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Deux visions d'Algérie

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1Deux visions d'Algérie Empty Deux visions d'Algérie Mar 6 Avr - 12:04

admin"SNP1975"

admin
Admin

Par le Pr. Michel FOURRIQUES

L’Algérie est un pays étonnant: l’Etat est riche mais la population, si attachante, est pauvre. Rappelons que le kilo de bœuf coûte 10 euros (113 DH) quand le Smic y est à 120 euros (soit 1.356 DH). Le chômage touche entre un quart et un tiers de la population (13% selon les chiffres officiels). Le peuple algérien a en réalité le sentiment que rien ne change, malgré les recettes pétrolières et rêve de visa, notamment les plus jeunes, lesquels représentent 70% des moins de 30 ans.

Grosse manipulation politicienne?
Force est de constater que ce régime n’a jamais su développer ce pays, en dépit de son immense potentiel économique. Pourtant, ses ressources en hydrocarbures et ses riches terres agricoles auraient pu faire de l’Algérie une grande puissance de la Méditerranée. En effet, l’économie algérienne tire de l’exportation des hydrocarbures 98% de ses revenus et 75% des recettes fiscales. On constate une incapacité structurelle à diversifier son économie pour moins dépendre du pétrole (exportations d’hydrocarbures = 96,64% de la valeur globale des produits exportés; les exportations hors hydrocarbure représentent 2,36% des exportations). L’Algérie est victime de ce que les économistes appellent le «syndrome hollandais» (ressources liées à l’exploitation du gaz naturel dans les années 1960 en Hollande). En effet, la richesse liée à l’exploitation d’une ressource naturelle entraîne le déclin des autres productions locales et donc une flambée des importations.
Certains disent que le gouvernement a laissé filer les importations volontairement pour satisfaire le lobby des importateurs puis offrir un exutoire facile à frustration de la population en accusant les sociétés étrangères d’être à l’origine de la dégradation de la situation économique.
Dans ce contexte économique quasi catastrophique pour la majorité de la population, les sociétés étrangères sont effectivement regardées avec suspicion et deviennent des boucs émissaires de l’échec de la politique économique gouvernementale. C’est ce qui est arrivé à la filiale algérienne d’Orascom, Djezzy (14 millions d’abonnés avant les matchs de qualification pour le Mondial entre l’Algérie et l’Egypte). En constatant qu’en 2007, les sorties de dividendes ont été cinq fois plus importantes que les nouvelles entrées de capitaux, on reproche aux sociétés étrangères de «piller le pays». Autrement dit, pour le gouvernement algérien, si le peuple algérien ne voit pas son niveau de vie progresser, c’est la faute aux entreprises étrangères et non à la non-redistribution de la rente pétrolière.
Le bouc émissaire parfait
La société Orascom (téléphonie mobile; entreprise d’origine égyptienne) est l’exemple du parfait bouc émissaire. Elle avait acheté la première licence téléphonique algérienne pour moins de 800 millions de dollars (7,3 milliards de DH, un tiers en moins que la licence payée par Méditel au Maroc alors que le PIB par tête des Algériens est deux fois plus élevé que celui des Marocains).
Le gouvernement algérien essaie de mettre en difficulté le groupe Orascom en empêchant la filiale algérienne de transférer les dividendes à la société mère et en lançant un contrôle fiscal.
En effet, la filiale algérienne a du mal à transférer à sa société mère les 580 millions de dollars de bénéfices réalisés en 2008 alors qu’elle avait obtenu le 15 septembre dernier l’autorisation de transférer 257 millions de dollars. Depuis son installation en Algérie en 2001, c’est la première fois que ce groupe rencontre un tel problème. De plus, la filiale algérienne a fait l’objet de contrôles fiscaux aboutissant à un redressement de 600 millions de dollars sur les exercices 2005, 2006 et 2007 (40 millions de dollars pour l’exercice 2004).
Reprise en main de l’économie
Les difficultés de ce groupe proviennent, en partie, de la vente par le groupe début 2008 de ses deux cimenteries algériennes au cimentier français Lafarge. L’opération a été critiquée par le président Bouteflika dans le discours à la nation prononcé fin juillet 2008 et qui a permis au groupe de réaliser une plus-value de plus de 2 milliards de dollars. Dans ce conflit, le but du gouvernement algérien est de pousser le groupe égyptien à vendre ou à céder une partie de sa filiale algérienne à un groupe public algérien.
D’une manière générale, le gouvernement algérien accuse les entreprises étrangères de piller ses ressources en transférant la totalité de leurs bénéfices et donc en ne les réinvestissant pas localement et de ne pas transférer le savoir-faire.
Face à ce que les médias appellent les «prédateurs étrangers» (dont le groupe Orascom n’est qu’un exemple) un nouveau patriotisme économique a été mis en place après quinze ans d’approche plus ouverte. C’est en réalité une véritable reprise en main de l’économie à laquelle on assiste et ce protectionnisme est en réalité destiné à favoriser les entreprises nationales et à réduire les importations que le gouvernement n’arrive pas à endiguer par sa politique économique.
S’il est tout à fait normal que les entreprises étrangères implantées dans un pays concourent et contribuent à sa richesse, il est moins normal qu’un gouvernement réduise l’accès à son marché intérieur à des entreprises étrangères essentiellement parce que sa politique économique n’arrive pas à endiguer les importations et in fine la pauvreté d’une grande partie de sa population. Dans une économie globalisée et donc ouverte, les relations entre partenaires doivent reposer sur «le gagnant-gagnant» et non sur le rejet des acteurs économiques étrangers. L’autarcie n’a jamais démontré sa supériorité économique sur le libre-échange, bien au contraire.
Il est grand temps pour le peuple algérien que l’Algérie retrouve son rayonnement international d’antan par, notamment, des politiques volontaristes et sans trouver de faux boucs émissaires.
N.B.: Les comparaisons avec les données marocaines ont été calculées par la rédaction de L’Economiste. Il y a néanmoins une petite marge d’erreur car les statistiques marocaines suivent les normes internationales alors qu’il n’y a pas de certitude que les données algériennes soient effectivement normalisées.
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Quelques chiffres
L’Algérie a accumulé ces dernières années plus de 120 milliards de dollars rien qu’en réserves de changes grâce à son pétrole (soit plus que tout le PIB d’une année au Maroc!). Mais, les importations ont quadruplé depuis 2000 pour approcher 40 milliards de dollars en 2009 (360 milliards de DH). On a assisté à une folle croissance des importations: + 28% en 2007, + 42% en 2008.
Ainsi, par exemple, la facture des céréales, du lait et des médicaments, selon les chiffres officiels, a-t-elle augmenté de 75% en un an, passant de 3,39 milliards d’euros en 2007 à 5,91 milliards d’euros en 2008 (soit 67 milliards de DH: par comparaison les importations alimentaires du Maroc la même année ont été de 31 milliards de DH, pour une population équivalente). Idem pour les produits agro-alimentaires, dont la facture s’est élevée à 6 milliards d’euros en 2008, contre 1,89 milliard d’euros en 2003. La facture alimentaire a flambé de 7 milliards de dollars en 2008. Selon les chiffres sur le commerce extérieur du Centre des statistiques des douanes algériennes (CNIS), l’excédent commercial de l’Algérie a atteint 1 milliard de dollars en janvier 2009, soit un plongeon de 72,03% par rapport à janvier 2008.
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Brimades démagogiques
Cinq textes visant à enserrer les investissements étrangers s’appliquent désormais aux entreprises étrangères présentes en Algérie ou désirant s’y implanter. Ces textes tentent à exclure la présence étrangère et à récupérer les entreprises existantes (comme l’avait fait en 1972-73 la marocanisation qui a laissé de mauvais souvenirs au Maroc).
Les sociétés d’importation étrangères ne peuvent plus être détenues à 100% par des capitaux étrangers; elles doivent inclure 30% de capitaux algériens dans leur actionnariat.
Pour les sociétés de production souhaitant investir, elles ne peuvent le faire qu’en partenariat avec des acteurs algériens devant détenir au moins 51% du capital.
Il y a également:
- L’obligation de réinvestir dans les quatre ans les bénéfices des avantages liés aux investissements.
- L’Imposition sur les plus-values de cession.
- La taxation des transferts des succursales des sociétés étrangères.
- Un droit de regard et de préemption sur les cessions d’actifs opérés entre des groupes locaux et étrangers. Le gouvernement a créé, début 2009, un fonds d’investissement doté de 1,5 milliard d’euros pour s’emparer des filiales locales de groupes étrangers si ces derniers décident de quitter le pays.
Tout projet doit générer plus d’entrées que de sorties de devises.
Et dernière mesure en date, le durcissement des conditions d’attribution des marchés publics aux entreprises étrangères depuis le 1er janvier dernier (limitation au maximum du recours aux entreprises étrangères pour les projets publics et obligation de justifier l’attribution des marchés à des étrangers). Les entreprises algériennes peuvent ainsi obtenir des contrats avec des offres supérieures de 25% à celles de leurs concurrents étrangers, contre 15% jusqu’ici.

in l'Economiste (vu sur le quotidien matin dz)
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Dernière édition par admin le Mar 6 Avr - 12:17, édité 2 fois

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2Deux visions d'Algérie Empty Re: Deux visions d'Algérie Mar 6 Avr - 12:05

admin"SNP1975"

admin
Admin

Nous ne sommes pas aveugles et nous voyons et apprécions les résultats acquis dans plusieurs domaines au cours des dernières années. Mais nous l’avons toujours dit : un bâtiment, une autoroute, ce sont des chantiers qui s’achèvent un jour… Une usine, c’est fait pour durer et ça produit.
Par Maâmar Farah
Il n’est pas raisonnable de dire aujourd’hui, malgré son coût excessif dû à la corruption et à la rapine, que l’autoroute n’est pas utile. Je l’ai utilisée sur les tronçons Alger-Oran et sur certains segments ouverts à l’est du pays, je peux vous dire que c’est un plaisir et une satisfaction : entre Lakhdaria et Bordj, on met, au moins, le tiers du temps que l’on mettait sur l’ancienne route. Un effort sans précédent est également fait au niveau des routes nationales et départementales et je ne crois pas qu’il existe un autre pays d’Afrique et d’une partie de l’Europe qui a réalisé ce que nous avons réalisé au cours des dernières années. Le chemin de fer, parent pauvre de la politique de Boumediène – question de moyens — se modernise et ouvre de nouvelles lignes, comme au temps des pionniers. Jamais, nous n’avons eu autant de grands chantiers ferroviaires depuis l’arrivée de la colonisation et son intérêt (très… intéressé) pour le chemin de fer. Alors que de grandes puissances parlent de réaliser des centaines de milliers de logements, l’Algérie lance des programmes en… millions d’appartements ! C’est unique et cela mérite notre reconnaissance, même si le rythme de réalisation est parfois insuffisant. Il y a aussi dans de nombreuses villes des programmes de réhabilitation des vieilles cités construites dans le désordre urbanistique, avec une vision intégrée où l’esthétique et l’environnement font bon ménage. Mais, parallèlement, on semble abandonner les vieux centres urbains coloniaux devenus des dépotoirs : routes cassées, trottoirs défoncés faits et refaits en permanence, écoulement d’eaux usées, mauvais ramassage des ordures, etc.
Lycées et universités : un effort unique !
Effort phénoménal, je peux dire unique au monde, dans la construction des équipements pédagogiques ; écoles, lycées et, surtout, universités d’une architecture souvent futuristes sont souvent visibles à l’entrée des villes, grandes et petites. Mais, là aussi, le niveau baisse d’année en année et l’obscurantisme s’installe progressivement dans ces antres en principe réservés à la connaissance, au savoir et à la science… Jamais l’Algérie n’avait construit autant de barrages et tout le monde se souvient de ces pannes répétées dans la distribution de l’eau potable que nous connaissions du temps de Boumediène. L’eau disparaissait parfois deux semaines, et même un mois ! La situation était la même partout dans le pays. Nous avons atteint désormais un stade comparable à celui des pays développés et cela à peine en quelques années ! Les secteurs qui traînent, outre la culture, sont ceux du tourisme et des TIC. Non seulement, il n’y a aucune stratégie d’occupation de l’espace et de relance des grands hôtels balnéaires, de montagne et du tourisme saharien, mais force est de constater qu’à part les grands groupes internationaux installés à Alger, le professionnalisme et le savoir-faire ne sont visibles que dans les rares hôtels relevant encore du secteur public. M. Temmar a bradé des unités prestigieuses (Les «Orient» de Annaba et Tlemcen, le «Salam» de Skikda) qui auraient dû être réhabilités par l’Etat pour valoir un prix acceptable (vendre l’Orient de Annaba pour 20 milliards anciens est un crime !) Comme on peut aussi parler de ces «investisseurs» qui n’ont rien à voir avec le tourisme et qui gèrent des quatre et cinq-étoiles comme s’ils géraient des «hammams». Vendre, oui, mais pourquoi ne pas faire appel à des sociétés spécialisées et qui ont fait leurs preuves en Tunisie et au Maroc ? Dans le secteur des technologies, et malgré toutes les promesses faites par le président, nous nous enlisons avec un seul opérateur étatique… On revient au monopole de l’Etat dans un secteur qui aurait dû être le premier libéré. Quand on voit le formidable succès de la téléphonie mobile, on se met à rêver…
Rendons au travail ses lettres de noblesse !
Revenir aujourd’hui à la philosophie économique et sociale de Boumediène, c’est assurer un développement conséquent du pays qui aura le mérite de mettre en branle un vaste plan de mobilisation de toutes nos ressources physiques, financières, humaines, dans ce qui s’apparentera à un nouveau plan «Marshall». Nos jeunes attendent de travailler dans des installations algériennes pour mettre en exécution tout leur savoir. Ils en ont marre des promesses et des fausses solutions. L’un des plus grands échecs de Bouteflika aura été ces fameux magasins qui tombent en ruine aux quatre coins du pays ! Investissons notre argent dans des projets ambitieux, rendons au travail ses lettres de noblesse, arrêtons de faire du commerce la solution à tous les problèmes des jeunes, portons un coup sérieux au marché informel et apprenons à ceux qui refusent d’appliquer les lois du travail qu’un ouvrier n’est pas une marchandise et qu’il est protégé par une législation en bonne et due forme ! La nouvelle industrialisation du pays sera alors la base d’une relance réelle, palpable, qui s’appuiera essentiellement sur nos propres moyens pour répondre à nos propres besoins ! C’est la clé du succès ! Ne cherchons pas à exporter à n’importe quel prix. Notre problème actuel est l’importation et comment la réduire. Ce n’est pas quoi exporter ? Il y a encore du pétrole pour quelques années : ne le gaspillons pas dans l’achat de n’importe quoi ; ce n’importe quoi qui tue nos petites industries privées encore en vie grâce à la résistance de nos investisseurs confrontés à de multiples pressions. Aidons-les, créons de nouvelles unités pour que, chaque jour, la facture d’importation baisse… Nous exporterons plus tard, quand nous aurons maîtrisé tous nos circuits internes, quand les vendeurs de machines et d’équipements auront compris qu’il faut installer des usines ici. Et s’ils ne le font pas rapidement, l’argent public créera des centres de production de ces produits et ils se retrouveront éliminés par euxmêmes ! L’Algérie offre de grandes opportunités d’investissement aux opérateurs étrangers. Malheureusement, beaucoup parmi eux ne sont intéressés que par la vente de leurs produits ici. En l’espace d’une décennie, les sommes investies paraissent ridicules par rapport aux potentialités du pays. En dehors du pétrole, les projets «colossaux» se comptent sur les doigts d’une seule main. Encore qu’ils traînent souvent en raison des contraintes bureaucratiques !
1966, 1971 : quand les jeunes Algériens relevaient le défi !
Un lecteur écrivait jeudi dans l’espace «Pause-café», que je lui avais prêté pour un jour, que les pays développés ne voulaient pas d’une puissance économique au sud de la Méditerranée. Je crois qu’il a raison. Rappelons-nous les batailles livrées du temps de Boumediène lorsque nous avions nationalisé les mines en 1966. De jeunes Algériens avaient relevé le défi d’assurer la continuité de la production et notre fer arrivait sans encombre aux ports, avant d’aller dans les hauts fourneaux en 1970 ! Rappelons-nous la bataille des hydrocarbures quand les cadres des multinationales avaient quitté le Sahara. Des ingénieurs et des techniciens algériens, fiers de démontrer au pays et au monde qu’ils étaient capables de pomper le pétrole dans les mêmes conditions qu’auparavant, s’installèrent aux commandes ! Nos jeunes ne doivent jamais croire ceux qui leur disent que le règne de Boumediène était noir : au contraire, ils doivent s’en inspirer pour retrouver du courage, de l’espoir et cet esprit de battant qui habitait leurs prédécesseurs ! Pour peu que la vision soit corrigée, que l’argent algérien reste en Algérie, que les dirigeants réapprennent à vivre ici, que la justice sociale ne soit plus un vœu pieux, que le favoritisme, le régionalisme, le népotisme et tous les nouveaux malheurs qui frappent le peuple, disparaissent ; pour peu que l’on entende davantage les cris des damnés de la terre, que l’on répartisse mieux les richesses nationales, que l’on réduise l’écart impressionnant entre les plus riches et les pauvres, que l’on poursuive, à tous les niveaux, la lutte anti-corruption, que l’on lance une vaste opération contre le marché informel, que l’on s’ouvre au progrès et que l’on fasse taire les réactionnaires obscurantistes qui étaient les premiers à refuser la politique de Boumediène ; pour peu que l’on lance tous ces chantiers, l’Algérie retrouvera son souffle. C’est un pays qui ne sait pas vivre dans les visions étriquées : il lui faut un grand destin. C’est un grand pays au sens de l’espace. Mais aussi de l’histoire et de l’ambition légitime qui est la sienne. Le destin qui l’attend sera fabuleux. Tôt ou tard, les habitants de ce pays comprendront qu’ils dorment sur de l’or et qu’il suffit de réveiller en eux l’âme des pionniers, des créateurs et des bâtisseurs pour que la machine s’emballe à nouveau. Boumediène nous a montré un tout petit peu de ce que nous pouvons faire quand nous nous unissons ! Qui nous indiquera où se cache la grande partie du trésor ?
M. F.
Le Soir d'Algérie


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