Des avions espions américains autorisés à activer en Algérie depuis un an
Révélations Wikileaks
Depuis le début de l’année, les Américains sont autorisés à effectuer des « survols de surveillance » au-dessus de l’Algérie. Selon un des câbles diplomatiques américains révélés mardi 7 décembre par Le Monde dans son édition datée de mercredi, ces survols entrent dans le cadre de la lutte contre les réseaux d’Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) au Sahel. Ils sont conditionnés au fait que « les missions de survol n'aient pas de lien direct avec des actions au sol ».
« Aucun pays n'est plus important que l'Algérie dans la lutte contre Al-Qaïda », s’est félicité l'ambassadeur américain à Alger. L’Algérie est le troisième pays du Sahel à autoriser de tels survols américains, après la Mauritanie et le Mali.
D’après des télégrammes américains, les survols s’effectuent depuis la base aéronavale américaine de Rota, située dans le sud de l’Espagne. Selon un télégramme rédigé à Madrid en janvier 2010, le gouvernement espagnol a confirmé son approbation d’un « renforcement de la présence américaine à la base navale de Rota pour servir les objectifs d’Africom ». Les avions américains sont dotés d'appareils photos et de caméras.
Selon Le Monde, cet accord apparait comme la conséquence rapide de la première visite à Alger, le 25 novembre 2009, du chef d’Africom, le général Ward. « L'Algérie souhaite être un partenaire stratégique et pas un adversaire », lui avait déclaré le président Abdelaziz Bouteflika, selon un télégramme américain. Mais « dans certains cas, il y aura des limites à la coopération », avait-il ajouté. « L’entrainement et l’équipement » militaires avaient été définis comme les premiers domaines dans lesquels l’aide américaine pourrait intervenir en faveur de l’Algérie.
Ces révélations montrent que le degré de coopération entre Alger et Washington en matière de lutte contre le terrorisme est très avancé. On est loin des simples « échanges de renseignements » régulièrement évoqués publiquement et à demi-mots par les responsables des deux pays.
Lundi, le commandant des forces terrestres d'Africom, le commandement des forces américaines en Afrique, le général David Hogg, a fait état à Alger de progrès « très impressionnants » dans la lutte anti-terroriste au Sahel menée par les pays de la région sous le leadership algérien. Il a reconnu publiquement que l’Algérie avait un rôle de leader régional dans cette lutte contre Aqmi. « C'est un problème régional dont les forces terrestres algériennes ont pris le leadership et les progrès qui ont été réalisés sont très impressionnants », a-t-il déclaré à la presse à l'issue de deux jours de visite en Algérie. Evoquant le rôle des Etats-Unis, le patron de l'Africom a déclaré que les « soutien et aide sont basés sur une demande adressée par les pays souverains et ne portent que sur une base de formation ».
Samir Allam
TSA
Le conflit du Sahara est un écran de fumée et quand cette fumée se dissipe . On aura Lahmada et le Touat intelligemment.
Nous sommes fidèles à notre devise monarchique.
Allah El Watan El Malik
Révélations Wikileaks
Depuis le début de l’année, les Américains sont autorisés à effectuer des « survols de surveillance » au-dessus de l’Algérie. Selon un des câbles diplomatiques américains révélés mardi 7 décembre par Le Monde dans son édition datée de mercredi, ces survols entrent dans le cadre de la lutte contre les réseaux d’Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) au Sahel. Ils sont conditionnés au fait que « les missions de survol n'aient pas de lien direct avec des actions au sol ».
« Aucun pays n'est plus important que l'Algérie dans la lutte contre Al-Qaïda », s’est félicité l'ambassadeur américain à Alger. L’Algérie est le troisième pays du Sahel à autoriser de tels survols américains, après la Mauritanie et le Mali.
D’après des télégrammes américains, les survols s’effectuent depuis la base aéronavale américaine de Rota, située dans le sud de l’Espagne. Selon un télégramme rédigé à Madrid en janvier 2010, le gouvernement espagnol a confirmé son approbation d’un « renforcement de la présence américaine à la base navale de Rota pour servir les objectifs d’Africom ». Les avions américains sont dotés d'appareils photos et de caméras.
Selon Le Monde, cet accord apparait comme la conséquence rapide de la première visite à Alger, le 25 novembre 2009, du chef d’Africom, le général Ward. « L'Algérie souhaite être un partenaire stratégique et pas un adversaire », lui avait déclaré le président Abdelaziz Bouteflika, selon un télégramme américain. Mais « dans certains cas, il y aura des limites à la coopération », avait-il ajouté. « L’entrainement et l’équipement » militaires avaient été définis comme les premiers domaines dans lesquels l’aide américaine pourrait intervenir en faveur de l’Algérie.
Ces révélations montrent que le degré de coopération entre Alger et Washington en matière de lutte contre le terrorisme est très avancé. On est loin des simples « échanges de renseignements » régulièrement évoqués publiquement et à demi-mots par les responsables des deux pays.
Lundi, le commandant des forces terrestres d'Africom, le commandement des forces américaines en Afrique, le général David Hogg, a fait état à Alger de progrès « très impressionnants » dans la lutte anti-terroriste au Sahel menée par les pays de la région sous le leadership algérien. Il a reconnu publiquement que l’Algérie avait un rôle de leader régional dans cette lutte contre Aqmi. « C'est un problème régional dont les forces terrestres algériennes ont pris le leadership et les progrès qui ont été réalisés sont très impressionnants », a-t-il déclaré à la presse à l'issue de deux jours de visite en Algérie. Evoquant le rôle des Etats-Unis, le patron de l'Africom a déclaré que les « soutien et aide sont basés sur une demande adressée par les pays souverains et ne portent que sur une base de formation ».
Samir Allam
TSA
Le conflit du Sahara est un écran de fumée et quand cette fumée se dissipe . On aura Lahmada et le Touat intelligemment.
Nous sommes fidèles à notre devise monarchique.
Allah El Watan El Malik