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Quand la Presse Algérienne s'attaque au Pt BENALI et à sa Famille

2 participants

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IDRISSIDE

IDRISSIDE

WikiLeaks / Tunisie : Ben Ali est entouré d'une «quasi-mafia»
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[size=7][size=9]L'entourage familial du Président tunisien Zine El-Abidine Ben Ali est une «quasi-mafia» et le régime tunisien «n'accepte ni critique ni conseil», affirment des télégrammes confidentiels américains obtenus par WikiLeaks et révélés, hier soir, mardi, par le quotidien Le Monde. Dans ce câble daté de juin 2008, sous le titre «Ce qui est à vous est à moi», l'ambassade cite plus d'une dizaine d'exemples des abus de l'entourage familial du chef de l'Etat. Par exemple, écrit-il, l'épouse du Président se voit accorder gratuitement par l'Etat un terrain, qui sera viabilisé tout aussi gratuitement, pour construire un établissement scolaire privé, revendu depuis. A l'été 2009, un autre mémo, tout en saluant la robuste croissance économique (5% en moyenne) et le statut avancé de la femme, relève que «le Président Ben Ali prend de l'âge», que «son régime est sclérosé» et qu’«il n'y a pas de successeur avéré». «L'extrémisme reste une menace. Confronté à ces problèmes, le gouvernement n'accepte ni critique ni conseil, qu'il vienne de l'intérieur ou de l'extérieur. A l'inverse, il ne cherche qu'à imposer un contrôle plus strict, souvent en s'appuyant sur la police», ajoute ce télégramme. Pour les diplomates, affirme encore l'ambassade américaine en Tunisie, travailler dans ce pays est devenu très difficile. Les contrôles, «mis en place par le ministre des Affaires étrangères», les contraignent à avoir une permission écrite avant tout contact avec un officiel. Une demande de réunion doit être accompagnée d'une note diplomatique. «Beaucoup restent sans réponse», précise-t-elle.[/size][/size]

D'après le Journal Algérien "Info Soir" du 08/12/2010

IDRISSIDE

IDRISSIDE

La fausse neutralité de Ben Ali [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

le 09.12.10 | 03h00 [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Et un autre pavé dans la mare jeté par
WikiLeaks !


Le président tunisien, Zine El Abidine Ben Ali, accuse les Algériens d’être «responsables de l’actuelle impasse» dans laquelle se trouve le dossier du Sahara occidental. Le président a fait ces confidences au sous-secrétaire d’Etat américain, David Welch, à l’aune d’une rencontre à Tunis entre les deux hommes, en date du 28 février 2008.
Jugement amplement partagé par M. Welch, qui estime d’ailleurs que ce contentieux bloquait tout progrès dans la région du Maghreb. Le diplomate américain rétorque même que les Algériens «se doivent d’accepter l’idée qu’il n’y aura jamais d’Etat indépendant au Sahara occidental». M. Ben Ali finit par répondre que le problème est complexe et que sa résolution prendrait plusieurs années. «Le dossier ne pourra pas être réglé par le biais du Conseil de sécurité de l’ONU», a ajouté le président tunisien. Pourtant, ce ne sont pas les propositions de médiation qui ont manqué. Le dirigeant affirme ainsi à son invité américain qu’il a tenté de convoquer une «réunion maghrébine» à Tunis, afin de mettre à plat les antagonismes. Tandis que le Maroc et la Libye avaient affiché leur volonté d’y participer, l’Algérie avait tout bonnement décliné l’invitation. «Ils ont dit qu’il n’y avait pas lieu d’en discuter», raconte-t-il.
Ghania Lassal


Selon le Journal Algérien "Alwatan" du 09/12/2010

Atavisme

Atavisme

les marroki aimeraient voir un clash entre la tunisie et l'Algerie!!
Hé oui toujours le nifaq el marroki
la presse algerienne ne s'attaque pas à Ben Ali, elle reprend ce que tout le monde sait déjà.

IDRISSIDE

IDRISSIDE

Révélations de WikiLeaks
Quand le président tunisien torpille la cause sahraouie
Par :Rédaction de Liberte

“Les Algériens doivent accepter le fait qu'il n'y aura pas un État indépendant au Sahara occidental”. Ce sont là les confidences du président tunisien Zine El-Abidine Ben Ali faites à David Welch, sous-secrétaire d’État américain chargé des affaires du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord le 28 février 2008. Selon un câble diplomatique américain daté du 3 mars 2008, le président tunisien accuse l'Algérie de bloquer tous les progrès dans le Maghreb à cause de sa position sur le conflit du Sahara occidental. Plus grave, Ben Ali estime que ce conflit délicat ne peut pas “être réglé par le Conseil de sécurité des Nations unies”. Le câble précise que “la Tunisie avait essayé de convoquer une réunion des chefs d'État du Maghreb à ce sujet à Tunis”. Et “alors que le Maroc et la Libye avaient accepté de participer, l'Algérie a refusé prétextant qu'il n'y avait rien à discuter”, confie Ben Ali à David Welch lors de cette entrevue. Ben Ali s'est montré également très inquiet sur la montée de l’islamisme. En effet, le président tunisien a confié aux Américains ses angoisses sur la montée de l'islamisme en Égypte et au Maroc. “L'extrémisme est un problème réel et croissant. Et le Maroc est au début de ce problème”, confie-t-il. Concernant l'Égypte, Ben Ali croit savoir que les “Frères musulmans” prendront tôt ou tard le pouvoir au Caire. Quant à l'Algérie, le président tunisien a relevé que le pays se porte nettement “mieux” et l'islamisme radical ne représente pas un aussi grand danger comme par le passé.


Selon le Journal "LIBERTE" du 09/12/2010

IDRISSIDE

IDRISSIDE

Sahara Occidental

Ben Ali ne croit pas à la résolution du conflit par l'ONU

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le 08.12.10 | 00h00 [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] zoom | © D.R




Le président tunisien, Zine El-Abidine Ben Ali, ne croit pas au règlement de la question du Sahara Occidental par le Conseil de sécurité.

Dans un câble, rendu public par Wikileaks le 07 décembre 2010, Ben Ali, en recevant le secrétaire d’Etat adjoint, chargé des affaires du proche orient et de l’Afrique du Nord, David Welch, en mars 2008, a estimé que «le problème est complexe et prendra des années pour être résolu». Mieux, le président tunisien est allé jusqu’à accuser les algériens d’être responsables de l’impasse actuelle que connaît le conflit du Sahara Occidental. Alors que pour David Welch «les algériens doivent accepter qu’il y’aura pas un Etat indépendant au Sahara Occidental ». Le président Ben Ali a tenu à préciser, par ailleurs, que la Tunisie a essayé de convoquer une réunion du Maghreb à ce sujet à Tunis. «Alors que le Maroc et la Libye avait accepté de participer, l’Algérie a refusé, disant qu’il n y’avait pas rien à discuter», a-t-il dit.
(Oui, l’Algérie a refusé d’y participer car, la question du Sahara occidental doit être résolu dans le cadre des Nations unies, car c’est un problème de décolonisation. Le président tunisien ignore-t-il peut être que la question sahraouie est inscrite dans la 4e commission de l’Assemblée générale des Nations unies en tant que question de décolonisation (déclaration 1514 du 15 décembre 1960) ?. Par ces révélations, sommes toutes, fracassantes, n’est ce pas Ben Ali se démarque de la légalité internationale et des principes des Nations unies en matière de la décolonisation et fait fi du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. Il s écarte le Plan de règlement agrée depuis près de 20 ans, des Accords d’Houston et des plans Baker (I et II). M. Ben Ali ignore aussi les efforts des Nations Unies réalisés depuis 1991 pour le Sahara occidental. Il occulte le droit inaliénable de l’autodétermination du peuple sahraoui conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU. Le président tunisien, M.Ben Ali, au lieu d’accuser l’Algérie du blocage du conflit sahraoui, doit savoir que si la question sahraouie s’est embourbée actuellement dans une impasse, c’est du fait de l’intransigeance du Maroc qui veut coûte que coûte imposer son plan d’autonomie, rejeté d’ailleurs par la communauté internationale)
: Commentaires de SSI Rabah (ce qui est entre parenthèse et en Bleu) donc sortant du cadre de l'Information)

Rabah Beldjenna




Selon le Journal Algérien "Alwatan" du 08/12/2010.

Atavisme

Atavisme

Tunisie-Algérie. Vers un partenariat dans le textile

Jeudi, 02 Décembre 2010


Une rencontre algéro-tunisienne sur le textile, l’habillement, le cuir et la maroquinerie s’est déroulée, avant-hier, au siège d’Algex, à Alger, avec la participation d’opérateurs et de responsables du secteur des deux pays.
Cette manifestation, qui s’inscrit dans le cadre de la 8e session du Comité d’évaluation et de suivi de la coopération industrielle algéro-tunisienne, tenue en mai dernier à Tunis, a regroupé plus de 60 opérateurs des branches textile, cuir et maroquinerie des deux pays. Elle a offert un cadre approprié pour les opérateurs économiques algériens et tunisiens pour fonder des liens durables de partenariats.

Complémentarités industrielles


Malek Khelil, directeur du Centre tunisien du cuir et de la chaussure (Cncc), a exprimé le souhait des professionnels tunisiens du textile de nouer des relations de partenariat et de sous-traitance avec leurs homologues algériens dans le domaine. M. Khélil, cité par les médias algériens, a évoqué, à l’appui de sa proposition, la proximité géographique entre les deux pays, leurs complémentarités industrielles et l’intérêt qu’ils auraient à créer des sociétés mixtes de textile.

Les Tunisiens, qui exportent à raison de 69 % de leurs produits textiles vers le marché européen, importent l’essentiel de leurs besoins de matières premières pour la confection et l’habillement. Or, certaines de ces matières existent en Algérie, comme la fibre et la laine, qui sont souvent de bonne qualité. La fibre textile serait donc, selon M. Khélil, le premier segment où un partenariat tuniso-algérien pourrait se déployer.

Selon M. Khelil, les exportations tunisiennes de textile vers l’Algérie s’élèvent à 2 millions de dinars tunisiens (MDT), soit 0,25 % des exportations globales de la Tunisie. Les importations tunisiennes de textile en provenance de l’Algérie s’élèvent, quant à elles, à 1,2 MDT, soit 0, 23% des importations globales du pays.

La faiblesse des échanges commerciaux entre les deux pays s’explique par la priorité accordée par les industriels tunisiens pour les marchés des pays de l’Union européenne (Ue), en vertu de l’Accord d’association signé entre les deux pays en 1995.
Cependant, le ralentissement de la demande en Europe semble avoir incité les exportateurs tunisiens à cibler de nouveaux marchés, notamment au Maghreb et en Afrique. D’où la multiplication des missions d’exploration et des rencontres interprofessionnelles, telle celle organisée, le 29 novembre à Alger.

Le potentiel algérien


L’Algérie, qui cherche à développer ses filières textile, habillement, cuir et chaussures, et qui semble déterminée à restructurer ces filières dans le cadre de la politique de modernisation de son secteur industriel public, semble s’intéresser, elle aussi, à l’expertise tunisienne dans ce domaine.
Les deux pays étant, par ailleurs, confrontés aux mêmes problèmes, notamment le développement du marché parallèle et la concurrence des produits low cost chinois, sont aujourd’hui dans l’obligation de joindre leurs efforts et de conjuguer leurs atouts respectifs pour réduire leurs coûts de production, préserver leurs parts de marchés intérieurs et maintenir leur capacités exportatrices.

Il convient ici de souligner que le ministère algérien de l’Industrie, de la Pme et de la Promotion de l’investissement a lancé un programme de réorganisation des manufactures publiques de textile, de confection, de cuir et du bois, et ce à travers des opérations d’assainissement, de traitement du passif et de nouveaux investissements.

L’industrie du textile en Algérie est représentée par deux groupes industriels publics, Texmaco, spécialisé dans le tissu de base, regroupant 25 filiales, et CH, regroupant 15 filiales. Les deux groupes représentent 75% de la production intérieure de textile. Les 15% restants étant assurés par les entreprises privés.
Les activités textiles sont concentrées dans les wilayas du centre, notamment Alger et Blida, qui en accaparent près de la moitié.
L’industrie du cuir est, quant à elle, équitablement répartie entre le secteur public, qui compte 22 tanneries, et privé, qui en compte, 28. Les régions qui recèlent un fort potentiel dans cette industrie sont Alger, Médéa et Tlemcen.




o Imed Bahri

IDRISSIDE

IDRISSIDE

ويكيليكس‮ ‬يفضح نفاق زين العابدين بن علي‮ ‬ويكشف تسريبه لواشنطن معلومات عن ليبيا

القذافـي‮ ‬شخـص‮ ‬يائـس وغيـر عـادي‮ 08/12/2010 - 22:55:00 النهار الجديــد / إسماعيل‮. ‬ف:
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فضحت برقية جديدة سربها موقع ''ويكيليكس''، صباح أمس، الموقف السياسي للرئيس التونسي المتميز بالنفاق، بشأن العلاقة بين الجزائر والمغرب، حيث جاء في برقية سرية للسفارة الأمريكية بالعاصمة التونسية، حول لقاء دار بين الرئيس التونسي زين العابدين بن علي، ودافيد وولش مساعد وزيرة الخارجية الأمريكية، في بداية شهر مارس من عام 2008، أن الرئيس التونسي حمّل الجزائر مسؤولية وصول القضية الصحراوية إلى باب مسدود، على حد قوله، وأنه عبّر عن تفضيله لحل القضية الصحراوية بعيدا عن طاولة مجلس الأمن، تماما مثلما يريده المغرب.


ولم يقتصر هذا التناقض في الرأي والنفاق السياسي الذي عبّر عنه زين العابدين بن علي، والذي كشفته مضامين برقية السفارة الأمريكية بتونس، على ما سبق ذكره، حيث راح الرئيس التونسي يتهم الجزائر بالوقوف في وجه أي محاولة لإيجاد ما يراه بأنه تسوية للقضية الصحراوية، حيث قال بن علي للمسؤول الأمريكي وولش، إنه اقترح في وقت سابق عقد قمة مغاربية تجمع قادة دول المنطقة في العاصمة التونسية لمناقشة مسألة الصحراء الغربية ''غير أن الجزائر رفضت في حين قبلت حكومتا المغرب وليبيا''.


وهذه هي المرة الأولى التي يكشف فيها بشكل علني ورسمي عن موقف الرئيس التونسي، ليس فقط من القضية الصحراوية، وإنما أيضا من الجزائر، حيث بدت محاولة بن علي الربط بين جمود الاتحاد المغاربي منذ عام 1994، وبين النزاع الصحراوي المغربي، أو ما يسميه ''خلاف الجزائر مع الرباط بشأن الصحراء الغربية''، أن السلطات التونسية انساقت وراء التضليل المغربي القائل بأن توقف مسار تطور الاتحاد المغاربي سببه القضية الصحراوية، في حين أن سنة 1994 التي عرفت تجميد هياكل الاتحاد عرفت محاولات مغربية لضرب الجزائر تحت الحزام من خلال استضافة أمير الجماعة الإسلامية المسلحة ''جيا''، عبد العيايدة، في القصر الملكي المغربي، إلى جانب إقدام المغرب على غلق الحدود البرية مع الجزائر من جانب واحد ومن دون إعلان مسبق.


فضائح بن علي التي كشفتها تسريبات ''ويكيليكس'' لم تقتصر فقط على موقفه المستتر من الجزائر، بل تعداه أيضا إلى ليبيا وباقي دول المنطقة العربية، مثل سوريا، حيث لم يتوان بن علي في تقديم النصائح والمعلومات لـ''أصدقائه'' الأمريكان بشأن ليبيا، حيث كشفت تسريبات ''ويكيليكس'' أن بن علي تحدث للمسؤول الأمريكي عن تعديل حكومي مرتقب في ليبيا، في ذلك الوقت، أي قبل نحو عام من إجراء تعديل بالفعل، وقالت البرقية إن بن علي أبلغ وولش أن ''القذافي سيقوم بتعديل حكومي يتم من خلاله بإبعاد حاملي الفكر المناهض لأمريكا''.


ورغم هول ما تورط فيه بن علي من خلال تقديمه معلومات تخص الشأن الداخلي الليبي للأمريكان، إلا أن المفاجأة الكبيرة في برقية ''ويكيليكس'' كانت عندما كشفت الوصف الذي أطلقه الرئيس التونسي على الزعيم الليبي معمر القذافي، حيث قال عنه أنه ''يائس ومُحبط''، قبل أن ينعته بـ''الرجل غير العادي''، بسبب فشله في تحقيق الوحدة العربية والإتحاد الإفريقي.نفس الموقف العدائي وغير المبرر، أبداه بن علي إزاء سوريا، حيث وصفها بأنها ''مصدر للقلق''، قبل أن يبلغ ممثل الإدارة الأمريكية أنه سيمتنع عن حضور القمة العربية التي عقدت في دمشق، كموقف مساند للغرب والسعودية فيما يتعلق بالأزمة التي كانت ناشبة بين لبنان وسوريا.

اسماعيل. ف
Selon le Journal Algérien "Annahar Aljadid" du 08/12/2010.

IDRISSIDE

IDRISSIDE

تقارير أمريكية: ''عائلة بن علي مافيا رئاسية في تونس''!

أظهرت تقارير سرية مطولة لمصالح السفارة الأمريكية في العاصمة التونسية مدى الفساد المستشري في نظام الحكم في تونس، لدرجة أن ممارسات مختلف أوجه الفساد، أصبحت الميزة الوحيدة المعمول بها في عائلة الرئيس التونسي زين العابدين بن علي.

وتحدثت تقارير السفارة الأمريكية التي كشف عن مضامينها موقع ''ويكيليكس''، عن بعض ممتلكات عائلة الرئيس التونسي إلى جانب تورط بعض أفراد العائلة الرئاسية في قضايا تبييض أموال وتهريب مخدرات

.وأوضحت التقارير السرية أن عائلة آل طرابلسي، أصهارالرئيس بن علي، أصبحت في ظرف وجيز من كبار الأسماء في عالم الأعمال ليس فقط في تونس بل في العالم، مضيفة أن صهر بن علي وهو بلحسن طرابلسي تحول في ظروف غامضة، إلى مالك محطة إذاعية وفندقين فخمين، مصنع لتركيب سيارات ''فورد''، ليشير التقرير أيضا إلى تورط نفس الشخص في فضيحة مالية كبرى جرت وقائعها في أحد البنوك التونسية.

وقال التقرير أنه من المستحيل الإعتقاد بأن الرئيس التونسي على غير عِلم بقضايا الفساد التي تورط فيها أصهاره وأفراد عائلته، مشيرا في ذات الوقت إلى حجم ممارسات الفساد التي بلغت كل المسامع وزكمت الأنوف

.وحسب التقرير السري، فإن فضائح عائلة آل بن علي لم تقتصر فقط على أصهاره بل امتدت أيضا إلى أبنائه من زوجته الأولى، ليوضح التقرير أن أحد أشقاء الرئيس التونسي واسمه منصف هو أحد بارونات المخدرات، ومحكوم عليه غيابيا في فرنسا بالسجن 10 سنوات.
كما كشف التقرير جانبا من فضائح زوجة الرئيس التونسي، ليلى الطرابلسي، حيث قال عنها أنها استفادت في صيف عام 2007 من قطعة أرض شاسعة في ضواحي مدينة قرطاج مجانيا، استغلتها لبناء مدرسة دولية، ولم تقتصر استفادة زوجة بن علي على ذلك فقط بل امتدت أيضا إلى الإستفادة

Selon le Journal Algérien "Annahar Aljadid" du 09/12/2010.

IDRISSIDE

IDRISSIDE

[justify]La Tunisie renoue avec les émeutes
Le système Ben Ali en question






Par
:
Djamel Bouatta

Le
climat de violence qui s’est installée en Tunisie serait-il
l’expression d’un ras-le-bol vis-à-vis d’une gouvernance (gestion
patrimoniale) dont WikiLeaks a livré quelques pans sulfureux ?

Un
mort et des dizaines de blessés dans des affrontements à Menzel
Bouzayane, dans la région de Sidi Bouzid, dans le centre-ouest de la
Tunisie. De violents affrontements ont opposé vendredi plus de 2 000
manifestants et la police dans le centre-ouest de la Tunisie et fait un
tué et dix blessés, et la situation reste tendue.

Version officielle
dans ce pays tenu jusqu’ici d’une main de fer : des groupes d'individus
ont incendié la locomotive d'un train et mis le feu à trois véhicules
de la garde nationale, avant d'attaquer le poste de la garde nationale
de la ville. Après avoir essayé de les dissuader, des agents de la garde
nationale ont été amenés “à recourir aux armes dans le cadre de la
légitime défense”, selon le ministère de l’Intérieur. Un classique dans
les pays autoritaires. Version de manifestants : des renforts de police
dépêchés de Sidi Bouzid ont encerclé la ville de Menzel Bouzayane en en
interdisant les accès pour que les forces de l'ordre procèdent à une
vague d'arrestations, la localité étant en proie depuis une semaine à
des troubles sociaux à la suite d'une tentative de suicide d’un Tunisien
de 26 ans, diplômé de l'université.

La protesta s’est propagée à des
villes voisines, et la région n’est qu’à 200 km de la capitale. Les
faits. Tout a commencé vendredi 17 décembre quand Mohammed Bouazizi,
vendeur ambulant de fruits et légumes, faute d’un travail en conformité
avec ses diplômes universitaires, se fait confisquer sa marchandise par
la police municipale, n’ayant pas les autorisations nécessaires.

Devant
l’impossibilité de récupérer son bien, une charrette à deux bras et son
chargement, il a décidé de s’immoler par le feu devant la préfecture en
criant qu'il ne voulait “plus de misère, plus de chômage”. Gravement
brûlé, il a été évacué vers un hôpital de Tunis, c’était le seul soutien
de sa famille. Détonateur. Il en fallait pas plus pour allumer le feu
au sein d’une population frappée par le chômage. À la suite de cet
incident, des habitants de Sidi Bouzid ont organisé, le jour même, un
sit-in pacifique devant la préfecture. Ce rassemblement s’est poursuivi
le lendemain, regroupant toujours plus de personnes. Des heurts ont
alors éclaté entre les manifestants et la police, et plusieurs personnes
auraient été blessées des deux côtés.

Les manifestants ont scandé
des slogans pour réclamer le droit de travailler. Plusieurs manifestants
sont raflés par la police. Le cycle manifestations-répressions s’est
alors installé dans la région et risquait de déborder plus loin encore.
La veille, la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l'homme
avait demandé une enquête sérieuse. Saluant le mouvement de
protestation, le Parti démocratique progressiste a appelé à la
libération des personnes arrêtées. Lors d'une conférence de presse, ce
parti de l’opposition légale a appelé vendredi à l'ouverture d'un
dialogue avec les composantes de la société civile et les jeunes
chômeurs. La Fédération internationale des ligues des droits de l'homme
(FIDH) exprime “sa vive inquiétude face à la situation en Tunisie après
les émeutes”. Selon l’Ong, plusieurs dizaines de manifestants sont
encore incarcérés.

La FIDH demande leur libération et une enquête
impartiale. L’explication de régimes autocrates. L’affaire ébruitée, les
autorités tunisiennes ont affirmé que ces heurts ne représentaient
qu'un “incident isolé”, et dénoncé leur exploitation à des fins
politiques “malsaines” ! Le ministre du Développement, Mohamed Nouri
Jouini, s'est alors déplacé jeudi à Sidi Bouzid, pour annoncer des
mesures présidentielles pour la création d'emplois et le lancement de
projets d'un montant de 7 millions d’euros.

Ces événements font écho aux
mouvements de protestation sociale qui avaient eu lieu dans le bassin
minier de Gafsa (Sud-Ouest) en 2008, à la suite desquels plusieurs
dizaines de personnes avaient été condamnées, ou encore à la
manifestation insolite de Gafsa avec des familles entières de Tunisiens
qui s’étaient massées devant le poste-frontière algérien, drapeau de ce
pays en tête !

Selon le Journal "Liberté" du 26/12/2010

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