Un livre israélien sur l’assassinat et l’enterrement de Ben Barka révèle
Par ailleurs, Shmouel Seguev dévoile les détails de l’assassinat de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka en 1965 à Paris, par Ahmed Dlimi, le numéro deux de la police secrète marocaine, puis enterré dans la capitale, près d'une autoroute. “Le 29 octobre 1965, Ben Barka est arrivé à Paris en provenance de Genève, avec un passeport diplomatique algérien. Il a déposé ses valises chez son ami Jo Ohanna, un Juif marocain, et s'est rendu à pied à la brasserie Lipp pour y rencontrer un journaliste français, quand deux policiers français en civil l'ont interpellé et conduit dans une voiture de location jusqu'à une villa au sud de Paris”, raconte le journaliste. Avec force détails, l’auteur affirme : “Nous savons avec certitude que Ben Barka était encore en vie le 1er novembre (...) Le général Dlimi ne voulait pas le tuer, mais lui faire avouer son intention de renverser le roi Hassan II.”
Avant d’ajouter : “Ben Barka avait les chevilles entravées et les mains nouées dans le dos, et Dlimi lui a plongé la tête dans un bac rempli d'eau. À un moment donné, il a pressé trop fort sur ses jugulaires, l'étranglant ainsi à mort.”
Il poursuit en indiquant que “le ministre marocain de l'Intérieur, le général Mohammed Oufkir, chef de la police secrète, est ensuite arrivé à Paris pour organiser l'enterrement, qui s'est déroulé à Paris, quelques jours après le décès, sur une aire en construction, où il y avait du béton et du ciment, aux abords de l'autoroute du sud”. Selon Seguev, le Mossad a ainsi indirectement permis aux services secrets marocains de repérer l'opposant socialiste, puis de le piéger.
Il déclare que “Ben Barka, qui voyageait beaucoup à travers le monde, se servait d'un kiosque à journaux à Genève comme d'une boîte postale où il venait récupérer son courrier, et le Mossad a donné cette information à Dlimi”.
D’autres révélations sont rapportées par ce livre, selon lesquelles Ben Barka aurait rencontré en 1960 un haut responsable du Mossad pour lui demander — en vain — une aide financière et en armes afin de renverser le régime chérifien, et que David Ben Gourion, le fondateur d'Israël, en a averti le souverain marocain.
Par ailleurs, Shmouel Seguev dévoile les détails de l’assassinat de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka en 1965 à Paris, par Ahmed Dlimi, le numéro deux de la police secrète marocaine, puis enterré dans la capitale, près d'une autoroute. “Le 29 octobre 1965, Ben Barka est arrivé à Paris en provenance de Genève, avec un passeport diplomatique algérien. Il a déposé ses valises chez son ami Jo Ohanna, un Juif marocain, et s'est rendu à pied à la brasserie Lipp pour y rencontrer un journaliste français, quand deux policiers français en civil l'ont interpellé et conduit dans une voiture de location jusqu'à une villa au sud de Paris”, raconte le journaliste. Avec force détails, l’auteur affirme : “Nous savons avec certitude que Ben Barka était encore en vie le 1er novembre (...) Le général Dlimi ne voulait pas le tuer, mais lui faire avouer son intention de renverser le roi Hassan II.”
Avant d’ajouter : “Ben Barka avait les chevilles entravées et les mains nouées dans le dos, et Dlimi lui a plongé la tête dans un bac rempli d'eau. À un moment donné, il a pressé trop fort sur ses jugulaires, l'étranglant ainsi à mort.”
Il poursuit en indiquant que “le ministre marocain de l'Intérieur, le général Mohammed Oufkir, chef de la police secrète, est ensuite arrivé à Paris pour organiser l'enterrement, qui s'est déroulé à Paris, quelques jours après le décès, sur une aire en construction, où il y avait du béton et du ciment, aux abords de l'autoroute du sud”. Selon Seguev, le Mossad a ainsi indirectement permis aux services secrets marocains de repérer l'opposant socialiste, puis de le piéger.
Il déclare que “Ben Barka, qui voyageait beaucoup à travers le monde, se servait d'un kiosque à journaux à Genève comme d'une boîte postale où il venait récupérer son courrier, et le Mossad a donné cette information à Dlimi”.
D’autres révélations sont rapportées par ce livre, selon lesquelles Ben Barka aurait rencontré en 1960 un haut responsable du Mossad pour lui demander — en vain — une aide financière et en armes afin de renverser le régime chérifien, et que David Ben Gourion, le fondateur d'Israël, en a averti le souverain marocain.