Hmanou est un marocain de la petite Kabylie

Mémoire en exil

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Exposition des oeuvres de Abderahmane Benkhlifa dit Hmanou, le peintre, du 29 mars au 30 avril 2011 à la galerie de l'institut français à Oujda

Constamment au travail, au sens étymologique du terme, Hmanou vit chaque création comme un accouchement.
Chaque oeuvre est vécu comme une naissance, comme un cri...
Le propre d'un cri est d'etre solitaire.

Hmanou est un marocain d'Algérie de Bejaia en petite Kabylie. Il a quitté l'Algérie récemment à l'age de soixante ans. Son exil volontaire dans son pays d'origine est en rapport avec son amour et son attachement pour son identité marocaine. En arrivant à Oujda, il a été placé dans un foyer social. Malheureusement , il a quitté cet endroit avec un bras cassé suite à une altercation avec le personnel du centre social. Depuis il vit dans un hôtel modeste dans la même ville. Heureusement qu'il y a des personnes charitables qui se sont engagés pour l'aider matériellement afin de survivre à la clochardisation. Il a une grande passion pour la peinture. Il a déjà montré son talent artistique en Algérie en exposant ses tableaux.
Actuellement, il organise une exposition à la galerie de l'institut française à Oujda.
Je me sens frustre de ne pas avoir eu le temps lors de ma dernière rencontre avec lui en 2010 au Maroc pour réaliser un documentaire sur ses œuvres.Je vous promets de vous présenter cet artiste prochainement à travers un DVD parlant de lui et de ses œuvres.
A bientôt.

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"c'est un verre de lait", a dit Benkhalifa
Abderrahmane en parlant de l'occasion d'exposition donnée par l'Institut
Français de l'oriental. Né le 01 Août 1944, à Bejaia, de père marocain
et mère algérienne, il retourne au Maroc à l'âge de 65 ans pour se
retrouver sans ressources et sans domicile fixe.
Depuis son jeune âge
il marchait "la crée dans la poche" selon lui, et il n'aimait pas les
cours. La rencontre d'un portraitiste, l'a influencé, par son
observation il a pu apprendre des choses, pour pouvoir franchir la porte
de la peinture. Hmanou, voit que son histoire avec l'art, est un
combat, que, cette exposition n'en est qu'une trêve, et le combat
continue. 3 ans d'errance au Maroc, entre Casablanca, Rabat, Meknes...
il a perdu un nombre de tableaux, et il n'a jamais pensé à Oujda, que
lorsqu'il s'y est trouvé depuis presque un an, dans une maison de
retraite, où il a senti une atmosphère de la mort, jusqu'à la rencontre
des intérressés dans la ville d'Oujda, qui l'ont aidé à se préparer pour
"graver son nom" en lui proposant une chambre d'hôtel, où il a
travaillé des jours et des jours, et pour lui cet encouragement l'a
poussé à oublier de "casser le pinceau", un pinceau qui a offert un
monde lumineux de tableaux dans la galerie de l'Institut Français de
l'oriental, qui témoigne sa maîtrise de la couleur et de la lumière.
(Exposition dans la galerie de l'Institut français d'Oujda jusqu'au 30 avril 2001)



www.visitoujda.net