. Mais il y a une vérité. Je ne suis pas en train d'incriminer les jeunes mais nous, nous n'avons pas attendu que l'État nous éduque. Sincèrement, les jeunes ne veulent pas travailler, ils veulent vivre dans l'assistanat. Je vous cite l'exemple d'une famille de trois personnes à Hassi El-Ghella dans la wilaya de Aïn Témouchent qui ont chacun 20 ha de terre agricole qu'ils ont loués les uns pour aller mendier et les autres pour exercer comme taxieur clandestin. Est-ce normal ?
La mémoire de la Révolution 54-62 reste objet de manipulations. À votre avis qu’est-ce qui empêche de dire la vérité, toute la vérité et rien que la vérité sur la Révolution algérienne avec ses grandeurs et ses zones d’ombre ?
Personne n'est capable de vous dire la vérité, car tant que certaines personnes sont encore vivantes, les zones d'ombre persistent. C'est très dur de se prononcer sur cette question. Chacun détient sa propre vérité mais ne veut pas reconnaître ses erreurs. Les Messalistes disent qu'ils ont raison, le reste dit le contraire. Je pense qu'il y a trop de gens malhonnêtes. Il est utile de rappeler que des compagnons d'armes du PPA/MTLD, qui avaient toujours affiché leur opposition à notre démarche, avaient fini par rallier le FLN pour se comporter en véritables guides mais n’ont pas pu s’empêcher de saper notre travail juste après le congrès de la Soummam organisé le 20 août 1956. Il ne faut pas perdre de vue toutes ces liquidations physiques entre responsables de la Wilaya IV en raison de l'acharnement de certains à vouloir négocier avec la France.
Pourquoi toutes les tentatives d’écriture de l’Histoire n’ont pas abouti ?
Pourtant des informations sur l'Histoire de la Révolution ont été enregistrées sur cassettes au temps du président Chadli Bendjedid avec l'organisation de plusieurs rencontres dont j'ai fait partie. Je me demande où sont passées toutes ces cassettes. Aussi, l'histoire de notre révolution a toujours été abordée par des écrivains et autres historiens français dont Benjamin Stora qui n'a fait parler qu’un seul membre des "22" mais qui en fait ne représentait que lui-même mais pas le groupe. Tout le monde doit savoir que la Wilaya V n'a pas été représentée lors de la réunion des "22" dans la mesure où Fortas, Benalla, etc., étaient activement recherchés par l'occupant. Donc pour l'écriture de l'Histoire, il faudra rassembler tout le monde et animer le débat même si celui pourrait s’avérer houleux avec des déclarations contradictoires qui toucheraient peut-être certains détails mais pas le fond. Ce n'est que par cette façon qu'on peut enrichir tout ce qui a été écrit sur la révolution historique de l'Algérie. Il faut donc le faire tant que le peu d'acteurs sont encore vivants. L'initiative des responsables de la Wilaya IV (centre) est à méditer puisqu'un comité dont je suis membre d'honneur s'est lancé dans une opération de collecte de documents.
Récemment, le gouvernement italien a demandé "pardon" à la Libye pour les crimes coloniaux commis dans ce pays, à votre avis est-ce que la refondation des relations algéro-françaises doit passer par la demande de pardon de la France à l’Algérie, ou bien, il faut regarder l’avenir et laisser le passé colonial aux historiens des deux bords.
La France doit demander pardon à l'Algérie pour ses crimes odieux et ses tortures impardonnables dans la mesure où le gouvernement était au courant de toutes ces exactions commises contre le peuple algérien. J'en veux pour preuve le témoignage de T. Teidgen, l'ex-secrétaire général de la préfecture d'Alger en 1957 qui a démissionné de son poste après avoir révélé des exécutions sommaires et des traces de sévices du même type que dans les camps pendant la Seconde Guerre mondiale ainsi que la disparition de pas moins de 3 500 jeunes à Alger. Je suis contre les relations avec la France même et ce, même sur le plan purement commercial.
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Entretien réalisé par M. Laradj


Prions dieu qu'il lui donne longue vie . Ahmed Bouchaib , un membre fondateur du FLN est actuellement agonisant aprés avoir atteint ses 91 ans selon mes informations lesquelles m'ont été transmises par son neuveu.
Je suis un peu frustre puisque j'ai rendez vous pour le mois de juillet avec ce membre historique parmi les 24 qui ont crée le FLN .
Allah y'chefih

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