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[Histoire] 1963 - La guerre des sables

5 participants

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admin"SNP1975"

admin
Admin

Peu de temps après l'indépendance de l'Algérie, le climat s'envenime entre les deux pays à propos de la délimitation de leurs frontières. L'armée algérienne attaque, le Maroc riposte

[Histoire] 1963 - La guerre des sables Dot[Histoire] 1963 - La guerre des sables Dot
[Histoire] 1963 - La guerre des sables Q_capui connaissait les noms de Tinjoub et d'Hassi-Beida, ces pauvres bordj perdus dans les sables, à quelques dizaines de kilomètres au sud de Colomb-Béchar? A peine quelques nomades. Mais, depuis que le canon s'est remis à tonner, il n'est plus personne qui les ignore en Afrique du Nord et dans les chancelleries du monde entier. Après tant d'autres frontières, la ligne qui sépare l'Algérie du Maroc prend sa place dans la genèse d'une guerre.
«Pour la première fois dans l'histoire du Maroc et de l'Algérie, le sang marocain a coulé»

C'est ce qui étonne. On pouvait admettre que le Rideau de fer, telle frontière dans les Balkans ou les confins sino-indiens puissent à la rigueur susciter un conflit. Mais comment concevoir chose pareille entre deux Etats à peine sortis de leur histoire coloniale, deux pays que rapprochent race, langue, religion et passé? Les faits sont là. «Pour la première fois dans l'histoire du Maroc et de l'Algérie, le sang marocain a coulé», déclarait la semaine dernière M. Boutaleb, ministre de l'Information de SM Hassan II.

Depuis, de violents affrontements allant jusqu'au corps-à-corps ont opposé plusieurs milliers de combattants. Des dizaines de morts. Des dizaines de blessés. Comment en est-on arrivé là et pourquoi? C'est une longue histoire. Elle remonte au jour où M. Allal el-Fassi fit publier une carte du Grand Maroc.

On était en 1956. Mohammed V venait de retrouver depuis peu son trône, et le Maroc, son indépendance. M. Allal el-Fassi revendiquait une large partie du Sahara algérien et la Mauritanie, jusqu'à Saint-Louis du Sénégal. […] Pendant plusieurs mois, les revendications de M. Allal el-Fassi ne furent guère prises au sérieux. On y voyait l'expression de rêves historiques, l'effet de mirages passés. Tout changea quand Mohammed V reprit officiellement à son compte ce programme. […] Hassan II a poursuivi la politique de son père.

Quelques mois après l'accession de l'Algérie à l'indépendance, il fit savoir qu'il était temps d'ouvrir le dossier. Alger temporisait. Sur le terrain, la situation se dégradait lentement. Quelques communiqués de la MAP, l'agence de presse marocaine, signalaient de temps en temps des «incidents» que les Algériens passaient la plupart du temps sous silence. Des mouvements de troupes suivirent.

Mais personne ne prenait la situation au tragique. […] La mise en valeur du Sahara devait permettre de dépasser les problèmes de territoire et fonder la prospérité commune dans un avenir commun. Au contraire, au fil des mois, les divergences se sont accusées, jusqu'à apparaître aujourd'hui insurmontables. […] Les trois chefs d'Etat du Maghreb ne s'estiment guère.

Leurs choix politiques respectifs les éloignent et leur course au leadership africain les sépare. L'Algérie «révolutionnaire» est condamnée à aller de l'avant. Et, comme le disait le colonel Boumediene à un journaliste égyptien, son dynamisme ne peut pas plus se limiter à ses frontières que le colonel Nasser n'a pu se confiner dans la vallée du Nil. La révolution «arabo-islamique» doit gagner les peuples marocain et tunisien. Pour Alger, le Maroc vit sous une dictature monarchique et féodale, tandis que la Tunisie végète sous une dictature réformiste.

Autrement dit, l'unité du Maghreb doit passer par un changement de régime dans les deux Etats «frères». Ni Rabat ni Tunis n'ont ignoré jusqu'à présent cet état d'esprit. Comment s'étonner dans ces conditions du peu de chaleur - c'est le moins que l'on puisse dire - qui a régi ces derniers temps les rapports nord-africains? En fait, l'orgueil et le nationalisme marocains ne le cèdent en rien à ceux des Algériens ou des Tunisiens.

C'est ce qui aggrave le conflit. Dans un tel contexte, une contestation de frontières prend des proportions démesurées. Hassan II ne peut pas renier Mohammed V. Des raisons politiques ont amené M. Ben Bella à conduire jusqu'à l'affrontement ouvert un différend latent. S'agit-il d'un conflit inévitable entre un régime «socialiste» et une monarchie «bourgeoise»? Plus probablement, de préparer des positions de négociation.


http://www.lexpress.fr/actualite/monde/afrique/la-guerre-des-sables_482690.html



Dernière édition par admin le Sam 9 Oct - 15:49, édité 1 fois

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admin"SNP1975"

admin
Admin

Déconstruire une évidence historique chez l'écolier algérien.

Pour les algériens c'est le Maroc qui a attaqué l'Algérie en 1963.
Les forces armées royale ont attaqué les confins algero- marocains pour annexer Tindouf et Bechar.
Le Maroc était lâche en s'attaquant à ce pays qui venait juste de sortir d'une guerre de libération sanglante.
C'est le programme éducatif inculqué à l'élève algérien.
Selon nos recherches embryonnaires il parait que la guerre a été déclenchée en 1er lieu par l'Algérie et non par le Maroc.
Selon le chef de la sécurité militaire de l'algerie en 1963 l'attaque a été provoqué par un marocain d'Algérie .
Il s'agit bel et bien de Ahmed Benbella.

Selon lui , je cite" La première déclaration de guerre était Hagrouna el marrakchia prononcé par H'mimed afin d'appeler à la mobilisation générale contre le Maroc"
" Nous avons vérifié sur le terrain que le maroc càd son armée n'a pas envahit le territoire algérien puisque on a trouvé dans les poches d'un capitaine marocain mort au front le message suivant. Il s'agit d'un ordre mission signé par le roi commandant des FAR ou il interdit à ces derniers de franchir les frontières algériennes"
Vous pouvez consulter l'interview de ce chef militaire dans les colonnes de l'hebdomadaire Algerie Actualité de 1991.
J'ai un ami retraité de l'armée algérienne avec le grade de colonel ce dernier m'a confirmé que les marocains en 1963 n'étaient pas agressifs.
Il était à lahmada Tindouf pendant la guerre des sables .
Il a remarqué que les forces armées royales tiraient des obus de mortiers exprès derrière ou devant les positions algériennes pour les intimider.
Ce colonel avec son groupe a fait 7 ans de prison pour avoir refuser de faire la guerre au Maroc.
Il vit toujours en France.[u]



Dernière édition par admin le Sam 9 Oct - 15:54, édité 1 fois

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admin"SNP1975"

admin
Admin

Début de la guerre des Sables
- 7 octobre 2007 - par FARID ALILAT

Jeune afrique

Mardi 8 octobre 1963. L’armée algérienne attaque un détachement des Forces armées royales au lieu-dit Hassi Beïda, non loin de Colomb-Béchar (aujourd’hui, Béchar). Dix soldats marocains sont tués. Très vite, les affrontements s’étendent à la région de Tindouf et de Figuig. La « guerre des Sables » a commencé. Elle va durer près de trois semaines.
Il existe depuis longtemps un contentieux territorial à propos des régions du Sud rattachées à l’Algérie par le colonisateur français. En janvier 1957, celui-ci met au point un projet d’Organisation commune des régions sahariennes (OCRS) dont l’objectif est de faire du Sahara une entité autonome de l’Algérie. Les Français proposent même aux Marocains, qui ont accédé à l’indépendance l’année précédente, d’en exploiter conjointement les immenses ressources. Or non seulement ceux-ci refusent la proposition, mais ils en informent leurs frères algériens. En juillet, Hassan II et Ferhat Abbas, le président du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), reconnaissent l’existence d’un contentieux territorial et conviennent d’en différer l’examen jusqu’à l’indépendance de l’Algérie.

Celle-ci survient en 1962. Très vite, le GPRA est balayé par l’armée des frontières et Ahmed Ben Bella s’empare du pouvoir. Pour lui, pas question d’examiner un quelconque différend, le territoire algérien étant « un et indivisible ». Au cours du mois de septembre 1963, le Maroc masse des troupes le long de la frontière. Ben Bella accuse tour à tour son voisin d’expansionnisme et d’ingérence dans les affaires intérieures de l’Algérie. Tout le monde veut encore croire qu’une solution pacifique est possible. Le 5 octobre, Ahmed Réda Guédira, le ministre marocain des Affaires étrangères, rencontre à Oujda Abdelaziz Bouteflika, son homologue algérien, pour tenter de désamorcer la crise.
L’irrémédiable a lieu dans la matinée du 8 octobre, quand les troupes algériennes occupent Hassi Beïda. Le lendemain, Hassan II dépêche d’urgence à Alger Abdelhadi Boutaleb, son ministre de l’Information, et le commandant de la Garde royale. Pour réclamer justice pour les victimes marocaines d’Hassi Beïda et demander l’ouverture immédiate de discussions. L’entrevue avec Bouteflika est un échec total.
Depuis son palais d’Agadir, où il tient des réunions-marathons avec son état-major, Hassan II appelle ses sujets à défendre l’intégrité territoriale du royaume. Les hostilités commencent. Elles feront, de part et d’autre, plusieurs dizaines de morts. Égyptiens et Cubains envoient sur place de petits contingents pour défendre leurs amis algériens, tandis que les Marocains bénéficient de l’appui des Américains. L’armée algérienne, encore embryonnaire, est bousculée. Les Marocains ont la possibilité de prendre Tindouf, mais, curieusement, s’en abstiennent et reculent, peut-être à la suite d’une intervention du général de Gaulle. À Alger, le traumatisme est terrible. La création ultérieure d’une puissante armée « populaire » en sera la conséquence directe.

Diverses tentatives de médiation échouent, jusqu’à ce que, le 26 octobre, le président malien Modibo Keïta invite Hassan II et Ben Bella à Bamako. Placée sous les auspices de l’Organisation de l’unité africaine, la rencontre débouche sur la conclusion d’un cessez-le-feu, qui prend effet le 2 novembre.
Le 15 janvier 1969, à Ifrane, un traité de paix est conclu. Mais les germes de futurs différends ne sont pas éradiqués pour autant : l’inextricable dossier du Sahara occidental n’est toujours pas refermé. Comme le dit Hubert Védrine, l’ancien chef de la diplomatie française, « l’affaire du Sahara est une affaire nationale pour le Maroc et une affaire identitaire pour l’armée algérienne ».

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admin"SNP1975"

admin
Admin

Rapport Complet:

http://www.esisc.org/LE%20FRONT%20POLISARIO.pdf

Les relations entre l’Algérie et le Maroc n’ont jamais été au beau fixe, loin de là. La
rivalité entre les deux pays est à la fois territoriale et idéologique. Dans les années qui
ont suivi l’indépendance de l’Algérie, le régime «progressiste » du FLN incarnait,
tout particulièrement après la prise de pouvoir par Houari Boumediène, le modèle
d’une décolonisation « de gauche » qui voyait la revendication nationale se doubler
d’une guerre révolutionnaire.

Pour l’Algérie socialisante, proche de l’URSS mais aussi en pointe dans le mouvement
des Etats dits « non alignés », le Maroc était un modèle à combattre : celui d’un pays
allié à l’Occident et représentant une tête de pont du monde libre au nord du
continent africain. A Alger, on entendait souvent dire, jusqu’en 1978, que la
« Révolution » échouerait si elle s’arrêtait à la frontière occidentale. Ce n’était
d’ailleurs pas nouveau, l’élite révolutionnaire algérienne avait toujours estimé qu’elle
était dépositaire d’un projet d’indépendance et de développement pour l’ensemble du
Maghreb et l’ancêtre du FLN, l’Etoile nord-africaine de Messali Hadj,
souhaitait la création d’un grand Etat maghrébin incluant la Tunisie et le Maroc.
Du reste, lorsque les protectorats avaient été balayés, en Tunisie et au Maroc, ces
deux pays avaient servi de base arrière aux combattants de l’ALN.

En conséquence de quoi, Alger soutenait avec constance la gauche marocaine qui
cherchait, dans les années soixante, à renverser la monarchie. Ainsi, le dirigeant de
l’Union nationale des Forces populaires (UNFP) Mehdi Ben Barka s’installa-t-il à
Alger. De son côté, le Maroc allait plus tard accueillir des opposants au colonel
Boumediène et, au premier chef,Mohammed Boudiaf.

A deux reprises, cette véritable guerre froide du Maghreb s’est transformée en guerre
ouverte. La deuxième fois qu’Algériens et Marocains s’affronteront directement sera
la bataille d’Amgala en 1976, en pleine « Guerre du Sahara ». Le premier
affrontement ouvert remontait à 1963.

En octobre 1963, un bref conflit armé oppose les armées marocaine et algérienne,
c’est la Guerre des Sables. En cause, les territoires du Sahara, autour de Tindouf,
que la France avait annexés à sa colonie algérienne. Après la bataille d’Isly en maiaoût
1844, la révision des frontières qui avait suivi la défaite marocaine, avec le traité
de Lalla Maghnia, le 18 mars 1845, donnait à l’Algérie Tindouf, le Touat, la Saoura et
Tidikelt. L’Algérie, dans les années soixante, défendait âprement le principe de
« l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation». Mais il n’en avait pas
toujours été de même.

Le Maroc et la Tunisie avaient promis, face au GPRA (Gouvernement provisoire de la
République algérienne), le 6 juillet 1961, qu’ils ne soulèveraient aucune question territoriale avant l’indépendance et le GPRA avait admis, de son côté, que les
frontières coloniales n’étaient pas opposables à ses voisins. Une convention bilatérale
entre le Maroc et le GPRA affirmait d’ailleurs que «les accords qui pouvaient
intervenir à la suite de négociations franco-algériennes ne sauraient être
opposables au Maroc quant aux délimitations territoriales algéro-marocaines…»

En mars 1963, Ahmed Ben Bella confirmait cette convention à l’occasion d’une
visite de Hassan II à Alger. Dans ses mémoires, Hassan II écrit que Ben Bella lui a
déclaré : « Je demande à votre majesté de me laisser le temps de mettre en place en
Algérie les nouvelles institutions. Lorsque, en septembre ou octobre, cela sera fait,
alors nous ouvrirons ensemble le dossier des frontières. Il va sans dire que l’Algérie
indépendante ne saurait être l’héritière de la France en ce qui concerne les frontières
algériennes 147 ».

Une fois au pouvoir, Ben Bella reviendra sur cet engagement et de nombreux
Marocains seront expulsés d’Algérie. Pourtant, le coeur des populations penchait
bien, semble-t-il, vers le Maroc. Dans une note de juin 1962, « le Colonel Chevalier
Chantepie, chef du centre d’exploitation des renseignements, écrit à propos de
Tindouf que les populations Reguibat et Tadjakant de ce centre ont déjà fait leur
choix qui est « incontestablement marocain 148 ». Au début du mois de septembre, la
presse algérienne s’en prend violement à Hassan II qualifié de «pantin ». Le 8
octobre, c’est Alger qui déclenche les hostilités : l’Armée nationale populaire attaque
les Forces armées royales à Hassi Beida. Les combats cesseront le 4 novembre.

Ignace Dalle, qui a longtemps travaillé au Maghreb comme journaliste, estime : « Ce
qui est certain, c’est que, dans ce dossier complexe, la qualité des arguments
marocains et le comportement « fraternel » de Mohammed V pendant la guerre
d’Algérie - même s’il était peu concevable qu’il en fut autrement –méritaient un
traitement plus convenable, moins cavalier et provocateur de la part de
l’Algérie 149 ».

La Guerre des Sables, quoiqu’il en soit, est gagnée par Rabat, même si le Maroc ne
récupérera jamais les territoires perdus, et le traité d’Ifrane de «Fraternité, bon
voisinage et coopération » signé le 15 janvier 1969, est sensé clore définitivement le chapitre.

[hr]

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admin"SNP1975"

admin
Admin

Unique conflit armé direct entre l’Algérie et le Maroc



Il était une fois la guerre des sables



Dans l’histoire récente des deux jeunes pays, aux fondements historiques et socioculturels quasiment liés, il aura fallu qu’une guerre jalonne leur parcours commun.



Au cœur du problème, la question lancinante des frontières.



La guerre des sables fait partie de ces escarmouches qui n’ont heureusement ni fait beaucoup de morts ou de blessés ni occasionné de dégâts importants (a contrario des guerres sanglantes que se sont livrés le long de leur histoire les pays européens) mais qui sont comme des points de repères sur les limites des crises que vivent deux pays de manière cyclique.



Les combats avaient débuté le 8 octobre 1963. Des troupes de la jeune Armée nationale populaire issue de la glorieuse Armée de Libération nationale – longtemps soutenue par le royaume du Maroc – avaient attaqué des détachements des Forces armées royales (elles aussi héritières directes de l’Armée de Libération du Maroc). Avant cela, au mois de septembre, le roi Hassan II avait déployé des troupes en plusieurs points de la zone désertique qui s’étendait entre le Hamada du Draâ et Béchar. Les forces marocaines n’avaient eu aucun mal à occuper ces lieux, l’armée algérienne étant absente de ces endroits, ses troupes les mieux équipées étant occupées en Kabylie face aux militants du FFS.



En apprenant que les troupes marocaines occupaient une partie du territoire national, le président Ben Bella lança son fameux “hagrouna”.



Dès le début des combats, l’armée algérienne, qui avait excellé dans la guérilla face à l’armée d’occupation française, a du mal à faire face à des troupes marocaines entraînées à la guerre des axes. Les combats sont acharnés durant trois jours alors que des renforts arrivent du nord pour renforcer l’armée algérienne et que la France envoie du matériel au Maroc (des véhicules, du plasma, des rations de combats, des casques et quelques mitrailleuses ainsi que des mortiers). L’armée marocaine aurait pu pénétrer plus avant sur territoire algérien sans rencontrer de résistance importante.



Mais les bons offices sont engagés ; que ce soit ceux de la Ligue arabe, refusés par le Maroc, et ceux de l’ONU, mais sans obtenir l’aval des deux parties.



Ce sera l’OUA qui réunira Algériens et Marocains autour d’une table, à Bamako, le 29 octobre, moins de vingt jours après le début des combats. La conférence convoquée d’urgence par Haïlé Sélassié, l’empereur d’Ethiopie, agissant en tant que président de l’Organisation de l’unité africaine, regroupe le roi du Maroc, le président Ben Bella et Modibo Keita, président de la République du Mali.



Un accord de cessez-le-feu sera signé le 2 novembre et les combats cesseront réellement le 4 novembre. L’accord aboutit aussi à un modus vivendi soulignant qu’il n’y avait ni vainqueur ni vaincu.



Une guerre non voulue



S’il ne fait aucun doute que cette guerre n’était pas voulue par l’Algérie et d’ailleurs même pas attendue, elle est née à l’instigation du roi du Maroc. Mais le souverain marocain pariait plus sur les pressions qu’il pouvait ainsi exercer sur le gouvernement algérien que sur l’issue du conflit lui-même. Car de toute évidence, l’affrontement armé ne pouvait être à l’avantage d’aucune des deux parties, d’autant que le roi Hassan II savait que la prise de territoires sur l’Algérie équivaudrait à un conflit permanent. D’ailleurs, il le reconnaissait lui-même dans Le Défi : “La première attitude (se raidir et continuer la guerre, ndlr) faisait courir au Maghreb tout entier le risque d’une immense guerre civile. Nous n’eûmes pas une minute d’hésitation, préférant un voisin fort et amical à un voisinage hostile et rancunier.”



De plus, l’intense émotion soulevée par le conflit rendait le Maroc plus vulnérable puisque isolé. Finalement, à quoi rimait l’incursion ? En fait, le souverain du Maroc s’impatientait de régler les questions frontalières laissées en suspens au moment de la Guerre de Libération, alors que Ben Bella traînait des pieds pour s’asseoir autour d’une table et discuter. L’offre faite par la France de créer quelques départements du Sud au Maroc et en garder d’autres n’avait pas plu au roi Mohamed V, qui préférait régler le problème avec l’Algérie indépendante (1). D’ailleurs, faut-il croire à la grandeur d’âme du monarque ou bien privilégier un calcul froid en prévision de l’avantage qu’aurait un Maroc indépendant depuis plusieurs années face à un pays nouvellement indépendant ? Hassan II en avait touché un mot au président Ben Bella, mais celui-ci lui demandait du temps ; il fallait mettre sur pied les institutions algériennes pour ensuite parler des frontières.



Dans le même temps l’accord secret Hassan II - Ferhat Abbas du temps de la Guerre de Libération (en 1961) devenait caduc alors que Abbas est évincé du système politique algérien.



Le Maroc, après le conflit, gagnait toutefois la mise en place d’une commission spéciale pour trouver une solution au problème frontalier. Il reste que si la solution militaire a été un échec, l’issue diplomatique débouchait sur une impasse.



Dès lors apparaît aux yeux de Hassan II la possibilité de forcer la main aux Algériens en multipliant les possibilités de coopération économique, si bien qu’on en vient aussi à se demander si finalement le but ultime n’était pas l’exploitation du minerai de fer de Ghar Djebilet. Un minerai qui serait très concurrentiel sur le marché mondial s’il était exploité en commun par les Algériens et Marocains. C’était du moins la thèse marocaine. L’exploitation se ferait en Algérie et l’acheminement par un port marocain (La Gazelle ou Tarfaya). Une démarche qui a abouti sur le néant, la mine étant à ce jour fermée.



Si pour ce qui est des relations bilatérales apaisées, seuls les accords de 1969 ont abouti à une paix régionale qui dure avec beaucoup de tumulte (les deux pays ne se sont plus jamais affronté militairement directement), au plan interne marocain, le roi Hassan II a bénéficié d’une grâce inespérée. La monarchie, bousculée par les idées de gauche prônées notamment à l’époque par l’UNFP (opposition gauche) et que les projets socialisant de l’Algérie séduisaient largement les populations rurales marocaines (2), celle-ci se voyait renforcée alors que le roi avait collaboré directement et de manière étroite avec les militaires. Le conflit a en outre éprouvé largement le sentiment national des Marocains, qui se sont ralliés autour du roi, symbole de l’unité nationale. De même, la monarchie pouvait prétendre tirer ainsi sa légitimité du nationalisme marocain (3) et de ce fait l’opposition se trouvait réduite à une action politique qui ne pouvait aspirer au partage du pouvoir.



Amine Esseghir







(1)- De toute évidence, la Guerre de Libération s’est poursuivie plus longtemps et a coûté plus de morts et de souffrances à cause justement du refus de la France d’inclure tout de suite le Sud algérien dans les territoires en négociations avec le FLN.







(2)- Dans un télégramme de l’ambassade de France à Rabat de février 1963, l’ambassadeur De Leusse indique que les autorités marocaines ont demandé aux autorités algériennes de ne plus émettre sur les ondes de la radio locale de Tlemcen des programmes sur la réforme agraire. Des lettres du Rif demandaient à ce que ces programmes reprennent.



In Les Trois rois - Ignace Dalle







(3) - Rémy Leveau et Abdallah Hammoudi : Monarchies arabes, transitions et dérives dynastiques - La documentation française (Paris, 2002)







Références :



Ignace Dalle : Les Trois rois – La monarchie marocaine de l’indépendance à nos jours - Fayard (Paris, 2004)



Benoit Méchin : Histoire des Alaouites Librairie Académique Perrin (Paris,1994)







Etranges similitudes



La guerre des sables a été précédée par un réchauffement des relations qui ne présageait aucunement de l’évolution dramatique des événements. Le roi Hassan II était en visite à Alger du 13 au 15 mars 1963. Puis, début mai, devait se tenir à Marrakech un rassemblement des chefs d’Etat dits “du groupe de Casablanca”, un ensemble de chefs d’Etat africains progressistes que le souverain marocain voyait d’un très mauvais œil. Cette conférence sera ajournée.



La presse marocaine menait aussi une campagne virulente contre l’Algérie, mais on ajoutait aussi un certain zèle à malmener les Algériens de Oujda, Ahfir, Saïdia. Alors que les frontières sont ouvertes, des Algériens sont refoulés et les cafés de Oujda tenus par des Algériens sont fermés. Coté algérien, les autorités interdisent aux ressortissants des deux pays de se rendre au Maroc.



A. E.



In les Débats semaine du 25 juin au 5 juillet 2005

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moi même

moi même

Algérie a toujours appris à ses enfants que c'est le Maroc qui a commencé la Guerre des Sables
Les détails inconnus de la Guerre des Sables. Cette guerre fratricide entre le Maroc et l'Algérie est toujours d'actualité : Une grande partie des Algériens et leurs dirigeants en ont encore la RAGE !

Cette guerre assez méconnue des Algériens et une grande partie des Marocains, entraine jusqu'à Aujourd'hui un conflit qui nourrit une course de l'armement. Une course couteuse pour les peuples.

Cette guerre défensive suite aux attaques répétées de l'Algérie de Ben Bella contre le Maroc.

Un jour d'octobre 1963, l'armée Algérienne avait tué une dizaine de militaires marocains et avait brulé les corps de 3 d'entre eux, tout en occupant une zone pas loin de Oujda .
Feu Hassan II avait opté pour la voix diplomatique et de la paix envers ce Pays frère, qui est resté sans réponses de la part de Ben Bella.

L'Algérie a toujours appris à ses enfants que c'est le Maroc qui a commencé la Guerre des Sables. Une quarantaine d'années Après, un éminent résistant Algérien, Djamel-Eddine Habibi, avait déclaré sur les colonnes d'un magazine Algérien que ce n'est pas Le Maroc qui avait débuté cette Guerre.

L'armée Marocaine avait écrasé l'armée Algérienne et était arrivée aux portes de Tindouf. Là aussi, Le Roi Hassan II donne l'ordre à son armée triomphante de rebrousser chemin.

Voici comment ont été reçu nos deux émissaires

Dans la capitale algérienne, les deux émissaires du Maroc avait attendu pendant deux jours pour rencontrer Ben Bella, sans que celui-ci accepte de les recevoir.
Les Marocains avaient appris ce qu'avaient fait les algériens aux membres des forces auxilliaires Marocaines, dont ont été tués et 3 corps brulés.
L'aviation Marocaine a totalement isolé les forces algériennes en détruisant les convois de ravitaillement. L'armée Algérienne fuyait ses postes.
Quand feu Hassan II avait appris que l'Armée marocaine a pénétré le terittoire algérien, il donna son ordre au Général Benomar de revenir aux bases sans rentrer à Tindouf.

L'implication des égyptiens :
L'Algérie a bénéficié du soutien de Jamal Abdenasser et de l'Égypte. Ceci était flagrant quand un hélicoptère militaire avait atterri par erreur dans le territoire marocain alors qu'elle transportait des Officier militaires algériens, dont l'actuel Président égyptien Hosni Moubarak.

L'histoire du Général Ben Omar, le LION DE LA GUERRE DES SABLES :
Le Lion de La guerre des Sables, qui a déposé sa démission au Roi Hassan II après la Guerre en s'écriant : "Moulay, il est inacceptable dans la logique et les coutumes de Guerre qu'une Armée Triomphante retourne à ses bases initiales comme si elle était perdante"

Atavisme

Atavisme

Cette page d'histoire a été ecrite par le Maroc....donc c'est un pur mensonge, pure falsification.

1/ En 1963 l'Algerie n'etait pas en mesure d'atttaquer pour la simple raison qu'elle n'avait pas encore d'armée organisée.

2/ C'est le Maroc qui reclame des terre à l'Algerie et non le contraire.

3/ C'est le Maroc qui a attaqué El Djazair.
4/ C'est le Maroc qui inscrit l'expansionnsime dans sa politique et non El Djazaïr.

5/ Pourquoi El Djazair n'a pas attaqué la Tunisie? (pays plus petit et plus riche que le Maroc)

- Les kadabins marokkis et leurs sbires de la presse (grassement payés) colportent le mensonge et la propagande makhzenienne qui n'ont aucune valeur pour nous algeriens.

La seule verité est que Hassan II **** expansionnsite a voulu s'agrandir sur dos du territoire national algerien, l'ALN l'a stoppé net et lui a signifié que face à El Djazair il doit rester "très très petit".

MJB



[quote="Atavisme"]

- Les kadabins marokkis et leurs sbires de la presse (grassement payés) colportent le mensonge et la propagande makhzenienne qui n'ont aucune valeur pour nous algériens.
quote].
M. Atavisme grand "anegerien".
Ce qu'a écrit moi-même est la pure et grande vérité.
Ce sont tes traitres KHADDAINES qui ont égorgé 7 mokhaznis ( force auxiliaire ) dans leur profond sommeil.
TES GOUVERNANTS ONT ÉTÉ LES PREMIERS A DÉCLENCHER LES HOSTILITÉS ET NON LES FAR.

[u]

slimane

slimane

Y A si MJB .......En ce temps-là , votre BEN-BELLA marocain a volé le poste de président de la République Algérienne , donc c'est un marocain contre des marocains .....Heureusement qu'il a été dégommé par HOUARI , un VRAI ALGERIEN ....!!!

Mais le mal a été fait grâce à un marocain contre des marocains .........!!! C'était Stupide !!!

MJB



slimane a écrit:Y A si MJB .......En ce temps-là , votre BEN-BELLA marocain a volé le poste de président de la République Algérienne , donc c'est un marocain contre des marocains .....Heureusement qu'il a été dégommé par HOUARI , un VRAI ALGERIEN ....!!!

Mais le mal a été fait grâce à un marocain contre des marocains .........!!! C'était Stupide !!!
.
CE QUE TU VIENS DE DIRE NE TIENT PAS DEBOUT ET N'EST PAS DIGNE D'UN OU EX CADRE DE L'ETAT.
UNE FAUTE AVOUEE EST A MOITIE PARDONNE: ça arrive qu'on se trompe et l'erreur est humaine.
J'ai jamais été d'accord avec l'instauration du visa pour les freres algeriens, les erreures arrivent et peuvent arriver aux hauts responsables s'ils sont mal conseillés; et ca ne veut pas dire que j'ai raison parce que je sais pas tous les dessous de l'affaire mais par principe je suis contre.

slimane

slimane

Y a si M J B ......je n'ai pas peur de la vérité , surtout quand il s'agit de mon pays , et CADRE de la Nation , j'en suis fier car je suis du bon côté EL HAMDOULILLAH ....!!!

Ton jugement c'est celui de quelqu'un qui ne peut pas parler librement comme moi je le fais , alors prends exemple , au lieu de dire des inepties .......!

Chez moi tout n'est pas beau et gentil , et on est fier de le dire tout haut .........!!!
Chez vous , c'est le pays des aveugles où le borgne est roi !!!
et on se la boucle , pour ne parler que du voisin de l'Est ...!

Il faut lire çà :

Le tirailleur marocain Ben Bella, l’infiltré du FLN

Le général De Gaulle «avait programmé en juin 1958 la mise au pouvoir de Ben Bella dans quatre ans, avec l´espoir de conserver 70% du pétrole et d´avoir la main mise sur le Sahara» a révélé, dans une émission de radio, Jean Méo qui fut son chargé de mission(1958-1960)

On n’avait pas prêté grande attention aux propos accusateurs de la veuve de Abane Ramdane qui avait déclaré à la presse que Ben Bella a été fabriqué par les Français: «Naturellement, ce sont les Français qui lui ont fait cette propagande pour lui donner un nom. C’est à partir de là que les Français ont préparé un président pour l’Algérie… La France voulait donner un chef à la Révolution algérienne, le plus bête des chefs. C’est la dernière farce que la France nous a faite.» (Liberté du 8-11-2002)
Le personnage du marocain Ben Bella est un élément clé du bâclage de l’indépendance algérienne trahie par les manigances de De Gaulle et les complots des services secrets coloniaux.

C'EST UNE VERITE QUE SI MJB DEVRAIT COMPRENDRE ...!!!

MJB



slimane a écrit:Y a si M J B ......je n'ai pas peur de la vérité , surtout quand il s'agit de mon pays , et CADRE de la Nation , j'en suis fier car je suis du bon côté EL HAMDOULILLAH ....!!!

Ton jugement c'est celui de quelqu'un qui ne peut pas parler librement comme moi je le fais , alors prends exemple , au lieu de dire des inepties .......!

Chez moi tout n'est pas beau et gentil , et on est fier de le dire tout haut .........!!!
Chez vous , c'est le pays des aveugles où le borgne est roi !!!
et on se la boucle , pour ne parler que du voisin de l'Est ...!

Il faut lire çà :

Le tirailleur marocain Ben Bella, l’infiltré du FLN

Le général De Gaulle «avait programmé en juin 1958 la mise au pouvoir de Ben Bella dans quatre ans, avec l´espoir de conserver 70% du pétrole et d´avoir la main mise sur le Sahara» a révélé, dans une émission de radio, Jean Méo qui fut son chargé de mission(1958-1960)

On n’avait pas prêté grande attention aux propos accusateurs de la veuve de Abane Ramdane qui avait déclaré à la presse que Ben Bella a été fabriqué par les Français: «Naturellement, ce sont les Français qui lui ont fait cette propagande pour lui donner un nom. C’est à partir de là que les Français ont préparé un président pour l’Algérie… La France voulait donner un chef à la Révolution algérienne, le plus bête des chefs. C’est la dernière farce que la France nous a faite.» (Liberté du 8-11-2002)
Le personnage du marocain Ben Bella est un élément clé du bâclage de l’indépendance algérienne trahie par les manigances de De Gaulle et les complots des services secrets coloniaux.

C'EST UNE VERITE QUE SI MJB DEVRAIT COMPRENDRE ...!!!
.
Querelles politiques et ainsi de suite ont tjrs leurs places dans les journaux et la presse ecrite.
MAIS DIRE EN TANT QUE CHEF SLIMANE QUE BEN BELLA EST MAROCAIN ET EST PRESIDENT DE L'ALGERIE ME FAIT PENSER A SARCO, OBAMA ET LES AUTRES QUI NE SONT PAS ORIGINAIRES DE LEURS PAYS D'ACCEUIL.
Vraimant, il faut etre tres fort pour digerer ce que tu dis.
Je voudrais bien comprendre ton message qu'aprés 1 500 000 chahids, la france avec laquelle le courant n'a jamais passé avec l'algerie, a pu introniser ben bella: pourquoi, comment, ou était le peuple et l'opinion algerienne et surtout les dirigeants du clan d'OUJDA et tout le reste de l'agerie et des algeriens.

slimane

slimane

LES sources sont le fait de Jean Méo , chargé de mission du général De Gaulle 1958-1960 ....Il n'y a pas une source plus proche que çà !!!

Et puis , c'est connu que le colonisateur laisse toujours derrière lui des " Valets " dans l'intention d'opérer des sabotages politiques économiques culturels et autres , pour essayer de toujours avoir une certaine main-mise ....Et dans le cas de l'Algérie malheureusement pour nous , la réussite de leur plan s'est concrétisée par le plus bête des présidentiables , après la mise à l'écart des VRAIS CHEFS ALGERIENS ....

TOUT LE MONDE LE SAIT.......sauf peut-être : M J B

slimane

slimane

zid y A si MJB .........:

Dans une conférence mémorable, De Gaulle résume les grandes lignes de sa stratégie d’indépendance pour l’Algérie tout en veillant à la sauvegarde des intérêts français, notamment concernant une souveraineté partagée sur le Sahara, les essais nucléaires et le pétrole.
A l’entendre parler on comprend vite à quel point l’enjeu est trop important pour laisser les algériens décider seuls de la construction de leur Etat et du choix de leurs dirigeants. Pour De Gaulle, l’Algérie, malgré sa révolution et ses martyrs, ne sera pas l’exception africaine à qui on peut accorder une indépendance sans contrôle.
Le message est très clair, comme l’a révélé Jean Méo. C’est bien De Gaulle et le pouvoir colonial qui ont conditionné et préparé Ben Bella depuis bien longtemps et décidé qu'il serait le 1er Président algérien. Ce n’était donc ni Nasser, ni Hassan II, ni Boussouf et encore moins Boumediene.
............................

EST-CE QUE MJB COMPREND UN PEU PLUS LES TENANTS ET ABOUTISSANTS DE CETTE POLITIQUE ???

MJB



slimane a écrit:zid y A si MJB .........:

Dans une conférence mémorable, De Gaulle résume les grandes lignes de sa stratégie d’indépendance pour l’Algérie tout en veillant à la sauvegarde des intérêts français, notamment concernant une souveraineté partagée sur le Sahara, les essais nucléaires et le pétrole.
A l’entendre parler on comprend vite à quel point l’enjeu est trop important pour laisser les algériens décider seuls de la construction de leur Etat et du choix de leurs dirigeants. Pour De Gaulle, l’Algérie, malgré sa révolution et ses martyrs, ne sera pas l’exception africaine à qui on peut accorder une indépendance sans contrôle.
Le message est très clair, comme l’a révélé Jean Méo. C’est bien De Gaulle et le pouvoir colonial qui ont conditionné et préparé Ben Bella depuis bien longtemps et décidé qu'il serait le 1er Président algérien. Ce n’était donc ni Nasser, ni Hassan II, ni Boussouf et encore moins Boumediene.
............................

EST-CE QUE MJB COMPREND UN PEU PLUS LES TENANTS ET ABOUTISSANTS DE CETTE POLITIQUE ???
A MON FRÈRE Slimane.

Je ne dis pas que ce que tu dis est invraisemblable, il n'y a pas de fumées sans feu, mais le grand problème en ce moment est bien connu: la France est l'Algérie sont deux ennemis déclarés, chacun prend les distances de l'autre et ben bella et ses compagnons de lutte avec les autres leaders algériens ont "intronisé" ben bella sans aucun problème et avec un grand consensus sans précédent.
Et après tout, le peuple algérien qui était le plus averti et le plus intelectuel de toute la région, il savait ce qu'il devrait faire et ce n'est pas au le peuple à qui on doit lui montrer quel est et ou est son intérêt comme on dit.
SALAM.

16[Histoire] 1963 - La guerre des sables Empty genèse d'une guerre inutile... Dim 10 Oct - 16:15

moi même

moi même


Peu de temps après l'indépendance de l'Algérie, le climat s'envenime entre les deux pays à propos de la délimitation de leurs frontières. L'armée algérienne attaque, le Maroc riposte

Qui connaissait les noms de Tinjoub et d'Hassi-Beida, ces pauvres bordj perdus dans les sables, à quelques dizaines de kilomètres au sud de Colomb-Béchar? A peine quelques nomades. Mais, depuis que le canon s'est remis à tonner, il n'est plus personne qui les ignore en Afrique du Nord et dans les chancelleries du monde entier. Après tant d'autres frontières, la ligne qui sépare l'Algérie du Maroc prend sa place dans la genèse d'une guerre.

C'est ce qui étonne. On pouvait admettre que le Rideau de fer, telle frontière dans les Balkans ou les confins sino-indiens puissent à la rigueur susciter un conflit. Mais comment concevoir chose pareille entre deux Etats à peine sortis de leur histoire coloniale, deux pays que rapprochent race, langue, religion et passé? Les faits sont là. «Pour la première fois dans l'histoire du Maroc et de l'Algérie, le sang marocain a coulé». Depuis, de violents affrontements allant jusqu'au corps-à-corps ont opposé plusieurs milliers de combattants.
Des dizaines de morts. Des dizaines de blessés. Comment en est-on arrivé là et pourquoi? C'est une longue histoire. Elle remonte au jour où M. Allal el-Fassi fit publier une carte du Grand Maroc. On était en 1956. Mohammed V venait de retrouver depuis peu son trône, et le Maroc, son indépendance. M. Allal el-Fassi revendiquait une large partie du Sahara algérien et la Mauritanie, jusqu'à Saint-Louis du Sénégal. […] Pendant plusieurs mois, les revendications de M. Allal el-Fassi ne furent guère prises au sérieux. On y voyait l'expression de rêves historiques, l'effet de mirages passés. Tout changea quand Mohammed V reprit officiellement à son compte ce programme. […]

Hassan II a poursuivi la politique de son père. Quelques mois après l'accession de l'Algérie à l'indépendance, il fit savoir qu'il était temps d'ouvrir le dossier. Alger temporisait. Sur le terrain, la situation se dégradait lentement. Quelques communiqués de la MAP, l'agence de presse marocaine, signalaient de temps en temps des «incidents» que les Algériens passaient la plupart du temps sous silence. Des mouvements de troupes suivirent. Mais personne ne prenait la situation au tragique. […] La mise en valeur du Sahara devait permettre de dépasser les problèmes de territoire et fonder la prospérité commune dans un avenir commun. Au contraire, au fil des mois, les divergences se sont accusées, jusqu'à apparaître aujourd'hui insurmontables. […] Les trois chefs d'Etat du Maghreb ne s'estiment guère. Leurs choix politiques respectifs les éloignent et leur course au leadership africain les sépare.

L'Algérie «révolutionnaire» est condamnée à aller de l'avant. Et, comme le disait le colonel Boumediene à un journaliste égyptien, son dynamisme ne peut pas plus se limiter à ses frontières que le colonel Nasser n'a pu se confiner dans la vallée du Nil. La révolution «arabo-islamique» doit gagner les peuples marocain et tunisien. Pour Alger, le Maroc vit sous une dictature monarchique et féodale, tandis que la Tunisie végète sous une dictature réformiste. Autrement dit, l'unité du Maghreb doit passer par un changement de régime dans les deux Etats «frères».

Ni Rabat ni Tunis n'ont ignoré jusqu'à présent cet état d'esprit. Comment s'étonner dans ces conditions du peu de chaleur - c'est le moins que l'on puisse dire - qui a régi ces derniers temps les rapports nord-africains? En fait, l'orgueil et le nationalisme marocains ne le cèdent en rien à ceux des Algériens ou des Tunisiens. C'est ce qui aggrave le conflit. Dans un tel contexte, une contestation de frontières prend des proportions démesurées. Hassan II ne peut pas renier Mohammed V. Des raisons politiques ont amené M. Ben Bella à conduire jusqu'à l'affrontement ouvert un différend latent. S'agit-il d'un conflit inévitable entre un régime «socialiste» et une monarchie «institutionnelle »? Plus probablement, de préparer des positions de négociations(…)
http://www.lexpress.fr/actualite/mon...82690.html?p=2

slimane

slimane


MJB a dit : A MON FRÈRE Slimane.

Je ne dis pas que ce que tu dis est invraisemblable, il n'y a pas de fumées sans feu, mais le grand problème en ce moment est bien connu: la France est l'Algérie sont deux ennemis déclarés, chacun prend les distances de l'autre et ben bella et ses compagnons de lutte avec les autres leaders algériens ont "intronisé" ben bella sans aucun problème et avec un grand consensus sans précédent.
Et après tout, le peuple algérien qui était le plus averti et le plus intelectuel de toute la région, il savait ce qu'il devrait faire et ce n'est pas au le peuple à qui on doit lui montrer quel est et ou est son intérêt comme on dit.
SALAM.


Ya SI MJB............:

Le peuple n'a rien a voir .....!!!

L’intronisation de Ben Bella à la tête du FLN et de l’Etat a certes été faite manu militari, au pas de charge, … mais les ficelles étaient tirées ailleurs. On peut revoir les images d’archives de l’époque qui montrent bien que ni Ben Bella, ni Boumediene n’avaient la carrure pour renverser à eux seuls les Boussouf, Krim, Ben Tobbal, Ben Khedda, Boudiaf, Aït-Ahmed, etc… D’autres infiltrés s’activaient dans l’ombre pour mener à bien le plan colonial. (12)
Boumediene, l’Etat-Major Général (EMG), le clan d’Oujda et l’armée des frontières, encadrée par les déserteurs de l’armée française (DAF), ont exécutés les ordres de De Gaulle, avec le consentement de Nasser, Bourguiba et Hassan II.
Lorsqu’en Mars 1962 les accords d'Évian sont signés, Ben Bella, libéré et rentré en Algérie se sépare de ses co-détenus et provoque immédiatement le démantèlement total du GPRA, des structures issus de 8 ans de guerre, des états-majors des wilayas, des partis fondés sur des décennies de militantisme, etc… De la même façon qu’il avait provoqué le démantèlement de l’OS quelques mois seulement après avoir pris son commandement.
Ce sont désormais les structures extérieures créées à Oujda et Ghardimaou (armée des frontières, sécurité militaire, fonctionnaires du Maroc) qui viendront gérer l’Etat colonial, en remplaçant les français......
C'est une page d'histoire qui sera écrite un jour sur les livres scolaires et qui rétablira la PURE VERITE ....quand l'heure sera venue.......inchallah !!!
SALAM........

MJB



slimane a écrit:
MJB a dit : A MON FRÈRE Slimane.

Je ne dis pas que ce que tu dis est invraisemblable, il n'y a pas de fumées sans feu, mais le grand problème en ce moment est bien connu: la France est l'Algérie sont deux ennemis déclarés, chacun prend les distances de l'autre et ben bella et ses compagnons de lutte avec les autres leaders algériens ont "intronisé" ben bella sans aucun problème et avec un grand consensus sans précédent.
Et après tout, le peuple algérien qui était le plus averti et le plus intelectuel de toute la région, il savait ce qu'il devrait faire et ce n'est pas au le peuple à qui on doit lui montrer quel est et ou est son intérêt comme on dit.
SALAM.


Ya SI MJB............:

Le peuple n'a rien a voir .....!!!

L’intronisation de Ben Bella à la tête du FLN et de l’Etat a certes été faite manu militari, au pas de charge, … mais les ficelles étaient tirées ailleurs. On peut revoir les images d’archives de l’époque qui montrent bien que ni Ben Bella, ni Boumediene n’avaient la carrure pour renverser à eux seuls les Boussouf, Krim, Ben Tobbal, Ben Khedda, Boudiaf, Aït-Ahmed, etc… D’autres infiltrés s’activaient dans l’ombre pour mener à bien le plan colonial. (12)
Boumediene, l’Etat-Major Général (EMG), le clan d’Oujda et l’armée des frontières, encadrée par les déserteurs de l’armée française (DAF), ont exécutés les ordres de De Gaulle, avec le consentement de Nasser, Bourguiba et Hassan II.
Lorsqu’en Mars 1962 les accords d'Évian sont signés, Ben Bella, libéré et rentré en Algérie se sépare de ses co-détenus et provoque immédiatement le démantèlement total du GPRA, des structures issus de 8 ans de guerre, des états-majors des wilayas, des partis fondés sur des décennies de militantisme, etc… De la même façon qu’il avait provoqué le démantèlement de l’OS quelques mois seulement après avoir pris son commandement.
Ce sont désormais les structures extérieures créées à Oujda et Ghardimaou (armée des frontières, sécurité militaire, fonctionnaires du Maroc) qui viendront gérer l’Etat colonial, en remplaçant les français......
C'est une page d'histoire qui sera écrite un jour sur les livres scolaires et qui rétablira la PURE VERITE ....quand l'heure sera venue.......inchallah !!!
SALAM........
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DE TOUTES LES FACONS SUR LE TERRAIN, IL N'Y AVAIT RIEN:
Je veux dire politiquement: RIEN A SIGNALER.
Je suis d'accord avec toi que des mecontentements diversifiés et de toutes les couleurs des uns et des autres mais des réactions hostiles et bruyantes et trés bruyantes n'ont pas entachées "l'intronisation" de ben bella.
NB: le desacord (qui a renversé ben bella) entre ben bella d'une part et feu houari et boutef d'autres part avait d'autres causes et surtout apres la grande visite et la rencontre de ben belle avec feu Hassan II à saidia au maroc en face de Marsat ben lamhidi ex port say.

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