Algérie-Maroc


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Algérie-Maroc
Algérie-Maroc
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Algérie-Maroc

Forum de discussion entre Maghrébins, expulsés marocains d'algerie,algerie-maroc


Le Deal du moment : -25%
PC Portable Gamer 16,1” HP Victus 16 – 16 ...
Voir le deal
749.99 €

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

le sondage interdit

+5
thitrite
becharelkhir
Slim16
ziani
admin"SNP1975"
9 participants

Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant

Aller en bas  Message [Page 1 sur 3]

1le sondage interdit Empty le sondage interdit Lun 3 Aoû - 23:22

admin"SNP1975"

admin
Admin

RABAT - Les autorités marocaines ont saisi l'hebdomadaire francophone indépendant "Telquel" et sa version en arabe "Nichane" pour la publication d'un sondage d'opinion sur le roi Mohamed VI, annoncent des responsables officiels ainsi que le directeur de publication.


Tester la popularité d'un souverain ou d'un chef d'Etat ? Banal en Occident, l'exercice était risqué dans un pays dont la démocratisation est loin d'être achevée. TelQuel, le premier magazine du Maroc, s'est pourtant lancé dans l'aventure. A l'occasion du dixième anniversaire de l'arrivée au pouvoir de Mohammed VI, cet hebdomadaire indépendant au ton critique a commandé un sondage à l'échelle nationale pour savoir ce que les Marocains pensent de leur roi.

Une grande première, au Maroc comme dans l'ensemble du Maghreb et du monde arabe. C'était pourtant aller trop loin. Samedi 1er août, à Casablanca, le ministre marocain de l'intérieur, Chakib Benmoussa, a fait saisir le dernier numéro de TelQuel et sa version arabophone, Nichane, à l'imprimerie, et les a fait détruire. Motif : "La monarchie ne peut être mise en équation, même par la voie d'un sondage", comme l'a déclaré le porte-parole du gouvernement et ministre de la communication, Khalid Naciri.
Le plus étonnant est que le résultat de ce sondage est extraordinairement favorable à Mohammed VI. Le roi est même plébiscité par le peuple marocain. Le pouvoir a-t-il voulu rappeler qu'un principe est un principe, et qu'on n'y déroge pas, quitte à employer des méthodes que l'on croyait réservées à la Tunisie de Zine Al-Abidine Ben Ali ou à l'Algérie d'Abdelaziz Bouteflika ? Le roi, homme d'affaires. Le roi, personnage sacré. Le roi et son protocole d'un autre âge... Ce sont ces questions qui ont été posées, de la fin juin au début juillet, à un échantillon représentatif de la population marocaine, par une équipe d'enquêteurs professionnels de LMS-CSA, filiale au Maroc de l'institut de sondages français CSA. Le Monde a souhaité s'associer à cette entreprise.

Jamais, jusqu'alors, des citoyens marocains anonymes n'avaient eu à répondre à des interrogations précises et dénuées de complaisance portant directement sur leur souverain. Et si le résultat de cette enquête d'opinion avait été défavorable à Mohammed VI, TelQuel aurait maintenu son projet : publier, tel quel - selon son credo - ce reflet du vrai visage du Maroc. Peut-être se serait-il même félicité de résultats plus critiques, lui qui milite, depuis des années, pour un Maroc plus moderne, plus démocratique, dépoussiéré de l'apparat royal, et pour un roi qui cesse de gouverner selon son "bon plaisir"...

Mais le Maroc profond est à mille lieues des élites francophones de Rabat et Casablanca. Si certains ont souvent tendance à l'oublier, le roi, lui, ne l'oublie jamais. Et les conclusions de ce sondage risquent de le conforter dans sa stature et son mode de gouvernance. Au grand dam, évidemment, de ceux qui dénoncent ses travers et aspirent à un Maroc moderne, véritablement démocratique...

Une chose est sûre : les Marocains n'hésitent pas vraiment à parler de Mohammed VI. Ils croient pouvoir compter sur le vent de liberté qui souffle, en apparence, sur le royaume depuis dix ans. Auraient-ils accepté de répondre aux enquêteurs s'ils avaient su que les numéros seraient saisis et pilonnés ? Certainement pas.

Reste qu'ils plébiscitent l'action de leur souverain. En effet, 91 % des personnes interrogées disent avoir senti, au cours de la décennie écoulée, au moins un changement notable dans leur environnement immédiat. Ils citent, pêle-mêle, les écoles ou hôpitaux, désormais plus proches et plus accessibles, les routes, plus nombreuses, etc.


LE ROI EST UN PERSONNAGE SACRÉ

Près d'un Marocain sur deux estime, par ailleurs, que la monarchie, telle qu'elle est exercée, est "démocratique". La peur était-elle si grande, sous Hassan II, qu'il a suffi que son fils desserre un peu l'étau, en matière de liberté d'expression, pour que les gens le considèrent, même hâtivement, comme "démocrate" ?

Plus surprenant : la grande majorité des Marocains qui qualifient la monarchie d'"autoritaire" emploient ce mot non comme un reproche mais... comme un compliment ! "Bien sûr que notre monarchie est autoritaire, et tant mieux !, ont-ils déclaré aux enquêteurs. Mieux vaut que le pouvoir soit entre les mains du roi qu'entre celles des élus corrompus qui ne pensent qu'à leurs intérêts." Un jugement cruel pour la classe politique et le gouvernement, lesquels sont privés, soit dit en passant, de la marge de manoeuvre dont ils auraient besoin pour faire leurs preuves face à une monarchie absolue et omniprésente.

Le faste dont le roi aime s'entourer ne gêne pas grand-monde. C'est l'une des leçons surprenantes de ce sondage : 51 % des Marocains ont le sentiment que le lourd protocole royal a été allégé, alors qu'il n'en est rien. Chaque année, fin juillet, la traditionnelle cérémonie d'allégeance, avec son baisemain et l'attitude servile des élites invitées, reste digne des califes de Bagdad. Mais la relation des Marocains à leur roi est d'ordre sentimental, voire fusionnel. La population ne retient qu'une chose : Mohammed VI n'hésite pas à prendre des bains de foule. Il est donc proche d'elle. Et puis, le roi est un personnage sacré pour les trois quarts des Marocains, révèle l'enquête. Il aurait donc raison de tenir son rang.
Le roi "businessman", et même premier opérateur économique privé du royaume à travers ses différentes holdings, ne choque pas, lui non plus. Selon le magazine Forbes, Mohammed VI est le 7e monarque le plus riche du monde, et ses affaires équivalent à 6 % du produit intérieur brut du Maroc. Son emprise sur l'économie nationale ne pose-t-elle pas problème ? Eh bien non ! Seuls, 17 % des sondés s'en offusquent. Les autres, y compris les plus diplômés, estiment que le roi "tire ainsi vers le haut l'économie marocaine".

L'une des rares réserves que suscite Mohammed VI concerne l'éradication de la pauvreté. Un tiers seulement des Marocains estiment que la situation s'est améliorée dans le royaume, ces dix dernières années. Un autre tiers ne le pense pas. Un quart estime que la pauvreté s'est même aggravée. En matière de sécurité, même désaveu ; 49 % des Marocains se sentent menacés par le terrorisme et la montée de la criminalité.

Mais les critiques les plus sévères qu'enregistre le roi portent sur la Moudawana, ce nouveau code de la famille qui, depuis 2004, fait des Marocaines les égales des hommes, sauf en matière d'héritage. Surprise ! Presque un Marocain sur deux estime que le roi est allé trop loin dans sa volonté de libérer les femmes. Que celles-ci n'aient plus besoin d'un tuteur pour se marier ; qu'elles puissent désormais réclamer le divorce (une prérogative jusque-là réservée aux hommes) ; et que la polygamie soit rendue dans les faits impossible, tous ces acquis sont loin de soulever l'enthousiasme. Seuls 16 % des Marocains pensent que les femmes devraient avoir encore plus de droits.

Le principe de l'égalité des sexes est encore fort peu intégré au Maroc, et cela aussi bien par les femmes que par les hommes. Pour l'heure, le trait dominant des Marocains semble être... le machisme, et celui des Marocaines, la soumission au machisme, et ce quels que soient l'âge, la région et la catégorie socio-économique.

En résumé, les Marocains soutiennent Mohammed VI sur tout, sauf sur sa politique féministe. C'est sans doute l'un des enseignements les plus inattendus de ce sondage. Un autre étant de rappeler les limites de la "démocratisation" à la marocaine, proclamée urbi et orbi par les responsables du royaume ces dix dernières années.

Florence Beaugé

Le Monde

http://www.marocainsdalgerie.net

2le sondage interdit Empty Re: le sondage interdit Mar 4 Aoû - 15:31

admin"SNP1975"

admin
Admin

Sondage interdit : "Le Monde" censuré au Maroc

--------------------------------------------------------------------------------
L'édition du Monde daté mardi 4 août a été censurée au Maroc. La non-distribution du quotidien dans le royaume a été confirmée, mardi matin, par la société en charge de la distribution, la Sochepresse. Au cours du week-end, les autorités marocaines avaient informé celle-ci que Le Monde serait censuré dès lors qu'il publierait les résultats d'un sondage d'opinion sur le bilan des dix années de règne du roi Mohammed VI.

Pour avoir rendu compte de ce sondage réalisé en partenariat avec Le Monde - et largement positif pour le fils de feu Hassan II -, l'hebdomadaire marocain TelQuel et sa version en arabe Nichane avaient été saisis samedi 1er août. La monarchie "ne peut faire l'objet d'un débat, même par voie de sondage", devait expliquer le ministre de la communication, Khalid Naciri.

"Aucune loi n'interdit les sondages au Maroc", s'est défendu, lundi, le directeur de TelQuel, Ahmed Benchemsi, au cours d'une conférence de presse au siège de l'hebdomadaire. Selon lui, "les responsables ont interdit nos 100 000 exemplaires (le chiffre global des exemplaires de TelQuel et de Nichane mis en vente) en s'appuyant sur des articles de la Constitution et du code de la presse qui qualifient de sacrée la personnalité du roi".

M. Benchemsi a annoncé le dépôt le même jour d'une plainte devant le tribunal administratif de Casablanca. La décision des juges est attendue mercredi.

La saisie des deux hebdomadaires marocains a été condamnée par le syndicat de la presse marocaine "au nom du respect de la liberté de la presse". L'association Reporters sans frontières (RSF), dont le siège est en France, a de son côté dénoncé une "décision archaïque et illégale". L'Association marocaine des droits de l'homme a fait de même.


"VOLONTÉ DE NUIRE"

Les démêlés de la presse marocaine avec le Palais royal ne sont pas sans rappeler une affaire voisine. Début 2006, un hebdomadaire arabophone avait désigné "l'homme de l'année". Or le choix s'était porté sur un défenseur des droits de l'homme, Driss Benzekri, et non sur le roi Mohammed VI, arrivé en deuxième position. "Ce présumé sondage est une véritable méprise (Il a) visiblement comme objectif la mauvaise foi et la volonté de nuire", avait commenté un ministre tandis qu'un autre évoquait un "besoin urgent d'une loi qui organise les sondages".

Récemment, à la mi-juillet, Le Monde, dont la diffusion ne cesse de progresser dans le royaume, avait publié un dossier dressant le bilan des dix années du règne de Mohammed VI. Le numéro avait été retenu par les autorités et mis en vente très tardivement. Cette censure déguisée n'avait pas empêché le journal d'être bien vendu.

Jean-Pierre Tuquoi
Le Monde / 04.08.09


_________________
Visitez notre blog de mémoire:

 http://0z.fr/5tknP
http://www.marocainsdalgerie.net

3le sondage interdit Empty Re: le sondage interdit Mar 4 Aoû - 23:24

ziani

ziani

j'amerai bien voir un sondage sur le president algerien

4le sondage interdit Empty Re: le sondage interdit Mar 4 Aoû - 23:25

Slim16

Slim16

allumes d'abord la bougie.......

5le sondage interdit Empty Re: le sondage interdit Mar 4 Aoû - 23:29

ziani

ziani

Slim16 a écrit:allumes d'abord la bougie.......
dommage pour toi que vous voyez l'eau courante chaque trois jours mais chez mois j'ai pas besoin de bougie,a propos de l'eau,depense pas trop pour te laver,ton pere te donnera une bonne lesson si tu ne laisse pas pour ta soeure,quand elle reviendra du trottoire

6le sondage interdit Empty Re: le sondage interdit Mar 4 Aoû - 23:45

Slim16

Slim16

N T M ....ya le babouin adjoint du ouistiti qui saute de branche en branche.....mange tes poux

7le sondage interdit Empty Re: le sondage interdit Mar 4 Aoû - 23:49

ziani

ziani

si tu as quelque chose dans la capoche demontre le sinon vai a cagare,dis moi si il y a eu un sondage sur le president algerien ?

8le sondage interdit Empty Re: le sondage interdit Mar 4 Aoû - 23:50

Slim16

Slim16

et ta soeur ya eu un sondage sur elle ...N T M

9le sondage interdit Empty Re: le sondage interdit Mar 4 Aoû - 23:52

ziani

ziani

je ne suis pas la pour descendre a ton niveau,a dieu tu es un ignorant,drogue

10le sondage interdit Empty Re: le sondage interdit Mar 4 Aoû - 23:53

Slim16

Slim16

dégages pétasse

11le sondage interdit Empty Re: le sondage interdit Mer 5 Aoû - 1:29

admin"SNP1975"

admin
Admin

Je pense que le debat a commencé sur l'avenir de la monarchie.

http://www.marocainsdalgerie.net

12le sondage interdit Empty Re: le sondage interdit Mer 5 Aoû - 1:47

becharelkhir

becharelkhir

du coup l'avenir de toute une monarchie !!!, et notre avenir personnel nous l'avions entièrement "prédit"...!!?
Et avant de débattre d'une monarchie dites-nous d'abord, c'est quoi une baladia ou à défaut une daira.

13le sondage interdit Empty Re: le sondage interdit Mer 5 Aoû - 16:29

admin"SNP1975"

admin
Admin

Beaucoup de bruit pour 9% de Marocains
La blogosphère marocaine n'a pas tardé à réagir à la censure du dernier numéro de la revue Tel Quel et de sa version arabe Nichane. Le journal marocain avait l'intention de publier, en partenariat avec le quotidien français Le Monde, un sondage concernant l'opinion des Marocains sur leur roi, Mohammed VI, dont sont célébrés cette année les dix ans de règne. Mais le ministère de l'Intérieur marocain a décidé que cette initiative inédite enfregnait "les dispositions légales en vigueur" et a décidé de saisir tous les exemplaires des deux journaux [100 000 au total] et de les détruire, sans attendre une éventuelle décision de justice. L'édition du 4 août du quotidien Le Monde a également été interdite.

Les résultats du sondage étaient pourtant globalement favorables au souverain marocain, 91 % des sondés jugeant son bilan de manière positive. Par pied de nez, les blogueurs ont donc lancé sur la toile le "mouvement des 9%", symbolisant ainsi ceux qui désapprouvent l'action du roi. Le blogueur Mounir affirme "nous sommes 9 % et nous pourrions être plus. La saisie par les autorités marocaines des publications de Nichane et Tel-Quel est un acte moyenageux. Cette saisie coincide avec le 10ème anniversaire de la nouvelle ère et rappelle les interminables procès de liberté d’expression. [C'est une attaque] envers toute une franche de population ayant choisi de manifester le désir d’aller vers la modernité."

Dans une note, Ibn Kafka, juriste, s'insurge qu'il "existe au Maroc une autorité constitutionnelle ayant une suprématie tant sur l'exécutif qu’indirectement sur le législatif et le judiciaire, dont les actes juridiques ne peuvent en aucun être attaqués devant les tribunaux marocains, qui assure la commanderie des croyants (musulmans), et dont le bilan ne peut faire l’objet d’aucune appréciation ou débat publics. On ne pouvait imaginer démenti plus catégorique de l’avalanche de louanges ayant déferlé pour saluer les dix années de règne du Roi Mohammed VI."


Sur le blog 'comme une bouteille jetée à la mer', Larbi publie une note au ton ironique. "Mais qui est donc ce Monsieur-neuf-pour-cent ? Les neuf-pour-cent sont des Marocains comme les autres, comme n’importe quel 91pct , ils ont juste des appréciations différentes. Oui ils n’entrent pas dans les normes que la société impose, et après où est le problème ? Pour peu qu’on ait une petite ouverture d’esprit, on les accepterait comme ils sont. Comme souvent quand il s’agit de parler d’un neuf-pour-cent , c’est la foire aux clichés et stéréotypes. Non un neuf-pour-cent, n’est pas forcément républicain, d’ailleurs la majorité des neuf-pour-cent que je connais sont monarchistes sauf qu’ils préfèrent la monarchie parlementaire à la monarchie absolue. Depuis quand être un neuf-pour-cent est un crime ou au mieux un défaut de fabrication ?" Il conclue en affirmant que "le neuf-pour-cent est une espèce née un certain samedi premier août 2009 par le hasard de l’actualité et l’absurdité d’une banale censure".

Le groupe de presse TelQuel a déposé une plainte auprès du tribunal administratif de Casablanca pour demander "l'annulation de la décision de saisie appliquée par le ministère de l'Intérieur". Le ministère des Affaires étrangères français s'est dit pour sa part "surpris par cette mesure" des autorités marocaines.

Hamdam M.

* Le N°975 de Courrier international a été interdit à la vente au Maroc le 16 juillet, notamment en raison d'un article repris du magazine marocain, le Journal Hebdomadaire, "Mohammed Vi, un roi en or massif
Courrier International


_________________
Visitez notre blog de mémoire:

 http://0z.fr/5tknP
http://www.marocainsdalgerie.net

14le sondage interdit Empty Re: le sondage interdit Mer 5 Aoû - 20:23

thitrite



admin a écrit:Je pense que le debat a commencé sur l'avenir de la monarchie.
non ,mr l'administrateur , le debat a commencé il y a longtemps sur les prerogatives que le chef du gouvernement doit avoir . sur la monarchie en tant qu'institution ,non .mais les droits ne s'offrent pas . les partis politiques doivent donc montrer leur capacité à les arracher.

15le sondage interdit Empty Re: le sondage interdit Ven 7 Aoû - 1:55

Slim16

Slim16

pffffft

16le sondage interdit Empty Re: le sondage interdit Sam 8 Aoû - 1:16

admin"SNP1975"

admin
Admin

Ahmed Reda Benchemsi. Directeur de l’hebdomadaire marocain TelQuel
"Le pouvoir marocain s’est tiré une balle dans le pied"
Les Marocains adorent leur roi, Mohammed VI. Mais « M6 » ne veut pas que cela se sache. La preuve : les autorités ont détruit le dernier numéro de l’hebdomadaire TelQuel et sa version en arabe Nichane. La raison ? Les deux publications marocaines devaient publier un sondage inédit sur le bilan des dix années de règne du souverain. Ce sondage, publié par le quotidien français Le Monde, montre que 91% des Marocains jugent de manière positive le monarque. Ahmed Réda Benchemsi, directeur de l’hebdomadaire TelQuel, et Nichane, est à l’interview.




Votre réaction après la saisie de vos publications…

Bien sûr que je condamne la saisie et la destruction de 100 000 exemplaires des deux magazines. Le samedi 1er août, alors qu’ils étaient encore sous presse, le ministère de l’Intérieur a ordonné leur saisie, puis leur destruction dans les locaux même de l’imprimerie. Les autorités reprochent à nos magazines d’avoir voulu publier, en partenariat avec Le Monde, un sondage d’opinion sur le bilan des dix ans de règne. Et cela, même si les Marocains plébiscitent le souverain dans leur écrasante majorité. 91% d’entre eux estiment, en effet, que son bilan est de « positif » à « très positif ».

Comment expliquez-vous cette réaction ?

Officiellement : « La monarchie ne peut être mise en débat, même par la voie d’un sondage ». C’est contraire à sa sacralité. On nous dit ainsi que TelQuel a enfreint les lois et règlements en vigueur. Sauf qu’aucune loi marocaine n’interdit la publication d’un sondage.

Vous voulez dire que sonder la popularité du roi est interdite ?

C’est ce que le gouvernement marocain veut nous faire croire. Sauf qu’il a violé la loi deux fois en saisissant nos publications sans raison et pour avoir détruit tous les exemplaires à l’imprimerie.

Mais est-ce dû au fait que la personne du roi est sacrée ?

Oui, mais cela ne doit pas empêcher les Marocains de donner leur avis sur leur souverain. Dans les démocraties achevées, les sondages d’opinion, même au sujet d’un chef d’Etat non élu, sont non seulement un vecteur d’expression démocratique et populaire, mais un outil de gouvernance public indispensable.

Le plus étonnant est que votre sondage est favorable à Mohammed VI...

C’est la première fois qu’un sondage est réalisé sur le roi du Maroc. Et ça dérange le gouvernement. Sauf qu’il faudrait être cohérent. Que veut-on ? On veut rester dans une théocratie absolue où le roi est un symbole tel que parler de lui est un sacrilège, ou alors veut-on avancer vers un régime engagé dans un processus de démocratisation ? Les autorités sont déchirées entre ces deux options. Elles veulent une « monarchie exécutive et démocratique » (l’expression est de Mohammed VI) mais sans cet « inconvénient » de la démocratie qui est la responsabilité devant l’opinion publique. C’est impossible. Dans une démocratie, on peut critiquer le chef exécutif, sinon, ce n’est pas une démocratie. Ce n’est même pas une revendication politique, c’est juste logique.

Et si votre sondage avait été négatif ?

Nous l’aurions publié quand même. En sachant, cette fois, que nous prenions un risque. Mais nous l’aurions fait parce que c’est notre métier. Il se trouve que les résultats étaient positifs. Nous nous sommes donc dit qu’il n’y avait aucune crainte à avoir.

La semaine passée, la presse mondiale a salué les 10 ans de règne de Mohammed VI. Ces commémorations se terminent sur une fausse note…

Oui, à mon grand regret. Force est de constater que le pouvoir marocain s’est tiré une balle dans le pied. A l’heure d’Internet, il est absurde de censurer quoi que ce soit.

Il y a des sujets tabous que la presse marocaine n’aborde pas, comme le Sahara-Occidental, la fortune du roi…

J’étais à Tindouf, en Algérie, pour visiter les camps sahraouis avec un collègue. Nous avons réalisé un reportage, mais nous n’avons jamais été inquiétés par les autorités. On a aussi enquêté sur la fortune du roi, et cela a été publié sans problème. Il n’y a quasiment plus de sujets interdits au Maroc. La religion aussi est débattue. Mais parfois, le couperet tombe, brutalement. C’est la limite de la liberté d’expression au Maroc : l’imprévisibilité des réactions des responsables. En gros : nous sommes libres jusqu’à preuve du contraire.

Les personnes sondées risquent-elles quelque chose ?

Bien sûr que non. Ce n’est pas leur identité qui a été prise en compte pour les choisir parmi l’échantillon que nous avons sondé, mais leur âge, leur sexe, leur lieu de résidence, leur catégorie socio-économique, bref leur représentativité. Aller traquer les gens qui ont répondu à un sondage serait effroyable, digne de la pire des dictatures. La révélation de ce sondage est qu’une majorité de Marocains est contre la Moudawana et le combat du roi pour les droits des femmes. C’est la grande surprise, avec la pauvreté. Seuls 37% des Marocains estiment que la situation s’est améliorée pour les pauvres en dix ans. Le peuple juge aussi que le roi est trop féministe. A part ces critiques, notre sondage sur le roi n’avait rien de spécial. Sauf qu’il était le premier, et au vu de ce qui s’est passé, probablement le dernier. Dommage pour la démocratie !

Bio express
Titulaire d’une maîtrise en économie de la Sorbonne et d’un troisième cycle en études politiques de Sciences Po, ce jeune homme de 36 ans, à l’allure mince et timide, a été concepteur à Saga Communication et journaliste à La Vie Economique, correspondant à Jeune Afrique, avant de fonder l’hebdomadaire TelQuel (25 000 exemplaires vendus). Le ton libre et sans tabou de TelQuel et de sa version arabe Nichane – concernant la monarchie, la religion, la sexualité, l’armée – a valu à Benchemsi et à son équipe plusieurs poursuites en justice.




Par Sid Ahmed Hammouche

El watan


_________________
Visitez notre blog de mémoire:

 http://0z.fr/5tknP
http://www.marocainsdalgerie.net

17le sondage interdit Empty Re: le sondage interdit Mar 11 Aoû - 19:05

deporté75

deporté75

الناصري يقول أن شخص الملك منزه و مقدس و استطلاع الرأي بشأنه غير مقبول
بنشمسي خريج المعهد العالي للمخزن يدافع عن الشواذ و العلمانية و يكيد للإسلاميين ، و هو من خان علي المرابط و تركه ضحية للمخابرات حتى هجروه
بنشمسي مع المخزن جدير عليهم القول كهذا المثل: اللهم اضرب الظالمين بالظالمين
زد أن مثل هذه المواضيع لا تعنينا في شيء فهمّنا يكفينا

http://jamalelatmani@yahoo.fr

18le sondage interdit Empty Re: le sondage interdit Mar 11 Aoû - 21:08

admin"SNP1975"

admin
Admin

lundi 10 août 2009


On ne doit pas porter de jugement sur le roi ni sur ses actions, même si ces appréciations sont positives. Pour n’avoir pas compris cela, l’hebdomadaire TelQuel et sa version arabe Nichane ont vu leur édition du samedi 1er août 2009 saisie (dès l’imprimerie et non à la sortie) et détruite sur ordre des autorités marocaines.

Dans la livraison incriminée, les deux canards qui ont caqueté plus que de raison, au goût de Rabat, devaient publier, en collaboration avec Le Monde, un sondage sur le bilan de Mohamed VI qui fêtait ces jours-ci le dixième anniversaire de son accession au trône.

Il est vrai qu’une telle initiative n’avait pas de précédent dans le royaume chérifien mais dans cette enquête d’opinion, M6 avait au moins l’heur de recueillir 91% d’avis favorables. De quoi faire rêver de nombreux dirigeants à travers le monde. C’est tout juste s’il y a un bémol concernant, par exemple, la lutte contre la pauvreté et les droits des femmes. Qu’importe ! "La monarchie ne peut faire l’objet au Maroc d’un débat, même par voie de sondage", tranche, Khalid Naciri, ministre de la Communication mais néanmoins grand baïllonneur.

Dites donc, il a beau être le Commandeur des croyants, on pensait avoir affaire à un monarque, mais là, c’est carrément bon Dieu en personne dont l’image est érigée au statut de dogme, et malheur aux impies qui ne le respecteraient pas. Peut-être nos malheureux confrères auraient-ils dû graver cela dans le marbe de leur charte rédactionnelle et de leur ligne éditoriale au lieu de blasphémer de la sorte.

Plus sérieusement, y a-t-il vraiment lieu de sanctifier ce qui n’a pas lieu de l’être ? Pour dire vrai, cette atteinte à la liberté de presse et d’expres​sion(bien entendu, dans le strict respect de la loi) aura été la tache sombre de la commémoration au cours de laquelle les journalistes, observateurs et autres analystes plus ou moins avisés n’auront pas été avares en dithyrambes ni en superlatifs. Las ! On avait découvert, il y a dix ans, un jeune souverain beau, moderne, quand même plus ouvert que son défunt père Hassan II, sous lequel régnait une dictature de velours, là où on découvre que la royauté chérifienne traine encore des scories dont elle gagnerait à se débarrasser. Surtout s’il s’agit de donner des coups d’épée dans l’eau.

Car avec l’avènement d’Internet, ces saisies sont devenues tellement vaines que ce qui est interdit sur support papier peut très bien circuler à la vitesse du son sur la toile. Et dans le cas d’espèce, l’inanité de l’oukase est d’autant plus sonore que Le Monde, partenaire de l’opération, a été diffusé partout dans... le monde, sauf au Maroc bien sûr où ses exemplaires ont connu le même sort que ceux de ses deux complices. Comme quoi, il ne faut pas gâter son nom pour rien, surtout qu’on fait, du même coup, une grosse publicité pour quelque chose qui serait peut-être retombé rapidement tel un soufflé. Le fruit interdit n’a-t-il pas, de tout temps, été l’objet de toutes les convoitises ? Il en va autant du canard.

L’Observateur Paalga
__________________

http://www.marocainsdalgerie.net

19le sondage interdit Empty Re: le sondage interdit Mer 12 Aoû - 14:00

becharelkhir

becharelkhir

deporté75 a écrit:الناصري يقول أن شخص الملك منزه و مقدس و استطلاع الرأي بشأنه غير مقبول
بنشمسي خريج المعهد العالي للمخزن يدافع عن الشواذ و العلمانية و يكيد للإسلاميين ، و هو من خان علي المرابط و تركه ضحية للمخابرات حتى هجروه
بنشمسي مع المخزن جدير عليهم القول كهذا المثل: اللهم اضرب الظالمين بالظالمين
زد أن مثل هذه المواضيع لا تعنينا في شيء فهمّنا يكفينا
Naciri dit : Que la personne du Roi est vouée au respect puisqu'elle est sacrée,et alors ce genre de sondage n'est pas permit.
Benchemsi est le lauréat de l'institut supérieur du mekhzen, et il défent les homosexels et les laïques,par contre il tyrannise les islamistes.
C'est lui qui avait trahi Ali Lamrabet, et il l'a abondonné au dépend des services secrets pour le faire "émigrer" du pays.
Benchemsi avec le mekhzen sont en accord pour dire ceci: Dieu Fasse en sorte pour que les oppreseurs soient châtiés par d'autres oppresseurs.
Et en plus ce genres de "sujets" nous n'intéressent en rien,ce que nous avions nous suffit

Fait-on allusion à ce sujet? N'est-il pas un autocritique lorsqu'on parle hautement de ce que nos institutions (mekhzen et sécurités),suscitent parfois à nos citoyens ?.
Si cela ne suffit pas,dites-nous ce que nous devions dire alors pour vous plaire plus !!?.



Dernière édition par becharelkhir le Jeu 13 Aoû - 0:46, édité 1 fois

20le sondage interdit Empty Re: le sondage interdit Mer 12 Aoû - 18:50

Slim16

Slim16

Ne faut-il parler que de sujets qui concernent l'Algérie ??? je pense que de temps à autre il faut se remettre en question .........C'est valable pour tous ........!

21le sondage interdit Empty Re: le sondage interdit Mer 12 Aoû - 18:58

admin"SNP1975"

admin
Admin

Je te rejoins dans ta reflexion Slim 16. Il ya deux membres de ce forum qui se sont inscrits derniérement sur le forum faschiste du sahara marocain pour leur dire qu' Abdel a changé de veste puisque actuellement, il préfere publier des articles négatifs sur le royaume enchanté.

http://www.marocainsdalgerie.net

22le sondage interdit Empty Re: le sondage interdit Jeu 13 Aoû - 0:53

becharelkhir

becharelkhir

becharelkhir a écrit:
deporté75 a écrit:الناصري يقول أن شخص الملك منزه و مقدس و استطلاع الرأي بشأنه غير مقبول
بنشمسي خريج المعهد العالي للمخزن يدافع عن الشواذ و العلمانية و يكيد للإسلاميين ، و هو من خان علي المرابط و تركه ضحية للمخابرات حتى هجروه
بنشمسي مع المخزن جدير عليهم القول كهذا المثل: اللهم اضرب الظالمين بالظالمين
زد أن مثل هذه المواضيع لا تعنينا في شيء فهمّنا يكفينا
Naciri dit : Que la personne du Roi est vouée au respect puisqu'elle est sacrée,et alors ce genre de sondage n'est pas permit.
Benchemsi est le lauréat de l'institut supérieur du mekhzen, et il défent les homosexels et les laïques,par contre il tyrannise les islamistes.
C'est lui qui avait trahi Ali Lamrabet, et il l'a abondonné au dépend des services secrets pour le faire "émigrer" du pays.
Benchemsi avec le mekhzen sont en accord pour dire ceci: Dieu Fasse en sorte pour que les oppreseurs soient châtiés par d'autres oppresseurs.
Et en plus ce genres de "sujets" nous n'intéressent en rien,ce que nous avions nous suffit

Fait-on allusion à ce sujet? N'est-il pas un autocritique lorsqu'on parle hautement de ce que nos institutions (mekhzen et sécurités),suscitent parfois à nos citoyens ?.
Si cela ne suffit pas,dites-nous ce que nous devions dire alors pour vous plaire plus !!?.

23le sondage interdit Empty Re: le sondage interdit Mar 18 Aoû - 1:14

ziani

ziani

un sondage sur bouteftef ??? existe ??? oppure nessune lo caga

24le sondage interdit Empty Re: le sondage interdit Mar 18 Aoû - 1:18

ziani

ziani

admin a écrit:Je pense que le debat a commencé sur l'avenir de la monarchie.
pas du tout,la monarchie est solide,le Maroc avance avec et les marocains sont contents,la preuve ??? 91% des marocains aiment le ROI,bouteftef a eu 92%c'est dommage il a battu M6,reste a savoir s'il y'a de la verite dans les urnes par rapport a un sondage anonyme

25le sondage interdit Empty Re: le sondage interdit Mar 18 Aoû - 20:48

Slim16

Slim16


Dix ans de règne de Mohammed VI
Un royaume de l’opulence et de la prostitution




Son père lui a légué 20 palais sans compter les résidences royales. Certaines de ces demeures, de vrais bijoux architecturaux, lui sont tout a fait inconnues. Il n’a jamais franchi le seuil de leurs portes, mais il compte, tout de même, en construire d’autres pour y laisser, dit-on, son empreinte. Tout comme son père.
La loi de finances 2009 au Maroc a consacré 1,8 milliard de dirhams pour l’entretien de ces palais et résidences éparpillés sur plusieurs villes dont Rabat, Skhirat, Marrakech, Fes, Agadir, Titouane et Tanger. Un gouffre financier pour les caisses du royaume qui s’ajoutent aux 543 millions alloués aux activités du roi Mohammed VI ainsi qu’aux rémunérations des employés des lieux. Le plus gros du budget fixé dans la loi de finances sert aux cérémonies et déplacements de Sa Majesté.
Le magazine people américain Forbes estime, quant à lui, à 1 million de dollars/jour les frais d’entretien de 12 châteaux que fréquente habituellement le roi.
Certains de ces palaces ont acquis une notoriété transfrontalière dont celui de Skhirat qui a été, le 10 juillet 1971, le théâtre d’une tentative de coup d’Etat contre le roi Hassan II qui a tourné au massacre.
Plus de 1 000 convives y étaient pour célébrer le 42e anniversaire de Hassan II. Mais la fête est vite gâchée par une tentative de coup d’Etat fomentée par un militaire de 36 ans, le lieutenant-colonel M’hamed Ababou. La fusillade fait entre 200 et 500 morts et des dizaines de blessés, selon plusieurs sources, et surtout une grosse frayeur pour le monarque.
Le général Moshe Dayan
Le palais de Rabat, témoin de l’opulence de la monarchie alaouite, est plutôt connu pour son activité foisonnante. Il constitue le véritable centre de décision. S’étendant sur plusieurs hectares dans le quartier Touarga (en référence aux Touaregs recrutés pour travailler dans ce château), le palais comprend divers bâtiments dont le cabinet royal, les bureaux du Premier ministre, la Cour suprême, le collège royal, la caserne royale. Il est aussi le lieu de travail du roi Mohammed VI. C’est dans ce château que se déroulent les cérémonies d’allégeance. Il a été aussi le lieu des funérailles de feu Hassan II, le 29 juillet 1999 – un événement pendant lequel était présent le président Bouteflika – et les noces du roi Mohammed VI, en juillet 2002.
Le palais royal de Marrakech, l’un des plus somptueux et extravagants au monde avait abrité la signature du traité constitutif de l’Union du Maghreb arabe, le 17 février 1989 tandis que le palais d’Ifrane, perché sur les cimes du Moyen-Atlas, avait accueilli en juillet 1986 le ministre des Affaires étrangères israélien Shimon Péres et en 1974 le général sioniste Moshe Dayan. Le Maroc qui abrite une influente communauté juive, avait fini par établir des relations commerciales avec l’Etat sioniste en 1996. Selon des indiscrétions à Rabat, le roi Mohammed VI compte édifier prochainement un nouveau château sur la colline El-Anfa à Casablanca à proximité du terrain de golf. Le château devrait faire partie d’une liste de résidences royales que le monarque prévoit de construire pour marquer son règne.
Toutefois, le faste et l’apparat royal ne manquent pas de susciter des mécontentements d’autant que la grande mosquée Hassan II de Casablanca, construite par le groupe français Bouygues et inaugurée en 1993, coûte énormément à l’Etat. Des fissures observées dans la bâtisse, en 2002, ont contraint le gouvernement à puiser quelque 400 millions de dirhams (40 millions d’euros) pour des travaux de réparation.
Faste et prostitution
A. Laqlii, journaliste spécialisée dans les affaires de la royauté, affirme au Jeune indépendant que le budget de la cour royale et l’entretien des palaces et résidences ampute l’Etat de sommes annuelles importantes. «L’actuel roi tente de limiter les dépenses, mais le protocole royale insiste pour les maintenir», a-t-il dit, ajoutant que le faste royal est une tradition ancestrale qu’il est difficile d’éliminer.
Le quotidien marocain arabophone Akhbar al youm qui a consacré, la semaine dernière, un dossier au 10e anniversaire de l’accession au trône de Mohammed VI souligne que l’actuel monarque a décidé d’emprunter la voie toute tracée par son défunt père qui a bâti 15 châteaux de 1962 a 1999.
Mohammed Omar, rédacteur en chef, à Ammanet, le site jordanien d’information, en séjour au Maroc, déplore que le faste royal cache en parallèle une misère qui a poussé des milliers de jeunes Marocaines à emprunter la voie de la débauche dans les pays du Moyen-Orient et du Golfe.
Le journaliste jordanien cite en exemple la Jordanie qui était devenue depuis le début des années 2 000 l’une des destinations privilégiée des Marocaines et une aubaine pour les réseaux de prostitution. Quelque 35 Marocaines se trouvent désormais en Jordanie, travaillant dans les nouvelles boîtes de nuit qui ont poussé comme des champignons depuis dix ans, dans le pays. Elles sont recrutées en tant qu’artistes, mais le gouvernement jordanien a fini par réagir au phénomène en interdisant aux Marocaines de moins de 36 ans d’entrer au royaume hachémite.
«Maintenant, tout jordanien qui tenterait de faire entrer une Marocaine, fut-elle son épouse, est vite soupçonné de traite des femmes «, a-t-il dit, estimant que le paradoxe dans les monarchies arabes est celui d’une opulence au sommet et d’une pauvreté en bas qui semblent invisible d’en haut. La Jordanie n’est pas le seul pays à accueillir des prostituées marocaines. La Syrie et les Emirats arabes unis sont en tête des destinations sous contrôle des réseaux, faisant du Maroc un pays exportateur de prostituées en plus de la drogue. La pauvreté constitue l’un des gisements dans lequel puisent les trafiquants pour recruter les prostituées.
D’ailleurs, le boulevard Mohammed – V à Rabat se transforme à partir de 22 heures en un lieu de rassemblement des prostituées guettant les automobilistes passant tout près du palais royal des Touarga.
K. M.









Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 1 sur 3]

Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum