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A propos du Sahara Marocain et des Marocains Sahraouis

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IDRISSIDE

IDRISSIDE

"Les faux cadavres du Sahara", titre le journal belge "Le Soir"
Sous le titre "les faux cadavres du Sahara", le quotidien belge "Le Soir" s'est fait l'écho jeudi de la décision de la famille belgo-marocaine Rachidi, victime du crime de Casablanca, dont la photo a été diffusée par "Antena 3" comme étant celle des événements de Laâyoune, de poursuivre en justice la chaine espagnole.

"La famille Rachidi a décidé de poursuivre en justice Antena3, au civil et au pénal, en Espagne et probablement aussi en Belgique", écrit le journal, soulignant que leur avocat Me Pierre Legros ne désespère pas d'obtenir réparation, invoquant le manque de déontologie journalistique d'une part et l'outrage fait aux morts d'autre part.

"Un des clichés du massacre de Casablanca a été diffusé sur la chaîne de télévision espagnole Antena3. Non pour illustrer le quintuple meurtre, mais pour rendre compte des événements" de Laâyoune, écrit le journal, soulignant qu'un fait divers marocain a été récupéré par la chaine Antena3, et que cette affaire a ravivé les souffrances des Rachidi.

"A Etterbeek (commune bruxelloise), Rachida Rachidi est devant la télévision lorsqu'elle reconnaît ses proches dans un bain de sang. +C'est comme si on les avait tués une seconde fois+. Au Maroc comme en Belgique, les Rachidi sont effondrés", écrit le journal.

Rachida Rachidi affirme qu'il s'agit d'une exploitation politique et accuse la chaîne espagnole d'avoir voulu montrer "combien les policiers marocains sont cruels".

Il y a quelques semaines, rappelle Le Soir, les journaux espagnols ont diffusé un autre cliché représentant deux bébés blessés à la tête. La photo, censée démontrer les violences policières lors des évènements de Laâyoune, avait été prise en réalité dans la bande de Gaza en 2006.

L'agence EFE, qui avait vendu l'image aux quotidiens, a reconnu depuis "une erreur professionnelle", ajoute le quotidien.
10/12/2010

L'Opinion du 11/12/2010

IDRISSIDE

IDRISSIDE

Editorial


Mohamed IDRISSI KAÏTOUNI
Mettre fin à la violation des droits humains à Tindouf
A l’instar de l’ensemble de la communauté internationale, le Maroc célèbre aujourd’hui le 62ème anniversaire de la proclamation de la charte universelle des Droits de l’Homme et des autres conventions internationales adoptées en matière de droits humains.

Notre pays a connu des avancées considérables concernant les Droits de l’Homme et poursuit son action pour lutter contre toutes les pratiques qui violent les principes et fondements sur lesquels reposent les Droits de l’Homme.

Le Maroc n’a donc pas besoin de recevoir des leçons en matière de respect des Droits de l’Homme de quiconque, et il appartient à ceux qui le critiquent injustement sur ce volet de se pencher sur la situation dégradante dans laquelle se trouvent les séquestrés de Tindouf.

En effet, les populations des camps de Lahmada vivent un véritable calvaire du fait de la confiscation de leurs droits par le « Polisario » à la solde d’Alger.

D’ailleurs, le cas de Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud illustre parfaitement cette situation et démontre à quel point le « Polisario » empêche toute expression d’opinion et toute manifestation de la volonté individuelle et collective.

La célébration de cet anniversaire intervient à un moment où notre pays accumule les acquis en matière de garantie et de consécration des droits humains et où aussi ses adversaires multiplient les campagnes de dénigrement et cherchent à induire en erreur l’opinion publique internationale sous le prétexte fallacieux de prétendue violation des Droits de l’Homme, notamment dans nos provinces du Sud.

Cette campagne vise aussi à détourner l’attention de l’opinion publique mondiale sur le sort des séquestrés de Tindouf et sur les conditions inhumaines dans lesquelles ils vivent.

L’Algérie, qui refuse le recensement de ces séquestrés dans le but évident de continuer à recevoir l’aide humanitaire internationale et pour laisser ouvert le dossier du Sahara, réprime par la force toute tentative de soulèvement de ces séquestrés et les prive des droits humains les pus élémentaires.

S’il y a donc violation des Droits de l’Homme, c’est du côté algérien qu’il faut la rechercher, et il appartient à la communauté internationale et aux défenseurs des Droits de l’Homme de se mobiliser pour mettre fin au calvaire des séquestrés des camps de Lahmada et pour leur permettre d’exprimer leur volonté.

Le Maroc, qui s’est doté, dès son accession à l’indépendance, d’un code des libertés publiques et qui a opté pour le multipartisme politique et syndical, est le pays où les droits humains sont le mieux respectés.

Notre pays, qui a tourné la page du passé avec l’indemnisation des victimes des années de plomb, n’a de leçons à recevoir de personne en matière de respect des Droits de l’Homme et des lois en vigueur.

Le Maroc, qui a opté d’une façon irréversible pour la démocratie et qui ouvre sans cesse des chantiers de développement et réalise des réformes structurelles dans différents secteurs, peut être cité en exemple en matière de garantie des libertés fondamentales et des droits essentiels des citoyens, notamment en ce qui concerne la suppression des discriminations flagrantes entre l’homme et la femme, la protection des droits de l’enfant et la mise en œuvre des dispositions de la charte universelle des Droits de l’Homme.

10/12/2010

Le Journal "l'Opinion" du 11/12/2010


slimane

slimane

jeudi 9 décembre 2010
Journée mondiale des droits de l’homme, du travail pour la cour martiale marocaine

Au Sahara Occidental occupé, les autorités marocaines - dans la démesure destructrice commencée le 8 novembre 2010 - procèdent quotidiennement à l'enlèvement de militants sahraouis. Ceux qui ont vu et expliqué, ceux qui ont revendiqué que la vérité soit révélée, ceux qui disent leur opinion sont arrêtés dans la rue ou chez eux, par des hommes en civil qui usent de la force.

Les militants des droits de l'homme bien connus, des étudiants, sont traqués puis arrêtes, interrogés, euphémisme pour torturés, et transférés en prison ou gardés dans des lieux tenus secrets.

Parmi eux 18 déjà ont été conduits à la prison de Salé pour être passés devant la cour martiale. Le point commun pour ceux-ci, c'est d'avoir visité leurs familles aux campements de réfugiés, ou d'être soupçonnés d'avoir eu un rôle dans la coordination du campement de Gdeym Izik, que nombreux ont appelé en secret ou ouvertement, le camp de l'indépendance.

Les trois derniers Bachir Khada, Mohamed Tahlil et Hassan Dah sont arrivés hier, après avoir étés enlevés dans un cybercentre par des hommes en civil. Ils rejoignent 15 autres Sahraouis arrêtés depuis le 7 novembre 2010 : Naama Asfari, Abdallahi Lakhfawni, Banga Cheikh, Mohamed Bouryal, Laaroussi Abdeljalil, Bani Mohamed, Mohamed ElAyoubi, Taqi Machdoufi, Zayou Abderraman, Mohamed Lamin Haddi, Mohamed Bachir Boutenguiza, Sidi Abdalahi Abhaha, Abdallahi Toubbali, Husein Zaoui, Daich Daf.

Le système répressif et judiciaire marocain n’a t il pas de mémoire, ni de jurisprudence ?

Cette cour martiale s'est déclarée incompétente à juger les défenseurs des droits de l’homme Brahim Dahan, Hammadi Nassiri, Ali Salem Tamec, arrêtes le 8 octobre 2009 à leur retour d'une visite aux campements de réfugiés sahraouis prés de Tindouf. Ceux-ci sont maintenant dans la prison d’Okacha à Casablanca et connaissent à nouveau l’isolement, les brimades et les privations de sorties.
Après plus d’un an d’emprisonnement abusif, pendant lequel ils ont connu la torture, et fait 41 jours de grèves de la faim pour protester de leur sort, la cour martiale les a renvoyés vers la justice civile. Le tribunal d’instance avait à la suite de cela, mis en scène deux simulacres de procès sans jugements ni conclusion, les 15 octobre et 5 novembre 2010, qui n’avaient été finalement que le théâtre du déchaînement de haine d’avocats marocains.

La prochaine comparution devant le juge des trois défenseurs des droits de l’homme dont deux ont reçu des prix reconnaissants leur valeur de grands militants pendant cette période de privation de liberté, aura lieu le 17 décembre 2010.

Il faut espérer qu’il ne faudra pas un an à la même cour pour se déclarer incompétente à juger les 18 Sahraouis militants des droits de l’homme qui viennent d'arriver, et donc le motif d'incarcération peut se traduire au choix par : visite familiale ou organisation d'un camping.

C'est aujourd'hui la journée mondiale des droits de l'Homme.
Au Sahara Occidental tous les articles de la déclaration universelle des droits de l’homme sont bafoués un par un.

La justice Marocaine s’attaque aux victimes, et ne punit pas les coupables, les militaires, policiers et civils marocains qui à force d’impunité n’ont plus aucune mesure de leur humanité.

Quant à l’évidence, il faudrait à chacun relire la déclaration universelle des droits de l’homme, il faudrait aussi universellement trouver le moyen de la faire respecter autrement que par des vœux pieux, et cela probablement par des pressions sur ce qui dirige actuellement le monde, les systèmes économiques.

La déclaration universelle des droits de l’homme, versions française et arabe. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


APSO, 10 décembre 2010.


PS : Nguya Laouassi et Hayat Rgueibi, jeunes sahraouies militantes de 20 ans, maintes fois arrêtées et torturées pour leurs opinions, sont incarcérées depuis hier 9 décembre dans la prison noire de El Aaiun.


Déclaration Universelle des Droits de l'Homme
Préambule

Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.

Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme.

Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression.

Considérant qu'il est essentiel d'encourager le développement de relations amicales entre nations.

Considérant que dans la Charte les peuples des Nations Unies ont proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité des droits des hommes et des femmes, et qu'ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande.

Considérant que les Etats Membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l'Organisation des Nations Unies, le respect universel et effectif des droits de l'homme et des libertés fondamentales.

Considérant qu'une conception commune de ces droits et libertés est de la plus haute importance pour remplir pleinement cet engagement.

L'Assemblée Générale proclame la présente Déclaration universelle des droits de l'homme comme l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent, par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives, tant parmi les populations des Etats Membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction.

Article premier
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

Article 2
1.Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.
2.De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.

Article 3
Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne.

Article 4
Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.

Article 5
Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Article 6
Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique.

Article 7
Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi. Tous ont droit à une protection égale contre toute discrimination qui violerait la présente Déclaration et contre toute provocation à une telle discrimination.

Article 8
Toute personne a droit à un recours effectif devant les juridictions nationales compétentes contre les actes violant les droits fondamentaux qui lui sont reconnus par la constitution ou par la loi.

Article 9
Nul ne peut être arbitrairement arrêté, détenu ou exilé.

Article 10
Toute personne a droit, en pleine égalité, à ce que sa cause soit entendue équitablement et publiquement par un tribunal indépendant et impartial, qui décidera, soit de ses droits et obligations, soit du bien-fondé de toute accusation en matière pénale dirigée contre elle.

Article 11
1. Toute personne accusée d'un acte délictueux est présumée innocente jusqu'à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public où toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées.
2. Nul ne sera condamné pour des actions ou omissions qui, au moment où elles ont été commises, ne constituaient pas un acte délictueux d'après le droit national ou international. De même, il ne sera infligé aucune peine plus forte que celle qui était applicable au moment où l'acte délictueux a été commis.

Article 12
Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes.

Article 13
1. Toute personne a le droit de circuler librement et de choisir sa résidence à l'intérieur d'un Etat.
2. Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays.

Article 14
1. Devant la persécution, toute personne a le droit de chercher asile et de bénéficier de l'asile en d'autres pays.
2. Ce droit ne peut être invoqué dans le cas de poursuites réellement fondées sur un crime de droit commun ou sur des agissements contraires aux buts et aux principes des Nations Unies.

Article 15
1. Tout individu a droit à une nationalité.
2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa nationalité, ni du droit de changer de nationalité.

Article 16
1. A partir de l'âge nubile, l'homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont des droits égaux au regard du mariage, durant le mariage et lors de sa dissolution.
2. Le mariage ne peut être conclu qu'avec le libre et plein consentement des futurs époux.
3. La famille est l'élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l'Etat.

Article 17
1. Toute personne, aussi bien seule qu'en collectivité, a droit à la propriété.
2. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété.

Article 18
Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu'en privé, par l'enseignement, les pratiques, le culte et l'accomplissement des rites.

Article 19
Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.

Article 20
1. Toute personne a droit à la liberté de réunion et d'association pacifiques.
2. Nul ne peut être obligé de faire partie d'une association.

Article 21
1. Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l'intermédiaire de représentants librement choisis.
2. Toute personne a droit à accéder, dans des conditions d'égalité, aux fonctions publiques de son pays.
3. La volonté du peuple est le fondement de l'autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s'exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égal et au vote secret ou suivant une procédure équivalente assurant la liberté du vote.

Article 22
Toute personne, en tant que membre de la société, a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l'effort national et à la coopération internationale, compte tenu de l'organisation et des ressources de chaque pays.

Article 23
1. Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.
2. Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal.
3. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu'à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s'il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale.
4. Toute personne a le droit de fonder avec d'autres des syndicats et de s'affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.

Article 24
Toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques.

Article 25
1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté.
2. La maternité et l'enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales. Tous les enfants, qu'ils soient nés dans le mariage ou hors mariage, jouissent de la même protection sociale.

Article 26
1. Toute personne a droit à l'éducation. L'éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l'enseignement élémentaire et fondamental. L'enseignement élémentaire est obligatoire. L'enseignement technique et professionnel doit être généralisé ; l'accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous en fonction de leur mérite.
2. L'éducation doit viser au plein épanouissement de la personnalité humaine et au renforcement du respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Elle doit favoriser la compréhension, la tolérance et l'amitié entre toutes les nations et tous les groupes raciaux ou religieux, ainsi que le développement des activités des Nations Unies pour le maintien de la paix.
3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants.

Article 27
1. Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent.
2. Chacun a droit à la protection des intérêts moraux et matériels découlant de toute production scientifique, littéraire ou artistique dont il est l'auteur.

Article 28
Toute personne a droit à ce que règne, sur le plan social et sur le plan international, un ordre tel que les droits et libertés énoncés dans la présente Déclaration puissent y trouver plein effet.

Article 29
1. L'individu a des devoirs envers la communauté dans laquelle seule le libre et plein développement de sa personnalité est possible.
2. Dans l'exercice de ses droits et dans la jouissance de ses libertés, chacun n'est soumis qu'aux limitations établies par la loi exclusivement en vue d'assurer la reconnaissance et le respect des droits et libertés d'autrui et afin de satisfaire aux justes exigences de la morale, de l'ordre public et du bien-être général dans une société démocratique.
3. Ces droits et libertés ne pourront, en aucun cas, s'exercer contrairement aux buts et aux principes des Nations Unies.

Article 30
Aucune disposition de la présente Déclaration ne peut être interprétée comme impliquant pour un Etat, un groupement ou un individu un droit quelconque de se livrer à une activité ou d'accomplir un acte visant à la destruction des droits et libertés qui y sont énoncés.

IDRISSIDE

IDRISSIDE

وطنيات
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] وزير دولة بلجيكي يصف الاستغلال الإعلامي لأحداث العيون ب» المشين»


وصف وزير الدولة البلجيكي فيليب مورو إقدام وسائل الإعلام الإسبانية على نشر خبر يزعم مقتل أشخاص في أحداث العيون بينما هم لا يزالون على قيد الحياة، ب» الخطير والمشين».

وأكد المسؤول البلجيكي ، خلال لقاء جمعه ،يوم الأربعاء الماضي، بمحاميي ضحايا الاستغلال المغرض للإعلام الإسباني، أن الأخبار التي بثتها قناة (أنتينا 3) ووكالة (أوروبا برس) الإسبانيتين « استغلال يبعث على الأسى « .
وأضاف مورو، الذي يشغل ، كذلك، منصب نائب رئيس الحزب الاشتراكي، وعضو بمجلس الشيوخ البلجيكي «أن نربط ، أيضا، جريمة تتعلق بالحق العام بأحداث العيون ، فهذا أمر مرفوض كليا « .

وبعدما عبر عن شدة « ذهوله « لسوء استغلال وسائل الإعلام الأوروبية لأحداث العيون ، أعرب مورو ، وهو الخبير الملم بملف الصحراء المغربية ، عن أسفه للقرار « الجائر والمنحاز» الذي صوت عليه البرلمان الأوروبي بناء على معطيات مغلوطة.

وحسب هذا المؤرخ المحنك، فإن « الأخبار والصور الزائفة التي استغلتها وسائل الإعلام ، هاته، كانت وراء التصويت المتسرع واللامبرر عن قرار ضد المغرب ، دون حتى محاولة الإصغاء الى مختلف أطراف هذا النزاع الإقليمي المفتعل حول الصحراء» .

ومن جهة أخرى ، أشاد مورو ، وهو أيضا عمدة مقاطعة مولنبيك سانت جون ببروكسيل ، بالنهضة التنموية التي تعرفها الأقاليم الجنوبية للمملكة ، لاسيما ، مدينة العيون التي زارها عدة مرات.

أما المحامون وأفراد عائلة ضحايا جريمة الدار البيضاء ، التي تم استغلال صورتها من قبل قناة (أنتينا 3) ، وكذا السيدة الغالية بوعسرية والسيد عبد السلام الأنصاري ، اللذان أوردت وكالة (أوروبا برس) نبأ مقتلهما ، فقد قدموا ، خلال هذا اللقاء، كافة التوضيحات الدقيقة حول الاستغلال المغرض لوسائل الإعلام الإسبانية لحالاتهم

وقد تم هذا اللقاء بحضور العديد من الفاعلين السياسيين والجمعويين، لا سيما، الجمعية البلجيكية للنساء الاشتراكيات.

11/12/2010
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Selon Le Journal Marocain "Alittihad Alichtiraqui" du 11/12/2010

slimane

slimane

LES DIRES D'UN MINISTRE BELGE N'A AUCUN IMPACT DEVANT TOUT UN PARLEMENT EUROPEEN .........ce n'est que l'avis personnel d'un seul individu qui n'a aucune répercussion sur le cours des choses .....!!!
Il faut trouver mieux !!!

IDRISSIDE

IDRISSIDE

slimane a écrit:LES DIRES D'UN MINISTRE BELGE N'A AUCUN IMPACT DEVANT TOUT UN PARLEMENT EUROPEEN .........ce n'est que l'avis personnel d'un seul individu qui n'a aucune répercussion sur le cours des choses .....!!!
Il faut trouver mieux !!!

C'est pas TOUT un Parlement Européen car TOUT vaut dire 736 Députés et quand la Résolution est vôtée par 155 voix contre 111, c'est léger et c'est Pas Très Représentatif.


Résolution du Parlement européen sur la Conférence de Cancùn - Communiqué de presse » 25/11/2010

Résolution du Parlement européen sur le Sahara Occidental - Communiqué de presse


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Le Parlement européen a adopté le jeudi 25 novembre à Strasbourg une résolution sur le Sahara occidental, en réponse notamment aux émeutes qui ont eu lieu à Laayoune le 8 novembre dernier. A cette occasion, Gilles Pargneaux, député européen, membre du groupe des Socialistes et Démocrates (S&D) a tenu à rappeler la nécessité d’adopter une approche mesurée dans ce conflit et de ne pas condamner hâtivement les autorités marocaines.


« Je considère que nous ne disposons pas de tous les éléments pour condamner de manière unilatérale le gouvernement marocain. Il faut rappeler que lors de ces émeutes, les morts ne se sont comptés que du côté des forces de l’ordre. Si l’on peut déplorer des blessés du côté des sahraouis, ces événements ont plus révélé les capacités de déstabilisation et de manipulation du Front Polisario que la violence du pouvoir marocain, comme le relaient notamment les autorités algériennes. Face à la volonté d’auto-détermination des peuples, il faut également reconnaître la souveraineté des États ».


Gilles Pargneaux poursuit : « Après les événements de Laayoune, la réaction de Sa Majesté Mohammed VI a été de restructurer le Conseil Royal Consultatif pour les Affaires Sahariennes (le CORCAS) et de le doter d’une nouvelle gouvernance pour en démocratiser la composition et en élargir les compétences. Les autorités marocaines ont également mis en place une commission d’enquête parlementaire pour étudier les circonstances qui ont mené à ces émeutes ».


Selon le Député européen, « c’est une réaction mesurée qui montre la volonté du Maroc de faire une place à la représentation sahraouie dans les structures politiques du Royaume, en particulier dans le cadre de la politique marocaine de régionalisation. On peut déplorer que cette approche constructive, empruntant notamment la voie institutionnelle, ne se retrouve pas chez les autres parties prenantes au conflit, que ce soient l’Algérie ou le Front Polisario qui persiste à ne pas nous dire ce qu'est devenu Mustapha Salma Sidi Mouloud enlevé le 21 septembre dernier et dont nous restons sans nouvelles ».


Gilles Pargneaux conclut : « Ces événements étaient liés à l’origine à des revendications sociales légitimes, qui auraient dû trouver une expression par le biais de la légalité marocaine au lieu d’être instrumentalisées par le Front Polisario ».



IDRISSIDE

IDRISSIDE

Éditorial

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Aujourd’hui, l’on se rend compte qu’un pan tout entier de l’analyse nous échappe faute d’avoir justement su évaluer à temps cette demande qui est aujourd’hui formulée de manière multiforme:


Les turbulences, comme dans un avion, que traverse l’affaire du Sahara marocain ne sont pas toutes dues à la mobilisation haineuse et insidieuse de nos adversaires. Nous avons aussi notre part de responsabilité. Elle est peut être limitée mais elle existe.

Notre démocratie, celle qui gêne tant dans la région et que d’aucuns par leurs manœuvres veulent détruire, nous permet effectivement d’aborder ces questions de politiques intérieures en évitant la superficialité. Disons d’emblée que l’offre d’autonomie a créé, sous forme d’appel d’air irrépressible, une demande politique dans les provinces du Sud que nous avons eu du mal à mesurer.

Aujourd’hui, l’on se rend compte qu’un pan tout entier de l’analyse nous échappe faute d’avoir justement su évaluer à temps cette demande qui est aujourd’hui formulée de manière multiforme: radicalisation du discours social, question de l’emploi des ressources naturelles, rivalités ethniques sur le contrôle des futures institutions de l’autonomie, évocation de droits nouveaux attachés à la qualité de Sahraoui sans réflexion sur les devoirs que cela implique, etc.

Et cela, bien évidemment,sans parler du séparatisme dormant, ou éveillé, agissant et criminel, qui profite de cette nouvelle donne pour mieux coordonner ses actions terroristes avec les services de renseignements algériens qui le financent et qui l’encadrent parfois sur le terrain même.

L’affaire de Gdim Izik n’a pas encore révélé tous ses secrets. Il nous faut comprendre, et nos partenaires aussi : France, USA, GB, Chine, Russie, Espagne..., que l’offre d’autonomie ne s’adresse pas uniquement aux Sahraouis du Polisario. Cela ne peut plus l’être, cela ne peut pas l’être. Ils sont une minorité — minorité certes bruyante et armée par nos voisins— mais une minorité quand même.

Non exclusive. Il faut tenir compte de tous les Sahraouis : les revenants, les séquestrés, les malgré eux, ceux qui ne sont jamais partis, les loyalistes, les légitimistes, les autonomistes, les «sabras» et que sais-je encore.

Notre focalisation sur le Polisario risque de nous faire perdre de vue l’essentiel : une autonomie des provinces du Sud dans leur diversité consubstantielle mais, aussi, dans leur unité nationale marocaine non négociable. Une question de souveraineté.
Le 13-12-2010 à 09:06
Par : Khalil HACHIMI IDRISSI

Editorial de "Aujourd'hui le Maroc" du 13/12/2010





slimane

slimane

Idrisside a dit :

C'est pas TOUT un Parlement Européen car TOUT vaut dire 736 Députés et quand la Résolution est vôtée par 155 voix contre 111, c'est léger et c'est Pas Très Représentatif.
..................................................................................

Si on fait le comptage 155 - 111 donne 44 parlementaires qui donnent la majorité par rapport à 266 votes .... un vote ne comptabilise que les votants , les autres ne comptent pas ......!!!

44 pour , par rapport aux racontars d'un ministre Belge et d'un gilles Pargneaux çà me semble amplement plus que suffisant !!! A moins que
les chiffres disent des mensonges ?????????????????????????

IDRISSIDE

IDRISSIDE

J'ai reçu d'un Ami le lien suivant et qui mérite d'être posté :