Vous voulez un électrochoc et une dose amère sur l’histoire d’Abdelkader?
« Pourquoi, l’Emir n’a pas continué la lutte contre le colonialisme français ? pourquoi, l’Algérie n’a pas fait de film retraçant l’histoire d’Abdelkader ? Tout simplement à cause de sa controverse et de son parcours chaotique vers la fin de sa vie où il a été déclaré « grand ami de la France. »
Un autre pan de l’histoire d’Abdelkader afin de rafraîchir la mémoire de certains pseudos nationalistes et je citerai Bruno, Etienne et d’autres historiens de différentes nationalités pour ne pas faire de partie pris, je cite :
« Les échanges sont nombreux entre les deux hommes (Napoléon III et Abdelkader). C'est ce neveu du musulman d'Egypte qui se déplacera à Amboise le 16 octobre 1852 pour lui annoncer sa libération, et depuis, une grande estime et une grande fidélité s'installeront entre les deux hommes. La presse ne tarit pas sur le charisme de l'émir, et pour la proclamation du second empire le 2 décembre 1852. Abd El Kader passe en revue les troupes aux Invalides.
Preuve de l'estime, du respect et de la considération que lui porte Napoléon III. « Vous avez eu confiance en moi () Je viens donc vous jurer () que je ne ferai rien de contraire à la confiance que vous avez mise en moi, et que je tiendrai religieusement mon serment de ne jamais retourner en Algérie () Lorsque Dieu m'enjoignit de me lever, je me suis levé : j'ai fait parler la poudre jusqu'à l'extrême limite de mes moyens et de mes possibilités. Mais quand il m'a ordonné de cesser je me suis arrêté. Ce fut alors que j'ai renoncé au pouvoir et que je me suis rendu. Ma religion et mon honneur m'ordonnent, l'une comme l'autre, d'honorer mon serment et de mépriser le parjure. Je suis un descendant du Prophète et personne ne pourra jamais m'accuser de forfaiture. » Fin de citation. Une telle déclaration de foi représente pour les Algériens nationalistes, une traîtrise et une grave défection quelque soit son auteur, n’est ce pas ?
Cette lettre est déterminante pour le futur de l'émir et nous enseigne sur sa démarche contre l’occupant français; il a compris, nous dit Bruno Etienne, que le djihad n'est pas réductible à la guerre, si juste fut-elle, mais que sa mission est d'éclairer l'Occident par l'Orient dans une nouvelle alliance. Donc, la preuve qu’il n’a plus voulu continuer son combat contre le colonialisme français dont il est devenu leur ami fidèle, un franc maçon et un défenseur de la chrétienté. Lors des émeutes qui se sont déroulés en Syrie qui lui a valu une reconnaissance internationale. Je ne suis pas du contre ce qu’il a fait, bien au contraire. Et à la fin de sa vie, ses deux enfants n’étaient plus d’accords avec ses idées et l’un d’eux l’Emir Khaled sera l’initiateur du nationalisme Algérien en 1920. Bien sûr chacun peut avoir son héro et ne veut pas attendre une autre histoire que celle qui l’arrange et celle qu’il imagine en pensant très fort qu’il détient la vérité sur la vie d’Abdelkader, notre héro national, notre icône et notre repère identitaire. Malheureusement certaines vérités ne sont pas bonnes à dire. C’est vrai qu’il n’est pas interdit de rêver que le paradis n’a été créé que pour nous autres musulmans, et c’est là je crois notre drame depuis 1400 ans et ce n’est pas fini.
« Pourquoi, l’Emir n’a pas continué la lutte contre le colonialisme français ? pourquoi, l’Algérie n’a pas fait de film retraçant l’histoire d’Abdelkader ? Tout simplement à cause de sa controverse et de son parcours chaotique vers la fin de sa vie où il a été déclaré « grand ami de la France. »
Un autre pan de l’histoire d’Abdelkader afin de rafraîchir la mémoire de certains pseudos nationalistes et je citerai Bruno, Etienne et d’autres historiens de différentes nationalités pour ne pas faire de partie pris, je cite :
« Les échanges sont nombreux entre les deux hommes (Napoléon III et Abdelkader). C'est ce neveu du musulman d'Egypte qui se déplacera à Amboise le 16 octobre 1852 pour lui annoncer sa libération, et depuis, une grande estime et une grande fidélité s'installeront entre les deux hommes. La presse ne tarit pas sur le charisme de l'émir, et pour la proclamation du second empire le 2 décembre 1852. Abd El Kader passe en revue les troupes aux Invalides.
Preuve de l'estime, du respect et de la considération que lui porte Napoléon III. « Vous avez eu confiance en moi () Je viens donc vous jurer () que je ne ferai rien de contraire à la confiance que vous avez mise en moi, et que je tiendrai religieusement mon serment de ne jamais retourner en Algérie () Lorsque Dieu m'enjoignit de me lever, je me suis levé : j'ai fait parler la poudre jusqu'à l'extrême limite de mes moyens et de mes possibilités. Mais quand il m'a ordonné de cesser je me suis arrêté. Ce fut alors que j'ai renoncé au pouvoir et que je me suis rendu. Ma religion et mon honneur m'ordonnent, l'une comme l'autre, d'honorer mon serment et de mépriser le parjure. Je suis un descendant du Prophète et personne ne pourra jamais m'accuser de forfaiture. » Fin de citation. Une telle déclaration de foi représente pour les Algériens nationalistes, une traîtrise et une grave défection quelque soit son auteur, n’est ce pas ?
Cette lettre est déterminante pour le futur de l'émir et nous enseigne sur sa démarche contre l’occupant français; il a compris, nous dit Bruno Etienne, que le djihad n'est pas réductible à la guerre, si juste fut-elle, mais que sa mission est d'éclairer l'Occident par l'Orient dans une nouvelle alliance. Donc, la preuve qu’il n’a plus voulu continuer son combat contre le colonialisme français dont il est devenu leur ami fidèle, un franc maçon et un défenseur de la chrétienté. Lors des émeutes qui se sont déroulés en Syrie qui lui a valu une reconnaissance internationale. Je ne suis pas du contre ce qu’il a fait, bien au contraire. Et à la fin de sa vie, ses deux enfants n’étaient plus d’accords avec ses idées et l’un d’eux l’Emir Khaled sera l’initiateur du nationalisme Algérien en 1920. Bien sûr chacun peut avoir son héro et ne veut pas attendre une autre histoire que celle qui l’arrange et celle qu’il imagine en pensant très fort qu’il détient la vérité sur la vie d’Abdelkader, notre héro national, notre icône et notre repère identitaire. Malheureusement certaines vérités ne sont pas bonnes à dire. C’est vrai qu’il n’est pas interdit de rêver que le paradis n’a été créé que pour nous autres musulmans, et c’est là je crois notre drame depuis 1400 ans et ce n’est pas fini.