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Familles de disparus

5 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

1Familles de disparus  Empty Familles de disparus Dim 29 Aoû - 19:06

MJB



Lorsque les gouvernants algeriens ont voulu terroriser le terrorisme en algerie n'ont pas pensé qu'il y a un debut et une fin à leur action.
LE OU LES DEBUTS SONT TOUJOURS FACILLES COMME LA RENTREE D'UN TUNEL OU LABYRINTE, MAIS LA FIN CREERA DE GRANDS PROBLEMES POUR SORTIR DE CE TUNEL ET OU CE LABYRINTE.
Posté par Rédaction le août 26th, 2010
El Watan, 26 août 2010

Les familles de disparus ont encore une fois été empêchées d’observer leur rassemblement hebdomadaire pour revendiquer que la lumière soit faite sur le sort de leurs proches.
Le rendez-vous du mercredi, qui a été pendant des années leur seul espace d’expression, leur a été enlevé. Les familles de disparus regroupées, devant le siège du Palais du peuple à Alger (tout un symbole), ont été dispersées par les forces de l’ordre. Un énième déni et une énième agression de la libre expression. Devant la chape de plomb jetée sur le cas des disparus en Algérie, les familles tentent de trouver, ailleurs, des espaces d’expression, comme ce fut le cas hier à Paris. Suite à l’interdiction des rassemblements hebdomadaires des familles de disparus à Alger, un regroupement de solidarité avec ces familles s’est tenu, hier, non loin de l’ambassade d’Algérie à Paris.
Sous le thème «Pour la liberté de se rassembler et de revendiquer publiquement vérité et justice en Algérie», cette action de solidarité a été initiée par le Collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA), avec le soutien de nombreuses organisations humanitaires et de défense des droits de l’homme, afin de dénoncer cette obstruction à la liberté de dire et de réclamer justice.
«Chaque mercredi depuis 12 ans, à Alger, les mères et les proches de disparus se rassemblent pour demander vérité, justice et réparation pour les disparus des années 1990. Ce rassemblement hebdomadaire, devenu symbole de revendication et de résistance, a subitement été interdit le 4 août 2010», souligne un communiqué du Collectif des familles de disparus. Il est aussi spécifié que depuis cette date, «chaque semaine, les familles de disparus tentent de maintenir leur sit-in.
Nadjia Bouaricha


2Familles de disparus  Empty Re: Familles de disparus Dim 29 Aoû - 19:14

oranaisfier

oranaisfier

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3Familles de disparus  Empty Re: Familles de disparus Lun 30 Aoû - 3:15

MJB



]quote="MJB"]Lorsque les gouvernants algeriens ont voulu terroriser le terrorisme en algerie n'ont pas pensé qu'il y a un debut et une fin à leur action.
LE OU LES DEBUTS SONT TOUJOURS FACILLES COMME LA RENTREE D'UN TUNEL OU LABYRINTE, MAIS LA FIN CREERA DE GRANDS PROBLEMES POUR SORTIR DE CE TUNEL ET OU CE LABYRINTE.
Posté par Rédaction le août 26th, 2010
El Watan, 26 août 2010
[/quote]
Le but de ce sujet ne concerne pas les disparitions legales et ou illegales des personnes qui concernent presque tous les pays du monde sous ou en voie de developpement et ou dictateurs , mais la facon de traiter les problemes et solutions de reconciliations entre les peuples et leur gouvernement comme l'Instance Equité et Reconciliation I.E.R. au maroc.
Et la Reconciliation nationale en algerie.
Je sais qu'au Maroc, ce probleme fait partie du passé.
EST CE QUE, C'EST LA MEME CHOSE EN ALGERIE APRES LES CENTAINES DE MILLIERS DE MORTS ET DE DISPARUS DANS DES CONDITIONS INDETERMINEES ET INDEFINIES??????!!!!!!!!.......
Et que seul DIEU et les gouvrnants de MOURADIA le savent.

4Familles de disparus  Empty Re: Familles de disparus Lun 30 Aoû - 13:19

oranaisfier

oranaisfier

Si le problème au Maroc évoqué fait parti du passé, pourquoi celui d'Algérie ne l'est pas ? Encore plus, les familles algériennes ont été indemnisées, les familles marocaines l'ont été ?

Mais il est connu , qu'on voit plus la paille qui est dans l'œil du voisin que la poutre qui est dans le sien !

5Familles de disparus  Empty Re: Familles de disparus Lun 30 Aoû - 13:20

slaker75

slaker75

oranaisfier a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

CA T'ARRIVE DE LIRE LES DATES DE CE QUE TU POSTE ?

6Familles de disparus  Empty Re: Familles de disparus Lun 30 Aoû - 13:23

oranaisfier

oranaisfier

Exactement, c'est pour cela que le sujet parle de disparus !

7Familles de disparus  Empty Re: Familles de disparus Lun 30 Aoû - 13:28

oranaisfier

oranaisfier

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8Familles de disparus  Empty Re: Familles de disparus Lun 30 Aoû - 19:28

MJB



slaker75 a écrit:
oranaisfier a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

CA T'ARRIVE DE LIRE LES DATES DE CE QUE TU POSTE ?
LES PROBLEMES DE JANVIER 1993 AU MAROC NE SONT PAS LES PROBLEMES DU 26 AOUT 2010.
Etre en avance et ou en retard d'une fraction de seconde jusqu'à 7 ans ou 8 ans et plus n'est pas la meme chose un peu partout dans le monde, s'il y a des exceptions quelque part: ce n'est pas grave, c'est un peu normal et surtout lorsqu'on veut terroriser le terrorisme.

9Familles de disparus  Empty Re: Familles de disparus Lun 30 Aoû - 22:05

oranaisfier

oranaisfier

MJB,
Est-ce normal de vouloir oublier vos disparus? Pourtant jusqu'à maintenant, des manifestations de la société marocaine se font, mais votre makhzen fait la sourde oreille.

J'informe ta gouverne, que le pouvoir algérien a recensé et indemnisé les familles des disparus.

Regarde tout près de toi, et arrête de lorgner au loin.



10Familles de disparus  Empty Re: Familles de disparus Lun 30 Aoû - 22:22

admin"SNP1975"

admin
Admin

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Nous venons d’apprendre à l’instant de notre correspondant sur place à Alger que les familles de disparus rassemblées aujourd’hui à la Grande Poste d’Alger pour commémorer la journée mondiale consacrée aux disparitions forcées ont été tabassées par les services de répression venus en force. De nombreuses vieilles mères de disparus ont été frappées et jetées à terre et leurs vêtements déchirés. De nombreuses interpellations ont eu lieu. A l’heure où nous rédigeons cette information, la chasse aux familles de disparus se poursuit à la Grande Poste où un impressionnant dispositif répressif a été déployé.
Alger le 30 août 2010 à 10h 45

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http://www.marocainsdalgerie.net

11Familles de disparus  Empty Re: Familles de disparus Lun 30 Aoû - 23:03

oranaisfier

oranaisfier

Encore plus, le collectif des familles de disparus en Algérie (CFDA) et SOS Disparus ont décidé de saisir l’opportunité de la commémoration de la journée internationale des personnes disparues, coïncidant avec le 30 août de chaque année, pour adresser une lettre à l’Organisation des Nations Unies (ONU). Les deux associations demandent notamment « une intervention urgente » du Groupe de travail onusien sur les disparitions forcées -basé à Genève- afin que « cessent toute pression des autorités algériennes pour obliger les familles de disparus à engager les démarches pour les indemnisations sans que la vérité sur le sort des disparus ne soit établie ».

Dans leur lettre, les deux associations précisent que depuis la mise en application de la charte pour la paix et la réconciliation nationale, il y a près de cinq ans, de nombreuses familles ont été approchées par les autorités pour les amener à déclarer décédés leurs proches disparus. Ce jugement de décès constitue, selon elle, la pièce maitresse et la condition pour entamer le processus d’indemnisation. Or, écrivent les associations dans leur lettre, le certificat en question « n’est précédé d’aucune enquête effective de la part des services compétents ». Il se « contente de mentionner qu’après des recherches infructueuses, la personne demeure disparue ». Le CFDA et Sos Disparus rappellent que « la solution prônée par le gouvernement algérien n’est autre qu’une habile manœuvre visant à faire déclarer les disparus décédés par jugement et clore ainsi le dossier des disparus ».


Les auteurs de la lettre interpellent aussi de manière particulière l’ONU sur la violence avec laquelle les autorités algériennes ont décidé d’empêcher les rassemblements organisés tous les mercredis de la semaine devant le siège de la Commission nationale consultative pour la promotion des droits de l’homme (CNCPDDH), présidée par Farouk Ksentini. «…Aujourd’hui, le gouvernement algérien prétend être parvenu à régler le dossier des disparus en Algérie par l’indemnisation des familles de disparus, faisant la sourde oreille aux revendications de Vérité de ces dernières. L’ensemble des familles de disparus demande avec force l’ouverture d’enquêtes effectives sur le sort des leurs et l’établissement de la Vérité. Qu’elles aient ou non engagé la procédure d’indemnisation, les familles de disparus ressentent profondément l’absence de reconnaissance du drame qu’elles vivent et le déni de justice dont elles sont victimes », écrivent-elles.

TSA

Excellent, cela prouve une chose, les autorités veulent indemniser ce qui ne l'ont pas encore étaient.

12Familles de disparus  Empty Re: Familles de disparus Mar 31 Aoû - 3:42

MJB



admin a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Nous venons d’apprendre à l’instant de notre correspondant sur place à Alger que les familles de disparus rassemblées aujourd’hui à la Grande Poste d’Alger pour commémorer la journée mondiale consacrée aux disparitions forcées ont été tabassées par les services de répression venus en force. De nombreuses vieilles mères de disparus ont été frappées et jetées à terre et leurs vêtements déchirés. De nombreuses interpellations ont eu lieu. A l’heure où nous rédigeons cette information, la chasse aux familles de disparus se poursuit à la Grande Poste où un impressionnant dispositif répressif a été déployé.
Alger le 30 août 2010 à 10h 45
Chose qu'on ne voit plus au maroc aprés resolution de cette affaire

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Chose qu'on ne voit plus au maroc aprés resolution de cette affaire par I.E.R.
دخول الحمام مشي هو خروجو
ايساوي الدين يعلمون والدين لا يعلمون

13Familles de disparus  Empty Re: Familles de disparus Mar 31 Aoû - 12:29

oranaisfier

oranaisfier

Le parti "Initiative pour la Catalogne" (Verts) a appelé le gouvernement espagnol à rappeler son ambassadeur au Maroc pour consultation après l'intervention musclée, samedi à Layoune, contre des manifestants espagnols qui réclamaient le respect des droits de l'Homme au Sahara occidental et la fin de l'occupation marocaine de ce territoire. Dans un communiqué publié par la presse espagnole et repris par l'agence de presse sahraouie (SPS), le secrétaire général du parti, Joan Herrera, a appelé le président de l'exécutif espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, à "une attitude ferme face à l'intervention violente de la police marocaine", suggérant le rappel de l'ambassadeur espagnol au Maroc pour consultations.

État de faits que le Maroc ne veut pas faire voir. Il est connu , qu'on voit plus la paille qui est dans l'œil du voisin que la poutre qui est dans le sien !

14Familles de disparus  Empty Re: Familles de disparus Mar 31 Aoû - 14:23

boumedienne

boumedienne

admin a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Nous venons d’apprendre à l’instant de notre correspondant sur place à Alger que les familles de disparus rassemblées aujourd’hui à la Grande Poste d’Alger pour commémorer la journée mondiale consacrée aux disparitions forcées ont été tabassées par les services de répression venus en force. De nombreuses vieilles mères de disparus ont été frappées et jetées à terre et leurs vêtements déchirés. De nombreuses interpellations ont eu lieu. A l’heure où nous rédigeons cette information, la chasse aux familles de disparus se poursuit à la Grande Poste où un impressionnant dispositif répressif a été déployé.
Alger le 30 août 2010 à 10h 45

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moi je soutient ces familles ,car elles sont le droit de savoir ou sont enterrer leur enfants...

15Familles de disparus  Empty Re: Familles de disparus Mar 31 Aoû - 19:45

oranaisfier

oranaisfier

Je te rappelle Boumedienne, que la plupart des "disparus", sont ceux qui ont rejoins les groupes terroristes, dont certains ont été abattus par les forces de sécurité, soit tués par leurs propres groupes et certains sont encore "opérationnels".

16Familles de disparus  Empty Re: Familles de disparus Mar 31 Aoû - 21:43

MJB



boumedienne a écrit:
admin a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Nous venons d’apprendre à l’instant de notre correspondant sur place à Alger que les familles de disparus rassemblées aujourd’hui à la Grande Poste d’Alger pour commémorer la journée mondiale consacrée aux disparitions forcées ont été tabassées par les services de répression venus en force. De nombreuses vieilles mères de disparus ont été frappées et jetées à terre et leurs vêtements déchirés. De nombreuses interpellations ont eu lieu. A l’heure où nous rédigeons cette information, la chasse aux familles de disparus se poursuit à la Grande Poste où un impressionnant dispositif répressif a été déployé.
Alger le 30 août 2010 à 10h 45

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moi je soutient ces familles ,car elles sont le droit de savoir ou sont enterrer leur enfants...

Les associations des familles de personnes disparues en appellent à une "intervention urgente" de l'ONU

AP le 31 Août 2010

Alger - Le Collectif des familles des disparus en Algérie (CFDA) et SOS Disparus, deux associations qui luttent pour connaître la vérité sur le sort des personnes enlevées selon elles par les services de sécurité algériens dans les années 1990 dans le cadre de la lutte antiterroriste, en ont appelé lundi à une "intervention urgente" de l'ONU pour les protéger contre le harcèlement dont elles disent faire l'objet de la part des autorités algériennes.

"Nous demandons une intervention urgente du Groupe de travail onusien sur les disparitions forcées afin que cessent toutes pressions des autorités algériennes pour obliger les familles des disparus à engager les démarches pour les indemnisations sans que la Vérité sur le sort des disparus ne soit établie", souligne un communiqué mis en ligne à l'occasion de la Journée internationale des personnes disparues.

Depuis plus de dix ans, les familles des disparus organisent tous les mercredis un rassemblement devant le siège de la commission nationale consultative de protection et de promotion des droits de l'homme (proche du pouvoir) pour réclamer "justice et vérité" en brandissant les portraits de leurs parents disparus.

Mais depuis la mi-août, ces rassemblements ne sont plus tolérés et à deux reprises la police anti-émeutes est intervenue pour disperser les personnes présentes alors que les militants des organisations des droits de l'Homme qui les soutiennent sont interpellés avant d'être relâchés.

"Aujourd'hui, le gouvernement algérien prétend être parvenu à régler le dossier des disparus en Algérie par l'indemnisation des familles de disparus, faisant la sourde oreille aux revendications de Vérité de ces dernières", écrivent le CFDA et SOS disparus. "L'ensemble des familles de disparus demande avec force l'ouverture d'enquêtes effectives sur le sort des leurs et l'établissement de la vérité".

Les organisations internationales des droits de l'homme telles que la FIDH et Human Rights Watch épinglent régulièrement dans leurs rapports l'Algérie au sujet du combat des familles des disparus.

17Familles de disparus  Empty Re: Familles de disparus Mer 1 Sep - 0:02

admin"SNP1975"

admin
Admin

Alger: Rassemblement de familles des disparus
par Ghania Oukazi
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«Si l'Etat était véritablement un Etat de droit, il aurait célébré lui-même cette journée», a lancé la mère d'un jeune garçon disparu en 1996 alors qu'il n'avait que seize ans.

Hier, 30 août, le monde célébrait la Journée internationale des droits de l'Homme. Les familles des disparus ont pensé que c'était là une occasion à ne pas rater pour réclamer encore et toujours «Vérité et Justice» sur le sort de leurs proches. Le mot d'ordre a été donné particulièrement par le bouche-à-oreille. Un regroupement de ces familles devait ainsi avoir lieu du côté de la Grande Poste, en plein cœur de la capitale. Il y va sans dire que la place et tous les alentours pullulaient d'hommes en tenue bleue et d'autres en civil. Commissaires, officiers de police et membres des brigades d'intervention avaient encerclé les lieux. Leurs véhicules occupaient aussi les abords des rues avoisinantes.

Hommes et femmes proches des disparus forcés ont répondu à l'appel. Mais dès leur arrivée, ils ont été confrontés à des escarmouches avec les agents de l'ordre. Deux jeunes filles, dont les frères sont comptés comme disparus, nous a-t-on dit, ont été embarquées et dirigées vers le commissariat. Jusqu'à 12 h, elles étaient toujours au «Cavaignac».

Hassan Ferhati, membre de SOS Familles des disparu (e)s, avait lui perdu connaissance dès le début du sit-in. Diabétique et souffrant de problèmes cardiaques, il ne pouvait avoir la force pour supporter d'être debout sous le soleil et sous les yeux menaçants des policiers.

«On les a embarquées parce qu'elles étaient en train de filmer les policiers avec leur portable. Pour nous, dès qu'on voit quelqu'un en train de filmer la police ou des lieux sensibles, on l'embarque automatiquement au poste pour qu'il décline son identité et signe un PV,» nous a expliqué un officier. Il promettra que les jeunes filles allaient être relâchées «dans peu de temps».

Deux commissaires étaient présents sur les lieux mais ils ont choisi de se faire discrets en se mettant sous un arbre. La chaleur les y avait contraints peut-être plus qu'autre chose.

«Pourquoi vous nous empêchez de tenir notre rassemblement ? Nous, on ne vous empêche ni de parler, ni de bouger, ni de faire votre travail. Laissez-nous alors nous rassembler, on n'a jamais fait de mal à personne», avait rétorqué une vieille femme à un policier qui lui demandait de partir. «Pensez-vous qu'on puisse débarquer à 2 h du matin et prendre un vieux de 82 ans pour que sa famille ne puisse plus le revoir à ce jour ?», a interrogé une autre avec la gorge serrée.

Bien que plus sensibles que les hommes, les femmes ont mieux tenu hier. Elles sont restées bien plus longtemps que les hommes sur les lieux du rassemblement. Elles ont toutes une histoire à raconter. La même qu'elles racontent depuis plus de 12 ans, pour combattre l'oubli et réclamer justice. Elles se rappellent au détail près de la manière avec laquelle leurs proches ont été forcés à disparaître. Le temps n'a pas altéré leur mémoire. «Pourquoi ces disparitions forcées ? On aurait voulu qu'ils les emmènent et leur fassent des procès, on aurait accepté de leur ramener le couffin quel que soit le nombre d'années de prison. Mais vivre sans savoir où ils ont été amenés, c'est l'horreur pour nous ! Où est l'Etat de droit que les officiels se targuent d'avoir édifié ?».

La maman de ce jeune garçon de 16 ans, pris de force de chez lui en 1996, parlera longtemps et tentera de décrire la douleur qui la ronge depuis plus de 14 ans. «Je voudrais juste une tombe pour mon fils,» réclame une autre dont l'enfant de 24 ans a été enlevé, avait-elle dit, par des amis de son mari. «Mon mari est décédé de chagrin, il attendait toujours d'avoir des nouvelles de notre fils, mais en vain,» affirme-t-elle.

«Au ministère de l'Intérieur, on nous a dit qu'aucune instruction n'a été donnée par les responsables pour empêcher la tenue des rassemblements des familles des disparus, encore moins pour les réprimer violemment», avions-nous dit hier à un policier. «Daâoua rahi mkhalta (la situation est confuse)», nous a-t-il répondu avec un sourire discret. La même question a été posée à un officier de police. Il se contentera lui aussi de sourire. Sans aucun commentaire.

A la vue de l'appareil photo de notre collègue, un agent de l'intervention lui demande de montrer sa carte professionnelle. «Vous pouvez travailler, c'est juste pour savoir de quel journal vous êtes», a dit le policier au photographe. «Ca fait dix ans que vous prenez des photos, les mêmes photos, et vous voulez en prendre aujourd'hui aussi ?», interroge un officier de police. «Prenez une photo, une seule, mais sans les policiers,» finira-t-il par dire à notre photographe. «Ordre nous est donné pour disperser le sit-in, alors rentrez chez vous s'il vous plaît,» n'arrêtait pas de dire un autre policier aux femmes déterminées à rester encore.

«On ne partira pas d'ici jusqu'à ce que vous libériez les deux jeunes filles», lui rétorque une des femmes. Les policiers finiront par avoir gain de cause. Les femmes ont quitté les lieux encore une fois avec le cœur désespéré et la gorge serrée. Les voitures de police banalisées, des Golf noires en général, démarrent au fur et à mesure que les manifestantes se dispersent.

La présidente de SOS Familles des disparus fera passer «le mot» d'un prochain rassemblement. «On se rassemblera mercredi comme d'habitude devant le siège de la commission de Ksentini, mais on y sera aussi dimanche prochain pour marquer Leilet El-Kadr», a-t-elle indiqué. «Peut-être que les cœurs des officiels s'attendriront quelque peu sur notre cause. Que Dieu leur ouvre les yeux sur ce qui se passe comme hogra et déni de vérité et de justice dans notre pays !», priera une maman.

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Dernière édition par admin le Mer 1 Sep - 2:53, édité 1 fois

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18Familles de disparus  Empty Re: Familles de disparus Mer 1 Sep - 0:03

admin"SNP1975"

admin
Admin

Alger: Rassemblement de familles des disparus

par Ghania Oukazi
«Si l'Etat était véritablement un Etat de droit, il aurait célébré lui-même cette journée», a lancé la mère d'un jeune garçon disparu en 1996 alors qu'il n'avait que seize ans.

Hier, 30 août, le monde célébrait la Journée internationale des droits de l'Homme. Les familles des disparus ont pensé que c'était là une occasion à ne pas rater pour réclamer encore et toujours «Vérité et Justice» sur le sort de leurs proches. Le mot d'ordre a été donné particulièrement par le bouche-à-oreille. Un regroupement de ces familles devait ainsi avoir lieu du côté de la Grande Poste, en plein cœur de la capitale. Il y va sans dire que la place et tous les alentours pullulaient d'hommes en tenue bleue et d'autres en civil. Commissaires, officiers de police et membres des brigades d'intervention avaient encerclé les lieux. Leurs véhicules occupaient aussi les abords des rues avoisinantes.

Hommes et femmes proches des disparus forcés ont répondu à l'appel. Mais dès leur arrivée, ils ont été confrontés à des escarmouches avec les agents de l'ordre. Deux jeunes filles, dont les frères sont comptés comme disparus, nous a-t-on dit, ont été embarquées et dirigées vers le commissariat. Jusqu'à 12 h, elles étaient toujours au «Cavaignac».

Hassan Ferhati, membre de SOS Familles des disparu (e)s, avait lui perdu connaissance dès le début du sit-in. Diabétique et souffrant de problèmes cardiaques, il ne pouvait avoir la force pour supporter d'être debout sous le soleil et sous les yeux menaçants des policiers.

«On les a embarquées parce qu'elles étaient en train de filmer les policiers avec leur portable. Pour nous, dès qu'on voit quelqu'un en train de filmer la police ou des lieux sensibles, on l'embarque automatiquement au poste pour qu'il décline son identité et signe un PV,» nous a expliqué un officier. Il promettra que les jeunes filles allaient être relâchées «dans peu de temps».

Deux commissaires étaient présents sur les lieux mais ils ont choisi de se faire discrets en se mettant sous un arbre. La chaleur les y avait contraints peut-être plus qu'autre chose.

«Pourquoi vous nous empêchez de tenir notre rassemblement ? Nous, on ne vous empêche ni de parler, ni de bouger, ni de faire votre travail. Laissez-nous alors nous rassembler, on n'a jamais fait de mal à personne», avait rétorqué une vieille femme à un policier qui lui demandait de partir. «Pensez-vous qu'on puisse débarquer à 2 h du matin et prendre un vieux de 82 ans pour que sa famille ne puisse plus le revoir à ce jour ?», a interrogé une autre avec la gorge serrée.

Bien que plus sensibles que les hommes, les femmes ont mieux tenu hier. Elles sont restées bien plus longtemps que les hommes sur les lieux du rassemblement. Elles ont toutes une histoire à raconter. La même qu'elles racontent depuis plus de 12 ans, pour combattre l'oubli et réclamer justice. Elles se rappellent au détail près de la manière avec laquelle leurs proches ont été forcés à disparaître. Le temps n'a pas altéré leur mémoire. «Pourquoi ces disparitions forcées ? On aurait voulu qu'ils les emmènent et leur fassent des procès, on aurait accepté de leur ramener le couffin quel que soit le nombre d'années de prison. Mais vivre sans savoir où ils ont été amenés, c'est l'horreur pour nous ! Où est l'Etat de droit que les officiels se targuent d'avoir édifié ?».

La maman de ce jeune garçon de 16 ans, pris de force de chez lui en 1996, parlera longtemps et tentera de décrire la douleur qui la ronge depuis plus de 14 ans. «Je voudrais juste une tombe pour mon fils,» réclame une autre dont l'enfant de 24 ans a été enlevé, avait-elle dit, par des amis de son mari. «Mon mari est décédé de chagrin, il attendait toujours d'avoir des nouvelles de notre fils, mais en vain,» affirme-t-elle.

«Au ministère de l'Intérieur, on nous a dit qu'aucune instruction n'a été donnée par les responsables pour empêcher la tenue des rassemblements des familles des disparus, encore moins pour les réprimer violemment», avions-nous dit hier à un policier. «Daâoua rahi mkhalta (la situation est confuse)», nous a-t-il répondu avec un sourire discret. La même question a été posée à un officier de police. Il se contentera lui aussi de sourire. Sans aucun commentaire.

A la vue de l'appareil photo de notre collègue, un agent de l'intervention lui demande de montrer sa carte professionnelle. «Vous pouvez travailler, c'est juste pour savoir de quel journal vous êtes», a dit le policier au photographe. «Ca fait dix ans que vous prenez des photos, les mêmes photos, et vous voulez en prendre aujourd'hui aussi ?», interroge un officier de police. «Prenez une photo, une seule, mais sans les policiers,» finira-t-il par dire à notre photographe. «Ordre nous est donné pour disperser le sit-in, alors rentrez chez vous s'il vous plaît,» n'arrêtait pas de dire un autre policier aux femmes déterminées à rester encore.

«On ne partira pas d'ici jusqu'à ce que vous libériez les deux jeunes filles», lui rétorque une des femmes. Les policiers finiront par avoir gain de cause. Les femmes ont quitté les lieux encore une fois avec le cœur désespéré et la gorge serrée. Les voitures de police banalisées, des Golf noires en général, démarrent au fur et à mesure que les manifestantes se dispersent.

La présidente de SOS Familles des disparus fera passer «le mot» d'un prochain rassemblement. «On se rassemblera mercredi comme d'habitude devant le siège de la commission de Ksentini, mais on y sera aussi dimanche prochain pour marquer Leilet El-Kadr», a-t-elle indiqué. «Peut-être que les cœurs des officiels s'attendriront quelque peu sur notre cause. Que Dieu leur ouvre les yeux sur ce qui se passe comme hogra et déni de vérité et de justice dans notre pays !», priera une maman

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19Familles de disparus  Empty Re: Familles de disparus Mer 1 Sep - 16:32

boumedienne

boumedienne

oranaisfier a écrit:Je te rappelle Boumedienne, que la plupart des "disparus", sont ceux qui ont rejoins les groupes terroristes, dont certains ont été abattus par les forces de sécurité, soit tués par leurs propres groupes et certains sont encore "opérationnels".



c'est faux de dire cela!!!!certain sont disparus car soit un de leur menbres etait au maquis ou simplement denoncer par les patriotes.(vengeance personnelle)..dans ma ville tout le monde connais cela(et meme les auteurs)daira de ksar el boukharie....je ne dit pas que tout ceux qui ont disparus etait innocent ,mais certain l'etait cela c'est sur...j'espere de tout coeur que ces femmes seront un jours ou se trouve leur enfants...UNE MERE RESTE UNE MERE..ces enfant c'est sa vie..

20Familles de disparus  Empty Re: Familles de disparus Mer 1 Sep - 16:45

admin"SNP1975"

admin
Admin

Je ne voulais pas intervenir sur ce sujet douloureux . Il est encore tôt pour évoquer ce drame. Les mères algériennes n'ont pas encore fait le deuil de leur progéniture qui n'a pas donnée signe de vie.Rassure toi Boumédiéne que l'histoire jugera un jour ces tortionnaires qui se sont comportés envers leur peuple comme l’armée du Tsahal à l'égard des palestiniens .
Je n'oublierai jamais l'image de mes amis universitaires qui ont été menottés ,et embarquer dans des avions militaires à l'aéroport deTafraoui à Oran pour être internés dans le sud algérien à tort.
Allah yarham echouhad wa El Moukhtefine.

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