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Des photos pas comme les autres

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Atavisme
admin"SNP1975"
6 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

1Des photos pas comme les autres Empty Des photos pas comme les autres Jeu 26 Aoû - 22:21

admin"SNP1975"

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Copyright SNP Abdel, 2010
Photo prise à Oran

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Une grande maison de style architecturale marocain qui se trouve au niveau de la frontière de Bab El Assa du côté d'Algérie.



Dernière édition par admin le Dim 29 Aoû - 0:20, édité 1 fois

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ferme coloniale appartenant à un notable sur le trajet d'Ain Temouchent - Oran

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Des fermes agricoles coloniales ou des (Haouchs en algérien) délabrées lesquelles sont habitées par des des anciens métayers (Khamassas)depuis 1962 , ces derniers ne savaient ni lire ni écrire afin de signer des documents et être bénéficiaire avec magouille d'une villa coloniale en ville.

J'en ai rencontré parmi ces gens de la campagne des anciens internés dans les camps de concentration en Algérie française.



Dernière édition par admin le Mar 31 Aoû - 19:08, édité 5 fois

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Atavisme

Atavisme

admin a écrit:

Une grande maison de style architecturale marocain qui se trouve au niveau de la frontière de Bab El Assa du côté d'Algérie.
Style marocain??...je ne savais pas qu'il y'avait un syle marocain!!
cette maison n'a aucun style....son architecture est bâtarde.
elle a un melange de style arabo-mauresque, style indien....et le toit de style chinois!!

Egomis

Egomis
Admin

Atavisme a écrit:
Style marocain??...je ne savais pas qu'il y'avait un syle marocain!!
cette maison n'a aucun style....son architecture est bâtarde.
elle a un melange de style arabo-mauresque, style indien....et le toit de style chinois!!

No comment...
Enfin si! quand même!... Des photos pas comme les autres 961366

MJB



Atavisme a écrit:
admin a écrit:

Une grande maison de style architecturale marocain qui se trouve au niveau de la frontière de Bab El Assa du côté d'Algérie.
Style marocain??...je ne savais pas qu'il y'avait un syle marocain!!
cette maison n'a aucun style....son architecture est bâtarde.
elle a un melange de style arabo-mauresque, style indien....et le toit de style chinois!!
Viens au maroc pour t'assurer et te convaincre de ce qui a été dit.

admin"SNP1975"

admin
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j'ai visité ce château qui date de l'époque ottomane en Algerie pendant la cérémonie du mariage de ma dernière soeur le mois de juillet 2010.

Cette belle demeure se trouve à l'entrée d'Oran ( El HASSI ) en provenance d'Ain Temouchent.Ses propriétaires sont d'une famille algéro-marocaine.

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moi même

moi même

admin a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

j'ai visité ce château qui date de l'époque ottomane en Algerie pendant la cérémonie du mariage de ma dernière soeur le mois de juillet 2010.

Cette belle demeure se trouve à l'entrée d'Oran ( El HASSI ) en provenance d'Ain Temouchent.Ses propriétaires sont d'une famille mixte algéro-marocaine.
Les négateurs qui ont tendance à tout critiquer,vont fournir une autre confirmation...,certainnement.
mais hélas pour eux les faits sont toujours des faits,malgrés leurs esprits négateurs.
Merci pour tes réalisations admin

admin"SNP1975"

admin
Admin

Que reste-il de l'égypte en Algérie?

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Les officiels algériens viennent d’interdire la venue d’écrivains égyptiens à Alger pour le prochain Salon du livre, preuve que la rivalité entre les deux pays est toujours aussi tenace, même si le flou commercial et diplomatique est savamment entretenu. Six mois après la guerre de Khartoum, que devient le label égyptien au pays du 1 million et demi de martyrs ?
Pendant que la JSK revenait du chaudron du Caire avec un précieux nul, étrangement non diffusé par l’ENTV nationale, les organisateurs du Salon du livre maintenaient l’interdiction d’écrivains égyptiens à Alger pour la 15e édition du Sila prévue pour la rentrée. A l’inverse, huit mois après l’appel massif au boycott des entreprises et produits égyptiens en Algérie, Djezzy a toujours 13 millions d’abonnés (algériens) et reste le premier opérateur mobile du pays, pendant que les produits égyptiens continuent d’entrer sur le marché algérien, légalement et illégalement. Que se passe-t-il ? Populisme et réalités économiques s’affrontent, injonctions politiques et diplomaties feutrées se croisent, sans que personne n’ait bien compris la méthode, et surtout le but. Après avoir parlé d’une «question de dignité», Smaïl Ameziane, commissaire du Sila, change d’argumentation devant une pétition d’intellectuels condamnant le boycott en littérature et invoque «des raisons de sécurité».
Il faudrait donc aussi interdire les écrivains américains ou juifs, qu’on ne peut théoriquement protéger contre une foule en délire qui irait au Salon du livre avec des couteaux ? Soutenu par son ministre de la Culture qui dit «ne pas s’en mêler», ce que l’on a vraiment peine à croire, cette question de boycottage de livres perd de son sens quand on note que Alaa Al Aswany, talentueux écrivain égyptien, vient juste de passer sur Canal Algérie. Ahmed Halfaoui, l’un des initiateurs de la pétition contre l’interdiction des écrivains égyptiens, sourit : «Le club Al Ahly est venu en Algérie et Al Ismayili va bientôt venir. On peut donc assurer leur sécurité mais pas celle d’écrivains ? Ce qui voudrait dire que les lecteurs algériens sont plus dangereux que les supporters de football, c’est le monde à l’envers.» C’est d’ailleurs la question centrale, pourquoi les livres et pas les autres produits ? Il n’y a aucune logique particulière, si ce n’est une logique très commerciale. Ahmed Halfaoui reprend : «En Algérie, quand il y a un séisme, on n’occupe jamais les hangars des importateurs ou on réquisitionne les locaux des trabendistes. On met les sinistrés dans des écoles après avoir renvoyé les écoliers chez eux. »
Code 622
Au début de l’année, sous la pression de la rue, l’Alliance présidentielle surfait sur le sentiment populaire en présentant un projet de loi visant à interdire les produits égyptiens en Algérie. Peine perdue, l’Assemblée reçoit l’ordre de plus haut de ne rien faire et la loi est abandonnée, comme un vulgaire ressortissant algérien au Caire, en Libye ou en Tunisie. Les services des douanes pourtant publient, peu après, une liste de 709 produits égyptiens interdits d’entrée. Aujourd’hui, la liste a été retirée du site officiel des douanes et l’Egypte dénonce la taxation abusive (55%) de plus de 1200 produits égyptiens, ce qui montre qu’il y a des produits qui entrent. En réalité, c’est la rue qui a fait son propre boycottage, évitant les produits dont le code-barre commence par le 622, code commercial égyptien. Le secrétaire général de l’Union des commerçants et artisans algériens expliquait au début de l’année que les autorités n’ont pas officiellement décidé de boycotter ou pas les produits égyptiens.
«Ce n’est pas aussi simple», explique un commerçant, «le jus Jouhayna ou Enjoy par exemple, les rasoirs jetables Bic, les articles cosmétiques, pâtes et confiseries,ont recommencé à entrer, après avoir été sanctionnés par la population.» Et il ne s’agit plus d’une histoire d’hommes puisque même les serviettes hygiéniques Always fabriquées en Egypte comme l’indique clairement l’emballage, sont importées sous le couvert d’un code-barre allemand. Légal, par l’intermédiaire d’importateurs officiels ou illégal, par le «cabas», c’est-à-dire de petits importateurs clandestins ? «Un peu de tout», explique encore le commerçant, «le marché algérien est aussi perméable qu’une femme de cabaret». En tous les cas, d’une manière très officielle, les services des douanes ont enregistré, pour le premier semestre 2010, 189 millions de dollars d’échanges commerciaux avec l’Egypte, avec une (petite) baisse de 8% par rapport à l’année précédente.
«C’est mal tombé», rappelle un importateur spécialisé dans la zone arabe, «l’année dernière, à la faveur de l’accord GZALE sur le marché arabe de libre-échange entré en vigueur le 1er janvier 2009, les entreprises égyptiennes ont inondé le marché algérien et l’Egypte était passée premier fournisseur arabe de l’Algérie avec 550,6 millions de dollars (34,4%) doublant les Tunisiens (347,5 millions de dollars), qui étaient premiers en 2008 ». Où en sommes-nous alors avec l’Egypte ? Il faut attendre les résultats de fin d’année pour le savoir, confirmer que l’Egypte est le premier fournisseur arabe de l’Algérie ou laissera la place à la Tunisie, ou encore au Maroc qui, bien que fermé à sa frontière, enregistre des ventes de plus en plus fortes.
Que reste-t-il ?
Les Egyptiens ayant vendu leur usine de ciment algérien aux Français, ils se sont remis à exporter ce précieux matériau depuis chez eux vers l’Algérie. C’est d’ailleurs dans la construction que l’Egypte est bien placée, détenant la première place en Algérie dans le chapitre construction métallique avec une part de 17,45% du total industriel pour une valeur de 105,76 millions de dollars. Bien sûr, des projets d’investissement ont quand même été annulés, comme celui du groupe égyptien El Ezz, qui voulait implanter une usine sidérurgique à Jijel pour un montant estimé à plus d’un milliard de dollars. Mais l’Egypte continue d’activer, et il y a quelques semaines seulement, Askom Precious Metals Mining, filiale du fonds d’investissement égyptien Citadelle, achetait 9% d’actifs de la première et unique mine d’or algérienne (Amesmessa) auprès des Australiens de GMA pour un montant de 3 millions de dollars.
Tout comme pour Orascom qui, après un monumental redressement fiscal de 596 millions de dollars continue de prospérer grâce à sa filiale algérienne Djezzy, qui lui fournit toujours 98% du cash annuel. Pourtant, en 2005 lors d’une cérémonie du premier opérateur de téléphonie mobile en Algérie, son président confiait espérer «qu’il n’y aura jamais un match Algérie-Egypte». Pas de chance, le match est arrivé et avec lui un déclin annoncé mais jamais arrivé. Aux dernières nouvelles, près de 10 000 Egyptiens seraient restés en Algérie après le match et les vendeurs égyptiens de tapis à Bab Ezzouar (El Djorf) sont tous revenus. Si après Khartoum, le syndicat national des agences touristiques a décidé de boycotter la destination égyptienne et annulé toutes les conventions avec les agences et complexes égyptiens, aujourd’hui, les agences de voyages (re)proposent l’Egypte.
Si l’agence Egypt Air d’Alger a été saccagée, les travaux de réfection sont bientôt terminés et la compagnie égyptienne continue d’assurer des vols entre les deux pays en partenariat avec Air Algérie. Finalement, que reste-t-il d’interdit ? Les feuilletons égyptiens et les auteurs égyptiens, que de l’art, pas de quoi fouetter un chat, même un chat égyptien. Le commerce fonctionne donc à plein régime, mais l’art est interdit par des décisions populistes ? Question subsidiaire, les Algériens sont-ils de bons boycotteurs ? On se rappelle la tentative de punir le Danemark pour ses caricatures prophétiques et de boycotter ses produits, pourtant très peu nombreux en Algérie. Aujourd’hui, le fromage danois est en ventre libre dans toutes les épiceries, et la bière danoise, Carslberg, jamais inquiétée, recommencera à couler à flots dans une dizaine de sjours. Saha 3idkoum.

Chawki Amari

EL WATAN

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oranaisfier

oranaisfier

moimeme à dit:Les négateurs qui ont tendance à tout critiquer,vont fournir une autre confirmation...,certainement.
mais hélas pour eux les faits sont toujours des faits,malgré leurs esprits négateurs.

Critiquer quoi et qui ? L'administrateur à parlait d'un château de l'époque ottomane, il a bien spécifié l'époque ottomane et non "makhzénienne" construit avec un style marocain, avec un toit chinois et une devanture américaine. Alors ?

admin"SNP1975"

admin
Admin

Cher Oranais,

J'aime en toi le style ironique épanouissant.
Mais comme même moimeme a raison.
J'ai parlé de ce château ottoman qui se trouve entre El Hassi et Coca à Oran et non de ce château qui se trouve sur le trajet qui mène à Port Say.
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j'ai visité ce château qui date de l'époque ottomane en Algerie pendant la cérémonie du mariage de ma dernière soeur le mois de juillet 2010.
Il n'a ni le style marocain, ni un un toit chinois et encore une devanture américaine. Alors ?

Ce n'est pas grave . Le fait de faire le carême est une excuse .
Je pense que tu parles de ce château

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Une grande maison de style architecturale marocain qui se trouve au niveau de la frontière de Bab El Assa du côté d'Algérie
Bien cordialement

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Dernière édition par admin le Sam 4 Sep - 15:16, édité 1 fois

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oranaisfier

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Mon cher Abdel, je confirme toujours mon message, si ce château se trouve dans un autre lieu, en quoi ca peut changer ? Faire une critique c'est la base d'un débat où sont étalées les opinions personnelles, sinon nous serons tous des béni oui oui.

Ironie oui, mais pas l'insulte !

Amitiés sincères.

moi même

moi même

oranaisfier a écrit:Mon cher Abdel, je confirme toujours mon message, si ce château se trouve dans un autre lieu, en quoi ca peut changer ? Faire une critique c'est la base d'un débat où sont étalées les opinions personnelles, sinon nous serons tous des béni oui oui.Ironie oui, mais pas l'insulte !Amitiés sincères.
Surtout lorsqu'on est génial!! et on se trompe jamais,là il faut confirmer toutes "ses" connerie,pour ne pas être des beni oui oui.Comment alors doit-on "accepter" des critiques, soit,mais...

oranaisfier

oranaisfier

Je ne me prend pas pour génial, mais comme un homme sensé. Entre nous, moimeme, je préfère dire des "conneries" (merci pour les guillemets), que tes "âneries". Aussi, je ne serais jamais un béni oui oui, pour accepter des idioties de certains ignares. Salutations

moi même

moi même

oranaisfier a écrit:Je ne me prend pas pour génial, mais comme un homme sensé. Entre nous, moimeme, je préfère dire des "conneries" (merci pour les guillemets), que tes "âneries". Aussi, je ne serais jamais un béni oui oui, pour accepter des idioties de certains ignares. Salutations
Toutes ces éloges que tu nous preserves ici,ce n'est pas génial de ta part!,non mon ami on peut même avancer que tu es "m'aaddab" ou bazzaf âad,et ça sent jusqu'ici ta qualité humaine et ta valeur morale , merci pour et ,الله ابارك

oranaisfier

oranaisfier

Au moins, tu dis que j'ai une qualité humaine, merci moimeme, et moi qui pensé que tu me détestais, que Dieu me pardonne !

moi même

moi même

oranaisfier a écrit:Au moins, tu dis que j'ai une qualité humaine, merci moimeme, et moi qui pensé que tu me détestais, que Dieu me pardonne !
cela dépend de ce que tu englobes en toi...!!?,dans ton profond intérieur.

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L’article de Boudjemâa Tirchi


L'Egypte et le SILA : Heureusement, tonton Smaïl veille !

Après quelques mois paisibles, la guerre des mots algéro-égyptienne semble se réanimer. La raison provient de cette déclaration de M. Smaïl Ameziane, commissaire du Salon international du livre d’Alger (SILA) : « Ma conscience ne me permet pas d’inviter les Egyptiens, aujourd’hui, bien que parmi eux, il y a des amis. C’est par respect pour le peuple algérien et les gens qui ont été maltraités au Caire […] ». S’agit-il d’une nouvelle campagne d’hostilités ? Voyons de plus près de quoi il en est.

Des articles de presse sont publiés condamnant la décision de M. Ameziane et une pétition fut initiée par un « groupe d’intellectuels » résidant en Amérique, en Europe ou en Algérie. Ses contradicteurs l’accusent d’être un « commissaire politique » qui censure une exposition de livres afin de satisfaire « la lie de pseudo-supporters inculte et dévoyés », sous prétexte de défendre la dignité du pays et son histoire. Or, ajoutent-ils, cette interdiction privera les intellectuels de l’apport culturel du plus grand pays producteur d’idées du monde arabe ; elle ravivera également la « guerre du football », source de la crise, alors que les équipes de l’ESS et de la JSK rencontrent leurs homologues égyptiennes.
Il est vrai que la décision de M. Ameziane est politique, puisqu’elle interdit la participation d’un pays au Salon du livre. Mais, n’est-elle pas justifiée après tant d’animosité des Egyptiens envers l’Algérie ?
Pour les contestataires, le boycott politique est réservé uniquement aux « causes nobles, tel que l’apartheid ou la Palestine ». Cependant, la défense de la dignité du pays, du drapeau et des martyrs n’est-elle pas une cause noble pour les Algériens dignes de ce nom ?
Certaines voix rétorquent qu’il faut dans ce cas là interdire le Salon aux éditeurs de France, de Tunisie et de Libye. Mais, n’est-ce pas à nos parlementaires d’initier des lois condamnant les méfaits du colonialisme (en réponse à la glorification de l’« œuvre coloniale » par les députés français) ?
Quant aux supporters blessés par les CRS, à Sfax en 2004, et à l’emprisonnement arbitraire des Algériens en Libye, n’est-ce pas à l’état qu’incombe le rôle de protéger les Algériens où qu’ils soient ?
L’absence des éditeurs égyptiens au SILA évitera de rouvrir les blessures occasionnées par l’atteinte à l’intégrité physiques des personnes et à la profanation de nos symboles les plus chers. En effet, quelle sera la réaction du supporter ou de l’étudiant lynché au Caire en voyant son agresseur souriant proposant sa marchandise sur un stand ? Pourra-t-on se maîtriser en voyant un écrivain, ayant déversé des insanités sur notre pays, en train de dédicacer joyeusement son dernier livre ?
Le mépris des classes populaires par ces « intellectuels » ne mérite pas de commentaire. Par contre, que dire de la qualité et de l’utilité des idées produites en grande quantité par l’Egypte ?
Certes, les équipes sportives des deux pays disputent des rencontres, mais celles-ci se déroulent sous l’égide des instances internationales, contrairement au SILA. Le boycott de l’Egypte exposerait notre pays à de lourdes sanctions, allant jusqu’au bannissement du mouvement sportif mondial.
M. Ameziane semble s’exprimer au nom des Algériens qui refusent que la mémoire de nos martyrs soit piétinée, notre drapeau brûlé, nos compatriotes massacrés, c’est une question de « nif », de dignité. Surtout que la cause du conflit n’est peut-être pas dans la « guerre du football », mais proviendrait des frustrations passées et du besoin maladif de suprématie qui hante nos adversaires.

L’une des raisons de cette haine dérive de notre révolution. Bien des Moyen-orientaux ont un ressentiment envers les Algériens, ces « Arabes cassés », qui ne les ont pas libérés de l’humiliation israélienne, comme ils l’ont fait pour leur pays. En retour, chacun se venge comme il peut : en nous agressant pour un match de football, en exterminant nos outardes et nos gazelles, etc.
L’autre cause découle de la mentalité de cette nation qui se qualifie de « Mère du monde » : n’est-ce pas leur divinité Râ qui fait lever le soleil tous les matins ? Dès le début, les Egyptiens ont voulu asservir la révolution algérienne, toutefois ils ont échoué grâce au CCE puis au GPRA. Obstinés, en 1962 ils réussiront à placer leur homme de confiance au sommet de l’Etat. Et ce fut le déferlement des « oustaz-cordonniers », des « frères musulmans », des films et feuilletons, des « douktours » (alors que les sages de nos zaouïas étaient ignorés, voire emprisonnés). Malgré cette suprématie, ils n’ont pas atteint l’objectif fixé par Nasser : « El Gazaïr tekfina wa tekfikoum » (l’Algérie nous suffit et vous suffira).
Cette domination durera jusqu’à l’« Opération Khartoum » : les Algériens déferlèrent sur cette ville telles des sauterelles et aussitôt la peur changea de camps. Ayant perdu sportivement le match, les Egyptiens organisèrent quand même un conseil de guerre en pleine nuit. Et ce fut encore la chasse aux Algériens en Egypte, notre drapeau sera brûlé, la mémoire de nos martyrs profanée. Il est vrai que cette déroute brouilla le plan de l’intronisation du fils à la place du père. En revanche, les autorités algériennes gardèrent leur calme, tout en considérant comme prises de guerre les entreprises ayant participé aux affrontements. Cette dynamique de redressement national durera-t-elle ou s’essoufflera ? Seul l’avenir nous le dira.
Après l’exploit d’Omdourman, voilà celui d’« Oum dounia » : dix lions du Djurdjura tinrent tête à onze pharaons dans leur antre du Cairo-stadium. Bravo ! JSK.
Pourtant, le vent de la compromission débuta dans ce milieu du football, initié par nos deux big boss.
Le premier s’est rendu avec son équipe en Egypte pour un stage de quelques jours, alors qu’en novembre dernier, sans l’intervention d’un Tunisien il aurait été lynché dans une rue du Caire.
Le second n’a pas cessé de proclamer que les rencontres entre la JSK et les équipes égyptiennes serviront pour réconcilier les deux « pays frères », comme s’il était le représentant politique de l’Algérie, ni même de la Kabylie. Qu’il se contente d’être un excellent présidant de club de football en jouant contre les égyptiens froidement (sans amour, ni haine), comme il l’a brillamment fait au Caire.
Ces deux regrettables démarches furent brandies en exemple par le « groupe d’intellectuels » pour justifier leur scandaleuse initiative. En effet, ils sont traumatisés par l’interdiction de la littérature égyptienne dans un salon, alors qu’ils furent insensibles à la détresse humaine des Algériens lynchés au pays des pharaons. Pourtant, les Egyptiens ne nous ont jamais demandé pardon, ils n’ont même pas reconnu leurs viles actions ; et Samir Zaher, qui fut destitué, est aujourd’hui réhabilite. Ils veulent revenir chez nous uniquement pour profiter de nos milliards de Dollars, tout en préservant leur « grandeur ». En revanche, qu’avons-nous à gagner avec eux pour nous précipiter sur la réconciliation ?
En conclusion, il est trop tôt pour tourner la page en cédant aux appels des compatriotes amnésiques qui semblent négliger le passé et les principes. Ces « élites » n’apportent pas leurs « sciences » pour aider notre pays qui patauge dans la médiocrité, elles nous incitent à la compromission afin de réhabiliter une autre nation. Pour comprendre quelque peu leurs actions, il est nécessaire de les classer en trois groupes afin de saisir leurs motivations.
Les « savants ». Ayant atteints les sommets de la compétence professionnelle, ces individus ont tendance à rester dans la bulle de leur milieu douillet en négligeant les besoins des classes défavorisées. Résidant à l’étranger, certains d’entre eux sont complètement déconnectés de notre réalité. Ils ont signé cette pétition peut-être pour défendre la liberté d’expression qui est importante dans leur vie.
Les « politiques ». A la pointe de tous les combats démocratiques, ils deviennent méfiants dès que la lutte n’est pas dirigée contre le Pouvoir, car ils voient partout la « main des Services ». Marqués par la répression, aujourd’hui par vengeance ils défendent les profanateurs des valeurs sacrées de la nation. Ils inspirent de la tristesse, car les voilà avec Zaher le pyromane et Amr Adib le grand « bourourou » (hibou), alors que leur place est parmi Dilem le rebelle et tous les Algériens qui marchent debout.
Les « vautours ». Ce groupe est attiré par les biens matériels : pour eux tout se vend et s’achète, y compris la dignité. Sachant que les sommes en jeu dans notre économie sont de grande importance, certaines parties évincées tentent de revenir, moyennant finance. Les vautours pourraient leur faciliter la tâche à l’aide de plusieurs artifices : peut-être que certains articles de presse carburent déjà au bakchich.
Afin de rester dans la description des acteurs, il est utile de signaler que l’auteur de ces lignes fait partie des protagonistes de la guerre médiatique. En réponse à Amr Adib, le 20 octobre fut publiée sur TSA (rubrique « Sport ») la contribution intitulée « Répliques aux Egyptiens », celle-ci sera suivie par onze autres. Dur, mais dépourvu de haine envers l’adversaire : il a juste répondu à l’appel du devoir.

C’est ce devoir qui a incité M. Méziane à ne pas inviter les Egyptiens, même si parmi eux il compte des amis, car l’intérêt collectif (respect pour le peuple algérien) prime sur l’intérêt personnel (perte d’amis ou de marchés, se faire des ennemis, etc.).
Le devoir et la dignité sont ignorés par ses adversaires qui s’en tiennent à la défense de la culture par tous les moyens, ramenant le conflit à une débile « guerre du football ». Alors qu’en cherchant un peu plus loin, on découvre que la cause provient du besoin de domination qui prend ses racines dans l’histoire. En s’obstinant à exiger la présence des Egyptiens, ils se transforment en dangereux pyromanes qui risquent de déclencher les feux de l’enfer ; les blessures étant encore béantes, la vue des agresseurs incitera certains à se faire justice, ce qui transformera le Salon du livre en champ de bataille.
Fort heureusement nous n’en sommes pas encore là, car tonton Smaïl veille. Tel un aigle royal déployant ses ailes dans le ciel, le commissaire du SILA surveille son territoire.


Matin Dz

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Salam,

On est à paris 13 éme à la station de Métro Porte d'Orléans.

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SNP Abdel ,le 30 Oct 2010

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