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DE RETOUR DE OMRA, DES PÈLERINS TÉMOIGNENT ( L’enfer à Djeddah )

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admin"SNP1975"

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DE RETOUR DE OMRA, DES PÈLERINS TÉMOIGNENT
L’enfer à Djeddah



Malmenés, épuisés, déprimés, abandonnés et en colère, les premiers pèlerins qui sont rentrés hier à Alger après plusieurs jours de galère. Ils accusent Air Algérie, les agences de voyage et les autorités algériennes de les avoir délaissés.

Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) - Aéroport international Houari-Boumediène. Il est 13h30. Le premier vol provenant de Djeddah atterrit. Les voyageurs tentent de retrouver leurs bagages dans l’immense hall. Mission impossible. Originaire de Laghouat, une dame d’une quarantaine d’années refuse de révéler son identité ou d’être prise en photo, comme de nombreux pèlerins. «La responsabilité de notre calvaire est partagée entre l’Arabie saoudite et l’Algérie, des pays tiers-mondistes et qui le resteront !» s’emporte-telle, criant sa colère. Elle est partie avec sa mère âgée de 65 ans et ses trois sœurs, le pèlerinage fut un véritable cauchemar.
«A l’aéroport de Djeddah, les vols ne sont pas affichés correctement, on n’avait accès à aucune information. Il nous a fallu une journée entière pour enregistrer nos bagages ; imaginez le calvaire ! Il n’y avait pas de chariots car les portiers de l’aéroport les récupéraient pour les louer à 50 riyals saoudiens ! Certains pèlerins ont utilisé des sacs poubelles comme porte-bagages car il n’y avait plus de chariots ! C’est honteux ! Du business tout court ! Des tentes ont été mises à la disposition des voyageurs, mais on y suffoquait de chaleur ! L’aéroport de Djeddah est un poulailler.»
La jeune femme devait rentrer avec sa famille le 18 septembre à 2h25 ; elle n’est arrivée qu’hier à 13h. «Le jour J, nous nous sommes rendus à l’aéroport, nos billets en poche. Sur place, on nous a expliqué que la compagnie algérienne n’avait pas d’avion et qu’il fallait attendre.» Ayant du mal à contenir son émotion, elle poursuit difficilement : «Air Algérie ne prend jamais en charge ses clients. Nous étions livrés à nous-mêmes. Quant aux agences de voyages, elles n’ont aucun scrupule et font aussi du business. Nous avons payé 180 000 DA pour être mal traités !» Le pèlerin a dû insister auprès de la délégation algérienne pour trouver un hébergement, peu décent, partager des toilettes et faire la queue jusqu’à 3h du matin pour prendre sa douche. «Nos pèlerins ont passé des nuits dehors, sans nourriture et sans argent.
Nous avons passé cinq nuits blanches, une à La Mecque dans la rue, deux à Médine et deux autres à Djeddah. On ne pouvait pas fermer l’œil, il fallait s’informer sans cesse, surveiller la disponibilité des vols. Personne n’est venu s’enquérir de notre situation ! C’est fou !» Même le vol qu’elle a pris pour rentrer à Alger a failli être annulé. «Dans l’avion, 7 personnes qui avaient leurs billets ne trouvaient plus leurs places, elles avaient été détournées. Elles ont refusé de quitter l’avion et rester à Djeddah. Le chef d’escale d’Air Algérie a alors décidé d’annuler le vol. Devant cette pression, deux volontaires ont préféré céder leur place. Je n’ai jamais cru que cela était possible !» Elle s’arrête un peu, fatiguée, tente encore de se calmer, mais éclate en sanglots. «L’affaire de l’adolescente violée nous a inquiétés. Nous avons eu peur de l’insécurité et du manque de vols.
On s’est sentis seuls, c’était dur à supporter !» Plusieurs pèlerins rapportent la même version des faits. Des places ont été détournées, aucun affichage sur les tableaux de l’aéroport, aucune prise en charge. Les délégués touristiques des agences de voyages étaient absents et les responsables d’Air Algérie défaillants… Un homme âgé de près de 100 ans, le vieil Ali, est affaissé sur un chariot, son fils s’occupe de chercher les bagages dans le hall. Ses yeux bleus sont fatigués, il a du mal à parler, à respirer. «Tout s’est bien passé pour les autres pays, il n’y a qu’à nous que cela arrive ! Ce n’est pas possible ! Mon père en a souffert. Nous sommes considérés comme des chiens par nos propres compatriotes», dit-il. Ils ont été abandonnés à leur sort sous le froid, sans nourriture, sans argent, délaissés… «Notre compagnie nationale m’a déçu ! Pourquoi ce genre de chose nous arrive-t-il encore ? Aucune organisation, c’est l’anarchie totale ! C’est terrible ! Je n’ai plus envie de repartir», s’écrie Mohamed, 62 ans.
I. B.

Dans un communiqué, Air Algérie informe que ces retards sont dus au dysfonctionnement des équipements des aérogares de Djeddah et de Médine, de la saturation des salles d’embarquement et de la congestion des parkings-avions, qui ont touché toutes les compagnies aériennes opérant sur ces plates-formes aéroportuaires.

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admin"SNP1975"

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Il est temps que l'Algérie opte pour la méthode Open Sky.Pour information le PDG d'Air Algérie est Bouabdellah ou Belhadj originaire de Berkane.
Ils a un autre frère de nationalité marocaine à Oujda ce dernier est un chef de parti chérifien..



Dernière édition par admin le Mer 22 Sep - 14:15, édité 1 fois

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Air Algérie, un pavillon en novembre
par Driss Oulis


Jamais, depuis 1962, la compagnie nationale aérienne Air Algérie n'a été aussi près d'une inscription sur une liste noire. La Communauté européenne fait peser sur elle cette menace au même titre que d'autres compagnies non occidentales. C'est le branle-bas dans la compagnie pour éviter un retard qui risque d'être fatal. L'échéance est pour novembre

La Commission européenne surveille constamment les transporteurs aériens qui exercent sur son sol et son espace aérien. Elle fait en sorte qu'ils respectent une réglementation, des normes et des protocoles de transport et de sécurité. Ses services, notamment les directions de l'aviation civile des pays de l'Union européenne (l'UE), ont régulièrement inspecté les avions exploités par Air Algérie dans l'UE, et cela depuis janvier 2009. En fait, les contrôles sont quotidiens sur tous les aéroports européens par lesquels transitent les avions civils algériens. C'est l'usage pour tous les avions, sans exception. Mais depuis janvier 2009, on s'est spécialement intéressé aux aéronefs de la compagnie nationale. Les contrôleurs européens – tatillons - ont trouvé à redire sur l'état des avions d'Air Algérie. La compagnie nationale a désormais un retard à ne pas faire, celui de se conformer, à la date du 5 novembre prochain, aux règlementations en vigueur en Europe en matière de sécurité. Les autorités européennes ont constaté des «manquements à la sécurité du transport de marchandises, de la navigabilité et de l'exploitation des appareils, et des licences du personnel navigant». Sur ce dernier point, des pilotes déplorent que du personnel navigant ne se recycle pas régulièrement. La compagnie nationale qui aurait beaucoup à perdre en cas d'inscription sur une liste noire, a-t-elle le moyen d'éviter de rater le rendez-vous ? Alors que certains au sein de la compagnie s'en inquiètent, les services concernés au ministère des Transports et Air Algérie s'attellent à éradiquer ces «manquements». Il s'agit bien d'éviter une entrée désastreuse dans la blacklist européenne aux côtés des petites compagnies transport aérien du Bénin, du Congo ou du Gabon.

Des problèmes «classiques» et le Credoc

Sous le sceau de l'anonymat, des cadres d'Air Algérie soulignent que le potentiel humain existe mais que les problèmes demeureront si le management ne suit pas et ne s'inscrit pas dans les normes universelles. En clair, si un effort extraordinaire peut permettre de ne pas rater le rendez-vous-ultimatum fixé par les Européens, une absence de changement dans le mode de gestion continuera de fragiliser la compagnie nationale. Outre ces aspects «classiques», les ennuis d'Air Algérie sont effectivement liés aux difficultés générées par l'imposition du crédit documentaire comme uniquement moyen de paiement des importations. Une option que vient d'ailleurs de réaffirmer avec vigueur le ministre des Finances, Karim Djoudi, dans une intervention à la chaîne III. La latitude laissée aux opérateurs de recourir au transfert libre pour l'équivalent de 20.000 euros par an a été considérée comme sans grand impact par de nombreux opérateurs. Pour Air Algérie, cela relève tout simplement de l'anecdotique. Les services de la maintenance, ceux qui sont en première ligne pour ne pas rater le rendez-vous du cinq novembre, en subissent les effets. La lourdeur de la procédure est handicapante pour une entreprise tenue par des exigences élevées de sécurité et qui cherche à se libérer de l'image de la compagnie où arriver à l'heure est le scoop. Le PDG de la compagnie, Wahid Bouabdellah a «osé» critiquer cette disposition à laquelle le gouvernement manifeste son attachement. Les cadres de la compagnie partagent totalement le point de vue du PDG sur cette question.

Réciprocité

«Le précédent Pdg avait institué un système de crédit annuel auprès de Boeing qui permettait d'avoir la pièce détachée à tout moment. Son successeur l'a supprimé, puis est arrivé le Crédit documentaire. Maintenant, on attend de réceptionner un nouveau Boeing et on sait qu'il va servir en partie à dépanner des avions actuellement à l'arrêt faute de pièces détachées», indique un navigant sur les appareils de Seattle. Les mises en garde de la Commission européenne sont prises très au sérieux par les pilotes que nous avons rencontrés. Les autorités algériennes concernées n'en pensent pas moins. Tout devrait rentrer dans l'ordre dans les toutes prochaines semaines, a-t-on appris contrairement à ce que nous ont dit certains navigants qui émettent des doutes. Certains considèrent que la démarche européenne est une sorte de «déclaration de guerre» à la compagnie aérienne nationale. Ils estiment que la parade est un contrôle strict de tous les aéronefs de transport étrangers qui se posent sur le sol algérien. Cela reviendrait simplement à appliquer la réciprocité. Les Européens n'y verraient pas d'objection, pour peu que cela se fasse dans le respect des normes et protocoles de l'IATA, l'organisation internationale de l'aviation civile.

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Le Low Cost envahit le ciel marocain et contraint la RAM à s'adapter
par Boualem Alami

Le ciel marocain est désormais aux mains des compagnies aériennes low cost, qui desservent les grandes capitales européennes vers les villes touristiques du Royaume. Paris-Marrakech, ou Frankfurt-Casablanca sont des destinations qui boostent le chiffre d'affaires des compagnies aériennes européennes à bas coût, à un moment où le transport aérien international arrive difficilement à sortir de la crise. Suffisant pour menacer l'activité de la compagnie nationale, la RAM.

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Avec l'expansion du secteur touristique et l'offre de plus en plus importante en termes d'infrastructures hôtelières, le Maroc est devenu l'une des principales destinations des touristes européens. Les vols low-cost ont augmenté prodigieusement, au point de menacer sérieusement l'activité des compagnies régulières dans le ciel marocain. Le nombre de compagnies aériennes desservant le Maroc est passé de 22 en 2004 à 44 compagnies en 2010. Parmi ces compagnies, il y a 18 low cost, qui détiennent 35% des vols sur ou à partir du Maroc. Le ciel marocain est en réalité envahi par les low cost. Les fréquences hebdomadaires durant l'été 2010 assurées par ces compagnies à bas prix se sont établies en hausse de 425 rotations contre 273 pour l'été 2009, soit une croissance nette de 55%. Globalement, le marché local des transports aériens est détenu, low cost et compagnies régulières ou nationales, par six compagnies : Royal Air Maroc, Air France, et les low cost Ryanair, Easy jet, Air Arabia et Jet4you, qui réalisent à elles seules 943 des 1 200 fréquences hebdomadaires, soit 78% du total. D'autres compagnies desservent le Maroc, mais ont un caractère saisonnier, et travaillent avec des tours opérateurs européens desservant la plupart du temps les villes touristiques comme Marrakech, Agadir, Fès, Nador, Oujda ou Ouarzazate.

Des soucis pour la RAM

Depuis la libéralisation du ciel marocain en 2004, en vertu de l'accord d'association avec l'Union européenne sur le volet des services et l'accord Open Sky signé en 2006, l'ensemble des vols vers et depuis le Maroc a augmenté de 135%, selon le ministère du Transport et de l'Equipement. Pour l'été 2010, le nombre de vols hebdomadaires vers -ou en provenance- des villes marocaines a atteint 527, soit 44% du total de l'été 2010, en augmentation de 10% par rapport à la saison d'été 2009. Et, bien sûr, les compagnies low cost grenouillent cette croissance des vols aériens vers le Maroc, puisqu'elles assurent actuellement 298 vols par semaine, soit 57% des dessertes qui arrivent sur ces aéroports. Une telle situation découle directement de l'accord Open Sky signé par le Maroc avec l'Union européenne, qui a permis aux compagnies low cost de s'installer confortablement sur ce segment du marché des transports aériens au Maroc. La RAM est secouée par cette concurrence des bas coûts sur ses segments les plus porteurs. Combinés aux effets de la crise économique mondiale et le ralentissement de l'activité des compagnies aériennes, cette concurrence féroce des low cost a fait plonger le chiffre d'affaires de la RAM en 2009. Avec 5,9 millions de personnes transportées, la RAM a enregistré un déficit de 850 millions de dirhams, en recul de 3,4% par rapport à 2008. Suffisant pour nourrir quelques soucis pour la RAM, qui s'est délestée en douceur d'Air Sénégal pour ne pas alourdir ses pertes financières. La RAM se met à son tour au low cost. Elle compte se redéployer dorénavant sur le terrain des voyages à bas prix avec sa nouvelle filiale, RAM Express, qui dessert le réseau domestique, et les villes les plus visitées par les touristes étrangers ou les nationaux.


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