Atavisme vu par son ami sawab:
sawab le Dim 4 Jan 2009 - 14:32
L'intérêt particulier que vous portez à l'histoire du conflit "algéro-marocain" me semble très révélateur d'un profond malaise personnel.
Bref,votre lecture prétendue fondée sur des faits historiques justifiés par un long processus de visées marocaines " invasives "à l'égard de votre pays, reste propre à vous; la preuve c'est que le pourcentage de partisans sur ce forum à cette vision démagogique est nul.
Elle véhicule en conséquence une idéologie de victimisation d'une Algérie fragilisée par la guerre, une piètre image dont aucun algérien ne peut être fier.
Une idéologie qui ne cesse à chaque fois de diaboliser le Maroc, le voisin numéro deux après la France et son allié bien évidemment !
Un Maroc bourreau,ogre ... c'est de l'ordre de la mythologie !
Il s'agit d'un conflit maroco-marocain :c'est une réalité qu'il faut apprendre à di-gérer.
Quant à la question sur le rapport algérie/algériens,elle devrait être inversée à mon sens pour poser plutôt le problème de l'appartenance des algériens à l'Algérie; loin d'évoquer le Maroc, scénario classique pour se voiler la face.
Des algériens en pleine crise identitaire, de perte de repères psychologiques, sociologiques, linguistiques, culturels et cultuels ont choisi par instinct de survie d'aller ailleurs pour tenter de vaincre la haine et la violence qui les rongent de l'intérieur, et animent leurs rapports avec leurs compatriotes.
Comment pourraient-ils appartenir à un pays dont la politique hermétique des dirigeants le plonge dans une paranoia absolue ?
comment pourraient -ils être fiers de leurs villes d'origine qui sont actuellement dans un état de délabrement et de saleté extrêmement avancé ?
Comment pourraient-ils se sentir en sécurité sur un territoire meurtri par la violence qui bat son record ?
Le pays est incapable se s'assumer et d'assumer sa politique ,pourquoi s'obstiner au refus, à l'isolement ?
Nif !!Quand une telle réalité s'impose ,il ne faut pas faire également preuve d'entêtement en blâmant indéfiniment la politique du pays voisin qui prône une ouverture économique sur les investissements extérieurs et qui lui réussit en tout évidence.
C'est de la fuite en avant, ce qui n'a rien d'étonnant chez ces pseudo-intellectuels qui au lieu de faire face à cette réalité amer de leur pays, ont préféré le quitter et se cacher à l'étranger à ramasser des miettes.
Les uns se sont convertis à du commerce illégal, les autres à faire de l'idéologie mensongère dans des milieux estudiantins quand ils ont fini leur travail de nuit.
Alors il est temps de cesser de vivre dans le mensonge, de cesser de jouer les intellectuels et de retrouver son statu de simple citoyen conscient de sa triste situation et de celle de son pays, en vue de sauver ce qui pourrait encore l'être