Dans ce forum, tous parlent des expulsions (et non de déportation), suivies d’expropriations des Marocains qui résidaient en Algérie, mais personne ne veut parler des Algériens résidant au Maroc qui ont été spoliés deux années auparavant par l’Etat Chérifien et expulsés.
En effet, conformément aux dispositions du dahir portant loi n°1.73.213 du 2 mars 1973, relatif au transfert à l’Etat de la propriété des immeubles agricoles appartenant aux personnes physiques étrangères ou aux personnes morales, des milliers d’Algériens possédant des biens à Guercif, Agadir, Taza, Oujda, Berkane, Casablanca, Nador et Fès ont été inexorablement spoliés.
Mais là où le mat blesse, cette loi n’a été appliquée uniquement que contre les Algériens qui n’avaient que les larmes à verser. Les ressortissants français ont été purement et simplement indemnisés en devise forte.
Ce qui est encore « curieux », c’est que des hectares de terres implantées appartenant à des familles algériennes situées dans le secteur urbain qui n’étaient pas concernés par la loi royale en question ont été aussi réquisitionnés et données en exploitation à un citoyen marocain qui a pignon sur rue.
Le maire de Guercif le reconnaît dans une attestation signée le 10 juin 2003. « Cette parcelle se trouve dans le secteur urbain de la ville de Guercif conformément au découpage administratif de l’année 1992. » A la Conservation foncière de Taza, un autre responsable qui connaît bien le dossier avoue : « Ce cas est inexpliqué. Normalement, cette terre ne devrait pas être touchée par la loi de 1973, mais... » .
Il est aussi à signaler que la majorité des familles algériennes se sentant lésées, rendues du jour au lendemain comme des gueux, avaient saisies les instances judiciaires marocaines qui ont toujours fait la sourde oreille.
Afin que les Algériens spoliés ne puissent continuer à revendiquer et défendre leurs droits, le régime marocain les ont chassés du Maroc comme des malfrats.
Nous savons tous, que l’expulsion des Marocains d’Algérie de 1975, n’a pas été décidée comme beaucoup le pensent, par un coup de tête de Houari Boumediene, mais suite à l’entêtement de feu Hassan II et de ses actions politiques menées. (Non approbation des accords de bornage des frontières pourtant signés entre les deux chefs d’Etat, marche verte, refus des indemnisations des algériens spoliés et expulsé au Maroc etc…).
Voilà je tenais tout simplement à poster cet article non pas pour créer encore une polémique entre Algériens et Marocains, mais tout simplement a faire rappeler des faits, tout en espérant que les « batailles rangées » entre Marocains et Algériens prennent fin.
En effet, conformément aux dispositions du dahir portant loi n°1.73.213 du 2 mars 1973, relatif au transfert à l’Etat de la propriété des immeubles agricoles appartenant aux personnes physiques étrangères ou aux personnes morales, des milliers d’Algériens possédant des biens à Guercif, Agadir, Taza, Oujda, Berkane, Casablanca, Nador et Fès ont été inexorablement spoliés.
Mais là où le mat blesse, cette loi n’a été appliquée uniquement que contre les Algériens qui n’avaient que les larmes à verser. Les ressortissants français ont été purement et simplement indemnisés en devise forte.
Ce qui est encore « curieux », c’est que des hectares de terres implantées appartenant à des familles algériennes situées dans le secteur urbain qui n’étaient pas concernés par la loi royale en question ont été aussi réquisitionnés et données en exploitation à un citoyen marocain qui a pignon sur rue.
Le maire de Guercif le reconnaît dans une attestation signée le 10 juin 2003. « Cette parcelle se trouve dans le secteur urbain de la ville de Guercif conformément au découpage administratif de l’année 1992. » A la Conservation foncière de Taza, un autre responsable qui connaît bien le dossier avoue : « Ce cas est inexpliqué. Normalement, cette terre ne devrait pas être touchée par la loi de 1973, mais... » .
Il est aussi à signaler que la majorité des familles algériennes se sentant lésées, rendues du jour au lendemain comme des gueux, avaient saisies les instances judiciaires marocaines qui ont toujours fait la sourde oreille.
Afin que les Algériens spoliés ne puissent continuer à revendiquer et défendre leurs droits, le régime marocain les ont chassés du Maroc comme des malfrats.
Nous savons tous, que l’expulsion des Marocains d’Algérie de 1975, n’a pas été décidée comme beaucoup le pensent, par un coup de tête de Houari Boumediene, mais suite à l’entêtement de feu Hassan II et de ses actions politiques menées. (Non approbation des accords de bornage des frontières pourtant signés entre les deux chefs d’Etat, marche verte, refus des indemnisations des algériens spoliés et expulsé au Maroc etc…).
Voilà je tenais tout simplement à poster cet article non pas pour créer encore une polémique entre Algériens et Marocains, mais tout simplement a faire rappeler des faits, tout en espérant que les « batailles rangées » entre Marocains et Algériens prennent fin.