Islamisme et Kabylie
Récit retraçant l’histoire de l’islamisme en Algérie et son impact sur la Kabylie, de 1974 à nos jours.
La toute première fois que j’ai découvert que la religion pouvait être une source de discorde, c’est en 1974. J’étais étudiant, pas loin de la faculté de droit de Ben-Aknoun sur les hauteurs d’Alger. Dans l’enceinte même de cette fac, s’est déroulée une véritable bataille rangée, j’y étais, en tant que témoin.
D’un coté les étudiants progressistes, plutôt communistes, proches de l’idéologie du président Boumediene; ces étudiants qui passaient leurs vacances dans les campagnes, avec les paysans. En face, des étudiants sortis brusquement de l’ombre, dont personne ne comprenait les motivations car étrangères à nos valeurs et qui se proclamaient gardiens des traditions et des valeurs islamiques.
Ce genre d’étudiants s’est déjà manifesté dans une autre fac, où j’étais, pour s’opposer à la tenue d’une soirée dansante. Les affrontements de Ben-Aknoun ont fait bon nombre de blessés, dont un mort. Un mouvement islamiste existait bel et bien. Le soir même, le président Boumediene est intervenu à la radio et à la télé pour lancer une mise en garde : « Là est la mosquée et là est le bar, que chacun aille où il veut… »
LA SUITE /
http://www.la-kabylie.com/actu/dossiers/dossiers.php?val=431
Récit retraçant l’histoire de l’islamisme en Algérie et son impact sur la Kabylie, de 1974 à nos jours.
La toute première fois que j’ai découvert que la religion pouvait être une source de discorde, c’est en 1974. J’étais étudiant, pas loin de la faculté de droit de Ben-Aknoun sur les hauteurs d’Alger. Dans l’enceinte même de cette fac, s’est déroulée une véritable bataille rangée, j’y étais, en tant que témoin.
D’un coté les étudiants progressistes, plutôt communistes, proches de l’idéologie du président Boumediene; ces étudiants qui passaient leurs vacances dans les campagnes, avec les paysans. En face, des étudiants sortis brusquement de l’ombre, dont personne ne comprenait les motivations car étrangères à nos valeurs et qui se proclamaient gardiens des traditions et des valeurs islamiques.
Ce genre d’étudiants s’est déjà manifesté dans une autre fac, où j’étais, pour s’opposer à la tenue d’une soirée dansante. Les affrontements de Ben-Aknoun ont fait bon nombre de blessés, dont un mort. Un mouvement islamiste existait bel et bien. Le soir même, le président Boumediene est intervenu à la radio et à la télé pour lancer une mise en garde : « Là est la mosquée et là est le bar, que chacun aille où il veut… »
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